(kake) the way they talk tells you everything.

La délicatesse est moindre dans les mots quittant les lippes des gens se trouvant sur cette base. Les murmures, si grotesquement susurés tandis que les regards se font furtifs, ne peuvent que parvenir aux oreilles de l'Ancien Sith tandis que, abandonné à son triste sort en cette journée si monotone, y accorde enfin une moindre attention. Ce n'est qu'un simple mouvement de tête. Une curiosité touchée alors que, deux tables plus loins, plusieurs pilotes s'exclament d'une voix ridiculeusement peu discrètes les nouveautés ayant lieu sur Cassiopea. Il est désolant de constater qu'en l'absence de Kael, Kahl ne peut obtenir de nouvelles informations qu'en étant indistrait et surtout, en prêtant tristement attention aux paroles ridicules de gens ne méritant pas une attention si particulière de sa part.
Délicat pincement de lèvres ; les iris lorgnent une dernière fois sur ces orateurs peu discrets avant que Kahl affronte le contenu de son plateau repas. Il est difficile, même après de longues minutes à dévisager les assiettes, de nommer les choses s'y trouvant. La moue s'accentue sur les lippes tandis qu'après une énième réflexion, l'ancien Sith distance le repas dégradant de sa personne. Il mérite bien meux que cela. Ciel, par les Cieux et les Étoiles ; chaque personne dans cette base mérite bien mieux que ces plats lourdement chimiques et modifiés. Ne connaissent-ils pas la saveur des vrais aliments ? Certains se nourissent avec joie des offrandes néfastes se trouvant dans leur assiette. Il serait aisé de faire une récolte sur pareille chose ; Kael à ses côtés, Kahl n'offrirait que de multiples commentaires sournois mais véritables à propos de la chose pour se défaire du sentiment de dégoût se trouvant en lui. L'ancien Jedi étant absent, il ne peut qu'offrir un regard dégaigneux à son plat et, enfin, quitter la table sans en prendre la moindre bouchée. À d'autres moments, il teste les aliments qui semblent acceptables mais pour l'heure, rien ne semble comestible. Un ogre y trouvera certainement son bonheur dans les minutes qui suivront. Kahl se contente de s'emparer du breuvage et de quitter la cafétéria, s'aventurant dans les couloirs sobres et ennuyeux de la base.
Il reste, à son esprit, une conversation ayant attirée son attention. Les pas restent calmes et lents, l'iris coulant sur les diverses personnes croisant sa route. Poli, Kahl leur adresse un fin hochement de la tête et ne peut qu'accentuer le contact occulaire lorsque certains le toisent plus longuement que d'autres. Il est aisé, plaisant, de circuler dans la base sans escorte, enfin. Certes, nombreux sont ceux croyant encore que la présence de Kael est requise. Ils n'ont pas compris encore que l'ancien Sith apprécie simplement sa personne. Sont-ils d'une arrogance supérieur pour mépriser l'ancien Jedi pour de vieilles histoires, qu'importe si la Force n'est pas présente, en eux ? Kahl ne possède aucun temps pour de pareils enfantillages.
Dans les murmures venant des rebelles, une chose mène ses pas. Kahl s'aventure dans une part de la base l'ayant accueilli, lors de son arrivé. Le section lié aux cellules est osé, loin des autres lieux. Kahl en connait les pas par contre, pourtant. Une part de lui les avait mémorisé en prévoyant une quelconque fuite, avant qu'il ne décide qu'être docile était une meilleure solution. Aujourd'hui, il ne regrette pas son choix. Les rebelles sont emplis de surprises biens déconcertantes mais en leur coeur se trouve des joyaux intéressants.
Un se dessine sous ses yeux, brièvement. Kahl dévisage la crinière et les traits, note les ressemblances avec les choses entendues et enfin, s'approche. ah. te voilà enfin. Les lèvres s'étirent en un sourire poli qui, après de moindres secondes, ne cache rien de sa curiosité. il y a des dires nombreux sur cette base à propos d'un petit brin de femme ayant apporté une grande générale de l'empire en ces lieux. de merveilleux commentaires plus axé sur ton apparence sur ton succès, il va de soi. Les paroles viennent avec un hochement de tête. Kahl a connaissance de la beauté, il la voit autant que la laideur. La jeune femme est charmante, certes, il peut le voir. de vraies brutes, n'est-ce pas ? ah. peu importe. j'ai eu la chance de te trouver aisément, grâce à ces commentaires si grandement flatteurs. . L'oeil s'attarde sur les deux sabres lasers se trouvant à sa taille. Un défunt maître ? Une petite au talent intéressant ? Kahl ne saurait dire. Il préfère prendre le temps d'attendre et de découvrir que de se faire des idées, outre lorsqu'il est question de décoration douteuse. mais quel impoli je suis. Il lui offre sa main. je suis kahl lan mais peut-être me connais-tu sous un autre nom. plusieurs se plaisent, en ces lieux, à user de surnoms forminables. non pas que tu échappes à la chose. je ne saurais dire si ceux à ton égard sont plus flatteurs que les miens, par contre. Paroles honnêtes.

