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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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Message(#) Sujet: hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) EmptyDim 18 Oct - 15:54

Les soldats ne s’aventuraient jamais dans le sud de Theed – mais quand ils en prenaient la peine, ça finissait invariablement dans le sang, les cris, et les larmes. Oh, ce n’était pas une façon de parler. Aldebaran n’avait qu’à y songer pour que son processeur interne ne conjure dans son esprit bien programmé deux dizaines d’incidents listés et archivés avec soin, les faits et la réalité venant ponctuer ses réflexions personnelles alors qu’il contemplait, silencieux et circonspect, les silhouettes blanches remonter la ruelle d’un pas unanime et parfaitement rythmé. Les soldats ne venaient jamais dans cette partie de la ville, abandonnée à la Ruche et la pègre qui s’y était établie en maître, alors quand ces deux mondes se rencontraient, c’était forcément que quelque chose allait très mal, et que quelque chose allait plus mal finir encore. Un responsable quelconque du gouvernement et des autorités locales qui voulait faire du zèle. Un seigneur qui avait pris un nom ou un autre de la Ruche en grippe. Ou qui voulait faire taire quelqu’un. Le bras long qui s’étend jusqu’à les érafler de ses doigts glacés et sanguinaires ; et dans ces bas-fonds, on avait appris à mordre en retour. Très vite, les rues se désertaient au passage des soldats, dont le pas unifié grondait comme l’orage à l’horizon. Quelque chose allait aller de travers, et tout le monde, humain ou androïde, le voyait arriver gros comme une maison. Alors, mieux valait dégager. Décamper avant que tout ne foute le camp, déguerpir avant de devenir de la chair à blaster, dégât collatéral d’une guerre dont on ne savait plus qui étaient les vrais participants. Les corps s’entassent pêle-mêle dans l’indifférence collective résignée, et pour l’androïde, ce ne sont que des noms et des numéros abstraits qui s’ajoutent sans cesse à sa base de données. Mémoire de Theed, mémoire des mots, sauvegardée dans un coffre-fort ambulant.

Il n’avait pas fallu longtemps avant que les tirs ne commencent à résonner, à emplir les ruelles des bas-fonds de Theed comme une tempête sonore déchirant l’air de ses multiples cri d’agonie. Des ordres aboyés à tout va, des insultes lancées comme ultime provocation avant de clamser, aujourd’hui les soldats avaient pris pour cible une boutique dont tout le monde savait par ici qu’elle servait de devanture à un commerce de contrebande. Pourquoi les troupes du monarque avaient décidé de s’intéresser à eux aujourd’hui, Aldebaran n’en savait rien – règlement de compte, silence exigé de quelqu’un qui en savait trop, coup de publicité pour décrocher une promotion dans les rangs. Immobile sous un porche, le visage dissimulé par sa capuche, l’androïde attendait, patiemment, pendant que les civils remontaient la rue en criant, en cherchant à se mettre à l’abri. Tempête de tirs meurtriers, tempête de poussière soulevée par les corps qui tombent, l’histoire se déroule au son, d’abord, alors que l’androïde se tient soigneusement éloigné du champ de bataille. Et puis, enfin, après très exactement huit minutes et quarante-sept secondes, les blasters se taisent, les cris s’évanouissent, et les pas des soldats résonnant à nouveau alors qu’ils évacuent leurs blessés et leurs morts. Et puis, enfin, le silence reprend ses droits. Epais, étouffant, assourdissant. Alors, seulement, Aldebaran déplie sa carcasse métallique et se meut jusqu’à la petite place où la fusillade vient de faucher plus d’une douzaine de vies. Lentement, l’on ressortait de son trou, l’on jetait un œil hors de sa cachette, parce que c’était l’heure de réaliser, de compter les morts, de se demander si un père, un fils, une sœur, n’allait pas rentrer ce soir. Et enfin, comme une symphonie morbide, commencent à s’élever les complaintes des blessés, les gémissements d’agonie, les cris de douleur et les appels au secours. Ceux que personne n’entendait jamais, et surtout pas les grands d’au-dessus, dans les grandes tours de Theed.

