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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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    A NEW HOPE

  THE DARK SIDE

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Message(#) Sujet: brotherhood (artadj) brotherhood (artadj) EmptySam 5 Juin - 0:47



brotherhood

the beautiful kids

◊ ◊ ◊

« Attendez, je vous aide. » La parole est suivie de l'action, comme toujours, chez la snipeuse. Lippes qui s'étirent dans la douceur du minois féminin, tandis que ses bras aux allures frêles apposent leur aide bienvenue au soldat de l'Alliance en pleine bataille contre l'énorme paquet de ravitaillement - bataille qu'il était en train de perdre. Artémis l'aida à déplacer l'objet de la lutte et après un mouvement des mains qui se voulait cool, elle délaissa l'inconnu pour s'éloigner. A peine sortie du vaisseau, elle avait voulu faire un passage jusqu'aux dortoirs, pour trouver Tadj, mais elle avait vu le pauvre hère.

Plaquant les mains dans les poches de son pantalon trop ample pour camoufler la minceur du corps féminin, Artémis secoua la tête pour ébourriffer sa crinière et partit d'un pas rapide dans les couloirs de la base. Celui qu'elle cherchait était jumeau de boucles sombres, mais ni de genre ni de stature ; Tadj était bien plus grand qu'elle, comme il l'avait si peu décemment fait remarquer lors de leur première rencontre. Ils étaient alors adolescents, et sur cette planète lointaine, Nar Shadaa, leur première alteraction avait été houleuse bien qu'étrange. Jeunes dans le degré de leur folie déroutante, ils s'étaient immédiatement disputé avec une malice éternelle ; cela ne les avait guère empêchés de se sauver la vie, alors qu'autour d'eux éclater la rixe qu'ils semblaient avoir négocié.

C'est qu'il travaillait pour les Hutt, qu'elle était venue pour faire du grabuge, que tout cela ne s'était guère goupillé comme convenu et que Tadj l'avait sauvée non pas une mais deux fois, non content de l'aider à fuir par la suite les ennuis qu'elle avait de collés à ses si jolies fesses. Les souvenirs étaient fugaces, imprimés pourtant dans le cerveau féminin ; Artémis se souvenait, comme si la mémoire datait d'hier le fait, d'avoir enfoncé un index rageur dans une narine mâle, après un calembour un brin trop stupide à son goût ; elle se souvenait du poids d'une main qui l'oblige à se courber pour éviter un tir, du mouvement de Tadj tandis qu'ils se mettaient à couvert, de son sourire un rien moqueur quand il lui avait proposé son aide, comme s'il la défiait de refuser. De là, leur amitié n'avait que brillé plus fort. Et le revoir, alors qu'il faisait à présent partie de l'Alliance, avait forgé de façon définitive l'amitié fraternelle entre eux. Tadj était un frère, un ami, le meilleur de tous - c'était pour cela, sans équivoque, qu'il était le premier visage qu'elle cherchait, au sortir de sa mission.
Qu'elle cherchait frénétiquement, d'ailleurs.

« Il est parti conquérir une étoile ou quoi ? Il est pas si discret, normalement, avec ses bouclettes » râla Artémis tout bas, sourcils abaissés, minois froncé d'agacement. Puis, malgré l'appétit qui la possédait, la fatigue de ses muscles, elle se tourna vers les dortoirs. Elle ne savait s'il y aurait quelqu'un dans la chambre de Tadj - peut-être Atlas ? Mais ces deux-là étaient souvent collés. Cela lui rappela un certain autre androïde de sa connaissance - elle limita le flot d'émotions soudaines, incertaines, floues, qui naquirent dans le creux de sa gorge, dans le vide de sa poitrine. Elle dédaigna sa propre sensibilité pour se concentrer sur son objectif : trouver Tadj et lui faire payer une tournée ; il lui devait au moins ça, pour cette marche forcée qu'il lui faisait faire ! « Tadj, Atlas, vous êtes là ? » demanda t-elle en toquant par principe avant d'entrer dans la chambre connue, familière, presque comme s'il s'était s'agit de la sienne propre - qui l'attendait d'ailleurs avec fébrilité, elle n'en doutait pas. L'appel de son lit était fort, Tadj aurait dû se sentir flatté qu'elle ne soit pas déjà en train de ronfler.