Il est normal de se demander tandis que l'iris lorgne encore contre sa personne si l'un des sabres lasers appartient à son maître. Les dernières années ont été pour tous difficiles ; grand nombre de Jedis sont tombés ; morts ou reconvertis, ils se sont éloignés de leur mandat pour se lier à autre chose. Un sommeil éternel ou la noirceur de la force ; certains seraient portés à dire que les deux sont la même chose. Kahl ne possède pas d'avis, sur la chose. Qui peut-il être pour critiquer tandis que, une grand part de sa vie, il fut un Sith ? Certes, il possède une opinion tranchée sur eux. La vision a changé comme sa route a pu le faire ; il peut être que normal que d'autres aient fait la même chose. Kahl garde pour lui les critiques pouvant être faites sur les choix des autres. Le fait qu'il y ait un choix est, en soi, quelque chose d'important. Combien d'enfants ont-ils grandi loin des leurs sans pouvoir dicter moindrement leur propre route ? Combien le font-ils, encore aujourd'hui avec un seul sentier allant vers la noirceur, maintenant ? À ce qu'il sache, les rebelles ne récoltent pas d'enfants sensibles à la force pour les protéger. Tout ceux qui sont trouvés se retrouvent dans l'emprise glacée des Siths. L'empire leur dicte une route et, une fierté dans le coeur ou alors, une peur, les enfants écoutent. Cette fameuse bataille a apporté des choix tranchants et difficiles, un premier choix, enfin, pour bon nombre d'entre eux. Lui-même n'a agi que lorsque le sang avait coulé et que les remords se glissaient dans ses veines comme le sang pouvait le faire, sur ses doigts. Dans la noirceur de la station tandis que, autour d'eux, les soleils étaient cachés par une quelconque planète, Kahl a confessé une part des horreurs fait à son partenaire, Kael, simplement pour que l'autre sache. La chose n'a jamais été secrête, à ses yeux. Les gens pensent déjà avec aisance que ses mains portent le sang de certains Jedis. C'est un fait et une réalité, et Kahl l'a offerte à Kael en toute franchise, non pas car il le lui devait, mais car il leur devait une franchise précise sur pareille chose.
Ce sont des questions qui vibrent constamment dans son esprit tandis qu'il entre en présence d'un énième Jedi. Il pourrait certes se poser de questions similaires en présence d'un Sith, mais ceux-ci n'ont pas croisé sa route depuis bien des années déjà. Il s'en voit chanceux ; Kahl sait que la mort pourrait être rapide si une telle chose se produit. Les questions restent alors uniquement présentes pour les Jedis. Elles apparaissent, à l'instant, pour la jeune femme lui faisant face. Murmures nombreux à son sujet ne peuvent que porter l'ombre d'une vérité, et certes Kahl les garde dans son esprit, mais il porte une attention particulière à la vérité, qu'elle lui plaise ou non. Il est important pour lui d'obtenir les informations à sa manière, de sa propre personne. Pendant trop longtemps, après tout, on lui a dicté une vérité qui n'était qu'illusion.
Elle le juge d'un lourd regard. Kahl ne cille pas. Il est important, après tout, de juger toute personne que l'on rencontre. Il s'est offert la chose tandis qu'elle s'approchait et que, encore, elle ne pouvait pas le voir. C'est son tour, maintenant. Tu dois être le Sith.  Les lèvres s'étirent en un fin sourire. Les mots portent une insulte, peut-être, qu'il ne relève pas. Kahl ne cache en rien son passé. Il ne désire pas le cacher, qu'importe ce que l'avenir lui préserve. Nombreux sont ceux à vouloir sa mort pour pareille chose ; précisément ceux qui portent encore ce titre.
Enfin, une main rencontre la sienne. Kahl lui adresse un hochement de tête. Voilà une jeune femme bien civilisée. Rare sont ceux ayant toucher une main tendue de sa part, presque persuadés qu'ils allaient céder du côté obscur. J'ai entendu parler de toi. Toute aide est la bienvenue. Je suis Heela. Heela. Le nom possède une sonorité connue. Heela. qu'il répête simplement pour le tester sur sa langue. Tout le plaisir est pour moi. Kahl est, après tout, un être désireux de connaître de multiples choses, et de multiples personnes. Terrible manque à son coeur lui venant de son précieux métier dérobé de ses pauvres mains ; il appréciait voyager d'une planète à une autre et simplement, découvrir. Si leurs yeux étaient plutôt fixés sur autre chose que mes fesses, ce ne serait pas la seule générale en notre possession. Il y a une surprise peu discrête qui se glisse en lui. Suffisamment pour faire apparaître un rictus sur ses lèvres et, également, faire briller ses iris d'un amusement certain. Oh ? Il s'interroge légèrement, si amusé, tandis qu'elle croise ses bras contre sa