La fête de l'amour

pages attachées déposées dans un placard sombre - mais propre - du bumblebee. lettres maigres et serrées, langue inconnue.

cher jun-0 Il est difficile de trouver les mots à poser sur papier ; ceux qui disent plus que les paroles, que les regards et que les gestes. J'ai appris, il y a longtemps, que les gens étaient plus enclins à comprendre mes comportements que les subtilités de ma langue. Je n'ai jamais été atteint par la chose ; l'atlanien est complexe et, de mon côté, je possède une certaine paresse face à la langue commune. Ses subtilités sont miennes mais je ne désire pas me les approprier entièrement. Il y aura toujours une trace d'Atlan en moi, même dans mes paroles. Il faut bien qu'elle continue à vivre quelque part, non ? Il le faut bien, oui. Qu'importe, au final. Il ne s'agit pas de moi. Il ne s'agit pas de paroles tendres à mon égard. Les mots sont pour toi ; qu'importe si tu ne les comprends pas, ils sont tous posés sur papier à ton égard. On dit que les mots peuvent donner vie à bien des choses. J'aime croire que tu as pris vie avant même que j'ai abordé ton existence sur mon carnet, lors de notre première rencontre. Tu possèdes un peu trop de vie, Jun-0. Quelque chose de fort et de brute, allant contre vents et marrées. Une vie aussi cruelle que vraie dont j'en oublie les subtilités. Aussi crue que tu peux l'être. J'ai toujours apprécié la nature brute appartenant à l'univers, à la vie. Il y a quelque chose de beau dans une chose si dénudée, si cruellement entière qu'elle peut blesser. C'est certainement pour cela que bien souvent, mes iris sont incapables de se détourner. Il faut être bête pour te dire casser simplement car ce sont eux qui en sont blessés. La vie laisse des blessures. C'est ce qui nous permet de grandir. Merci de m'aider à grandir.

@noon 0-nuj

plié de manière impeccable, papier déposé sur un lit refait avec soin dont les draps possèdent une certaine douceur, dans la station spatiale de l'alliance rebelle.

cher kael Possèdes-tu une moindre patience pour t'asseoir un court instant et lire quelques mots ? Loin de moi de poser un jugement sur ta personne ; il existe seulement une absence de souvenir, dans ma mémoire, de toi ayant un livre entre les doigts. J'ose croire que tu possèdes un intérêt pour mes mots, pourtant, et que tu prendras un temps précieux pour lire chacun d'entre eux. Ils sont déposés sur ce papier pour ta personne seule. Sauras-tu les lire sans sauter de lignes, Kael ? Je ne peux que t'imaginer survoler les écrits avec une impatience marquée une puis deux fois avant, d'enfin, prendre le temps pour lire chaque mot. La patience est une chose qui se cultivent, n'est-ce pas ? Il est étrange de constater elle représente une part entière de toi et pourtant, qu'elle peut s'effriter si aisément lorsque ton coeur est pris de fous battements. Ton coeur est-il pris de battements affolés, Kael ? Je ne peux qu'espérer pareille chose, possessivité ridiculement camouflée.  À quoi bon poser un voile sur ce qui est évident ? Un sentiment est un sentiment. Nombreux sont les mots soufflés en ta direction. Certains sont plus superficiels qu'essentiels. Il est plus important qu'un sentiment soit véritable que dévoilé, ne trouves-tu pas ? Il est si désolant d'entendre des paroles lourdes de sens mais absentes de vérité. Je ne comprendrais jamais pourquoi les gens s'efforcent de mentir pour se perdre dans un confort illusoire. Je ne t'écrirais que des mots vrais, alors. D'autres viendront plus tard, mais seront dits de vive voix. Il est important, ne trouves-tu pas, d'entendre ce qui possède le plus d'importance? Ne t'inquiètes pas ; je tâche de faire simple. Je ne peux qu'imaginer ton impatience face au but de cette lettre. Voici donc des vérités ressenties à ton égard ; Ta présence est un pilier à mon cheminement et mon évolution depuis près d'un an, maintenant. Non pas que je ressente le besoin de m'appuyer sur toi, ou que la chose soit essentielle à mon être. Tu es un compagnon de voyage. Une personne avec laquelle j'accepte avec aisance de parcourir ce qui est encore inconnu, devant moi. Je suis curieux de ton avenir autant que du mien, et je trouve un confort à savoir que ceux-ci peuvent être liés. Je pose ma confiance en la Force.

