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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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Une annonce ébranle l'univers : l'empereur est mort. Le peuple élu un nouvel Empereur ; lors de la cérémonie hommage liée à Darth Taarq, un sombre événement survient. Divers problèmes de malfonctionnement sont vus chez les androïdes depuis quelques semaines. La cause reste encore inconnue, bien que l'on parle de virus dans leur système.

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 run the risk (kk#2)

LONG AND PROSPER :: luminous beings are we :: ☽ space graveyard :: rps
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Message(#) Sujet: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyVen 20 Nov - 19:27

Le regard quitte les traits de la femme pour s'attarder sur les enfants, un court instant. Kahl les toise sans un bruit, sans un mot, prêt à les amener avec lui. Il fut une autre époque où un pareil geste de sa part aurait laissé la femme sans vie, peut-être et dans le meilleur des cas, en larmes. Il est étrange de savoir qu'elle pleure si lourdement à l'instant certes pour la tristesse qu'elle ressent mais aussi par soulagement. L'Empire ne trouvera pas ses enfants. L'Empire ne les enlevera pas. Kahl reste amer, pourtant, de savoir que son geste reste similaire. Une famille déchirée certes pour la protection des enfants, mais à quel point ? Nul ne saurait dire ce que la Rebellion reviendra. L'iris lorgne vers la fillette, presque cinq ans, les larmes glacées contre ses joues, les cheveux humides, un brin, encore. Jouait-elle dans la neige avant leur venu ? Kahl ne peut imaginer une telle activité. Il ne s'est jamais plus, après tout, à être un enfant. Ou du moins, les maigres moments se sont effacés de son esprit bien rapidement. Il ne possède que peu de souvenirs enjoués.
Le corps est traversé par un sursaut ; main glacée capturant la sienne, dangeureusement minuscule. Le regard dévie et se pose sur le gamin, plus petit, plus silencieux, calme. Trop jeune pour parfaitement comprendre les détails de la situation. Il est surprenant de ne pas le voir pleurer bruyamment mais Kahl ne s'en plaint pas ; le coeur porte un poids, déjà, face à la scène. Il ne peut que rester fort face à la chose, garder les sentiments amers à l'intérieur de lui et bien évidement, taire les élans de rage qui l'habite. L'équilibre n'est pas entière en lui, encore. Elle ne le saura jamais. L'ancien Sith s'est fait à l'idée que toutes choses tanguent continuellement. L'équilbre est un balancement perpétuel qui ne cesse jamais. Alors, il ressent ; une rage certes, et un goût amer. Quelque chsoe de doux, aussi, à voir l'enfant tenir sa main dans un élan de confiance aveugle. Le visage de la mère est empli d'une fatigue qui ne peut être dissimulé et le sourire qu'elle lui offre est léger, brisé, mais honnête. Kahl tâche de lui répondre simplement, ignorant les souvenirs obscurs le percutant. Il est l'heure de partir. Nous devons partir. qu'il annonce, l'iris allant vers Kael. L'ancien Jedi est emmitouffé sur des vêtements lourds et chauds ; les couleurs ne ressemblent à rien et l'agencement est catastrophique. La chaleur n'est pas, malheureusement, une chose qui annule la laideur. Des commentaires ont déjà été faits sur un tel sujet. Qui sait ce que la route nous réserve. Kahl est loin d'être optimiste ; dans son esprit, de nombreux scénarios se croisent et se percutent. Bien évidemment, il espère le meilleur d'entre eux, mais s'attend au pire, constamment. Lorsqu'ils quittent la demeure, l'iris lorgne vers les cieux nuageux et, après un maigre temps d'arrêt sans voir de chasseurs de l'Empire, il s'empare du gamin accroché à sa main pour le porter dans ses bras. Les escaliers sont nombreux et le chemin enneigé, et une certaine distance les sépare de l'emplacement de cette poubelle que Kael appelle un vaisseau.
Le soleil a changé d'emplacement dans les cieux lorsqu'ils arrivent enfin à l'ákros. L'enfant somnole dans ses bras endoloris, le visage enfoui contre son épaule. Il vaut mieux ne pas tarder. Pense-tu être capable de t'occuper du décollage seul ? L'ancien Sith désigne l'enfant d'un regard léger, geste élégant. Autant les mettre au lit. N'est-ce pas ? Un sourcil haussé, il tourne le regard vers la gamine qui, après un moment de silence et un reniflement, se rapproche légèrement. Kahl porte ses iris vers Kael, encore. Et bien, milady a décidé. Ouste maintenant, au décollage. L'amusement danse dans les iris tandis que le regard s'attarde un instant puis, Kahl agite les doigts, indique à la minuscule de s'emparer de ceux-ci. La main - encore si froide - au creux de la sienne, il offre un dernier signe de tête à Kael avant de mener les enfants aux maigres couchettes présentes sur le vaisseau. Elles n'ont rien de forminable et, en vérité, Kahl n'a pas désiré demandé quand les draps ont été nettoyé pour la dernière fois. Une part de lui suppose que ses pires cauchemars sont bien moins horrifiants que la vérité.
Le soupir est bref, mais tragique, lorsqu'il quitte ses lèvres. Les gestes sont lents tandis qu'il dépose le garçon sur le lit. L'hésitation est lègère avant qu'il ne choississe de lui laisser ses habits chauds. Sans le moindre doute, ceux-ci sont plus confortables que les draps rêches de cette poubelle volante. Et bien, à ton tour maintenant. qu'il annonce, faisant signe à la jeune fille. Déjà, elle a retiré ses habits extérieur et se glisse dans le lit avec son frère. Sous les draps ? Et bien, c'est ton choix. Il reste un moment à l'observer, sourcil haussé, attentif à un commentaire plaintif. Rien ne vient autre qu'un regard fixe posé sur sa personne et, après un certain inconfort, l'ancien Sith se racle la gorge et ajuste les couvertures sur elle. Le voyage ne devrait pas être l - qu'il commente, mais la voix se coupe quand le vaisseau est secoué. Le regard se fait plus dur, le corps s'arrête puis se redresse. Il appuie sur l'intercom. Kael ? Un problème ? De secondes passent et des explications sont offertes. Crues et vives, trop pour les oreilles d'un enfant. Je reste avec les enfants. Je te fais confiance. qu'il annonce après quelques instants, délaissant l'intercom pour retourner auprès de la petite qui, plus éveillée que son frère, est déjà emplie par des pleurs. D'autres secousses ont lieu, dans les instants qui suivent. Oh non, ne pleures pas. qu'il fait, se servant de l'horrible drap pour sécher les larmes. Il grimace en pensant aux marques rougies se créant sur sa peau. Tout va bien aller. Ce n'est qu'un petit problème. Il est dérangeant de croiser une patrouille de contrôle ainsi, si prêt de Seelos. Kahl ne peut qu'espérer qu'ils n'iront pas faire un tour sur la planète après leur fuite. D'ici quelques secondes, le problème sera très loin derrière nous. Disparu. qu'il continue, doucement, effaçant encore les sanglots. Les pleurs ne cessent pas, et le second enfant semble se réveiller. Le vaisseau est encore traversé par des coups. Kael qu'il fait, fort, la tête tournée vers le couloir. L'autre ne l'entend certainement pas. Kahl commence à être agité.
Il y a un calme, bref. Un silence, dans le vaisseau. L'hypervitesse n'a pas été mise en marche, encore. Kahl se redresse doucement quand, brusquement, une autre secousse les frappe. Le pied manque, l'équilibre disparait et, s'il prend appui contre un tuyau à l'aide de l'une de ses mains, lacérant sa peau contre l'usure, la tête percute avec violence les rebords de la cabine. Aussitôt, les bruits deviennent lourds, vifs. La tête tourne, et Kahl reste au sol, soufflant doucement, tandis que les enfants pleurent si fort. Est-ce là le résultat du choc, ou réellement l'intensité de leurs larmes ? chuut chut. tout va bien. qu'il murmure, une fois et deux, puis d'autres, tandis que les larmes continuent, en duo. Le vaisseau est calme, vide de choc et, dans un bourdonnement étouffant, il peut entendre l'hypervitesse maintenant en marche malgré les sanglots puissants. tout va bien maintenant qu'il fait, encore, tandis qu'il porte une main à son front et que celle-ci, une fois à sa vue, se révèle être lourdement rouge.
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- Kael Kestas -
chevalier jedi gris
Kael Kestas