poitrine. Sent-elle qu'il y lorgne ? Kahl n'y voit que très peu d'intêret. Rare sont les instants où il s'est laissé distraire par l'apparence d'une personne. La chose n'éveille que peu de choses en lui. Les gens se ressemblent tous terriblement. Ils sont si nombreux, après tout, dans l'univers. Et toi qu'en penses-tu ? Es-tu là pour spéculer sur la taille de mon bonnet ou est-ce que tu vas vraiment nous aider ? Il se plait pourtant, simplement face aux paroles, à porter un regard long et critique sur la personne menue qu'elle peut être. De longues secondes coulent avant qu'il n'hausse des épaules, simplement. Ce sont des choses qui ne m'intéressent pas. À moins que tu désires que je confectionne quelques vêtements appréciables pour toi ? Ceux de cette base n'ont rien de bien intéressants. Je me demande encore, à ce jour, par quel miracle sont-ils encore tous en vie. Qui a donc eu cette folle idée de porter des habits d'un orange si criard ? Existe-t-il une folle rumeur disant que l'Empire ne voit pas l'orange ? Les lèvres tordues pour un sourire moqueur, tandis qu'il la dévisage encore. Car c'est faux. J'ai le malheur de voir ces horribles choses à chaque jour depuis que je suis un heureux locataire de ces lieux. Enfin, Kahl détourne son visage, lorgne vers les cellules. Il n'y entre pas. Il ne désire pas y mettre les pieds ; qui sait, après tout, si quelqu'un ne se trouve pas dans un coin pour l'enfermer de nouveau. Vous aider ? Il répond, enfin. Le flot de paroles moqueuses était là, après tout, uniquement pour se laisser le temps de réfléchir. Je ne crois pas avoir envie d'aider toutes personnes sur cette base. Oh, ne va pas croire que je vais les trahir. Je ne suis pas d'accord, simplement, avec toutes les idées et les principes de certaines personnes. Mais j'ai fait le choix d'aider, oui. Une personne m'a demandé mon aide, et il se trouve que je désire l'aider. Il tait le nom, bien évidemment. Quel est le nom de cette générale ? Je possède peut-être des informations à son sujet. Qu'il offre, alors.

Kahl ne cache plus ses pensées. Il offre la vérité, crue et dérangeante selon certains, lorsque les questions ou encore la conversation le demande. Ses mots sont honnêtes et réfléchis, entiers. De trop longues années se sont écoulées tandis que le Sith écoutait et gardait pour lui le fond de sa pensée. Trop longtemps encore, plus que cela, s'est-il empêché de posséder une pensée propre à lui, une réfléxion en dehors de l'ensemble duquel il faisait parti. Doja'r Kaht n'était pas un individu. Il était une part d'un tout, simplement. Un pion sans visage qui répondait à des ordres et qui agissait pour les besoins d'un Ordre qui ne désirait qu'une chose, le pouvoir. Un désir incrustré dans sa tête, son âme, qui ne lui appartient. Qu'est-ce dont le pouvoir sans la connaissance ? Kahl est un être assoifé. Il désire apprendre, savoir, toucher du bout des doigts une compréhension entière qui ne peut appartenir à tous. La Force est un mystère, une Entité qu'il désire pouvoir atteindre non pas pour la détenir entre ses mains et la faire sienne, mais pour être en entière harmonie avec son existence et sa manière d'être. C'est un but juste et loin d'être simple, un appel qui résonne dans son âme. Loin du pouvoir, loin de cette envie grotesque de posséder raison ou encore, d'être au dessus des autres. Kahl sait, après tout. S'il parvient à son but, il ne voudra que partager ses découvertes pour qu'enfin, un certain nombre d'useurs de la Force perd de sa stupidité. Une tâche plus difficile que celle qu'a connu l'Empire pour acquérir le pouvoir, certainement. Malheureusement c'est une information confidentielle. Tu comprendras que je ne peux pas te la donner. N'y voit rien de personnel. Les lèvres se pincent un instant et le regard s'attarde sur la jeune Jedi. Il est aisé, après tout, de comprendre sa logique. Qu'est-il donc à ses yeux, outre qu'un Sith ? Il reste le premier des siens à quitter l'Ordre et être encore en vie, et encore plus, l'unique Sith dans les rangs rebelles. C'est un titre qu'il ne porte plus mais qui fait part de son passé et, aussi, se trouve sur les lèvres de tous. Il ne peut s'en nettoyer. Heureusement, Kahl ne le voit pas comme une tâche sur son être. C'est une part de lui. ah qu'il fait simplement. et bien, d'accord. L'iris se défait de ses traits pour aller vers les couloirs menant aux cellules. Il pourrait aisément s'y rendre seul, bien évidemment. Kahl sait pourtant que sa présence en de pareils lieux ne feraient qu'éveiller des tempêtes. Il ne possède pas de temps pour cela et malgré sa curiosité, n'en possède pas l'envie. Si tu tends suffisamment