AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
en ce moment à theed
Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
les scénarios attendus

plus de scénarios ici
les derniers événements
Une annonce ébranle l'univers : l'empereur est mort. Le peuple élu un nouvel Empereur ; lors de la cérémonie hommage liée à Darth Taarq, un sombre événement survient. Divers problèmes de malfonctionnement sont vus chez les androïdes depuis quelques semaines. La cause reste encore inconnue, bien que l'on parle de virus dans leur système.

l'évolution des intrigues
les rps missions
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 orphans (delphini)


                                                                 
- Invité -
Invité
Anonymous

    A NEW HOPE

  THE DARK SIDE

orphans (delphini) Empty
Message(#) Sujet: orphans (delphini) orphans (delphini) EmptyDim 11 Oct - 13:30

Il était de ces journées lourdes de sens qui allumaient au fond de l’esprit comme une alerte – comme un interrupteur que l’on active et par lequel la conscience s’aiguise et s’affine, en état d’alerte, en état de siège, sur le qui-vive, alors même qu’aucun danger ne semble rôder à l’horizon. Ou peut-être, dans le cas d’Aldebaran Z-449, ne s’agissait-il que des multitudes des lignes de codes inscrites dans son processeur, une infinité de nodules qui se connectaient imperceptiblement les uns aux autres pour créer du sens là où ses créateurs avaient voulu qu’il en trouve. Des relations de cause à effet. Des souvenirs. Une constante linéaire pour s’assurer que l’androïde serait, lui aussi, constant, simulacre d’être conscient et inscrit dans la même temporalité que l’humanité par simplicité de concept. Alors bien entendu, il n’avait pas été difficile pour Aldebaran de savoir quel jour on était, aujourd’hui, et ce qu’il était arrivé, ce même jour, exactement deux ans plus tôt, et ce que cela pouvait signifier pour lui, et pour la jeune femme autour de laquelle gravitait son existence toute entière. Deux ans, déjà. Deux ans seulement, aussi. L’androïde savait combien de jours, d’heures, de minutes, de secondes s’étaient écoulées depuis que Derryn avait laissé derrière lui deux orphelins qui n’avaient plus eu que l’un et l’autre comme unique repère dans cette galaxie au bord de l’implosion. Et aujourd’hui marquait l’anniversaire de sa disparition. Anniversaire marqué d’une pierre noire, et d’une balise spécifique dans le code de l’androïde dont la mémoire n’avait jamais été programmée pour oublier.

Les anniversaires pouvaient être source de joie pour les hommes, et parfois, source de peine – Aldebaran savait que l’anniversaire d’un deuil, surtout du deuil d’un proche, était plus souvent synonyme de souffrance. Lui-même, dans cette étrange coquille qui lui servait de poitrine, ressentait ce vide déconcertant, comme un trou noir qui s’était logé là à la mort de Derryn et avait refusé d’en partir depuis. Et il savait que ce serait pareil pour Delphini. Alors l’androïde anticipait, seul dans leur appartement de Theed West. Delphini allait bientôt revenir de l’Hyperion – dans une fourchette de cinq à sept minutes, si ses calculs basés sur les habitudes de la jeune fille étaient corrects. Aldebaran avait nettoyé et rangé l’appartement de fond en comble ; sur la table basse de la pièce à vivre, trônaient un pichet de la boisson préférée de Delphini, préparée par ses soins, et une assiette de ses biscuits favoris, également faits maison, après qu’il ait ratiboisé tout le marché local pour en trouver certains ingrédients. Des petites attentions sans grande importance dans le grand schéma des choses – mais il avait appris, avec l’expérience, que les petites attentions pouvaient, parfois, faire toute la différence chez les humains. Et chez quiconque doté d’un semblant d’émotions, en réalité. Enfin, la porte de l’appartement s’ouvrit ; et les pupilles claires d’Aldebaran se fixèrent aussitôt sur la silhouette de Delphini. « Tu es rentrée. » articula-t-il, et dans sa bouche, cela sonnait autant comme une bonne nouvelle qu’un constat factuel. Rapidement, imperceptiblement, ses yeux la scannèrent de la tête aux pieds, à la recherche de la moindre anomalie requérant son attention. « Tu as l’air fatiguée. Longue journée ? » demanda-t-il en s’approchant pour lui permettre de se débarrasser de ses affaires ; et refermer derrière elle la porte vers l’extérieur. Extérieur qui, dans leur cachette, n’avait pas sa place.
Revenir en haut Aller en bas
- Invité -
Invité
Anonymous