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 174
monnaie chromium : 794
identité : tiph
faciès et crédits : richard madden by mel<3, text sign: joanna klink
labeur : instructeur & protecteur des âmes perdues et nouvellement arrivées sur la base. surveillance de l'ex-sith kahl, désormais partenaire de missions
origines : la Seelos aux déserts de sel et aux Montagnes escarpées aux gisements de cuivre
myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
kk rising
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyDim 22 Nov - 0:44

Il est étrange de revenir sur Seelos. La morsure du froid, bien que désagréable, a quelque chose de rassurant, de familier, quelque part. Cette planète, pour tous ses mauvais côtés et tous ses problèmes, est néanmoins la sienne. Elle se mérite, sans doute. La beauté de ses paysages n’a pas de prix, bien que cette beauté soit souvent froide, un peu austère, ou du moins, mélancolique. Avec les années, il a appris à ne plus se poser la question sur ses origines, ses parents. Car la vérité c’est qu’il ne sait pas s’il est né sur Seelos, tout comme Waseem ne le savait pas et n’a jamais pu le renseigner à ce sujet. L’homme s’est retrouvé à devoir s’occuper d’un bébé sans l’avoir prévu, sanc que cela soit dans ses plans, jusqu’à ce qu’un jedi vienne le récupérer. Il hésita, ce jour-là Waseem. Mais vraiment, y avait-il un quelconque futur pour un enfant sans famille sur cette planète un peu maudite, outre une pauvreté certaine? Il n’était pas dit que les affres du temps, du climat et de ses démons lui permettent d’être en vie jusqu’à ce que l’enfant puisse se débrouiller seul. Waseem choisit de le laisser à cet inconnu, bien que la déchirure fut grande. Kael ne lui en voudra jamais. Il comprend les raisons de son choix, et il est heureux d’avoir pu passer quelques années avec lui, lors de son premier retour sur Seelos. La situation dans laquelle Kahl et lui se trouvent est différente. Ces enfants ont une famille aimante. Synna, devant lui, les yeux brillants de larmes. Une déchirure comme un soulagement - l’Empire ne récupérera pas les enfants. La situation est différente certes mais le résultat est le même. Ses enfants sont arrachés à leurs proches, et arrachés à leur planète. Son regard s’attarde sur les enfants. Ishti a pris la main de Kahl dans la sienne; et Kael est soulagé de ne pas devoir gérer des crises de larmes, bien qu’elles aient été attendues. Après tout, ils ne les connaissent pas. Aren, plus âgée, réalise plus, sans doute, les conséquences de ce départ, et son cœur se serre d’en être spectateur - instigateur. Nous devons partir. Kael croise le regard de son ami. Il hoche lentement la tête, puis se tourne vers Synna - le temps d’une brève étreinte. “We’ll take good care of them. And I’ll keep in touch as much as I can if it’s secure. I promise.” Il murmure lentement, avant de s’éloigner. Elle hoche la tête. Il espère que sa présence soit une source de réconfort pour elle, au moins un peu. Elle le connaît. Elle a vécu à ses côtés dans ce village pendant plusieurs années. Et Kael compte bien tenir sa promesse, comme il l’a toujours fait. Il ne fait jamais de promesse en l’air.

