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A NEW HOPE THE DARK SIDE

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@uriel quilter

Mire lourde, réveil ensuqué comme chaque matin, appareil hurle et empli l’air depuis plus d’une heure, mollasson bras tente en vain de marquer l’arrêt à bout de pogne mais gueule enfarinée dans les oreillers cotonneux lui empêche tout vision précise, Morphée bien plus doucereuse que tout le reste. Tiffes en pétards, cernes bâfrent la gueule comme deux barrages charbonneux retenant les eaux fluviales de Naboo. Passer vie au plumard, lové contre des bras différents, la gueule empâtér de la gnôle de la veille à plus savoir compter. Dolce vita intergalactique. Puis vint le regard en coin à l’horloge lui faisant gagner frisson électrique à l’échine, sur ses deux guiboles avant même d’avoir caboche bien clair, manquant d’avance de se viander. Puis le crâne embrumé s’éclaire peu à peu, l’hologramme reçu la veille, rencontre avec un nouveau maître. Lui qui s’imaginait d’avance foutre les voiles pour station balnéaire à se faire masser à longueur de journée, le voilà bien emmerdé jusqu’à bout. Naïf de croire que côté obscur aurait laissé filé unes de ses ouailles.

« Merde, merde, merde! » Babines et actions s’emêlent en voyant l’heure, déjà plus d’une demi-heure de retard par rapport à l’horaire prévu. Après tout règle implicite ne dit-elle pas qu’un bon invité est un invité accusant minimum quarante-cinq minutes de retard. Défroqué se parant des premières nippes froissées traînant au parterre, uniquement fringues piqué au noir intense, couleur basique et également celle d’un deuil marqué depuis quelques jours par la perte du maître tant chéri. Guère tant d’y penser au moment, bonze prend jambes à son cou pour tenter de regagner son surtemps, en vain. Contraint à faire demi-tour, foutre oublie du sabre laser rattrapé de justesse, pincé au crochet du flanc, direction les transports joint de jugeasses, minutes de voyage pour débarquer aux quartiers rupins. Et voilà que débandade se poursuit, course effrénée jusqu’à l’adresse indiquée à l’hologramme, mecton toque, suintant à grosses gouttes, n’arrivant guère à rattraper un souffle ayant foutu le camp de la carcasse de fragile. Androïde ouvre pénates et intime l’attente du maître à l’entrée rutilante, charme du lieu entrecoupé par la respiration bœuf qui noie l’endroit, défroqué à l’effort, pognes adossées aux rotules à l’halètement brute. « Par les étoiles, je crois que je suis en train de mourir. »
(c) AMIANTE