l'oreille, tu sauras bien assez tôt de qui il s'agit j'imagine. D'un geste lent, les traits se transforment. Sous l'intêret venant des mots, Kahl hausse d'un unique sourcil. Il dévisage l'endroit et tourne les yeux vers elle, une brève seconde, avant de retourner au couloir. Avons-nous droit à un chanteur ? qu'il demande, moqueur, car il est après tout autant un grand comédien qu'un Sith, à ses yeux. L'Alliance Rebelle a-t-elle une dent contre les gens de talents ? Je doute de ta générosité. Tu serais prêt à partager si facilement ta connaissance ? Tu n'aurais pas... une idée derrière la tête ? Il y a un moment de silence, de calme. Kahl observe encore les lieux, des souvenirs effleurant son esprit. L'endroit ne lui offre que des souvenirs lamentables, très loin du cauchemar. L'Alliance ne possède aucun charisme lorsqu'il est question d'extraire des informations. Kahl les a observé de longs jours, réponses au bord des lèvres, tandis qu'ils faisaient mine d'être de vilains rebelles. La véritable torture lui venait de l'état des draps et de la nourriture offerte. je ne cache rien de mes intentions. pourquoi faire pareilles choses ? Les mots viennent avec un mouvement. Enfin, Kahl s'autorise quelques pas, s'éloigne du couloir et des cellules pour s'approcher d'un hublot donnant sur l'univers. Il est grand, vaste. Et lui se trouve enfermé dans une boite de conserve. Que crois-tu donc que je suis ? Un infiltré, peut-être ? Il suffirait d'un regard sur l'uniforme de nos camarades pour que l'Empire n'y voit que des insectes. Peut-être est-ce là le but ? Qui sait. Leur subtilité est si étrange que je ne peux la comprendre. Les lèvres se tordent. Il pivote vers elle, les pans de son vêtement, sobre, élégant, accompagnant son mouvement. Le sourcil s'hausse, les paroles continuent, sage. Une idée derrière la tête ? Très peu pour moi. Les temps sont longs entre ces murs immondes. Je possède certes quelques tâches, mais mon potentiel n'est pas exploité comme il devrait l'être. Une erreur de l'Alliance, certes. Il est difficile de passer au dessus de ces caprices d'enfant, n'est-ce pas ? Je suis un grand méchant Sith, après tout. Il vaut mieux faire mine basse et froncer des sourcils que de me tendre la main et accepter mon aide. Un acte honorable.

La tête se penche délicatement d'un côté. Quel étrange personnage se trouve devant ses yeux. Il est rare, pour Kahl, de porter un intérêt certain aux diverses personnes croisant sa route. Le blanc et le noir. Le monde est tracé sur des traits de noir et de blanc depuis bien longtemps, déjà. Il fut construit lui-même dans la noirceur, si proche de sentiments lourds et envahissants, dictés puissants. Qu'est-elle donc, de son côté ? Un être blanc ? Il est difficile de la voir ainsi ; l'iris observe, s'attarde sur ce qu'elle est. Sur les gestes et les regards, les réactions de son corps. Kahl a eu beaucoup de temps, après tout, au cours des derniers mois. Le regard s'est perdu sur diverses personnes avant de s'en éloigner par désintérêt profond. Nombreux sont les visages familiers parmis les Stormtroopers. Il serait idiot de dire le contraire. Pourtant, bien des êtres sont similaires ailleurs. Les subtilités offertes ne suffisent pas à l'intéresser. Elles sont si moindres qu'elles ne semblent rien être, en ces lieux, et Kahl ne voit qu'une seule et même entité, au final. Il serait difficile de dire quelle personne luii a lancé un lourd regard le matin, et laquelle a pu faire la même chose, la veille. Les visages se confondent, avec le temps. Pourtant, les espèces sont nombreuses sur la base, comme les genres et les êtres. Et malgré cela, tous se confondent. Rien ne lui semble particulier. Peut-être est-ce une arrogance de sa part, de les voir tous égaux. Kahl ne se refuse pas à la chose. Il sait qu'il possède un jugement lourd, encore, envers autrui. Il l'est tout autant envers lui-même. Il ne remet pas en doute, de toute manière, leur droit de poser le regard de leur choix sur lui sans pousser leur connaissance de sa personne. Au final, ne fait-il pas la même chose ? Ils ne sont que tous fermés, dévisageant l'autre d'un oeil lourd, attendant le premier mouvement. Il y a encore du chemin à faire. Pour lui, comme pour eux.
En fait-il un peu, là, à l'instant ? Kahl ne saurait dire. Il est, après tout, habiter par une profonde ennui. Dans d'autres circonstances, il ne serait pas là à faire simples conversations et répondre aux accusations. Nombreux ont été ceux à lui offrir des paroles similaires, des paroles lourdes de jugements, auquel il a simplement offert un regard avant de s'en détourner. Il ne s'ennuyait pas, à cet instant.