Il est doux, quand il prend la main de la petite fille dans la sienne. “Tout va bien aller.” Il lui sourit, d’un de ces sourires plein de chaleur humaine qu’il ne réserve qu’aux enfants, avant qu’ils ne se mettent en route dans la neige. “Have you ever been in a spaceship?” Il demande, avec un sourire. Aren secoue la tête, timidement, et les traces de larmes encore présentes sur ses joues. “It’s amazing, you’ll see” Il cherche, avec application, à rendre le moment moins déchirant qu’il ne l’est, à apporter de la normalité d’une conversation afin d’alléger les cœurs - celui d’Aren comme le sien, s’il doit être honnête. Il n’est, pourtant, pas le plus doué pour cela, et la gamine ne parle pas beaucoup. Il finira, lui aussi, par la soulever dans ses bras pour lui éviter trop d’efforts, jusqu’à ce qu’ils parviennent enfin au vaisseau, ses muscles fatigués alors qu’il dépose avec précaution Aren une fois entré dans l’àkros. Il vaut mieux ne pas tarder. Pense-tu être capable de t'occuper du décollage seul ? Kael reste silencieux et se contente d’acquiescer d’un bref hochement de tête, s’attardant un instant. Il y a quelque chose d’attendrissant, de voir Kahl dans une telle situation. Il l’a, bien sûr, déjà vu interagir avec des enfants à la crèche, mais la situation est différente et le touche davantage, ce soir. “Autant les mettre au lit. N'est-ce pas ? Et bien, milady a décidé. Ouste maintenant, au décollage.” Un sourire léger et amusé au coin des lèvres au nom donné par son partenaire à la gamine. “Sure. Et je sais que c’est ton heure mais tâche de ne pas t'endormir avec eux” Il ajoute un peu amusé dans une plaisanterie - Kahl se couche toujours à l’heure des porgs - avant de se hisser dans le cockpit pour entamer leur décollage.

Il est loin d’être rassurant que des patrouilles soient présentes ici - dans ce coin perdu sur cette planète paumée, de tous les endroits de la galaxie, ils choisissent Seelos? Sans doute pour la criminalité toujours abondante… Il doit avoir moult informations à récupérer. Tous ses muscles sont tendus, alors que ses tentatives de se soustraire à leurs questionnements ne fonctionnaient pas - évidemment, ce n’était pas lui le génie des mots, c’était Kahl. Il pesta dans sa barbe. Il ne pouvait pas risquer d’ouvrir le vaisseau, il ne pouvait pas dévoiler la présence des infos. Tant pis, il allait devoir faire un décollage d’urgence… Il met tous les moteurs en route et démarre brusquement, causant une secousse un peu brusque. Il grimace. Il n’a pas le temps de rendre les choses plus douces. Kael ? Un problème ? Il s’affaire sur les commandes, tout en ignorant les invectives de l’Empire, appuyant sur l’intercom précipitement. “kriffing patrouille de l’empire qui veut faire un contrôle - farg farg” Il peste alors qu’il décolle mais remarque les chasseurs derrière lui le mettant en joue. “i’m kriffing dealing with it don’t worry i’m taking off they won’t get any info” C’est tout bonnement hors de question. Ils ne peuvent pas se le permettre, et c’est beaucoup trop dangereux. Les secondes qui suivent sont intenses, cherchant à éviter les tirs qui ont commencé à pleuvoir, en essuyant quelques uns, virant et dérivant de bord, le vaisseau est secoué de toute part. “COME ON COME ON” il siffle entre ses dents en augmentant brusquement sa vitesse, avant de pouvoir enfin lancer l’hypervitesse, se propulsant dans l’hyperspace, permettant ainsi de semer les chasseurs de l’Empire.

La tête penchée en arrière, les yeux fermés un instant, il exhale un soupir de soulagement et laisse ses muscles se détendre lentement, prenant quelques secondes pour redescendre de ce gros coup d’angoisse. Il n’était pas possible qu’Aren et Ishti soient découverts. Il ne peut, cependant, maintenant s’empêcher de s’inquiéter pour Synna. Ont-ils appris d’une façon ou d’une autre pour quelle raison ils étaient sur Seelos, ou la présence des deux enfants sensibles à la Force? Il lui paraît improbable qu’ils se soient simplement retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment, bien qu’il l’espère. La tentation de faire machine arrière pour s’assurer du bien être de Synna et du village est grande, mais il sait que c’est impossible. Il doit mener sa mission à bien. Et son rôle est de prendre soin des enfants.

Les enfants. Laissant le vaisseau en pilote automatique maintenant qu’ils sont tous en sécurité, il se lève et commence à descendre à l’étage inférieur - alerté par les pleurs il s’empresse. Ce sont les enfants en larmes qu’il voit d’abord - il grimace, ils ont dû avoir peur des secousses et peut-être des tirs s’ils les ont entendus. Il n’a pas réellement le temps de réfléchir davantage car, avançant toujours, son regard se pose enfin sur Kahl. A terre. Qui rassure faiblement les enfants alors que - tout ce carmin. Son sang se glace et son ventre se tord violemment. “Kahl!” Il entend sa voix s’exclamer dans l’habitacle alors que son corps se précipite à son chevet, tombant à genoux - la terreur au fond des yeux. Un bras se glisse autour de ses épaules pour qu’il évite de glisser davantage, et pour l’attirer à lui, l’autre main volant à sa tête - le sang coule abondamment, il y en a partout. Les crises de larmes des enfants ne s’arrêtent pas. “Kahl, Kahl please look at me -farg” insulte proférée entre ses dents alors qu’il tente d’évaluer la gravité de la blessure, tâchant de rester le plus calme possible - que ce soit pour Kahl ou pour les enfants. Il sait, parfois, que ça saigne beaucoup sans que ce soit si grave - mais une blessure au crâne l'inquiète tout particulièrement, et il y a tant de sang, il n’y voit pas grand-chose et sent son rythme cardiaque s’emballer. Il prend sa main dans la sienne aussitôt également. “Serre ma main s’il te plait.” Tout ça alors que les secondes s’égrènent. Une à une. Il doit aussi s’occuper des enfants, mais il ne peut pas être partout à la fois. Les pleurs sont assourdissants.