@kael kestas

papier froissé comportant divers mots marqués, déposé dans le cockpit du vaisseau

tal ; Je ne suis pas doué avec les mots.  Je t'écris pour en mémoire du passé. Je sais que je l'ignore royalement nous n'abordons pas ce sujet. Certaines choses doivent être dites. Merci pour avoir été mon ami ta présence par le passé malgré le fait que je n'étais pas quelqu'un de bien la situation était difficile pour toi. J'espère que ta soeur va bien ta famille se porte bien. Je te souhaite le meilleur. Je suis content de voir que tu as réussi à t'en sortir ces choses soient derrière toi. J'espérais que ce soit le cas. J'avais honte de revenir sur les lieux, de te voir, de la voir. Tu es quelqu'un de bien, plus que moi.

@Taliesin Jynn

papier abandonné sur les rues du secteur sud de theed à qui voudra bien lire. si le lieu est sombre, il est susceptible d'abriter la concernée

foutue cauchemar Je connais pas ton nom, je connais pas ton visage. J'connais pas le son de ta voix, juste l'intonation de ton rire, le débit précipité qu'tu prends quand tu parles, parfois. J'connais les lieux qu'on fréquentait, les endroits qui s'enchainent et les heures qui passaient. Les années aussi, peut-être. J'connais l'ombre dérangeante que t'es, à toujours revenir, peu importe le souvenir. T'es comme une tâche sur le passé, une merde incapable de s'effacer. Un truc qui a été présent, trop souvent, et qui arrive pas revenir entièrement avec le passé. J'sais pas qui t'es. J'connais rien ; pas ton visage, pas ton nom. Rien outre des échos mordants. Des sueurs froides et des migraines au réveil, des palpitations qui m'emportent au point d'me faire mal. T'es qui ? T'es juste une ombre. L'arrivé d'un cauchemar, à chaque fois. Les souvenirs reviennent dans les rêves et se transforment en ténèbres dès l'instant où qu'ton ombre se pointe. Avec la peur vient un revers étrange d'bonheur. Une merde entière qui prend mon coeur et qui laisse des larmes dans mes yeux, au réveil. T'es qui ? J'ai envie d'te cracher au visage autant que d'te serrer dans mes bras. C'est toi qui m'a fait ça ?   Le coeur t'aime autant qu'il en saigne.

@Hadassah Meron

Une table, qui ne semble pas avoir changé depuis des années, sur laquelle repose une enveloppe délicatement posée, propre, attendant que son propriétaire la lise ou bien la froisse pour la jeter dans le  premier vide ordure qu’il trouve.