Elle est légère, la surprise. Le regard qui s'agrandit un brin et se fait attentif aux traits de la jeune femme tandis que, soudain, elle est traversée d'un rire maladroit et libre, pourtant. Kahl observe la chose avec une certaine fascination. Il se souvient également de ses premiers rires. Ceux qui étaient vrais, honnêtes. Toujours avortés, une main posée devant ses lèvres pour les cacher. Il ne les vivait jamais pleinement. J’ai eu peur, pendant un moment, j’ai cru que tu allais me sortir que tu étais quelqu’un de bien, ou quelque chose du genre. Les lèvres se tordent délicatement. Ah. Il l'amuse, alors ? Et bien soit. Il accepte la chose et laisse son iris se faire un brin plus tendre, posé sur ses traits. Peut-être est-elle fascinante alors, qu'importe si elle ne lui offre que peu d'informations. et bien mademoiselle. j'étais un comédien certes, mais pas un clown tout de même. qu'il commente simplement, la voix calme. Alors dis moi Kahl Lan en quoi ton potentiel pourrait nous aider ? Nous avons déjà notre lot de pilotes intrépides si tu veux mon avis.   Il hausse d'un sourcil, simplement. Kahl observe et écoute, ne s'offusque pas de simples paroles. Il a entendu des choses cruelles, et les paroles offertes en ces lieux ne le sont pas. Son maître possédait un dialecte lourd en constats, constamment usé pour briser toute chose n'étant pas à la hauteur de ses attentes. Tu sembles être détenteur de nombreuses qualités qu’il me tarde de découvrir.  Qui es-tu donc quand tu n’es pas un méchant sith ?   Les lèvres s'étirent doucement. Kahl l'observe sans un mot, sans un mouvement. Il la lorgne des yeux, cherchant les paroles derrière les mots même si, en vérité, elles sont aisément visibles. heela, pourquoi poser de pareilles questions ? toi comme moi savons parfaitement que tu ne croiras aucunement mes paroles. tu préfères posséder ton propre point de vue, qu'il soit faux ou vrai. n'est-ce pas ? Le sourire grandit, un peu. Kahl ne peut que comprendre cela, certainement. N'est-il pas son meilleur spectateur ? Il aime entendre le son de sa voix, étaler ses idées et ne pas entendre celles des autres. C'est un travail long et difficile, d'écouter les autres et de les croire. Il peine encore à le faire. Ce qu'il offre à Kael n'est pas entier, pas totalement encore. j'imagine donc que c'est une chose que tu découvriras par toi-même, qui je suis. n'est-ce pas là une grande question ? elle est encore dans mon esprit, après tout. qui suis-je ? Il hume doucement, le regard allant vers le couloir une dernière fois. n'est-ce pas là une question que toute personne devrait se poser, de temps à autre. qu'il laisse aller dans l'air, dans le calme des lieux, si ternes.

Il y a tant de détails, dans chaque situation, dans chaque discussion et surtout, chez chaque personne. Il y a autant de multitudes qu'il y a d'étoiles. Kahl ne peut qu'être curieux face à ceux qui s'ouvrent un brin, à peine, face à lui. Il est désolant de constater que multiples personnes préférent lui montrer qu'une part d'eux même car ils le voient d'une manière et que, jamais, cette chose ne changera pas. Il est étrange d'ouvrir les yeux face au monde et de voir à quel point grand nombre de gens sont aveugles. Kahl les toise et dévisage, silencieux, à la recherche de la moindre faille. Il est désolant de ne découvrir rien de cela. Il est désolant d'affronter des esprits si tristement fermés. L'absence de conversations profondes est une chose qui lui manque ; il est plaisant, certes, d'en partager un grand nombre en compagnie de Kael, mais il est attristant de savoir qu'il pourrait en posséder un grand nombre encore et que, par la fermeture d'esprit, ces conversations n'ont pas lieu. Il ne peut que poser un regard lourd vers les autorités supérieurs, attentifs à la suite des événements, déçu par appréhension de ce qui aura lieu. L'Empire possède des idées propres, comme d'autres tachées de sang. L'Alliance n'est pas bien différente. Rien n'est blanc, ni noir. Les nuances sont nombreuses et il faut s'ouvrir aux multiples conversations pour comprendre et surtout pour en voir le plus d'angles possibles. Malheureusement, c'est une chose qui est souvent avortée dans l'oeuf. C'est une chose qui lui offre des regards lourds de jugement car, s'il n'est pas la lumière alors, il est forcément la noirceur.
Il est intéressant et, à la fois, curieux, de poser ses iris sur une nouvelle personne et d'en saisir quelques nuances. La jeune Jedi est arrogante et certes, elle possède un brin de mordant, mais y a-t-il un problème à cela ? Kahl n'en voit aucun. Il s'en amuse comme il s'en divertit, éternellement à la cherche de quelque chose brisant cette vision si ennuyante que tout le monde possède de l'univers, en ces lieux. Elle brille au milieu de ce monde délicatement terme. Non pas comme un diamant, mais comme une lame. Un couteau n'attendant qu'à fendre en deux toutes barrières se posant sur son chemin.
L'iris la suit, délicat, attentif. Kahl ne trace pas le même pas qu'elle, pourtant. Il l'observe se glisser dans le couloir et s'arrêter devant une porte, reste plusieurs mètres derrière elle. Il est curieux, un brin, face à cette dite porte. Lui désigne-t-elle l'emplacement de leur nouvel invité ? Il y a celui que l'on prétend être et celui que l'on est avec les autres. Il n'y a ni juste, ni mauvais réponse.  De ses lèvres émane un humement intéressé. La réponse est intéressante et offre une ouverture au débat. Il y a aussi, bien évidememnt, le mensonge que l'on offre aux autres et celui que l'on s'offre à soi-même, continuellement. L'erreur que l'on peut commettre est de ne jamais se remettre en question. C'est bien ce qui t'as mené ici n'est-ce pas ? Quelque chose t'as écarté du chemin que tu suivais... Il hausse d'un sourcil, le regard curieux et calme, sur elle. Voilà donc enfin une nouvelle personne se questionnant intelligemment sur son parcours. Peut-être t'es-tu perdu, ou au contraire, tu viens de te trouver. L'ancien Sith reste silencieux, encore un moment, avant de s'approcher. À son tour, par de pas lents et justes, il s'aventure dans ce couloir. Il ne s'arrête pas, pourtant, lorsqu'il l'atteint. il serait mentir de dire que ma découverte de soi nécessitait, à mes yeux, un arrêt dans un pareil lieu. Kahl est profondément égoiste, après tout. Du moins, il s'est décidé à l'être, il y a de nombreuses années, lorsqu'il a quitté les Siths.