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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyDim 22 Nov - 3:59

La chair possède des marques du passé ; la peau ne possède pas cette perfection. Il fallait marquer la chair, laisser les marques, les cicatrices. Laisser la Bacta loin et porter les douleurs des erreurs pour ne pas oublier, pour faire mieux, la prochaine fois. Il ne saurait dire exactement combien de tracées se trouvent sur sa chair ; des lignes venant des sabres lasers de ses opposants comme de son maître. La pratique demande du temps, et chaque erreur laisse une trace. La distraction a été marqué à sa chair comme un rappel des choses à ne pas faire. Kahl connait la douleur. Doja'r Kaht a créé sa puissance au travers de ses échecs et de ses peines. Il suffit d'une marque pour oublier un geste problématique. Une douleur sourde contre sa chair pendant de longues semaines pour comprendre et apprendre, être meilleur, par la suite. Il est difficile de posséder un avis obscur sur cette partie de son passé. Certes, il est aisé de voir l'injustice de la chose et surtout, de se refuser à faire subir un tel sort à l'une de leurs recrues. Pourtant, Kahl ne peut qu'apprécié avoir grandi de cette manière, d'avoir pris un tel parcours pour se construire. Ainsi, il sait ce qu'il ne doit pas être fait. Ainsi, il est certes grand mais n'écrasera pas les autres au sol de cette exacte façon. L'esprit est toujours fou, actif. L'iris lorgnant contre les recrues, il sait ce qui doit être fait et ce qui doit être ignoré. Les paroles parlent plus que les mots et les blessures venant des entrainements doivent certes apprendre mais n'ont pas besoin de rester contre la chair. Il y a des marques du passé, contre sa chair. Des brulures venant de sabre, des crevasses lourdes et difficiles qu'il sent tandis que, tranquille, il lave la moindre parcelle de son corps, non sans oublier ses orteils. Le passé raconte une histoire. Arcturus s'est gardé de questions sur la chose ; unique être à avoir carressé sa chair, il n'a tout simplement été curieux. Peut-être a-t-il cru que l'ancien Sith ne voulait pas en discuter ; peut-être n'en avait-il rien à faire, aussi. Pourtant, Kahl a été traversé par une déception face à la chose, portant un besoin en lui de parler des noirceurs comme des bonheurs. Il est aisé de se voiler le visage.
Il est aisé de se dire que, entre ses doigts, il n'y a que si peu de sang.
Pourtant, le carmin est vif et abondant. Nul besoin de porter encore ses phalanges à la plaie ; Kahl peut sentir, au travers de son cuir chevelu, le liquide se défaire de sa chair pour y glisser tout contre. Sa seconde main, quant à elle, est traversée par des élans douloureux qu'il ne peut ignorer. L'iris ne s'y attarde pas, pourtant, à l'instant. Le regard est concentré sur les enfant, les oreilles envahies par les puissances des pleurs. Il est bien rare que des mensonges ne s'évadent de ses lèvres. Kahl n'apprécie pas la chose, après tout. Pourtant, à l'instant, il ne peut qu'avoir une maigre impression de mentir tandis que, troublé par l'état de sa tête ainsi que le choc, il ne cesse d'offrir des paroles rassurantes aux enfants. Qu'en sait-il, après ? Il ne peut qu'espèrer que Kael se débarrasse des patrouilleurs. Il serait bien triste de constater que son opinion que l'ancien Jedi est faussé par l'amitié partagé. Kahl n'apprécie pas avoir tort. Certes, il ne cherche qu'à apprendre de ses erreurs, mais une telle chose ne serait que dérangeante dans un pareil instant.
Il ne tourne pas la tête, les yeux lourds, lorsque des bruits de pas se font entendre. Les murmures adressés aux enfants se font maigre entre ses lippes tandis que la voix de Kael frappe. Kahl! Ah. Ne sait-il pas contrôler ses émotions ? N'est-ce pas là où se trouve une grande part des enseignements Jedis ? Kahl lui a pourtant dit, plus d'une fois, que la méditation aiderait au contrôle de ses débordement émotifs. Quel être impulsif puisse-t-il bien être. Une vérittable brute, oui, que Kahl ne peut que se dire, tandis que l'homme rejoint ses côtés et, plutôt que de s'occuper des malheureux bambins, le redresse et le presse contre lui. N'est-ce pas là une scène romantique ? Kahl pourrait en rire. Elle redresse lourdement à celles louées lors de ses prestations théatrales. Un rire serait certes plus agréables que la douleur ressentie. Le maigre mouvement fait pour aller se choir contre l'homme le traverse de terribles vertiges. Kahl, Kahl please look at me -farg Les paroles sont vives, forte. Les sourcils froncées, Kahl tâche de s'éloigner de la douleur ressentie. Il est aisé, après tout, d'en faire abstraction après tant d'années de pratique. La main se glissant au creux de ses doigts lui apporte une déconcentration certaine. Serre ma main s’il te plait. que quémande Kael, si enfantin, tant émotif pour si peu. Kahl se garde de lui faire un commentaire sur la chose. Simplement car, en vérité, ce n'est pas une chose à dire devant des enfants. Non pas car la douleur lui empêche de formuler des phrases respectacles. C'est qu'il en perd l'esprit, lentement. Mais Kael quémande comme un enfant paniqué, et Kahl n'est qu'un bon prince et lui offre son souhait si maigre. Alors, il exerce une pression maigre sur la main tenant ses doigts tandis qu'un soupir quitte ses lèvres. que tu es insupportable. qu'il parvient à dire, tâchant d'ouvrir les yeux. La lueur venant des lumières et vives et, ainsi, les paupières restent faiblement ouvertes. calme les enfants. qu'il exige, redressant faiblement la main tenue pour désigner les gamins agités. Il s'agit d'une demande bien étrange. Après tout, Kahl peut aisément dire que son partenaire est dans un état aussi agité que ceux-ci. Ses larmes sont simplement silencieuses. On apprend aux Jedis comme aux Siths que les larmes ne peuvent vivre que sous silence. Rien ne s'efface véritablement ; toute chose se trouve dans la Force. kael. qu'il ordonne, tournant l'iris fatigué vers lui. Kahl prend un souffle et, faisant abstraction de la douleur, se refait de son emprise pour prendre appui contre le mur. Le geste en soi lui apporte grande souffrance, mais Kahl reste intégre, le visage neutre. Il offre ainsi un faible sourire, droit et poli, calme. Il est étrange de le voir tandis que le carmin glisse maintenant sur ses traits. il ne s'agit que d'une plaie. ne fais pas l'enfant. ils ont l'âge de faire un caprice, ce n'est pas ton cas. Le culot de telles paroles est égal à la douleur ressentie, certainement. Malgré la faiblesse, le regard de l'ancien Sith reste vif et accroché à celui de son partenaire. Il est traversé d'un soupir, encore, tandis qu'il désigne d'un geste faible de la main les sanglots attendant. et bien ? qu'il fait, la voix un brin plus faible. Parler le rend las. Il est dérangé de prononcer tant de mots pour dire si peu, après tout. Kael devrait comprendre plus aisément. N'est-il pas intelligent ? ce sont de grosses larmes. de gros sanglots. il faut un homme fort et brave pour les faire taire. allez. qu'il continue, les yeux un peu fermés, les sourcils froncés tant le bruit des larmes, des sanglots fous, percute dans son crane. à moins que tu ne sois pas à la hauteur. qu'il confronte, défit, tandis que les prunelles restent faiblement ouvertes encore, posées sur lui.
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- Kael Kestas -
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origines : la Seelos aux déserts de sel et aux Montagnes escarpées aux gisements de cuivre
myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyDim 22 Nov - 21:34