Pour Aziel Cela fait quelques temps désormais n’est-ce pas ? A vrai dire, je savais déjà au départ que ce n’était pas une bonne idée de coucher ses mots sur ce papier, pourtant je n’ai pas pu m’en empêcher. Autrefois tu m'aurais dit incorrigible que tu es, désormais je ne peux qu’imaginer la haine qui te prend quand tu lis ces quelques mots. J’aurais voulu faire court mais je crois que notre histoire est tout sauf courte, malgré les années, la distance et tout ce qui nous sépare désormais. Ces mots, je te les ai répété, inlassablement, mais l’acte en lui-même est impardonnable et je le comprends. A vrai dire, je ressens exactement le même dégoût au fond de moi, pour moi-même. j’ai accepté des sacrifices que je n’étais absolument pas prêt à faire et pourtant j’ai laissé faire justement, comme un lâche qui n’aurait jamais dû accepter. J’aurais dû t'écouter et tu le sais mieux que moi. Malheureusement mes actes nous ont éloignés si loin que je ne sais pas si l’avenir nous permettra un jour de nous rapprocher à nouveau. A vrai dire, je l'espère plus que tout et je serais prêt à donner n’importe quoi pour cela, mais alors je retomberait dans certains travers. Je dois tout de même te dire tout ce que j’ai sur le cœur. Tu en feras ce que tu dois et ne le prends pas comme un ultimatum, je sais déjà que j’ai tout gâché. Les souvenirs, se sont les seules choses qui me restaient et qui m’ont fait tenir autant de temps. Le nombre de fois où, pleurant, j’ai composé un message, effacé immédiatement. Tu as été ma force, sans toi tout cela n’aurait pas été possible. Parfois je me demande, souvent même, si tout cela à servi à quelque chose. Aujourd’hui, je ne sais pas. La seule chose dont je suis sûr, c’est que mon amour pour toi est toujours là, prisonnier, enfermé, blotti à jamais contre mon cœur. Ce sont des mots que nous n’avons jamais osé prononcer, nous n’en avions pas le temps de toute façon. Ce sont les mots que j’aurais dû te dire dès que je t’ai vu mais les circonstances n’étaient pas les plus adéquates. C’est comme si la vie nous mettait constamment des bâtons dans les roues, peut-être que la Force nous transmettait que nous n’étions jamais censés être ensemble ? Je suis vraiment si désolé pour tout ce qui a été fait, ce qui t’a été enlevé. Je donnerais ma vie pour la sienne, maintenant, si cela te le ramenait. Peut-être qu’avec lui, tu aurais pu trouver le bonheur, un soutien indéfectible, comme il savait si bien le donner. Il me manque aussi Aziel, plus que tout, mais pas plus que toi. Je ne pourrais jamais te demander de me pardonner, j’en ai perdu le droit et je le refuse mais sache que je serai toujours là, quelque part, à veiller sur toi. Au revoir, avec tout mon amour et ma tendresse.

@Aziel Osrick

mot collé par un morceau de scotch sur la porte du placard adoré.

noon J'imagine que les remerciements devraient pleuvoir de mes lèvres d'puis un moment déjà, non ? Pourtant ils sont crachés plus souvent que soufflés. Des paroles qui ont l'air de perdre leur sens sous le poids dédaigneux que j'y pose. Merci pour m'avoir sorti de là. Merci pour m'avoir couper la jambe et m'avoir donner la tienne, ensuite. Merci pour être encore là et m'ramener quand j'm'égare encore trop souvent. Merci d'me supporter, d'rester, de pas t'en aller. Merci d'venir me chercher quand j'suis l'premier à déconner. Merci d'me donner des raisons d'exister que l'monde est une merde pénible qui m'donne pas forcément envie d'quitter mon lit, certaines journées. Merci d'comprendre que j'veux juste que l'monde cesse de tourner parfois, juste quelques minutes pour respirer. Merci d'être un sacré enfoiré. J'imagine que t'as un bout d'mon coeur parce que sans toi, ça f'rait un moment qu'il aurait arrêté.

@noon 0-nuj

papier arraché d'un cahier, abandonné dans un appartement du concerné. écriture atlanienne à demi comprise.

yawnetu Par où commencer ? Quelle époque, quel souvenir, quel sentiment ? Ils sont tous si nombreux et différents. Seules deux constates restent les mêmes : toi et moi. Peu importe les années lumières nous séparant, peu importe le temps passé entre les sourires et les au revoir. Toi et moi. Un premier frère trouvé au travers de la galaxie quand le coeur a toujours appelé à autre chose que la famille dans laquelle j'étais né. Le désir d'un enfant qui a grandi il y a longtemps et qui voulait choisir par lui-même les gens qu'il pouvait aimer et appeler sa famille. La première pierre à mon coeur. Un élan multiple d'émois se fracassant les uns contre les autres. Un peu comme les vaisseaux, tu te souviens, lors de cette première course ? À quel point il avait fini en morceau, ce vaisseau. À quel point j'en ai ri, du sang sur les traits et le coeur envahi par une tempête d'émotions, les doigts encore tremblants. Il y a toujours ce besoin de courser, de piloter, une ombre sentimentale qui berce le coeur et qui explose dans toute sa splendeur dès que la chose a lieu. C'est un peu ça, n'est-ce pas ? Le coeur qui porte un souvenir de l'autre, un amour entier, qu'importe le temps qui passe, et qui se comble dans son entièreté dès que les iris se croisent. Une tempête aussi violente que calme, entièrement naturelle. La marée haute qui monte et qui monte le long des plages, couvrant entièrement le sable et en faisant sa demeure. L'eau s'en va, à un moment. Elle finit toujours par disparaitre et le sable devient sec, au bout d'un moment. On ne pense pas à une fin, pourtant. Car l'eau revient, toujours. Elle reviendra toujours. Il y a quelque chose de réconfortant dans le sentiment. Dans cette certitude qui ne quitte pas mon coeur, jamais, qu'importe le temps de l'absence. Il est bon de posséder des certitudes dans sa vie. Tu fais parti de ceux qui habitent la mienne.