    A NEW HOPE

  THE DARK SIDE

orphans (delphini) Empty
Message(#) Sujet: Re: orphans (delphini) orphans (delphini) EmptyDim 11 Oct - 14:37

Le matin s'est levé sur Theed en amenant sa grisaille d'automne et une pluie violente qui s'est abattue sur les plus matinaux sans discrimination. Delphini est fatiguée, le corps fourbu, de nouveaux bleus sur les cuisses et sur les flancs qui ont pris la forme de doigts trop brutaux. Ils disparaîtront d'ici quelques jours, mais elle aurait pu faire sans les bleus, et sans les courbatures, et sans la désagréable sensation d'avoir besoin d'une douche brûlante d'au moins une heure, qui la laissera avec la peau rougie et les cheveux plaqués au corps, et l'humeur encore plus massacrante. Elle aurait préféré rester à la maison, avec Aldebaran, bien au chaud, loin de cette pluie qui l'a prise par surprise et l'a complètement trempée en l'espace de quelques secondes. Au moins une journée pour faire son deuil.

Ca fait deux ans, déjà.

Derryn les a laissés tous les deux orphelins d'un père, d'un frère, d'un tuteur et de bien d'autres choses en dépit de son narcissisme légendaire. Il n'a jamais été un homme facile à vivre, plus prompt à la remontrance qu'au compliment, critique et caustique comme jamais, mais il lui a offert un toit, de la nourriture sur la table et une éducation qu'elle n'aurait sans doute jamais eue si elle était restée sur Coruscant. Deux ans après, elle a encore du mal à se dire qu'elle ne le reverra jamais, ou en tout cas pas tant qu'elle ne sera pas morte elle aussi. Peut-être qu'un au-delà quelconque existe. Elle n'aime pas le pessimisme, mais elle a des doutes.

Delphi pousse la porte de l'appartement qu'elle partage avec Aldebaran, fait quelques pas dans le couloir. Le poc-poc de l'eau qui goutte de ses vêtements et de ses cheveux fait un son presque assourdissant dans le petit trois pièces, mais Aldebaran est déjà là, présence imposante mais tellement rassurante qu'elle sent les muscles de ses épaules se détendre immédiatement. « Tu es rentrée. » Elle hoche la tête, lentement, le sourire pour une fois absent de son visage. Elle est fatiguée, terriblement tentée de s'étaler face contre terre dans ce petit couloir et de ne plus bouger pour les trois prochaines heures. « Désolée. Je sais qu'il est tard. Enfin. Tôt. » L'holo affiche volontiers l'heure. Presque sept heures du matin. Elle aurait préféré rentrer plus tôt.

« Tu as l’air fatiguée. Longue journée ? » Un soupir à cette question. La réponse est tellement simple mais tellement compliquée à la fois qu'elle serait presque tentée de simplement se taire, mais elle se contente de hausser une épaule qu'elle voudrait indifférente, mais elle n'a jamais été capable de mentir à Aldebaran. C'est bien le seul en qui elle a une confiance entière et inébranlable, le seul à qui elle confie volontiers sa vie sans avoir le moindre doute. « Un connard sadique en guise de dernier client. J'aurais pu faire sans. » Elle grimace, juste un peu, frotte son flanc endolori sous le pull gris qui lui colle un peu trop à la peau. Avec un soupir, elle se laisse basculer vers l'avant, juste assez pour appuyer son front contre l'épaule d'Aldebaran, juste assez pour absorber un peu de la chaleur qu'il exsude. Elle reste comme ça une minute ou deux, les yeux fermés, presque prête à s'endormir, puis un frisson violent la secoue et elle se détache avec un certain regret. « J'ai besoin d'une douche et de vêtements secs, je crois. » Avant d'attraper un rhume, elle peut presque l'entendre dire déjà. « Après on peut se coller devant Bons Baisers de Hoth. Ou autre chose. J'en sais rien. Un truc pour lequel on a pas trop besoin de réfléchir. » Elle est trop fatiguée pour rester cohérente, de toute façon, alors elle agite vaguement une main. « Si j'suis pas ressortie d'ici vingt minutes, c'est que j'me suis noyée. »
Revenir en haut Aller en bas
- Invité -
Invité
Anonymous