Aldebaran était pratiquement invisible, dans l’attroupement autour de cette cour de la mort, figure et silhouette familière dans ce paysage de bras cassés et de vermine méprisable. Des victimes allongées par terre, mortes ou blessées, il reconnaît tous les visages, par expérience personnelle ou grâce à un fichier ou un autre contenu dans ses fiches de mémoire. Maintenant était venue l’heure de panser ses plaies, et dans ces quartiers, on le faisait discrètement, sans témoins, sans étrangers pour écorcher encore plus la fierté entamée. Enfin, ça, c’était le fonctionnement qu’Aldebaran avait appris, au fil des années passées dans ces ruelles. Alors forcément, la surprise s’immisça dans son programme, lorsque ses yeux scannèrent un visage inconnu dans cette foule familière. Un visage inconnu, qui soulevait des questions. Et pas que pour lui. Un visage inconnu, c’était possiblement un visage ennemi. Un visage inconnu, c’était quelqu’un qui n’avait pas sa place ici. Est-ce qu’elle s’en rendait compte, la jeune femme, des regards qui se tournaient peu à peu vers elle, qui pesaient soudain sur ses épaules, à guetter le moindre de ses gestes, de ces gens autour d’elle qui arrondissaient le dos et commençaient doucement, mais sûrement à grogner, alors qu’elle s’approchait de leurs morts et de leurs blessés ? Mauvaise idée, songea Aldebaran, le regard vissé sur elle, ses senseurs alignés sur tout ce qu’il se passait autour d’eux. Ils n’avaient pas besoin d’un deuxième bain de sang. Ils n’avaient pas besoin de victimes supplémentaires. Qu’on laisse les morts reposer, qu’on laisse les blessés réaliser ce qui leur était arrivé. Il ne dit rien, Aldebaran, alors que l’inconnue se rapprochait peu à peu de sa position, mais le regard qu’il lui adressa, indifférent et inflexible, comme un avertissement poli, en disait long.
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Message(#) Sujet: Re: hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) EmptyMer 21 Oct - 13:37

hostiles on the hill
alde & mara

Installée dans une salle de méditation, Mara est installée en tailleur sur l’un des sièges. Ses paupières sont fermées, ses mains reposent à plat sur ses cuisses et son visage transpire la sérénité. Cela fait plusieurs heures déjà que la Jedi est venue trouver la paix et le repos de la méditation; l’hôpital du Temple Jedi est quasiment vide, rien qui ne requiert l’attention d’un médecin expérimenté pour le moment. Moins de vingt-quatre heures qu’elle est rentrée de sa dernière mission sur Tatooine sur laquelle on l’a envoyée dans but de contenir et si possible éradiquer, une épidémie faisant des ravages dans certains villages de la planète aride. Six semaines intenses à ne dormir qu’un jour sur deux, à essayer de soigner le plus grand nombre et à compter les cadavre de ceux qui n’ont pas pu être sauvés. Tant de visages sont imprimés dans son esprit, des suppliques, des pleurs. Elle n’est jamais parvenue à ses détacher de la souffrance des autres pour se protéger, elle en semble incapable depuis son plus jeune âge. Mara se souvient des noms, des visages, de ceux qu’elle n’a pas pu secourir. Le seul moyen pour elle de retrouver la paix est de se plonger dans une intense méditation. Elle pourrait s’accorder quelques jours pour se remettre d’aplombs mais elle ne le fera pas. Elle ne le fait jamais. A peine a-t-elle posé le pied dans le Temple que la blonde s’est rendue directement vers l’aile médicale, sans même passer par la case repos dans sa chambre. Trop à faire. Trop à rattraper. Pas le temps de penser à elle. Elle passera toujours en dernier, de toute façon.
Mara se crispe légèrement sur son siège, ses sourcils se froncent. Elle la perçoit, cette perturbation dans la Force. Elle les entend presque les tirs de blaster qui fendent l’air, les bottes qui claquent sur les pavées d’un quartier de Theed, les cris qui résonnent dans les rues. Son coeur se serre alors qu’elle arrive à ressentir la peur qui étreint les coeurs et la douleur des membres touchés. Elle ouvre les yeux, sa méditation est terminée, on a besoin d’elle. Elle le sait. Rapidement, la Jedi se relève et part d’un pas décidé vers la réserve de l’hôpital après avoir récupéré sa mallette de médecin qui la suit partout. Elle ne peut pas utiliser la Force sur tous, elle le fait sur le plus grand nombre mais cet exercice est surtout réservé pour ceux dont la vie est sur le point de s’éteindre, dont les heures voire les minutes, sont comptées. Consciencieuse, le médecin remplit son sac du nécessaire, elle prendra également la peine de mettre du matériel dans son speeder. Ce n’est pas la première fois qu’elle va se retrouver dans un environnement précaire, elle a l’habitude et sait se débrouiller avec ce qu’elle a. R2, son fidèle droïde, râle. Il râle car il n’aime pas lorsque sa propriétaire s’en va dans des quartiers malfamés, peu recommandés. Mais Mara ne l’écoute pas, elle réagit tout juste aux plaintes de l’astromech qui bip d’un air boudeur. Il a compris qu’il n’aura pas le choix que de la suivre et prier pour qu’on ne lui cherche pas des noises. Il est astromech, pas garde du corps.