@Arcturus Sahleac

Une enveloppe glissé dans un bouquet de fleurs fraîchement cueilli, bien qu’un peu fanées et pas des plus jolies, il faut l’avouer. Le tout déposer devant une porte un peu délabrée dans les bas-fonds de Theed, en espérant que personne ne pique le cadeau.

Pour Hda <3 Hey ! Ou Hello, Hi, fin tu vois ce que je veux dire. Alors heu...il paraît qu’on fait ça quand on apprécie bien quelqu’un, donc, (omg j’ai l’air d’un con), bonne fête de l’amour Hadassah. Tu étais vraiment jolie aujourd’hui. Enfin...tu es jolie tous les jours je veux dire. Mais aujourd’hui, plus que d’habitude. Je sais que je suis un gars maladroit, de toute façon tu devineras d’où vient cette lettre et s’il te plaît, ne me tape pas encore le crâne, j’ai encore une bosse de la dernière fois. Mais tu sais, je sais pas trop comment exprimer tout ça. On nous a toujours répété que les émotions n’existaient pas mais elles sont là, bien ancrées. Tu es une amie qui m’est très chère et je suis vraiment heureux de t’avoir rencontré tu sais. Jpense que tu mfais tenir, rire, même quand c’est difficile. Puis bon y'a fallu que je gâche un peu tout avec des sentiments plus profonds mais promis, j’attends rien. Juste t’avoir près d’ici c’est bien. Je te souhaite de passer une aussi bonne journée que d’habitude. PS : j’ai voulu faire des cookies avec les fleurs mais ils ont brûlé donc j’ai du improvisé...désolé.

@Hadassah Meron

Papier peu soigné mais il y a un effort de lisibilité

kahl C’est comme ça que tout le monde t’appelle ? J’en ai connu un autre. Un moins souriant, un moins plaisant, un moins conciliant. Tu as eu la malchance de tomber sur moi nous un jour. Le même où j’ai rencontré mon meilleur ami. T’as déjà dit que j’avais pas besoin de toi, plus maintenant. J’ai le droit de te contredire maintenant, je suis majeur. Je sais que t’as beaucoup regardé, je sais que t’as toujours veillé et que tu crois sans doute encore que tu n’en as peut-être pas fait assez. Je peux pas te dire que tu as choisi le meilleur gamin, je peux pas te féliciter sur la façon dont tu t’es entouré à l’époque parce-que tu aurais mérité d’être plus heureux. Je t’ai aimé depuis le fond de la galaxie, je crois pas avoir eu besoin de te comprendre pour accepter qu’on devait pas être ensemble pour toujours pour que ça ne change rien. J’ai cru en rien avant de croire en toi. Je garde tous les souvenirs et tous les moments, et je garde tout ce que tu m’as inspiré à être et à devenir. Je suis fier que tu m’aies choisi, quand on a pas le même sang, et que je sais que tu m’aimes. Je ne serai pas le meilleur fils, mais j’aurai le meilleur père. On se laissera pas partir trop loin, cette fois.

