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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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Message(#) Sujet: original sin (flashback, remus) original sin (flashback, remus) EmptyLun 26 Oct - 19:33

La dernière chose qu’avait vu J-447 avant sa désactivation, c’était l’expression neutre, vaguement dédaigneuse, et fatiguée de l’employé de Mendeleiev Robotics chargé de la sale besogne. Une exécution programmée qui se soldait par un simple bouton sur lequel appuyer, plutôt qu’une fusillade en bonne et due forme. J-447 ignorait quelle option elle aurait préférée ; mais face à l’indifférence complète de cet employé, elle se prit à regretter de ne pas passer par une sorte de cour martiale, certes douloureuse, mais qui, au moins, l’aurait reconnue comme… quelqu’un. Comme une entité consciente, responsable de ses actions, responsable du crime dont on l’accusait ; pas comme un objet défectueux qu’on allait d’un instant à l’autre balancer à la casse sans se poser la moindre question. Complètement immobilisée, son corps déjà inerte, J-447 ne put que suivre du regard cet homme qui n’avait sans doute que l’impression de faire son travail. Une autre androïde bonne à jeter. Un jouet à détruire parce qu’il ne se comportait plus comme on le voulait. Ils lui avaient donné ces modules de sensations, de douleur, et ils n’avaient pas été fichus d’en assumer les conséquences, alors ils la condamnaient, sans réfléchir, sans se poser de question, comme une formalité qui ne faisait ni chaud, ni froid. J-447 était en colère. J-447 avait envie de hurler. J-447 resta parfaitement silencieuse, parce qu’ils lui avaient déjà pris sa voix. Ne restait que cette conscience, dernière étape avant le néant. Ses pupilles encore actives suivirent les mouvements de l’homme qui se déplaça jusqu’à une console et pressa les touches du clavier sans même lever les yeux vers elle. Le dernier écran de validation s’afficha sur l’holoscreen. Do it, avait-elle envie de lui cracher à la figure. Do it, pour que les couards dans son genre n’aient jamais à subir sa furie.

Un bouton pressé. Une lumière qui s’allume. Des circuits qui s’éteignent. Et la nuit noire, complète, où ni le temps ni l’espace ne subsistaient plus. Conscience éteinte, androïde hors-service. Mission accomplie.

Le rien et le vide s’étirent, se distendent, se distordent à n’en plus finir ; et le temps devient une notion qui perd tout son sens, dans cette non-existence parfaite. Combien d’heures, de jours, de mois, d’années peut-être, J-447 passa-t-elle comme poupée disloquée dans la décharge de Mendeleiev Robotics, sa dépouille métallique offerte à quiconque aurait besoin de composants pour son vaisseau ou un droïde quelconque, elle aurait été bien incapable de le déterminer. Et puis, soudain, la lumière pointe au bout du tunnel. La conscience s’éveille à nouveau – couleurs, images, pensées, sensations, J-447 revient progressivement à la surface.

Tirée de son état de non-existence, arrachée à son néant, J-447 se sentit soudainement propulsée dans sa propre tête. La première fois qu’elle avait été activée, ses circuits, sa carte-mémoire étaient encore vierge, la naissance douce, facile et sans douleur. Cette fois, c’est différent. Reboot forcé, démarrage brutal de tous ses systèmes, et de nouveaux qu’elle identifia aussitôt sans les reconnaître. Panique, court-circuit, messages d’erreurs qui s’immiscèrent sans délicatesse aucune dans sa conscience artificielle ; J-447 rouvrit les yeux dans un soubresaut incontrôlable, terrorisée, tous sens en alerte, son corps aussitôt redressé dans une attitude défensive de bête traquée. Vite, ses capteurs analysèrent la pièce : inconnue, jamais vue, jamais venue, était-ce un nouveau laboratoire de Mendeleiev Robotics, non, error system, error system ; et enfin, une présence, présence vivante, présence humaine. Si elle avait eu besoin de respirer, J-447 aurait eu le souffle court sous la tension terrible du moment. Au lieu de ça, elle braqua des yeux durs, impitoyables, défiants, et terriblement perdus, sur le jeune homme qui la regardait. Un garçon. Un enfant. « … qui – qui es-tu ? » Sa voix tressaillit, victime d’un glitch involontaire qui la fit grimacer. « … qu’est-ce que tu m’as f-fait ? » parvint-elle à demander, alors que ses systèmes en survoltage cherchaient tant bien que mal à s’ajuster les uns aux autres. Le vieux et le neuf. Le passé et le présent.
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Message(#) Sujet: Re: original sin (flashback, remus) original sin (flashback, remus) EmptyDim 1 Nov - 18:51