Elle descend de son speeder, ajuste sa cape de Jedi, retire la capuche qui recouvre ses cheveux et attache son sabre laser à la ceinture de sa robe. Le quartier est encore à plusieurs minutes de marche mais elle peut déjà sentir l’odeur du sang, de la mort. Ils sont au bon endroit. D’un pas soutenu, la jeune femme se dirige droit vers le champ de bataille, suivie de très près par le petit R2 qui a finalement cessé de se plaindre pour se mettre en alerte. Le premier qui approche avec un air hostile, il recevra une décharge électrique qui lui fera passer l’envie de s’en prendre au petit droïde blanc et violet. Au fur et à mesure qu’ils avancent, se rapprochent du coeur de la tragédie, l’ambiance se fait plus lourde et pesante; on les observe, on ne veut pas d’eux mais Mara n’y fait pas attention. Elle a l’habitude. Usant de la Force, elle écarte subtilement ceux qui voudraient s’approcher d’un peu trop près pour lui demander de faire demi-tour. Elle n’obéit à personne, tout juste au Conseil, alors ce ne sont pas des gens étouffés par leur fierté qui l’empêcheront de faire son travail. Elle n’a pas peur, n’est pas non plus angoissée. Son calme et sa sérénité lui collent à la peau, elle continue de s’avancer avec une complète indifférence face aux yeux qui la dévisagent un peu trop intensément. R2 bip doucement, pour attirer l’attention de Mara qui détourne le regard pour le poser sur l’androïde qui dont parle l’astromech. Il n’a pas une attitude hostile, il semble juste vouloir la prévenir de ne pas aller plus loin. Va-t-elle l’écouter ? Non. Mais c’est avec lui qu’elle établira un premier contact; les humains sont encore à chaud, trop imprévisibles pour l’instant. La Jedi s’approche, s’arrête devant lui.

« Je ne cherche pas de querelles, commence doucement Mara, je suis Maître Halcard et je suis médecin de l’Ordre Jedi. »

La blonde regarde un peu autour d’elle. Tout le monde n’apprécie pas les Jedi mais elle ne voit pas l’intérêt de cacher qui elle est. Ses grands yeux bleus se reposent sur l’inconnu.

« Je suis ici pour soigner vos blessés, j’apporte avec moi du matériel médical et je vous demanderai de bien vouloir me laisser faire mon travail. Ni vous ni moi ne voulons voir le nombre de victime augmenter alors ne perdons pas de temps en pourparlers inutiles. »

Mara se détourne, passe à côté de l’androïde pour s’approcher de quelques corps étalés sur le sol, tous dans des états critiques. Elle dépose sa mallette au sol, l’ouvre pour récupérer de quoi se désinfecter les mains puis les examine rapidement.