Il est bien difficile pour Kael d’entendre des pleurs d’enfants. Ils attaquent son cœur et l’alourdissent. Il serait en temps normal le premier à les rejoindre pour sécher ces grosses larmes, les prendre dans ses bras et leur changer les idées, autant que possible. Les choses ne sont pourtant pas si évidentes, ce soir-là, et il lui faut bien prendre une décision. Kahl est blessé - il lui faut prendre soin de lui avant toute chose. C’est loin d’être la première fois qu’il a à prendre une telle décision. Que ce soit lorsqu’il était sur Seelos, ou pendant la guerre, ou bien encore pendant son engagement dans l’alliance rebelle. Les larmes et le sang ne lui sont pas étrangers. Il est, après tout, celui qui soigne. Il se souvient des cris, des larmes, du sang plein ses mains, rarement le sien, jamais de son fait, et ces quelques personnes qu’il n’a pas pu sauver, arrivant trop tard sur les lieux. Le sang n’est pas d’ordinaire quelque chose qui le fait se sentir mal; l’urgence de la situation s’impose toujours et il trouve toujours le moyen de passer au-dessus de ses états d’âme pour faire ce qu’on attend de lui, pour faire ce qui est nécessaire. Mais la vue du sang sur la peau de Kahl lui file une angoisse terrible et sourde qui le tord à l’intérieur comme elle l’a rarement fait auparavant. Son ami le regarde et serre sa main, et Kael est un peu soulagé - il comprend et peut faire ce qui est demandé. Mais il remarque bien les yeux qui semblent déjà fatigués. que tu es insupportable. calme les enfants. Kael secoue un peu la tête, Kahl est incorrigible. “yes I will Kahl” Il est en train d’observer un peu plus la blessure à sa main, qui n’est pas bien belle. “kael.” Kael l’observe le repousser et prendre appui sur le mur, s’éloignant un peu de lui. “hey, doucement, doucement qu’est ce que tu fais” Il s’agite, il ne devrait pas bouger et se fatiguer comme ça avant qu’il ne le soigne. il ne s'agit que d'une plaie. ne fais pas l'enfant. ils ont l'âge de faire un caprice, ce n'est pas ton cas. Kael veut pester entre ses dents de l’entendre encore lui donner des ordres quand il n’est pas en état. “I will Kahl, tu es blessé et tu pisses le sang bordel, il faut d’abord te soigner” Il répond aussitôt. Kahl n’a que faire de ses paroles, continue à lui désigner les enfants du regard. et bien ? ce sont de grosses larmes. de gros sanglots. il faut un homme fort et brave pour les faire taire. allez. Les pleurs sonores des deux enfants ne faiblissent pas, dans l’habitacle. à moins que tu ne sois pas à la hauteur.for fuck’s sake” Il siffle entre ses dents. Trois faits le décident alors, le défi dans la voix de Kahl n’étant absolument pas un facteur. La première est l’état de Kahl, qui, peut être, est moins grave que ce qu’il a imaginé à première vue - il est capable de bouger, de lui répondre et de l’insulter et critiquer ces faits et gestes comme il sait si bien le faire. La deuxième, et qui lui donne des sueurs froides - et si les enfants étaient blessés, eux aussi, quelque part? Il n’a rien remarqué à première vue mais il ne les a pas réellement inspectés. Enfin - il ne veut pas continuer à contredire Kahl; ils sont en train de perdre de précieuses secondes et il veut seulement pouvoir le soigner aussi vite que possible. Les actions qui suivent s'enchaînent, l’espace de quelques secondes seulement. Il s’agite brusquement, se débarrasse de son manteau rapidement et de son pull, le roulant en boule et le plaçant dans la main libre de son ami. “Presse ça sur ta plaie - do it” Il grogne; puis place son manteau au-dessus de Kahl promptement, craignant qu’il ait froid, plaçant ensuite une main sur sa joue, captant son regard qu’il juge il l’espère suffisamment alerte ‘you’re fucking telling me if it gets worse ok’ - sans attendre de réponse, il se lève, essuie rapidement sa main sur son jean et accourt auprès des enfants. “hey, hey, it’s alright it’s all alright” Sa voix s’est transformée, douce et chaleureuse et pleine d’assurance. Il n’y a pas de place pour de l’incertitude ou de la peur, devant des enfants. Il hisse Ishti qui hurle à plein poumons pour le placer tout contre lui, s’asseyant sur la couchette pour que l’enfant puisse être lové dans ses bras. “there, there” Il attire Aren de son autre bras, pas totalement sur ses genoux elle se presse aussitôt contre lui, hoquetant de larmes elle aussi. “I know, I know, ça a dû faire peur, mais c’est fini maintenant. désolé pour les secousses, il y a eu un petit problème quand on a décollé...” Il ne veut pas leur faire peur en leur disant qu’on est à leur trousse, ou qu’on leur a tiré dessus. “...mais tout est ok maintenant, d’accord? vous êtes en sécurité et personne ne peut vous faire de mal” Il sait que c’est un mensonge, et il déteste mentir, Kael, mais il ne peut assurément pas leur dire la vérité. “I’m here, alright? Nothing bad will happen again, I promise.” Il murmure, berçant doucement les enfants, déposant un baiser sur le crâne du gamin qui a mouillé son t shirt de ses larmes mais dont les cris se sont calmés au fil des minutes. Le regard d’Aren est sur Kahl, un peu plus loin, et Kael sait bien qu'elle n’est pas idiote, qu’elle est assez grande pour comprendre que Kahl est blessé. “Kahl a eu un petit bobo mais il sera comme neuf dès que je l’aurai soigné, d’accord? n’ai pas peur.” Il glisse une main sur son crâne et l’attire un peu plus contre lui encore, déposant un baiser, là aussi, sur ses cheveux, tâchant également de ne pas succomber à l’angoisse grandissante lui étreignant le cœur quand il pense à la blessure de Kahl, toujours non traitée. “ when we’re arrived and after a good night’s sleep we’ll all have a very nice and deserved breakfast" Doucement, il laisse sa force envelopper les enfants, comme lorsqu’il s’apprête à soigner quelqu’un mais qu’il n’a encore rien fait. Elle est là, rassurante, et semble les bercer un peu - retirer un quelconque inconfort s’ils en ressentaient un. Ishti somnole déjà dans ses bras, sa petite main agrippée avec force sur son t shirt. Aren a cessé de regarder Kahl et Kael est maintenant l’objet de son attention, ses deux grands yeux posés sur lui. Elle a arrêté de pleurer, malgré les occasionnels soudaines inspirations tremblantes, et Kael en est soulagé. Lentement, il s’éloigner juste assez pour se pencher et déposer Ishti qui a les yeux si lourds au-dessus des draps. Il gémit un peu dans son demi-sommeil mais Kael se penche et dépose un baiser sur son front. “i’m here… you’re safe” il murmure. “Come on” il désigne les draps à Aren. "Bedtime, il faut être en forme pour demain” Elle semble assez en confiance et s’allonge de nouveau sous les draps, se pelotonne contre son petit frère et passe un bras autour de lui. Le cœur de Kael se gonfle. “Kael?” Elle demande alors de sa petite voix en le regardant. "Est ce que monsieur kahl va aller bien aussi?” Le cœur de Kael tombe brutalement. Il hoche la tête. “je vais le soigner maintenant, d’accord? Ne t’inquiète pas, il est très fort tu sais.” Il se penche et dépose un nouveau baiser sur sa tempe. “tâche de dormir, d’accord?” Elle se frotte les yeux, puis hoche la tête lentement, semblant tout de même encore un peu inquiète. Kael voudrait rester proche et s’assurer qu’elle s’endorme, mais il n’en a pas le loisir. Kahl est là, tout près, et il quitte les enfants pour revenir à son chevet, prenant aussitôt sa main dans la sienne. Ses yeux sont à moitié fermés - il sent la panique revenir brutalement. “They’re asleep. Kahl, open your eyes.