Son pas s'arrête plus loin, devant une autre porte. Devant cette cellule qui l'a retenue que très brièvement. la Force possède pourtant une volonté propre et si pendant de nombreux mois, et certes, encore aujourd'hui, je l'ai remise en question, je comprends pour quelles raisons ma route a croisé cettte si terne base. Il manque un temps d'arrêt, ses doigts effleurant la porte. Puis, l'iris tourne vers elle. outre, bien évidemment, pour en refaire la décoration et les uniformes. Les lèvres s'étirent brièvement, un rictus espiègle et calme, tendrement moqueur. il y a des enfants. sur cette base, ou encore sur leurs planètes, encore. certains seront pris loin de leurs parents pour devenir sith, d'autres seront supposément sauvés et cachés en ces lieux pour devenir jedi. l'un comme l'autre ne m'enchante pas. il serait monstrueux de ma part de ne pas leur apporter quelque chose lorsque je le peux.   Les paroles portent une note plus personnelle, Le rictus, quant à lui, perd de son arrogance pour être un brin triste, peut-être. D'entre ses lèvres, un soupir s'évade et Kahl hausse des épaules. Enfin, il se défait de cette porte et la rejoint, non sans s'arrêter à quelques pas, encore. Il observe cette porte près d'elle, mais ne questionne pas. et toi, heela ? qu'as-tu trouver en ces lieux ? possèdes-tu des réponses à tes questions ? Concernant cette guerre. Concernant la Force. La concernant ou encore, le concernant.

Il y a des questions, multiples, qui se trouvent encore dans l'esprit de Kahl. Il serait idiot de dire que l'homme est connaisseur de bien des choses et que ses choix sont faits et précis, dans la vie. Il ne possède pas, après tout, la connaissance absolue. Il y a quelque chose d'étrange dans le fait d'affirmer une belle chose. Certes, Kahl a confiance en ces connaissances, mais il est également ouvert à toutes nouvelles informations et aussi, aux nombreux débats qui peuvent entourés tout cela. Une certitude d'hier peut devenir rapidement incertaine. Voilà la beauté de la chose ; le changement dans les instants et dans les avis. Il est normal alors qu'il possède un oeil critique sur les Jedis et les Siths, ainsi que sur leurs manières de faire. Tout est en mouvement ; les gens, les planètes et les étoiles. L'univers entier ne cesse de bouger, comme la Force. Elle n'est pas ce qu'elle était hier, et ne sera plus la même demain. Alors pourquoi s'efforcer de nommer une chose et de la laisser ainsi jusqu'à la fin des temps ? Une telle stupidité n'a pas de raison d'être. Alors il est normal oui, de posséder des questions dans son esprit. Il est normal d'être parcouru par des interrogations face au passé et au futur, mais aussi face au présent. Il est important, selon Kahl, de constamment remettre le monde en question. C'est une chose dont trop de gens sont privés. Jedis et Siths certes, mais de nombreux autres encore. Il est difficile de mettre un terme à une telle chose. C'est pourtant ce qu'il désire faire et qu'il tente de faire, souvent, en amenant diverses conversations et questions. Heela semble, enfin, s'ouvrir un peu plus à lui, et l'oreille est attentive aux paroles qu'elle lui offre. Chaque parole est précieuse, même celle des idiots. Heureusement, elle ne semble pas l'être. Mais la stupidité se trouve dans les gestes et les réflexions, et non dans une entière personne. C'est une chose qu'il se répête du moins lorsqu'il fait face à une grande part de stupidité. J’ignorais ce que j’allais trouver ici. Il y a une violence dans les mots. Kahl ne se sent pas attaquer ; il l'observe plutôt se protéger. De quoi, exactement ? de sa réaction, de son jugement ? Kahl est calme, toujours. Il possède un jugement certes, mais il ose croire qu'il n'est pas cruel. Les affirmations qu'il prend possèdent toujours de lourdes réfléxion derrière. Trop longtemps privé de sa pensée, il essaie d'en faire bon usage maintenant. Il reste attentif et ouvert, alors, tandis qu'elle lui conte les récits de son passé. Kahl ne peut que compatir face à cette femme, plus jeune que lui, qui a connu la guerre de manière différente. Chacun possède ses propres plaies. Celles de la jeune femme semblent encore à vif ; comme un animal sauvage, peut-être refuse-t-elle qu'on s'occupe d'elle. L'ancien Sith ne s'imposera pas. Les enfants méritent d’avoir le choix. qu'elle conclut, et Kahl reste accroché à son regard. Sur ses lippes, l'ombre d'un sourire ; il n'est pas compatissant, ni désolé. Il est uniquement sincère. pas seulement les enfants. mais il faut bien commencer quelque part. L'iris se défait de la sienne, et Kahl observe le couloir, froid, et les lieux si peu accueillants. beaucoup de choses demandent du changement. et le changement est une chose qui demande de l'effort, et du travail. même au coeur de cette base. je ne peux que tenter de faire ma part des choses, qu'importe les opinions tranchés. ce n'est pas à mon sujet. mon passé ne changera pas, mais l'avenir d'autres peut différer de cette ligne tracée et faussée. Sera-t-il capable, en ces lieux, de faire quelque chose pour les enfants qu'ils sauveront, prendront de leurs parents ? Kahl ne saurait dire. Il ne croit pas, en vérité. La grandeur appartient aux légendes. Mais peut-être pourra-t-il ouvrir une simple porte et guider ces enfants et d'autres, qui sait, vers le changement qu'il faut emprunter. et cette personne derrière cette porte ? qu'il demande, le regard revenant vers elle. Il est simple, sans malice. mérite-t-elle un choix ? ou penses-tu que les options sont moindres et déjà futiles ? Les enfants représentent une certaine innonce. Il est aisé de parler d'eux et de leur souhaiter le bonheur. Mais celui qui semble sombre, celui qui semble mauvais ? Kahl sait, bien évidemment, que les gens ont souvent déjà fait leur choix. Est-ce là le cas d'Heela ? Il est curieux de connaître son raisonnement sur un pareil cas.