« Auriez-vous un endroit où regrouper vos blessés ? Si possible un endroit où ils seront à l’abri des intempéries et des curieux. Transportez-les tous en évacuant en priorité les plus critiques, ceux qui ne peuvent pas être déplacés doivent m’être signalés immédiatement. »

Et si cela ne leur plait pas ? Ah, ils devront faire avec.

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Message(#) Sujet: Re: hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) EmptyVen 23 Oct - 20:09

Maître Halcard, médecin de l’Ordre Jedi. L’expression d’Aldebaran ne changea pas d’un cil, mais ses circuits chauffèrent sévère, en recherchant la moindre information possiblement stockée dans sa carte-mémoire au sujet de Maître Halcard. Rien. Le néant. Inconnue au bataillon – l’Ordre dont elle se réclamait, par contre, c’était une autre histoire. Machinalement, les yeux de l’androïde tombèrent sur sa taille, avisant le sabre laser attaché à sa ceinture. C’était la première fois de son existence qu’Aldebaran rencontrait un véritable maître Jedi ; ses connaissances sur le sujet autrement résumées par la foule de données que Derryn avait implantée dans sa base de données. Quand il lui raconterait cette rencontre… Les pupilles d’Aldebaran scannèrent la jeune femme, imprimant son image à jamais dans sa carte-mémoire, associée à un nom, à un pan de la galaxie qui ne s’était jamais mêlée des affaires de Theed – Maître Halcard était, très définitivement, une étrangère en ces lieux, plus encore maintenant qu’elle avait révélé ses allégeances. Ni l’Ordre Jedi, ni ses représentants ne s’était jamais soucié du sort des oubliés des bas-fonds de la ville. Ce n’était même pas un reproche, dans la bouche de l’androïde, pas programmé pour ces questions de morale – ça n’était guère qu’un constat détaché, une observation qu’il se serait permis de partager avec la Jedi s’il avait été programmé pour être plus volubile. Au lieu de quoi, l’androïde aux airs d’ours bourru se contenta d’affronter son regard, bien conscient qu’on les observait, bien conscient, soudainement, qu’on les écoutait. Ah. Aldebaran arracha enfin son regard à celui de Maître Halcard pour balayer des yeux le paysage autour de lui. Lui qui avait voulu se faire discret, voilà qui était raté, et pendant un instant, il songea tout simplement à la laisser là et s’éloigner pour regagner l’appartement qu’il occupait avec Derryn et Delphini et un peu plus loin. Pendant un instant seulement.

De toute façon, son processeur lui soufflait que même s’il avait tourné les talons, ou protesté face à l’entêtement de la Jedi, elle aurait persisté dans sa résolution, au vu de la façon dont elle fendit la foule sans attendre l’aval de qui que ce soit pour s’agenouiller auprès des blessés. Autour d’elle, l’on murmurait, on échangeait des regards inquiets, on posait sur lui, puisqu’elle s’était adressée à lui, des regards interrogateurs, comme s’il avait la réponse à une question que personne ne voulait formuler. Mal à l’aise, Aldebaran resta un instant songeur… puis laissa échapper dans sa barbe un grognement contrit. Puis, il sortit des pans de long manteau rapiécé son holocommunicateur et établit le contact avec Derryn. « Aldebaran ? » répondit aussitôt ce dernier, son reflet holographique suspendu au-dessus de l’appareil. « Tu es encore dehors. Que se passe-t-il ? » « Fusillade. Nombreux blessés. »  « Et donc ? » « Un maître Jedi vient d’arriver. » Silence de l’autre côté de l’holocom. Aldebaran devina son maître songeur. « Médecin. Elle demande de l’assistance pour secourir les blessés. » Nouveau silence songeur, pendant lequel l’androïde ne quitte pas la Jedi des yeux. Enfin, la voix de Derryn s’éleva de nouveau. « Obtempère. Je préparerai le terrain avec la Reine et les Faux Bourdons. C’est une Jedi, autant qu’on ait le beau rôle en gardant un œil sur elle et en aidant les blessés. Va. » La voix et l’image de Derryn disparurent, et Aldebaran rangea l’appareil dans sa poche. Bon. A nouveau, l’androïde scanna l’environnement du regard – mais cette, pour identifier, en un clin d’œil, les blessés en état d’être transportés, et ceux qui ne l’étaient pas, en fonction des signes vitaux qu’il parvenait à détecter. Derryn avait donné le mot d’ordre – alors il s’y plierait.