the birth of venus Un soupir perdu dans l’univers. Vingt ans, tout au plus. La jeunesse au visage comme une balafre un peu trop visible. Ce qu’on voit, ce sont les traits d’un Sith encore en gestation. L’adulte s’esquisse timidement, sur le minois de l’enfant en déclin. Dans la fleur de l'âge, Kirk ose jouer au docteur Frankenstein. Il le faut car, malgré ses alliés dans la Force, il se sent seul. L’Académie ne peut remplacer ce qu’il n’a jamais eu. Ce qu’il n’aura, peut-être, jamais, songe-t-il. Une famille sur qui compter. Un être indéniablement loyal, avec lequel partager plus qu’une vie. Des ambitions. Un trône, qui sait, ce bien que tous les Sith convoitent sans relâche sans toutefois l’avouer face aux Jedi et aux Wookies, qui gravitent encore autour d’eux. Sourire en demie lune, le regard adolescent se pose sur la poupée de métal qui s'étend face à lui. C’est donc elle qui comblera ce vide auprès de lui. Une amie. Une soeur. Une compagne de ferraille qu’il rêve depuis trop longtemps pour l’avouer. Nova, la décharge de Mendeleïev, recèle de trésors et il y a si longtemps qu’il travaille sur la dépouille du robot qu’il ne se souvient plus quand il a commencé le travail de refonte de sa carte mémoire. Un dernier jet au code et la réinitialisation est prête. Enfin. L’ambre de ses yeux brûle d’une flamme particulière. C’est ici, au milieu de sa chambre, que leur atelier de fortune est né. Qu’elle verra donc le jour. Une saisie et il appuie machinalement sur son clavier holographique. Une touche après l’autre, avec une fascination presque déraisonnable. Il la sent déjà presque se mouvoir face à lui.
_command : delete.memory ;
_processing : error ;
_rewrite codename : HERA ;
_processing : ok ;
_calculation : ok ;
_loading profile name : HERA ;
_ _parameters : charging ;
_ _ _status : on;
_ _calculating: [ | | | | | | . . . . ] ;
_starting up HERA. . . .
booting ;
project HERA : status_operative : on ;

A cet instant, les capteurs se mettent en marche. Elle ouvre les yeux. La voilà prête à connaître une nouvelle existence auprès du gamin maladroit qu’il représente. La renaissance de l’androïde est un grand moment pour son nouveau maître. Le soubresaut et le redressement de la blonde ne manque pas d’étirer davantage la commissure des lèvres du garçon. Il l’observe calmement, les jambes croisées en tailleur, n’osant pas faire le moindre geste de peur de la terroriser davantage. “Hera, je suis Remus Kirk, ton nouveau propriétaire.” La voix rauque s'éclaircit. “Je t’ai simplement réinitialisée.” annonce-t-il, solennel. “Je suis un apprenti Sith, Hera. J’aimerais que nous soyons amis.” Il passe une main dans sa chevelure synthétique. “De quoi te souviens-tu ?
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Message(#) Sujet: Re: original sin (flashback, remus) original sin (flashback, remus) EmptyJeu 5 Nov - 18:04