    A NEW HOPE

  THE DARK SIDE

orphans (delphini) Empty
Message(#) Sujet: Re: orphans (delphini) orphans (delphini) EmptyLun 12 Oct - 21:51

Très longue journée, donc. Ses soupirs, ça faisait quatorze ans qu’Aldebaran avait appris à les déchiffrer, avec la même précision que les micro-expressions qu’il voyait passer sur son visage tiré, même quand elle faisait de son mieux pour lui cacher la triste réalité d’un quotidien qu’elle avait choisi, mais qui restait malgré tout sans merci. Et Delphi, elle savait très bien que ça ne servait pas à grand-chose, de chercher à lui épargner tout ce que leurs vies avaient de peu reluisant. C’était la réalité, c’était tout. Sitôt qu’elle avoua la vérité, les yeux de l’androïde se fixèrent sur son flanc, comme cherchant à voir à travers le tissu du vêtement pour évaluer les dégâts lui-même, mais sa propriétaire ne lui en laissa pas l’occasion. Le poids léger de sa tête contre son épaule, Aldebaran l’accepte volontiers, les traits de son visage neutre et mécanique s’adoucirent, et automatiquement, ses bras vinrent se refermer avec précaution sur la silhouette de sa protégée, à peine posés sur elle pour ne pas infliger de pression inutile sur des hématomes qui lui seraient encore invisibles. Aldebaran ne comprenait pas, n’avait jamais compris exactement pourquoi elle avait choisi l’Hypérion plutôt que les chuchoteurs : défi envers Derryn ? Réelle préférence personnelle ? Certaines nuances de la psychologie humaine lui échappaient encore, mais puisqu’il n’avait pu la dissuader, au moins, son rôle aujourd’hui était d’une simplicité enfantine : l’accueillir quand elle rentrait chez eux, la débarrasser de ces marques que ces hommes laissaient, littéralement ou figurativement, sur elle, leur laideur, leur cruauté. Dans ce petit appartement, dans leur sanctuaire, elle serait toujours en sécurité ; réalité dictée par son programme, et aussi, indéniablement, par sa décision à lui.

Il la sentit frissonner contre lui, et relâcha son emprise, attentif à ses paroles autant qu’à l’épuisement peint sur son joli visage, et il hocha la tête, ourlant ses lèvres dans un sourire qui se voulait rassurant. Pas toujours facile, au vu de l’apparence que Derryn lui avait donnée quand il avait passé commande la première fois, il y a dix-neuf ans, mais il essayait. Il apprenait. « Je vais te préparer la salle de bains et des vêtements. Mange quelque chose, en attendant. Autrement, tu risques d’avoir des maux de tête. » lui suggéra-t-il, toujours prévenant, avec elle, toujours soucieux. Puis, avec un dernier sourire, il disparut dans le corridor et poussa la porte de la salle de bain, où il activa l’arrivée d’eau et ajusta automatiquement pression et température sur les réglages qu’il savait optimaux pour Delphini, selon ses préférences et son état physiologique. Une fois satisfait, il s’aventura dans la pièce qui leur servait de buanderie, où quelques vêtements justement secs n’attendaient que lui pour les ranger. Delphi avait enduré la brutalité d’un homme, puis le froid et la pluie – il choisit donc des matières douces, confortables, et chaudes, et la retrouva devant la porte de la salle de bain, son précieux cargo dans les bras. « Les baumes pour ta peau sont dans le placard. Ne les oublie pas, d’accord ? » Insistant, l’androïde ? Programmé pour ; et navré, aussi, de ne guère pouvoir faire plus pour soulager une peine qui dépassait de loin les maux du corps. Qu’il se faisait ressentir, aujourd’hui, le manque. L’absence d’un maître, d’un père, d’un bourreau, d’un frère. « Vingt minutes, puis je défonce la porte. » répéta-t-il, avec une rare note de taquinerie dans la voix. Tentative un peu maladroite, peut-être, d’humour et de réconfort. Dix-neuf ans, et il apprenait toujours, l’androïde. Surtout, si ça pouvait lui garantir de ne pas une nouvelle fois faillir à son devoir. Pas aujourd’hui.
Revenir en haut Aller en bas
- Invité -
Invité
Anonymous