Avisant un homme d’une quarantaine d’années qu’il connaissait bien, Aldebaran hocha la tête dans sa direction. « Diegmar. Ouvre la cantina. » Le dénommé Diegmar, tavernier de la cantina en question, regarda Aldebaran, puis la Jedi, puis à nouveau Aldebaran et, sans attendre mais sans enthousiasme non plus, obtempéra enfin. Spontanément, quelques autres personnes se hâtèrent de le suivre à l’intérieur pour dégager les chaises, virer la vaisselle sale de la veille qui traînait encore partout, et aligner les tables afin de préparer un camp médical de fortune pour les blessés. Aldebaran , lui, se plia à ce que Maître Halcard lui avait demandé : déplacer les blessés. Sans marquer d’hésitation, avec un automatisme tout caractéristique d’androïde, il se baissa et souleva sans difficulté aucune un premier blessé atteint au bras, et alla droit à la cantina reconvertie en infirmerie pour le déposer sur une table en ignorant ses gémissements de douleur. Puis, il ressortit, imperturbable, et alla droit sur le blessé le plus proche de la doctoresse, aux côtés de laquelle s’accroupit. « Deux blessés avec un traumatisme crânien. Un avec une hémorragie interne. Deux avec un bras ou une jambe pratiquement arrachés. Mon système recommande de ne pas les déplacer avant l’intervention d’un corps médical ou d’un soignant. » De quelques gestes précis de la main, il indiqua à Maître Halcard et son curieux droïde la position exacte des blessés en question. « Nous avons une demi-heure avant qu’il ne pleuve. Votre présence a été remontée aux personnes qui gèrent cet endroit, mais je ne peux pas garantir la bonne foi de tout le monde ici. Ni qu’ils ne m’écoutent. » Prestement, il glissa ses mains sous le patient dont s’était occupée le médecin, et, sans effort apparent, le souleva du sol. « Je ne suis qu’un androïde. » Alors hâtez-vous, avant que quelqu’un ne vienne chercher de nouveaux ennuis.
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Message(#) Sujet: Re: hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) EmptyMar 27 Oct - 2:58

hostiles on the hill
alde & mara

Mara n’a pas attendu de recevoir une quelconque autorisation pour s’approcher des blessés étalés sur le sol et de commencer à les examiner d’abord visuellement puis plus en profondeur en usant de la Force. La Jedi n’a pas de temps pour se préoccuper de choses qui lui semblent bien minimes par rapport à l’importance d’une vie qui pourrait s’éteindre sans la moindre assistance médicale. Elle tourne la tête vers un groupe d’hommes qui l’observe avec un regard à la fois méfiant et stupéfait. Clairement, ils n’ont pas l’habitude d’avoir de l’aide venant de l’extérieur et encore moins venant des Jedi. Un gâchis, si vous demandez l’avis de Mara. Le Conseil refuse à ses médecins de se mêler des affaires de la population, préservant ses unités médicales pour des conflits, épidémies et se focaliser sur les membres de l’Ordre, mais jamais se mêler aux habitants de Theed.