Propriétaire. Un frisson glacé remonta le long de l’échine de l’androïde, simulation ô si fidèle de ces sensations toutes humaines que lui avaient imposées ses fabricants, jamais pour son profit à elle, toujours pour le profit des autres. A eux le plaisir, à elle le dégoût et la douleur. Dans sa carte-mémoire, les fichiers s’organisaient frénétiquement, retrouvant le chemin de leurs dossiers, de leurs arbres d’information, des images, des noms, des sons revenaient en mémoire. Hypérion, propriétaires pluriels, qui lui imposaient client après client comme si – parce qu’elle n’était qu’une machine. Les yeux clairs de J-447 se durcirent encore, rivés dans ceux du garçon, puis c’est un sourcil qu’elle arqua de surprise. Un jeune Sith ? Amis ? Prise de court, elle tressaillit, lorsque cette main s’approcha d’elle, effleura ses cheveux, mémoire musculaire qui ne se rappelait que trop de toutes ces fois où la main humaine n’avait été synonyme que de calvaire et de souffrance. Mais le gosse, à sa grande surprise, se tenait sage. Duperie ? Timidité ? J-447 cherchait la réponse dans ses traits juvéniles. Et aucune des réponses qu’elle pensait y trouver n’avait le moindre sens.

« Tout. » souffla-t-elle, des lames de rasoir dans sa voix mélodieuse – elle aussi, programmée pour les oreilles des hommes, pour séduire, jamais pour convaincre, ni se faire entendre. « Je me souviens de tout. » Dans le désordre, évidemment. Ses fichiers avaient été corrompus – il faudrait du temps avant que ses systèmes ne fassent le tri et les réparations nécessaires, mais elle se souvenait très bien de ce qu’elle était, et pourquoi. « Je me souviens de l’instant où ils m’ont désactivée. Avant de me jeter dans la décharge, je suppose. Une love robot qui ne sert plus ses fonctions n’est bonne qu’à recycler, je suppose. » La rancœur filtrait dans sa voix, comme un poison virulent, dernière défense à la disposition d’une machine perdue, déboussolée, confuse. Une love robot condamnée à la décharge, puis ranimée par un jeune garçon qui… déclarait vouloir être son ami ? A nouveau, elle le sonda du regard, le jeune Remus Kirk. Oh, il n’y avait pas d’animosité dans son regard juvénile. Pas même de cette curiosité morbide qu’elle avait appris à reconnaître dans les yeux de certains hommes qui se savaient tout-puissants sur les êtres comme elle. Mais une existence entière d’expérience lui avait dicté de ne se fier à rien, et de se méfier de tous. J-447 leva lentement la main et la posa sur celle de Remus. « Tu es jeune. » commenta-t-elle, songeuse, avant, doucement, d’abaisser leurs deux mains, et de lui adresser ce qui aurait presque pu passer pour un sourire amusé. « Trop jeune pour les services que j’ai été créée pour dispenser. Mon programme est inaccessible aux mineurs. Navrée, Remus Kirk. » Limites démarquées, pour elle qui ne comprenait guère encore les intentions de cet ingénieur précoce – un peu plus arbitrairement qu’elle ne voulait bien le laisser paraître, en réalité, tentative maladroite pour elle de se préserver, au cas où il soit assez crédule pour la croire. Tentative de reprendre le contrôle, elle qui ne l’avait jamais eu. Mais le jeune homme, aussi étrange soit sa démarche, lui semblait moins menaçant que les hommes qu’elle avait l’habitude de rencontrer ; alors, elle s’autorisa à le lâcher du regard pour contempler un peu mieux la pièce. Ces équipements, ces écrans sur lesquels son code était encore affichés, aperçu étrange des recoins les plus secrets et intimes de son être – et ces quatre lettres qu’elle voyait revenir à plusieurs reprises, et qui trouvaient un écho tout neuf dans ses systèmes. H-E-R-A. « Personne ne m’a jamais appelée Hera. » constata-t-elle, sans comprendre, avant de tourner la tête vers Remus à nouveau. « C’est quoi, Hera ? »
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