    A NEW HOPE

  THE DARK SIDE

orphans (delphini) Empty
Message(#) Sujet: Re: orphans (delphini) orphans (delphini) EmptyMer 28 Oct - 21:46

« Je vais te préparer la salle de bains et des vêtements. Mange quelque chose, en attendant. Autrement, tu risques d’avoir des maux de tête. » Delphi se contente d'un marmonnement inaudible. Elle regrette déjà l'étreinte, si familière et réconfortante, aurait préféré rester comme ça un moment en dépit de la pluie qui l'a trempée et refroidie et risque de lui refiler un rhume d'enfer. Mais elle laisse Aldebaran faire, l'observe un moment avant de se diriger vers la cuisine d'un pas traînant — mine de rien, en dépit de son côté un peu rebelle qui n'a jamais vraiment disparu, elle l'a toujours écouté, a toujours suivi ses conseils. Alors elle prend le temps de grignoter un des biscuits qu'il a préparés, la saveur sur sa langue qui la renverrait presque en enfance, une oreille vaguement tendue. Les bruits d'Aldebaran dans l'appartement sont tout aussi réconfortants que les étreintes qu'ils échangent parfois, cet appartement qui s'est transformé en sanctuaire, au fil des ans. Depuis la mort de Derryn, vraiment. Il lui manque, ce con.

Avec un soupir, Delphini termine son biscuit, essuie les miettes qu'elle a laissées sur la table et se traîne jusqu'à la salle de bains, déjà embrumée par la vapeur d'eau. Sans doute que l'eau est à la limite du brûlant comme elle aime, et elle presse sa joue contre l'épaule d'Aldebaran en guise de remerciement. « Les baumes pour ta peau sont dans le placard. Ne les oublie pas, d’accord ? » Elle fronce un peu le nez à ça. « Oui maman. Même si unmassage serait pas de refus, » elle indique, avec un peu de son bagou habituel, un léger sourire au coin des lèvres. « Vingt minutes, puis je défonce la porte. » Elle se contente de tirer la langue à ça. Et décide de laisser la porte ouverte, histoire d'éviter qu'il la casse en deux si elle prend trop de temps. Elle tient à garder sa caution, quand même.

La douche lui fait un bien fou. Elle en ressort toute fumante et couverte de plaques roses à cause de la chaleur, les doigts qui sentent le bacta, les cheveux en grande partie secs grâce à la magie du sèche-cheveux, emballée dans un vieux pull trois fois trop grand pour elle qu'elle a déjà vu sur le dos d'Aldebaran et dans un vieux leggings noir, les pieds dans de vieux chaussons usés comme jamais. Elle s'étale immédiatement sur le canapé, pose la tête sur les genoux d'Aldebaran, tout en s'enroulant dans le vieux plaid qui traîne sur les coussins et qu'elle utilise souvent les soirs d'insomnie, un plaid qui sent bon les biscuits et le baume du tigre et le truc indéniablement mécanique qui n'appartient qu'à l'androïde. « J'suis fatiguée, » Delphi murmure après un moment de silence, la moue aux lèvres. Elle se tourne pour caler sa tête contre l'estomac d'Aldebaran, une main accrochée au t-shirt qu'il porte. Elle est redevenue gamine, l'espace d'un instant, comme si elle avait encore douze ans et la crasse de Coruscant sur la peau. « J'aime pas aujourd'hui. Journée de merde. »
Revenir en haut Aller en bas
- Invité -
Invité
Anonymous

    A NEW HOPE

  THE DARK SIDE

orphans (delphini) Empty
Message(#) Sujet: Re: orphans (delphini) orphans (delphini) EmptyJeu 5 Nov - 14:52