« Tadjounet ? » se moqua t-elle en guise de salut en faisant un pas dans la chambre, mains dans les poches, sourire aux lèvres ; entre ses doigts de la main droite, contre sa peau moite, un quolifichet ramené de sa mission, sorte de gri-gri porte-bonheur, sans valeur aucune hormis celle qu'on lui donnerait. Artémis aimait à ramener des babioles à Tadj, souvent d'horribles, vilaines choses, juste pour voir sa tête, parfois, plus rarement, d'adorables souvenirs ou de jolis joujous. C'était devenu presque une sorte de rituel. « Ca doit faire une bonne demi-heure que je te cherche ; tu as intérêt à me payer en alcool brûlant et alléchant, mon cher ami » s'empressa t-elle de réclamer, comme une gosse. Elle alla poser ses fesses par terre, dos au mur, en étirant nonchalamment son corps souple. Ses pensées étaient focalisées sur son ami, la mission était déjà derrière elle ; les yeux clos, le souffle calme, elle appréciait la fin de sa besogne et le repos qu'elle méritait, à présent. « Quoi de neuf depuis la dernière fois ? Je ne t'ai pas trop manqué j'espère, même si je me doute que tu as dû t'effondrer à mon départ tel un veuf éploré, inquiet et larmoyant à l'idée de ne jamais me revoir » plaisanta t-elle encore ; elle détestait demander comment les gens se portaient, car il s'agissait là d'une bêtise à ses yeux. Mais cela ne signifiait pas qu'elle s'en moquait, au contraire - elle était très sensible au bien-être d'autrui, plus encore à celui de Tadjerine. Elle était cependant assez familière pour savoir quand il allait mal, du moins le pensait-elle.

ft @Tadjedine Shaetris

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- Tadjedine Shaetris -
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Tadjedine Shaetris

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signaux envoyés : 562
monnaie chromium : 1152
identité : mcfly
pronom : elle
doublures : mi chiquita hadassah
faciès et crédits : timothée chalamet; zaja (sign) ; mcfly (crackship & ava)
labeur : s'est déchu de l'avenir sith, s'est glissé, abîmé, dans le devenir rutilant du padawan à la recherche d'un ordre dont il n'a attrapé que le rêve. matriculé marchand interplanétaire d'impervium sous la couverture le jour, chien errant la nuit.
origines : né sur la peau fumante de nevarro, les parents tiennent leurs origines de balmorra.
myocarde : on ne s'incline pas face à ce qui peut changer le monde et dévorer les ardeurs.
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rps et disponibilité : closed as hell : (raedan); (atlas) ; (zaryna) ; (ran) ; (eon) ; (arte) ; (icarus)
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Message(#) Sujet: Re: brotherhood (artadj) brotherhood (artadj) EmptySam 19 Juin - 12:25



brotherhood

the beautiful kids

◊ ◊ ◊

Il a collé son nez à la vitre qui donne sur le rien. C’est juste quelques centimètres de verre, entre le bout de sa chair et l’espace partout, massif et puissant. Un instant Tadjedine ne bouge pas, contemple simplement ce qui défile sous le mouvement rotatif du vaisseau qui lui paraît si lent. Il reconnait les étoiles. Il compte les constellations, celles si loin qu’il en voit chaque bout. Atlas les lui a comptées pendant des heures. Equuleus, Septrum, Norja. Il l’a écouté les citer, comme ça, avec quelques traits de la mélancolie pour ces mondes qu’il ne connaissait pas. Ça le faisait sourire. Puis, il s’endormait. Ce sont des soirées tranquilles, de celles qui restent dans un coin de mémoire pour réchauffer les jours tristes. Aujourd’hui, il se dit qu’avoir proposé à l’androïde d’offrir son aide en salle des machines fut une idée de merde. Il s’ennuie, se figure que les journées devaient être bien longues pour celui qu’il a emporté avec lui, lorsqu’il semblait ne pouvoir encore trouver sa place nulle part. Faire le ménage, ranger les livres, écouter les bip et les bop de Four qui se décarcasse à trouver de l’attention. Il se dit qu’il pourrait faire un effort, rendre la moindre mesure. Mais Atlas a fait le lit. Il a plié, rangé ses affaires et les siennes aussi. En partant, il a laissé un sachet de fleurs séchées entre les oreillers. Parce-que ça sent bon ; il a dit. Tadjedine fait le tour du regard, il observe ce qu’il y a faire mais rien ne reste, tout est en ordre. Ses doigts trainent sur la popeline de l’oreiller. Il sourit, un instant. Le carnet est rangé proche du lit ; il est curieux d’en connaitre le contenu mais ne l’ouvrira pas, par respect pour la pudeur et l’intimité de l’androïde. Ce ne sont pas que des fleurs bien disposées, c’est aussi tout son point d’ancrage depuis qu’il a été dégueulé dans cette réalité à laquelle il a pensé ne pas appartenir.