A NEW HOPE THE DARK SIDE

Le lion en cage qui tourne en rond, l'agacement qui fait palpiter les veines de son front. Le soupir qui franchit ses lèvres quand, pour la énième fois, il observe l'heure sur le cadran. Il fatigue Uriel, d'être trop fidèle dans ses promesses. Il sait parfaitement ce qui l'attend, le pire du pire. Il n'a pas réellement envie d'être de nouveau affublé d'un fardeau. Le seigneur sith collé à la baie vitré de son salon, attend impatiemment que son rendez-vous arrive enfin. Il sait à peu près à quoi s'attendre, il sait à peu près ce qu'il va récupérer. Pas déterminé à en faire quelque chose surtout quand il constate que le jeune homme n'est pas foutu d'être à l'heure. Uriel soupire de nouveau, s'installe sur le canapé face à la baie vitrée et fouille un peu ses notes. Si le sith est pas mal occupé, il n'a de cesse de chercher un nid de nexu afin d'en récupérer un. Son rêve depuis quelques années, élever cet animal si féroce, en faire son allié et son ami. Le loth-cat d'Uriel saute à ses côtés, le faisant sortir de ses notes. Il caresse la tête velue de l'animal. Il est étrange de constater qu'un homme au cœur si noir soit si attendri par les animaux et qu'il semble bien plus enclin à leur faire des câlins à eux plutôt qu'à ses semblables. Uriel est comme ça, un être dépourvu de sentiments pour les humanoïdes, les androïdes mais une vraie guimauve pour ces boules de poils. Enfin, son droïde ouvre la porte. Uriel se lève mollement, observant alors le garçon qui entre dans l'entrée de son appartement. La silhouette frêle qui semble au bout de sa vie, l’œil agacé du sith qui lui montre qu'il n'est pas content. Il inspire doucement, la retenue de lui en coller une. « Tu aurais peut être du mourir en chemin... » Sa voix grave qui résonne dans la pièce, tranche le silence haletant tel un sabre laser. Uriel est connu pour son impatience mais surtout pour sa violence. Peu d'apprentis rêvent de devenir le sien, de peur de prendre des coups juste par agacement. Uriel est comme ça, un cœur de glace dans une enveloppe humaine qui le pousse à montrer toujours son côté le plus noir. Il s'écarte de la porte du salon et intime au garçon de prendre place sur le canapé. Ses yeux d'acier qui ne le lâchent pas, la fureur qui anime doucement l'éclat de ses prunelles. Il détaille son nouvel apprenti, sachant parfaitement qu'il n'en fera pas grand chose. Au mieux il restera en vie à ses côtés, au pire il finira dans les crocs d'un nexu enragé. L'homme s'installe à côté de Desric, le fixant toujours avec autant d'intensité qu'il va finir par lui brûler la peau. « Dernière fois que tu arrives en retard. La prochaine fois tu écoperas d'une sanction. » Et il existe des légendes qui disent que des apprentis n'en sont jamais revenus.

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@uriel quilter

Mèches s’écroulent devant regard sous l’effort apporté de bon matin, enfin d’après-midi, mais vulgairement autant éveillé qu’un wampa après une saison d’hibernation, à la quête d’un souffle qui s’est fait visiblement la malle pour de bon et d’un cardiaque qui tréssaute que de trop, être peu familier avec la notion d’effort de toute sorte, chéri oisif à la vie coule douce ne remarque pas présence ténébreuse se mouvoir à ses côtés, sous sa graveleuse râlante, bonze surpris contenté d’un foutu sursaut manquant de peu de chuter au paterre, évité de justesse au cognement contre un androïde de service qui passait par là sur l’instant. « Mes excuses! » que ça baragouine vers le tas de déraille, ayant tourné dos au bonze qu’il doit désormais sans doute appeler maître, déglutissement lourd en fond de gorge quand zigomar tourne les talons pour se retrouve devant la montagne qui fait face et déjà d’avance menace. Menace vipérine a peine sifflée lui fait faire ravaler salive bonne fois pour toute au fond du gosier, ombrageux menaçant n’a guère l’air de faire dans quelconque douceur et instinct de survie de Desric l’amène naturellement dans un mutisme un peu lourdingue quand il prend place sur la banquette, à quelques distances mathématiquement calculées.

A l’intensité de ses globules sur sa pauvre personne, siens se font volontairement fuyards, préfèrent observer pièce qu’il trouve de loin bien plus rassurante que maître des lieux qui indubitablement détonne avec l’endroit, oui-dires parvenus aux esgourdes mais peu d’interêt à l’époque, aurait peut-être du tendre un peu plus l’oreille à l’avenir, en tout cas à l’antan. « J’habite à l’autre bout de la ville.. » Râlerie en bord de babines, joues gonflées comme celles d’un môme qui se fait remonter les bretelles, bonze s’enfonce dans la confortable banquette, presque boudeur en jetant à peine une mire au Quilter semblant s’enfoncer dans une torpeur mutique mais colérique. « J’aurai bien proposé qu’on fasse un tour de table pour qu’on se présente mais vu qu’on est que deux. » Risette en bord de babines, prend vulgairement ça à la légère, sans doute trop mais cherche principalement à cacher le malaise ambiant faisant que le cardiaque ne s’est guère apaisé depuis son arrivée.

(c) AMIANTE

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