« Si vous pouviez suivre mon droïde, il vous conduira jusqu’à mon speeder afin d’y récupérer le matériel médical. Explique calmement la Jedi mais avec une certaine fermeté dans la voix. Si vous avez également quelques médecins ou ne serait-ce que des personnes ayant quelques connaissances médicales, c’est le moment de les regrouper. »

R2 regarde sa propriétaire, râle de devoir partir et de la laisser toute seule. Il n’a pas peur pour lui, loin de là, il est un astromech d’élite qui n’hésitera pas à tous les faire brûler si ils essaient de toucher ses pièces détachées. La blonde lance un regard encourageant à son compagnon de métal avant de se détourner pour reprendre ses diagnostiques. Il pourra bien râler, le petit droïde, il sait qu’il n’aura pas le choix que d’obtempérer et de conduire les quatre hommes jusqu’au speeder, arrêté à l’entrée du quartier. Les mains du médecin s’agitent, appliquent les premiers soins, stoppent les saignements et les pansent. Juste au moment où l’androïde revient vers elle. Ses grands yeux bleus se posent sur lui, l’observent quelques instants avant de regarder dans la direction qu’il lui indique.

« Je vous remercie de votre assistance et je n’attends pas d’eux qu’ils me fassent confiance, on ne peut pas leur en vouloir d’être hostile envers ceux qui ne viennent pas d’ici et envers l’Ordre Jedi. Elle esquisse un sourire un peu triste, cela la désole que la population puisse se méfier ou avoir du ressenti vis-à-vis des Jedi. Vous m’avez l’air d’être une personne tout à fait capable et digne de confiance. »

Androïde ou pas, il n'en reste pas moins une personne aux yeux de la jeune femme. Mara termine de stabiliser l’homme que l’androïde s’occupe de soulever sans le moindre effort. Elle le regarde un peu, esquisse un sourire et s’apprête à partir vers les victimes indiquées quelques secondes plus tôt avant de se tourner rapidement vers l’inconnu.

« Pourriez-vous revenir lorsque vous aurez déposé ce blessé ? J’aurai besoin d’aide. »

Elle n’en dit pas plus, se dépêche près des blessés qui gisent sur le sol. Il n’y a pas de temps à perdre, il y a tant à faire et si peu de mains pour aider à soigner tous ces malheureux. Elle sait déjà qu’elle devra faire des choix sur qui utiliser la Force et sur qui s’en remettre à une médecine plus traditionnelle. Elle avise les deux hommes qui ont respectivement un jambe et un bras presque arrachés. Le sang coule à flot, imbibe le sol pavé et s’imprègne un peu partout. Appliquer un garrot aux deux, dans des gestes rapides et précis. Puis analyser. Le plus rapide et le plus simple serait l’amputation des membres endommagés; un patch de bacta sur les extrémités pour faciliter la cicatrisation ainsi que d’empêcher l’infection. Mais perdre un bras ou une jambe, dans leur milieu défavorisé, c’est aussi, prendre le risque de ne plus pouvoir travailler. Remplacer un membre a un coût que beaucoup ne peuvent pas couvrir. Les patch de bacta ne suffiront pas, ils auraient besoin d’être plongés dans des cuves qui ne sont pas accessibles. Ne reste que la Force.
D’un geste rapide, elle referme un peu grossièrement les plaies béantes. Ses mains se posent sur le bras et la jambe des deux victimes au même moment où ses paupières se ferment pour pouvoir se couper du monde extérieur. C’est dangereux en terrain hostile mais elle n’a pas d’autre choix que de se fier à des inconnus et de mettre sa confiance entre les mains de l’androïde rencontré un peu plus tôt. La Force l’envahit, elle peut la sentir qui picote presque le bout de ses doigts et ce sont comme des flots qui se déversent dans les corps des hommes à terre et qui viennent accélérer le processus de régénération des tissus, des os. En quelques minutes, les membres sont presque comme neufs, ne reste que les peaux à vifs que Mara ne soignera pas dans l’immédiat. Cela prendrait trop de temps, le plus important est que d’un point de vue interne, tout soit de nouveau dans son état normal. Des patch de bacta suffiront à parfaire la cicatrisation.