Un soupir broie le silence et le Padawan finit par s’asseoir sur le rebord du lit. C’est pas qu’il s’emmerde c’est qu’être seul avec sa tête n’engage jamais rien de bon pour sa propre paix. Il préfère à ses silences les sourires en rage d’Artemis, déjà partie assez longtemps pour rendre la base silencieuse. Il y pense parce-qu’à son poignet les perles d’un bracelet qu’elle lui a offert se font triturer par ses doigts impatients. La gamine, il en connait les mouvements d’humeurs et s’y est accommodé avec la patience d’un frère, lui a donné tout ce qu’il a de confiance et d’amour. Doucement, il plisse le nez. Ce n’est pas une grimace, c’est une petite vague, un petit sourire alors que son sang semble frémir et que le bout de ses doigts picotent. Le souffle est serein. Il décide qu’il attendra, bien assis encore sur le lit dont il ose à peine froisser les draps. Parfois il la sent, comme ça elle se réveille sur de moindres choses, la Force si tranquille. Parfois le Padawan n’a pas besoin d’augurer ; il sait et c’est suffisant. Ce ne sont pas des images, c’est un sentiment. Il peut deviner sans effort que la tête aux bouclettes s’est tirée du vaisseau ; il sait l’équipage sauf, il sait leur mission être un succès. Le sourire s’agrandit parce-qu’elle est douce cette chaleur, cette tendresse qui s’immisce sous la peau et le berce. Contre sa peau la rocaille brille. Il y a un éclat de voix, derrière la porte. Le code se compose et Tadjedine lève le nez.

"T’en as mis du temps." Il se contente de dire. Le brun jette un regard rapide à l’ensemble de sa silhouette tendue ; c’est suffisant pour constater qu’il n’y a pas eu de dégât. "Je t’attendais, où est-ce que tu croyais que j’étais ?" Ses yeux suivent la trajectoire bien connue de la jeune femme qui s’installe là où elle en a l’habitude - en a t’elle conscience ? Par dessus ses genoux, Tadjedine se penche, s’accoude à ses propres cuisses. Le regard est tiède et le sourire ne se fane pas. "Je te paierai un verre si tu as épargné mon pauvre oncle de tes humeurs, linotte." Il rit alors qu’elle s’étire sur le sol de la chambre. "Atlas n’est pas encore revenu, si tu voulais le voir aussi." Il fait doucement avant de tendre la main, le sourcil haussé sur un sourire qui s’est fait plus effilé. "Tu me le donnes ? Mon cadeau ?" Cette fois ce n’est pas la Force ni aucune prédiction, juste une habitude, juste un rituel que son coeur chérit. Sa voix trahit la malice et il se glisse à sa hauteur, part du lit pour atterrir le cul par terre. "Je n’ai pas quitté la chambre et ai pleuré pendant trois jours. Tu me connais, j’ai du mal avec tes départs." A moitié faux. C’est pas qu’il ne lui fait pas confiance, c’est qu’il est inquiet de savoir une fureur pareil dehors, c’est qu’il ne supporte pas d’imaginer le pire quand il lui semble parfois avoir déjà tout perdu. Il lui sourit et c’est de la douceur sur son visage. "T’as vraiment une sale gueule. Tout s’est bien passé ?"

ft @Artémis Shozonour

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