@kahl lan

une lettre rédigée sur un beau papier, peut-être de la reliure dorée ? parvenue par un messager anonyme directement en main de l'intéressé.

txeptsyìp Tu le sais, je ne suis pas doué avec les mots. Si ça avait été le cas, j'aurai su quoi te dire au moment voulu. Pourtant, tu vois, je prends la peine de t'écrire, d'essayer au moins. De te dire ce qui se passe par ma tête. Je voudrais te le dire en face mais tu n'es pas là. Tu es là, où je pose ma main, sur mon coeur. Là d'où viennent mes mots. Tu l'as toujours aidé, peu importe la distance. Tu es toujours là. Tu m'as sauvé la vie et j'en remercie. Tu as fait de ma vie quelque chose de bien et beau, que j'ai envie de vivre. Je vais faire des efforts, pas pour toi, mais pour moi. Et quand nos chemins se croiseront à nouveau, je te dirai ce que je voulais te dire. Je ne sais pas quoi te dire, comment, je n'ai pas ton talent pour raconter les histoires, il y a tant de choses que j'aurai voulu te dire. Je crois que chez toi, c'est comme ça qu'on le dit. Oe tìyawn ngenga nìftxavang

@Nocte Halcorr

L'enveloppe est posée sur l'oreiller.

petite tête Félicitations ? Tu as tiré le jackpot des idiots parmi les idiots. J’imagine que tu vas avoir encore du mal à intégrer certains trucs, je te demande de ne pas t’excuser pour des choses que tu ne comprends pas, et de ne pas me remercier pour ce qui ne devrait pas. Je voudrais que tu comprennes que de tous les Hommes, et de toutes le créatures que j’aie rencontrés, tu es le plus vertueux d’entre eux. Je n’ai jamais espéré être le meilleur de qui que ce soit et j’ai peut-être à apprendre autant que toi, encore. Je peux pas te dire que je voulais de toi, pas au début, pas quand on puait et qu’on ressemblait à rien. T’as refusé de partir parce-que tu savais sûrement ce que t’allais peut-être retrouver, tu as choisi de me faire confiance même quand j’étais un connard malpoli et que je voulais te foutre sur des escaliers publics pour qu’on te retrouve avec ta tête d’idiot et qu’on se dise que ce serait bien de prendre soin de toi. Je ne prenais pas encore la mesure de ce que c’était, de t’avoir avec moi. Je t’ai donné le pire de moi puis je sais pas comment tu t’es démerdé encore, t’en as fait le meilleur. Tu m’as déjà demandé ce que ça faisait, de sentir la Force. Je crois que si tu t’aimais un peu plus, et que si tu te croyais un peu plus, tu saurais que l’avoir c’est savoir, comprendre que tu ne te perdras jamais, plus maintenant que tu t’es trouvé. Tu as le courage de tes convictions, Atlas, et je pourrais aujourd’hui’hui te demander de me croire lorsque je te dis que je te regarde comme le plus humain des hommes et que je n’ai pas besoin de tes os pour le savoir. Tu as enduré une violence que je ne saurai jamais connaître et des blessures que je ne pourrai jamais voir mais tu m’as convaincu qu’on pouvait ranger ses dents et ses couteaux quand même, qu’on pouvait aimer les fleurs, et les étoiles, et tous les trucs cons que je regardais pas avant de te regarder toi. Je suis désolé d’être un peu brusque, et de pas savoir comment te partager quand je voudrais que tu sois le plus heureux d’entre nous. Je voudrais que tu me gardes très proche, tout le temps, et que tu continues de m’apprendre les petits infinis, et les petits rien du tout. Marmotte toujours, petit prince.

@Atlas Y-33A

l’enveloppe est posée sur des draps en lin soigneusement pliés. Le papier est propre, l’écriture étrangement claire et droite au début, comme si on avait mit beaucoup de temps à écrire le message, avant de s’embrouiller un peu sur le milieu et puis la fin.