« Comment puis-je vous appeler ? Demande Mara en passant aux blessés juste à côté d’elle et sans relever les yeux sur l’androïde. Ces deux-là sont traités, leurs vies ne sont plus en danger et ils devraient se réveiller sous peu. »

Après une auscultation minutieuse, elle commence par traiter l’hémorragie interne qui, si elle n’est pas traitée à temps, fera des ravages. Avant de se tourner vers les deux traumatismes crâniens; assez légers.

« Ils auront besoin d’être surveillés mais les blessures ne sont pas mortelles. »

Elle va continuer mais un cri féminin fend l’air et la Jedi se redresse brusquement pour se précipiter de là où viennent les hurlements stridents. La femme se trouve agenouillée sur le sol, tenant entre ses bras le petit corps d’un garçon qui ne doit pas avoir plus de cinq ans. Ses plaies sont béantes, son corps criblé d’éclat de métal et il respire à peine dans des râles de douleur. Le médecin ne réfléchit plus, elle écarte avec douceur la mère pour ausculter l’enfant. La mère pleure avec hystérie, secouée par de violents sanglots. Dans son dos, Mara peut entendre que R2 est de retour avec le matériel médical.

« Nous allons transporter votre fils à l’intérieur, d’accord ? » Qu’elle explique de sa voix douce, Mara, en soulevant avec délicatesse le petit corps martyrisé.

D’un geste de la tête, elle intime à l’androïde de le suivre jusque dans la cantina reconvertie en hôpital de fortune. R2 les suit maintenant de près et après avoir installé le petit garçon sur une des tables, la blonde enfile sa blouse de médecin et sort son matériel de sa mallette.

« Il va nous falloir retirer tous les éclats de métal le plus vite possible et éviter une hémorragie. Pourriez-vous utiliser vos capteurs pour surveiller le rythme cardiaque du garçon ? »

Rapidement, sans relever les yeux de sur l'enfant, elle lui injecte un tranquilisant pour l'anesthésier et faire cesser les douleurs attroces.

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Message(#) Sujet: Re: hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) hostiles on the hill (mara) (flashback, an -1) EmptyJeu 5 Nov - 0:20

Ceci n’est pas de la médecine. Aldebaran ne savait pas ce qu’il voyait, ce qui était suffisamment rare pour être noté, mais ça n’était pas de la médecine – pas dans le sens que son programme avait intégré, pas selon les définitions traditionnelles du terme. Ses yeux restèrent fixés sur les gestes du maître Jedi, sa haute et lourde silhouette immobilisée sous le coup de la surprise et de l’attention. Les chairs qui se refermaient toutes seules, les plaies qui se cautérisaient sans outil chirurgical visible : le code de l’androïde échouait à combler les trous de son ignorance, envoyant ses circuits dans une surchauffe contre-productive, neurones artificiels tournant dans le vide à la recherche d’une réponse impossible à créer de toutes pièces. En un clin d’œil, les maux étaient à peine visibles, les patients étaient stabilisés, et la Jedi se tournait à nouveau vers lui, alors que pour la première fois depuis très longtemps, la mémoire vivante de Theed était face à un véritable mystère. « … Aldebaran. Je m’appelle Aldebaran. » articula-t-il enfin, voix grave et caverneuse sortant de sa poitrine métallique, presque avec une pointe de défi dans son intonation – toujours, quand il omettait sciemment de décliner son matricule. Mais, curieusement, Aldebaran avait le sentiment que taire son numéro d’immatriculation ne lui vaudrait aucunes représailles, avec elle. Quelque chose dans la façon dont elle le regardait, directement, franchement, sans artifices ni cette étincelle dans les prunelles qui, chez tant d’autres, lui rappelait qu’il était différent, autre, abject, anormal. Quelque chose dans la façon dont elle lui parlait. Dans la façon dont elle ne lui avait pas demandé son matricule, ni même son nom, mais comment lui souhaitait qu’elle l’appelle. Un choix. Les yeux verts d’Aldebaran s’accrochèrent à ceux de la Jedi. Et si quelqu’un dans l’assemblée doutait encore que les androïdes fussent capables de ressentir, ou d’exprimer, de la surprise, alors en cet instant, ils se seraient vus détrompés.