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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyLun 23 Nov - 1:35

Il y a des choix à faire, constamment. À certains moments, les multitudes sont nombreuses, si infinies qu'il est impossible d'en voir la totalité. Lors d'autres instants, elles en moindres. Que deux maigres choix et, malheureusement, aucun ne satisfaisant entièrement. Kahl a cette connaissance de l'injustice venant du monde, de l'univers. La Force n'est pas juste après tout. Elle n'a pas besoin de l'être. Elle existe simplement et laisse les choses être, crée des chemins et des sentiers, des pièges sur une route que l'on ne peut qu'emprunter sans en connaître la fin. Y a-t-il une fin, simplement ? Kahl se pose la question, à l'occasion. Une part de lui est persuadé qu'au fond, c'est le chemin qui compte plus qu'autre chose. Chaque choix, bon ou mauvais. Chaque geste, confiant ou empli de regret. Il tâche souvent d'être certain de ses actes, de ses choix. De ne lancer que des brefs regards derrière lui non pas pour regretter, mais simplement pour analyser et comprendre le passé, ne plus recommencer les fautes qui ont été commises, causées. Le présent porte les plaies d'un passé à moitié pardonné, à voix haute avouée. Kahl ne tait que peu de choses. Il garde pour lui les sujets qu'il ne désire pas aborder pour l'heure mais ne crée aucun mensonge.
Du moins, il essaie. Parfois, il n'existe que deux choix. Que deux simples, aisés choix. Aucun n'est agréable, aucun n'est plaisant. Un choix doit être fait, pourtant. Alors, le mensonge se glisse hors de ses lèvres, masqué. La voix insiste, comme le regard, pour que les larmes cessent et que les enfants soient rassurés. Le corps est traversé par des vertiges et une lourde sueur le long de l'échine. Il est aisé de rester froid, de garder les yeux ouverts. N'a-t-il pas déjà ressenti une douleur similaire ? Il ne s'agit que d'un coup sur la tête. Que d'une simple blessure causée par le fer, l'acier, le métal. Qu'importe. Il a connu pire. Il a connu plus douloureux. La chose n'efface en rien, pourtant, la douleur ressentie. Mais il y a des instants dans lesquels le prince si impérieux qu'il est tait les plaintes et se fait silencieux. Des instants plus graves, vrais, dans lesquels il fait preuve d'une grandeur certaine et ignore ses propres besoins égoistes pour passer ceux des autres d'abord. Pour pareille chose, il est aussi entêté qu'ailleurs et à l'instant, Kael ne peut que le comprendre et obéir à la chose. L'ancien Jedi comprend certainement, sait ; il ne gagnera pas cette conversation. Kahl est intangible, solide dans ses choix. Les enfants d'abord, lui ensuite. C'est un choix qui est fait, décidé dans un mensonge muet.
Un tissu posé dans le creux de sa paume blessé. Il est doux, en cotton. Déjà tâché par le carmin de ses doigts, de sa plaie qui saigne encore. Presse ça sur ta plaie - do it La protestation effleure les lèvres mais reste dans les iris. Les yeux brillent un brin, d'amusement, un instant. Kahl pince ses lèvres et ne dit mot, garde l'unique vêtement, certainement, agréable au toucher que possède Kael. Il est désolant d'ainsi salir un vêtement presque acceptable. Son visage est bouillant, comme une grande part de son corps. La main de Kael, s'y posant brièvement, est froide. Son regard, lui, n'est que flammes. you’re fucking telling me if it gets worse ok Le froid quitte sa peau pour se glisser dans ses veines. Étrange sentiment qui vient avec la fermeture délicate de ses prunelles. Kahl reste calme, malgré les vertiges. Malgré l'agitation à l'intérieur de lui, comme cette envie presque vive de vomir. Elle reste au creux de ses entrailles, contrôlée par le souffle léger qu'il possède. Il reste concentré sur lui-même comme sur les paroles autour de lui. Les pleurs sont puissants. La voix de Kael est chaleureusement calme. hey, hey, it’s alright it’s all alright. there. there. L'oeil s'ouvre brièvement, embrasse la vision offerte. Les sanglots sont toujours puissants. Les enfants sont enfouis dans le confort de ses bras, bercés hors de la peur.
Les iris ferment. Le monde est vague, un moment. Kahl ne saurait dire combien de minutes s'écoulent ; il a conscience des sons, des paroles. Un écho lointain qui le garde ancré dans la conscience, peut-être. Il s'accroche au son de la voix de l'ancien Jedi, méditant délicatement pour garder un contrôle délicat de son être. Il se sent au bord du gouffre. Il se sent tomber, doucement, et sait que sa poigne n'est pas ferme. Il ne possède aucun contrôle sur la chose, ne peut que la ralentir. C'est un fait ; un simple fait. Il ouvre les prunelles alors ; un peu, à peine. Juste assez pour s'accrocher encore. Juste assez pour ne pas dériver entièrement.
La main est rêche, contre la sienne. Kael n'a pas mis de la crème depuis la dernière fois. Le sujet n'a pas été abordé de nouveau, un silence commun. L'ancien Jedi n'a peut-être pas fait son deuil, encore. Kahl ne pousse pas, ne questionne pas. Il a fait la promesse et compte bien la tenir. Mais la vérité n'est pas douce ; elle est comme les mains de Kael. Dure, rèche et pourtant, on s'y accroche. On la cherche. They’re asleep. Kahl, open your eyes. Aussi chaude est la voix que les doigts peuvent être froids. il y a un instant de silence, de vide, avant que les paupières ne s'agitent brièvement et que la pupille de ses yeux soit visible. L'ancien sith n'ouvre pas entièrement les yeux, pourtant. Le poids est lourd, et la lumière est forte. ah ... qu'il laisse entendre, dans son souffle. D'un geste délicat, il serre brièvement cette horrible main, si peu entrenue, tenant la sienne. toutes mes excuses. Les lèvres s'étirent, doucement. Un souffle quitte ses lèvres et Kahl bouge, un brin. Le simple geste le fait lourdement grimacer et, il s'arrête, inspire et expire. il semblerait que j'ai menti. qu'il confesse, non sans être soulagé que les enfants dorment encore. La douleur reste présente, malgré tout. Lourde chose contre son corps, son crane. Elle glisse en lui comme le sang le fait hors de sa chair. je doute que - Il prend une pause, avale et s'arrête, souffle pour éloigner le tourni le prenant. loin de moi l'idée de te fausser compagnie, mais il semblerait que ma conscience ne veuille que dériver. Il reste maitre de ses mains, qu'importe la douleur et les vertiges. Les lèvres se tordent, encore, un brin. Kahl relâche la tension de ses doigts et ose exercer un poids sur ses jambes pour se redresser. aide moi qu'il ordonne comme si aucun sang ne se déversait de sa chair. il est préférable de - Il s'arrête, tangue, échoue presque sur l'autre, si peu redressé. Le corps ne s'est levé que de maigres centimètres. Il y a un souffle agité qui quitte ses lippes ; une colère étouffée, contrôlée. ne me soigne pas ici. Il ne désire pas que les enfants s'éveillent et voit de nouveau le sang. Les iris s'ouvrent et se posent contre le plancher froid. Il y a du sang ; les traces de ses doigts comme des gouttes ayant échouées ici et là. regarde moi ce sol. si salaud que je suis. qu'il commente, la voix faible, les mots à peine soufflés. Les yeux se ferment, un instant. Il ne s'agit pas que d'un instant, pourtant ; les prunelles se ferment et ne s'ouvrent plus, simplement. Kahl a dérivé.