Kahl You know I’m no good with words. They’re not my cup of tea and if you’re not careful enough they can be misunderstood. They can be twisted too and used against you. I suppose it’s easier when they’re written. At least for me. I have more time to process them in my head. I have the tendency to blurt them out when I’m speaking them. Anyway. Whatever. I try to always recognize when I’m wrong, and I was very wrong when I met you. I thought your heart was too dark to be saved, too tainted by those who made Doja’r from an innocent boy. I thought that you couldn’t be reasoned with, and that you were such a pain in the ass with your condescending air, and your conceited words and all this stuff you were complaining about. You know that of course. I still think you’re annoying, especially with your 5 am yoga (that’s not a decent time to be awake is all I’m saying) but I know you deserve every stuff you’ve asked for and more. Now I hope you like these sheets because I’ve spent months looking for the purest material in them and whatever texture is supposed to be the best and which color would you like most. Anyway. They’re here. Stop complaining about that now. I hope you like them. I feel very fortunate to know you. I don’t think your heart is too dark to be saved, actually, I don’t think it need saving at all. And I like your confidence. Sometimes I wish I’d known you sooner, because that’d mean more time by your side. But I know I needed to be where I was to meet you. This white streak I have in my hair, I wear it with ease ‘cause this is the same dedication to you I have in my heart.   (That said, don’t do that again, I don’t want to look like an old man). ——— Tu sais que je ne suis pas doué avec les mots. Ce n'est pas ma tasse de thé et si tu ne fais pas assez attention, ils peuvent être mal compris. Ils peuvent aussi être tordus et utilisés contre toi. Je suppose que c'est plus facile quand ils sont écrits. Au moins pour moi. J'ai plus de temps pour les préparer dans ma tête. J'ai tendance à les laisser échapper quand je les parle. Mais bref. Peu importe. J'essaie de toujours reconnaître quand j'ai tort, et j'avais vraiment tort quand je t'ai rencontré. Je pensais que ton coeur était trop sombre pour être sauvé, trop souillé par ceux qui ont fait Doja'r d'un garçon innocent. Je pensais qu'on ne pouvait pas te raisonner, et que tu étais un tel emmerdeur avec ton air condescendant, et tes paroles prétentieuses et toutes ces choses dont tu te plaignais. Tu le sais bien sûr. Je pense toujours que tu es chiant, surtout avec ton yoga de 5 heures du matin (ce n'est pas un moment décent pour être réveillé, c'est tout ce que je dis) mais je sais que tu mérites toutes les choses que tu as demandées et même plus. Bref, j'espère que tu aimeras ces draps parce que j'ai passé des mois à chercher le matériau le plus pur dont ils sont faits, la texture qui est censée être la meilleure et la couleur que tu préfères. En tout cas. Ils sont là. Arrête de te plaindre à propos de ça maintenant. J'espère qu'ils te plairont. Je me sens très chanceux de te connaître. Je ne pense pas que ton coeur soit trop sombre pour être sauvé, en fait, je ne pense pas qu'il ait besoin d'être sauvé du tout. Et j'aime ta confiance en toi. Parfois, j'aurais aimé te connaître plus tôt, parce que cela aurait signifié plus de temps à tes côtés. Mais je sais que j'avais besoin d'être là où j'étais pour te rencontrer. Cette mèche blanche que j'ai dans les cheveux, je la porte avec facilité parce que c'est le même dévouement envers toi que j'ai dans mon cœur.

@kahl lan

papier déposé dans la cabine parfois utilisée par la jedi  ; on y trouve des gribouillis dans les marges et un portrait à l'endos.

heellebore depuis combien de temps je t'ai pas appelé comme ça ? c'est une merde qui revient avec mes souvenirs, d'puis un moment. heellebore. quel nom quand même. il va bien avec ta tête, on dira. y'a encore des saletés qui restent cassées dans ma tête. peu importe tout ce qui a été effacé, y'a toujours eu l'affirmation qu'on était frère et soeur. pourtant maintenant, avec tout ce qui me revient, j'arrive pas à savoir si c'est papa qui est arrivé avec toi dans les bras ou si t'es juste apparue de nulle part. c'est pas une histoire de sang, tout ça. j'me demande pourquoi j'ai jamais remis cette information là en question. peu importe au final. peu importe que tu sois un peu une soeur de merde, souvent absente. de toute manière de mon côté, j'suis pas meilleur, hein ? j'me souviens plus de ton visage de gamine que de celui que tu possèdes aujourd'hui. j'ai parfois des rappels d'angoisse à ton sujet, surtout après cette guerre à la con, mais ça change rien au fait que j'ai pas cherché à t'contacter, non ? j'suis pas meilleur qu'un autre. j'pense qu'on peut être d'accord à ce sujet là. bref. j'espère que tu trouveras ce papier là avant qu'la neige fonde entièrement. t'as promis de ramener ton cul au vaisseau plus souvent, non ? faut pas faire de promesses en l'air.

@Heela Sultana