Et toi, as-tu eu le choix ? Si tu pouvais réécrire l’histoire choisirais-tu une autre vie ? Le regard de Kahl est calme sur les traits de la jeune Jedi. Il s'agit d'une question qu'il s'est posé longtemps, souvent, au cours des dernières années. Une lourde interrogation qui semblait remettre son monde entier en question. Il est difficile de remettre le monde en question ; c'est une chose qui est devenue régulière, dans sa vie. Kahl a décidé que le passé était écrit et qu'il ne pouvait être changer, et qu'il ne désirait pas le faire, également. Mais le présent et le futur lui appartiennent. Le passé est une chose qui ne peut être changé. Le passé, peu importe la douleur associée, a fait de moi qui je suis aujourd'hui. Il serait enfantin de souhaiter autre chose pour des blessures qui ont cessés de saigner. L'ancien Sith ; rare se sont capable de panser leur plaie. Kahl est familier avec sa souffrance et son sang ; il accepte chaque cicatrice, chaque douleur et chaque mauvais rêve. Il assume et accepte les marques sombres qu'à laisser le passé sur lui. Il y a des choix qui n’en sont pas vraiment. Il hume délicatement du bout des lèvres. Il ne peut qu'approuver les paroles dites. Certaines choses doivent être faites, simplement. Certains chemins se relient à la fin, qu'importe si on ose croire que les choix sont nombreux. L'espoir est une chose terrible, parfois. L'espoir naif, celui plus pur, aussi. Kahl n'ose pas s'y reposer, y accorder trop d'importance. Pourtant, une grande part de lui ne peut qu'espérer et avoir foi en la Force. la Force est emplie de mystères. je ne doute pas de son jugement. Qu'importe si certaines personnes ne semblent pas mériter ses pouvoirs. Kahl ne peut que se taire et observer, attendre la réalisation, la véritable raison se dessinant. La Force possède des subtilités, dans ses choix. Cherches-tu quelqu’un dans cette cellule ? L'iris lorgne vers la porte, une nouvelle fois. Doja'r Kaht était un homme seul, un homme vide et sans coeur, souvent. Il n'était proche que de peu de gens. Bien que, dans un sens, certains visages lui viennent à son esprit. Il serait mentir qu'il ne pense pas brièvement à Tadjedine. Il y a bien un garçon. Un jeune Sith. qu'il commente, honnête. Pourquoi mentir à pareil sujet ? Tadjedine ne peut être la personne derrière cette porte, mais Kahl a quand même cette réflexion, à son esprit. Il possède de sentiments sincères envers le plus jeune qu'il n'a pas vu depuis près d'un an, maintenant. Je veux l’aider. Elle a sauvé ma vie.   Il y a une curiosité, dans l'iris. Un mouvement dans le corps, tandis qu'il s'approche d'un pas. Kahl l'observe avec attention, curieux face aux paroles. Il y a une ouverture. Une brèche, juste là, dans l'allure froide et hésitante de la jeune femme. L'ancien Sith aperçoit un brin de coeur, juste là. Un sentiment puissant, peut-être, qui ne s'accorde pas à l'Ordre Jedi, qui pourrait être dénigré si elle offrait pareille révélation à une autre personne. Kahl ne juge pas. Je dirais qu’elle est comme toi. Elle est plus de choses qu’une prisonnière comme tu es plus de choses qu’un sith. Il y a un temps d'arrêt, brièvement. Un temps pour les pensées, un temps pour les silences. Kahl observe la jeune femme, et observe la porte, ensuite. tu désires qu'elle change de camp qu'il dit, simplement. Il assume qu'il s'agit d'une femme, alors. La curiosité reste présente. j'ai réussi à sortir de cette prison. je possède une aptitude pouvant t'aider à savoir ce qu'elle désire également. si tu désires mon aide, bien évidemment. Il prend une pause, l'iris posé sur son visage, caressant ses traits. Puis, Kahl lui offre un fin sourire, sincère. je n'exige rien. je possède certes des liens avec l'empire, mais plusieurs ont disparu déjà. outre mon maître que je ne désire pas voir et ce garçon qui, il y a longtemps, a mis les voiles, les gens sont moindres. Il y a bien sa soeur, qu'il se dit, une courte seconde. Une soeur dont il ne possède aucun souvenir, rien, outre la vision de son visage, le timbre de sa voix, prononçant son nom de famille, grande et forte, dans l'Empire. Les Sallan sont sombres et Kahl n'était pas une exception. Kobe en était une, et il se trouve déjà sur cette base, bien que les jumueaux ne se sont jamais rencontrés. Je possède une soeur. qu'il dit, juste, au final, pour être honnête. Le ton est bas, délicat. Il l'avoue pour une première fois, à vive voix.

La famille. Voilà donc un concept intéressant ; une étrangeté que Kahl a dévisagé parfois, sur diverses planètes. L'iris était lourde, le visage neutre ; c'est avec une curiosité dénoncée d'émotions que Doja'r Kaht dévisageait ce que pouvait bien être une famille, dans les rues de Theed. C'est une chose qu'il a toisé avec dédain, il y a des années, lorsqu'une gamine dotée de capacités a préféré rester aux côtés de son paternel plutôt que de les suivre. Plus tard, elle lui est apparue faible et pleine de volonté. Mais la volonté ne change rien à la faiblesse ; ces années gâchées ont marqué son apprentissage. Kahl suppose qu'elle possède bien des misères, encore aujourd'hui. Tout cela pour l'amour d'un père.
Kahl ne possède aucune notion personnelle de ce qu'est la famille. Il n'est pas triste face à la chose. Il a grandi sans et n'en ressent aucun manque. La relation la plus proche d'une pareille chose est loin d'être appréciable ; son maître a laissé des marques dans son esprit et sur sa peau, pour son apprentissage. Les valeurs du Sith étaient précises et il est inutile d'y cracher. Kahl ne désire pas refaire le passé, l'écrire de nouveau. Il accepte les faits d'autrefois et les assume entièrement. De cette relation poutant, ne vient aucun désir familial. Il possède, certes, un amour particulier pour les enfants. L'idée d'en posséder le dérange un brin, car il n'aime pas le terme posséder. Il ne peut que visualiser des Jedis et Siths, au travers de la galaxie, tirant de pauvres enfants hors des bras de leurs parents.
Il ne se questionne pas sur la réaction des siens, quand il a quitté la famille. Kahl n'avait que un an. Kote est resté, derrière. Il s'agit d'un visage qu'il a vu et reconnu par la suite, par la Force, comme celui de Keireann. Mais de là n'est venu aucun sentiment, aucun attachement. Kahl est loin de cet attachement. Il ne saurait le décrire, ni le comprendre. Il accepte le fait qu'il soit maigre, qu'importe son existence. Certains disent que la famille va au delà du sang. Peut-être est-ce le cas. De eux, il ne possède que le sang. Ta propension à m'aider, ce n'est pas un trait que je m'attendais à voir chez un Sith. Il sourit, brièvement. Le regard s'éleve un instant ; l'exaspération n'est que moindrement cachée. Kahl est honnête avec ses sentiments. Trop, pour certains. Qu'importe. Je prend soin de la prisonnière elle est.. une amie. Le regard se calme, intéressé. D'un léger mouvement, Kahl démontre qu'il lui accorde son entière attention ainsi que son sérieux. Elle est ouverte, enfin et de nouveau, à lui. Il ne s'agit plus d'une histoire de divertissement, dans un sens. Loin est le Sith porteur d'un ennui prochain. De nombreuses choses ont changé dans les dernières minutes. Elle me fait penser à toi. Ce n'est peut-être pas un hasard. Elle réclame des draps de qualité depuis son arrivée, comme si c'était la priorité. Il hausse d'un sourcil face au commentaire ridicule et presque insultant. Qu'a-t-il de mal à connaître et revendiquer son confort ? N'est-ce là ce que tous désire ? Leur propre confort. je crois que tu sais au fond de ton coeur. Enfin, l'iris se déloge de la femme. Kahl dévisage la porte un maigre instant puis, de quelques pas, s'éloigne de nouveau. L'information a été offerte, il peut quiter cette section de la base. Enfin, le pas cesse une fois éloigné de ce couloir. Il se retourne lentement, calme, les mains liées dans son dos. Je ne possèdais qu'un an lorsque des Jedis m'ont amené. Mon attachement est moindre. Les paroles ne sont pas cruelles ; il est impossible de l'être, lorsque l'honnêteté est aussi présent. Kahl offre un fait. Certes, notre route s'est croisé au sein de la First Order, mais je n'ai nul souvenir de conversations quelconque. L'iris lorgne vers le hublot. Kahl reste silencieux, un court instant. Kote Sallan se trouve également sur cette base. Il s'agit de notre frère. À mes souvenirs, ils ont passé de nombreuses années ensemble. Leur lien doit être présent. Peut-être est-ce la une information utile pour obtenir des informations, si tu le désires. Du moins, une information plus utile que ma propre présence en ces lieux. Il est difficile de posséder un lien quand tout ce que nous possédons est l'absence de l'autre ou simplement, d'une relation. Combien sont-ils, Jedis ou Siths, à connaître pareil sentiment ?