Un cri de détresse déchira l’air comme les balles avaient déchiré la chair quelques instants plus tôt, et Aldebaran s’arracha à sa contemplation pensive pour emboîter le pas à maître Halcard et rejoindre la mère éplorée et son fils, entourés de badauds pâles et impuissants. Et, Aldebaran le savait, un androïde ne devrait pas ressentir quoi que ce soit face à ce spectacle tragique et douloureux ; un algorithme ne devrait pas être capable de retranscrire les myriades d’impressions complexes qu’une telle vision pouvait provoquer dans la conscience humaine. Derryn avait-il poussé son module d’empathie plus loin qu’ils ne s’y étaient attendus, tous les deux ? Aldebaran l’ignorait ; mais ce qu’il ne pouvait ignorer, c’était cette pointe cuisante, à l’arrière de son crâne, cette brûlure, alors que l’imagine s’imprime dans sa conscience, cette agitation, intangible, irrationnelle qui se propageait dans tout son être comme un virus et lui soufflait ces quelques mots : do something. Heureusement, maître Halcard l’arracha à ses pensées pleines de doutes, et sans hésitation, l’androïde la suivit jusqu’à la cantina – visiblement déjà résigné à son rôle d’infirmier improvisé. « Son rythme cardiaque est erratique. Des morceaux de métal ont traversé ses poumons, ils se remplissent de fluides. Estimation : cinq minutes et trente-cinq secondes avant que les dégâts respiratoires ne soient irréversibles. » récita Aldebaran en laissant ses capteurs prendre le contrôle – jusqu’à remarquer le regard que maître Halcard posait sur lui. « Mon maître est un homme très… soucieux, de nature. Il m’a moddé pour parer à de nombreux scénarios. » grommela-t-il, presque gêné de dépeindre un portrait si peu flatteur de son propriétaire. Mais en même temps, Derryn n’avait jamais eu besoin de personne, et encore moins de lui, pour passer pour un illuminé.

« … comment vous faites ça ? » demanda enfin l’androïde, à brûle-pourpoint, sans cesser un instant de se concentrer sur sa tâche – tant et si bien qu’il tendit même la main et projeta, au-dessus de sa paume, un hologramme de toutes les mesures que ses scanners collectaient à chaque seconde qu’il observait l’enfant – rythme cardiaque, respiratoire, niveaux sanguins, activité cérébrale. « Ce que vous avez fait pour les autres blessés. J’ai vu leurs blessures se refermer. Sans outils. Sans traitement. » Il y avait bien une explication mais… jamais l’androïde n’avait vu ça de ses propres yeux. Et l’androïde avait besoin de voir les choses de ses propres yeux pour les accepter comme faisant partie du système dans lequel il évoluait. Attentif, Aldebaran observait les gestes du médecin, précis, méthodiques, action et réaction, cause et conséquence, le corps humain ne se révélant finalement pas si différent d’une machine comme lui. Curieux, Aldebaran ? Indiscutablement. Résultat d’un programme installé par Derryn, ou d’un développement autonome de son code, ça, c’était une autre question à laquelle il n’était pas sûr d’avoir de réponse ; mais ce qui était certain, c’était que cet art pour lui tout nouveau de la chirurgie se révélait être un exercice proprement fascinant. Bien plus qu’il ne l’aurait pensé. « Il y a autre chose que je puisse faire ? » demanda-t-il, un peu soudainement, un peu abruptement, passant du coq à l’âne et d’une question muette à une autre alors que son esprit allait d’erreur mineur en rebranchement, se corrigeant instantanément pour corriger sa course face à ces nouveautés inattendues. L’activité, plutôt que la passivité, face à la misère – surtout humaine. Traitement égalitaire, plutôt que hiérarchique. Et surtout, cet étrange instinct, sitôt qu’il posait à nouveau son regard soucieux sur cet enfant, lui qui avait été programmé pour ne jamais se soucier de personne, en dehors de Derryn et Delphini. Qui sait. Peut-être que l’abnégation d’un médecin était contagieuse.
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