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Kael Kestas

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identité : tiph
faciès et crédits : richard madden by mel<3, text sign: joanna klink
labeur : instructeur & protecteur des âmes perdues et nouvellement arrivées sur la base. surveillance de l'ex-sith kahl, désormais partenaire de missions
origines : la Seelos aux déserts de sel et aux Montagnes escarpées aux gisements de cuivre
myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyLun 23 Nov - 23:23

Il a été rapide, d’endormir les enfants. Ils sont déjà si épuisés, et Kael semble avoir cette présence rassurante avec les enfants. Il ne sait pas trop pourquoi. Il n’a pourtant jamais été père - il l’a voulu, si fort, mais quand sa relation avec Arcturus s’est terminée, il a oublié cette folle pensée. La question ne s’est jamais posée de nouveau. Il y a tant à faire. Des choses plus grandes que lui. Il ne sait pas si élever un enfant peut entrer dans l’équation. Il y a déjà les enfants de l’alliance; et ces jeunes un peu paumés dont il doit s’occuper - et ishti et aren maintenant. Et tous les autres, vraiment. Il s’inquiète pour chacun d’entre eux. Il se sent trop responsable pour trop de choses sans doute, Kael. Quoiqu’il en soit, il semblerait qu’il soit bon pour calmer les gros chagrins. Le frère et la soeur endormis ou somnolants, la respiration calme, Kael peut quitter leur chevet pour se précipiter à celui de Kahl. Seulement quelques minutes se sont écoulées. Le sang, lui, n’a pas cessé de s’échapper de la plaie de son ami. Il y a un moment de silence. Le genre de silences dans lesquels chaque seconde semble être une petite éternité. Enfin, les paupières se soulèvent lentement, faiblement. L’éclat n’est plus présent dans ces pupilles. Il semble si terne, et le visage est si éteint, que même cette main qui serre la sienne faiblement ne rassure Kael. “ah ... toutes mes excuses. il semblerait que j'ai menti.” “hey, it’s okay, please stop tiring yourself and trying to speak, i’ll fix you up now alright” Kahl ne lui laisse pas le loisir d’ajouter quoique ce soit. “je doute que - loin de moi l'idée de te fausser compagnie, mais il semblerait que ma conscience ne veuille que dériver.” “hey no, you’ll stay right there with m - kahl i beg you, please stop moving I need to heal you now” la supplique est dans sa voix alors que son ami semble décider à se fatiguer encore davantage - la voix est calme, pourtant, bien que teintée d’une certaine urgence. “aide moi. il est préférable de - ne me soigne pas ici.” “kahl, stop it, we have no choice.” kael ne le déplacera pas, pas dans un tel état. alright, kahl, i’m sorry but to heal you I really need to” “regarde moi ce sol. si salaud que je suis.” C’est comme si kahl ne l’écoute plus ou ne fait plus attention à ses mots. “to remove your arimite, I can’t work properly otherwise, alright?” les paupières de kahl se ferment. “hey no look at me” sa main vole à son visage et tapote légèrement sa joue. “kahl, I need to remove your stone, okay? please don’t close your eyes. Kahl?” les yeux ne se réouvrent pas. “kahl?! kahl stay with me” il serre sa main avec force “I need to-” il n’y a plus le temps, kahl ne lui répond pas il ne peut pas perdre une seconde de plus. ses mains tremblent alors qu’il lâche la sienne, retire brusquement son manteau imbibé de sang de sur le corps de kahl pour soulever ses vêtements, dévoiler son ventre. une seconde d’hésitation flotte. ses yeux regardent en l’air, déchiré entre ses principes et ce que la situation demande. trahir une confiance, violer son intimité… ou risquer de le perdre. cette dernière pensée lui est intolérable et lui coupe le souffle. il n’a pas le temps de l'analyser. il n’a pas le temps de quoique ce soit. “fuck” il exhale dans un souffle qui résonne à peine dans l’habitacle, et se concentre sur sa respiration pour garder son calme alors que toute son âme est en proie à une panique épouvantable. il retire le piercing, l’arimite du corps de kahl, ce dernier obstacle entre eux, sans en avoir eu l’autorisation. “i’m so sorry, i’m sorry…” il souffle, glissant la pierre dans sa poche. Il n’y a pas le temps pour ses états d’âme. Il ressent brutalement sa Force, là, tout près, si vive, si impérieuse, si profonde, intense et si calme à la fois mais surtout…. si faible. Un frisson glacial dégringole le long de son échine et le paralyse, mais il le chasse, il l’ignore, surtout. Il efface tout le reste. Il efface sa panique et son dégoût profond de lui-même pour son geste, cesse ses tremblements, et se met au travail.