Theed était brutale, crasseuse, enveloppée d’un manteau empoisonné - du moins, pour les gens comme eux qui n’avaient pas la chance ou le privilège d’évoluer dans ses plus hautes sphères. Les gens comme eux, on les reléguait dans les bas-fonds et on leur tournait le dos, en attendant d’eux qu’ils se débrouillent seuls, puisque la vermine, ça réussissait toujours à survivre, d’une façon ou d’une autre. Abandonnés, sans plus d’autre choix que de sortir les griffes, lécher leurs plaies apres la bataille, et vivre avec leurs fantômes dans l’indifférence la plus totale. En vingt ans d’existence, Aldebaran estimait plutôt bien comprendre les humains. Mais cette indifférence dans laquelle ils savaient si bien se draper, en tournant le dos à leur prochain, eux qui se targuaient de tous ces idéaux nobles et se réclamaient êtres de conscience et de sentiments, ça, il ne comprendrait jamais. Alors, a défaut de comprendre, il s’était drapé dedans, cette indifférence, point fixe de son existence au même titre que les hautes tours de la ville ; et bâtissait, jour après jours, une muraille autour de lui et Delphini, et leurs fantômes, ou elle ne pourrait pas les atteindre.

HoloNet activé, Aldebaran contemplait les images, vaguement absent, jusqu’à ce que Delphini ne réapparaisse, drapée dans son pull et les traits toujours fatigues, mais plus détendus que lorsqu’elle avait franchi le pas de leur porte. La voilà, leur forteresse : un canape, deux silhouettes blotties l’une contre l’autre, deux enfants perdus et orphelins qui se raccrochaient l’un a l’autre pour trouver un peu de réconfort après de longues heures éprouvantes. L’émission de l’holonet perdit évidemment tout intérêt sitôt que les mots, précieux et épars, sortirent de la bouche de la jeune femme, et les yeux verts d’Aldebaran se baissèrent sur elle. « Désolé de l’entendre. On va essayer de rectifier ça pour le reste de la journée. Que ce soit un peu moins merdique. » répondit l’androïde en posant délicatement une main sur la joue de sa protégée – lui, l’ours mal léché qui n’aurait dû servir qu’au labeur. Depuis qu’il ne restait que lui et Delphini, pourtant, les choses changeaient. Non, erreur. Depuis le jour ou Delphini les avaient rejoints, petite gamine perdue de Coruscant, les choses avaient changé. Peut-être avait-il seulement fallu que Derryn disparaisse pour qu’il en prenne conscience. « Ce client. » reprit-il, sourcils fronces, mine soucieuse et renfrognée. « Tu connais son nom ? » Oh, évidemment que les androïdes n’étaient pas censés s’en prendre aux humains – Aldebaran n’avait même pas assez d’ambition pour y songer. Tout ce a quoi il pensait, en cet instant, c’était la sécurité de Delphini. « Même avec un portrait-robot je pourrais le retrouver. En apprendre plus sur lui. Trouver de quoi le tenir éloigné de l’Hyperion pour de bon. » Car si Derryn avait bien inculque une chose a son androïde, c’était que la force physique n’était pas le seul moyen de blesser quelqu’un. Ou de menacer de le faire. Quand on n’avait pas le droit de se servir des mêmes armes que les autres, quel mal y avait-il à recourir à des alternatives ? De la main, Aldebaran repoussa une mèche de cheveux blonds du visage de la jeune femme. « C’est ce que Derryn ferait, s’il était encore là. » ajouta-t-il, presque a voix basse, comme si d’un ton plus haut, il aurait pu réveiller les morts. « Il disait toujours que l’information est le nerf de la guerre. Il n’aurait pas hésité à lui faire peur en menacer de dévoiler ses secrets a tout Naboo. » Et peut-être que c’était exactement ce qu’il devrait faire, lui. Elle n’avait qu’un mot a dire. Plus personne ne pouvait donner d’ordres a l’unité Z-449. A part elle.

Revenir en haut Aller en bas
- Contenu sponsorisé -

    A NEW HOPE

  THE DARK SIDE

orphans (delphini) Empty
Message(#) Sujet: Re: orphans (delphini) orphans (delphini) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
orphans (delphini)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» delphini pax, jusqu'au 10/12
» — long may she reign (delphini)
» — all hail the queen (delphini)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LONG AND PROSPER :: luminous beings are we :: ☽ space graveyard :: rps-
Sauter vers: