Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
Une annonce ébranle l'univers : l'empereur est mort. Le peuple élu un nouvel Empereur ; lors de la cérémonie hommage liée à Darth Taarq, un sombre événement survient. Divers problèmes de malfonctionnement sont vus chez les androïdes depuis quelques semaines. La cause reste encore inconnue, bien que l'on parle de virus dans leur système.
(#) Sujet: i'll take what's mine - roymar Ven 30 Oct - 1:32
i'll take what's mine
aslaug & roymar
Les heures défilent, les yeux violets d’Aslaug passent de la carte devant elle à ses conseillers. Ils sont tous installés à une même table bien que se trouvant sur des planètes différentes. La souveraine de Bosthirda a beau avoir laissé derrière elle sa planète pour quelques semaines, ce n’est pas pour autant qu’elle ne participe pas aux conseils. En dix anse règne, la brune n’en a manqués aucun. On pourra lui prêter bien des défauts et des torts, on ne pourra cependant pas lui reprocher de ne pas s’impliquer dans la gouvernance de son royaume. C’est une reine dévouée. Impitoyable mais dévouée au développement de Bosthirda, à son épanouissement et son rayonnement dans l’Empire Galactique. Ses doigts tapotent nerveusement le bois précieux en quoi est faite la table ronde derrière laquelle elle se trouve. Le ministre ayant la parole se met à avoir des sueurs froides, ils savent reconnaitre les signes d’agacement de leur reine, il sait qu’il a fait un faux pas et que sa vie est entre les doigts graciles d’Aslaug. L’homme se tait, ses épaules se font de plus en plus tremblantes avant de se figer. Son visage se déforme sous la douleur, ses mains se portent à son cou comme s’il essayait de retirer une corde qui serait venue se glisser autour pour l’étrangler. Les améthystes perçants de la Sith fixent avec indifférence l’homme dont le visage est devenu presque violacé sous le manque d’air. Puis il respire. La pression s’est relâchée, il tombe à moitié sur la table en respirant à toute vitesse.
« Je ne veux plus entendre parler d’une alliance commerciale avec Eriadu; c’est un fieffé d’hérétiques et de sous-hommes. Je suis plus d’avis sur une invasion, afin d’asseoir un peu plus la puissance de l’Empire, bien sûr. »
L’homme hoche rapidement de la tête. Un geste de la main d’Aslaug suffit pour que la séance ne soit levée; elle a d’autres choses à faire. Les ministres se lèvent, s’inclinent et les communications sont coupées, faisant disparaître tous les hologrammes de la pièce afin de laisser seule la Sith. Le doigt posé sur l’intercommunication, elle ordonne que l’on prépare son véhicule ainsi que sa garde rapprochée. Elle sait très bien se défendre elle-même mais elle sait combien ses sbires vêtus de noirs peuvent intimider. C’est exactement ce qu’elle recherche. Intimider. Qu’on puisse la craindre et que l’on s’écrase sur son passage. Ses hommes l’attendent déjà mais Aslaug, elle, n’est toujours pas sortie de ses appartements. Il est hors de question qu’elle quitte sa villa sans avoir changé de tenue. Elle n’est pas une vulgaire bourgeoise et on ne la verra pas deux fois avec la même robe; la couronne en or qui scinde sont front est un rappel perpétuel du sang royal qui coule dans ses veines. Et les deux sabres à sa ceinture de la menace qu’elle représente pour ceux qui s’approchent. Ou ne s’approchent pas d’ailleurs et ont juste le malheur d’exister un peu trop près ou de respirer trop fort.
Le trajet n’est que de court durée, rapidement, le speeder s’arrête devant la maison dans laquelle Aslaug n’est pas la bienvenue. Mais elle s’en fiche. Il y a quelque chose qui l’intéresse, entre ces murs. Ou quelqu’un. Une fillette de dix ans. Brune. Sensible à la Force. Peut-être un peu trop âgée pour intégrer l’Académie mais la Sith a ses contacts. Elle n’aura aucun souci à faire entrer l’enfant dans les rangs prestigieux de l’Académie. Entourée de sa garde rapprochée, elle prend tout de même la peine de s’annoncer mais la brune ne compte pas rester sur le pas de la porte. Elle entrera, qu’on le veuille ou pas.