Les secondes s’écoulent à une lenteur interminable. L’état de Kahl est critique. La blessure est bien plus grave que ce qu’il a prétendu. Kael aurait dû s’en douter. Il culpabilisera plus tard, il n’en a pas encore le loisir. Ses sourcils sont froncés sous l’effort, ses paupières fermées alors qu’il se recentre, qu’il ne laisse aucune place pour les distractions extérieures, ou intérieures. Il n’y a que lui, la Force, sa Force, et Kahl, là, inconscient. Il a perdu énormément de sang. Les minutes passent. Kael ne bronche pas. La Force de Kahl se stabilise, et la plaie se résorbe, lentement. Kael exhale faiblement. Il s’épuise. Ses capacités ne sont pas celles d’un grand guérisseur. Il ne s’arrête pas, pas avant que la plaie soit presque refermée, ne laissant que la marque de quelqu’un qui se serait cogné un peu douloureusement, superficiellement à la surface. Alors, ses paupières se soulèvent lentement. Il voudrait le soulever mais il n’en a pas la force. Il parvient néanmoins à le déplacer un peu plus loin, place une couverture sous sa tête après l’avoir sommairement pansée pour éviter que davantage de sang ne coule, malgré que la plaie soit presque entièrement résorbée.

C’est lui qui a mal au crâne maintenant, un mal de crâne terrible qui le lance, une fatigue qui le terrasse, et des muscles si raides. Il serait si facile de s’allonger et de fermer les yeux. Il ne le fait pas. Il s’affaire encore, récupère d’autres couvertures chaudes qu’il déniche dans un coin de son vaisseau pour en couvrir kahl - son souffle est régulier, mais kael n’est pas tranquille. il a peur des séquelles. Il a peur d’avoir mal fait, d’avoir agi trop tard, ou de l’avoir mal soigné. “please wake up soon so you can complain about how i dared put those atrocities on you” un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’il place doucement le dos de sa main sur son front. La fièvre l’inquiète. Il ferme les yeux et tâche de puiser dans ses réserves pour la traiter encore davantage. Quand elle lui paraît acceptable, il s’occupe d’éponger le sang encore présent à terre. Les enfants ne peuvent pas voir ça quand ils se réveillent. Il y a tant de sang. Il s’arrête un instant. Il y a tant de carmin sur ses mains. Sur ses bras. Sur son t-shirt, son visage sans doute même, son pantalon. Le sang de Kahl. Il tressaille. Ses mains sont prises de tremblement, et son cœur cogne douloureusement à ses tempes. Sa tête le tourne. Pendant quelques secondes, il se retrouve incapable de faire quoique ce soit, paralysé sur place, le regard rivé sur une considération connue de lui seul, secoué de tremblements alors qu’il cherche à se débarasser de tout ce carmin sur sa personne, son souffle se faisant plus saccadé. Il ferme férocement les yeux, inspire longuement, et prend sur lui pour se calmer.

Il se hisse ensuite jusqu’au cockpit et s’installe à son siège, reprenant le contrôle de leur course pour pousser jusqu’à Naboo et la base Cassiopeia. Il ne sait exactement combien de temps passe, mais tout paraît beaucoup trop long alors que Kahl est en bas, encore faible. La destination proche, il prévient rapidement l’Alliance de la situation, leur demandant expressément le nécessaire pour prendre en charge un blessé et s’occuper des deux enfants. Il fait atterrir son vaisseau. Il exhale lentement. Kahl et les enfants sont en sécurité. Il s’assure de la bonne prise en charge des deux enfants encore endormis, et accompagne Kahl jusqu’à l’infirmerie. Il prend sur lui pour les laisser faire le travail, s’efface, juste un instant, juste suffisamment pour se nettoyer - sommairement, mais cela sera suffisant. Il ne veut pas être éloigné de lui trop longtemps. Les analyses sont bonnes. Il va bien. Il entend le médecin lui dire, il ajoute quelques autres choses, mais Kael peine à tout comprendre. Il a juste besoin de repos. Alors que tout bourdonne autour de lui. You saved him. Il hoche la tête, faiblement, ses membres s’engourdissant. Il n'a pas la force de répondre quelque chose de bien sensé.

Il se laisse enfin choir sur la chaise à côté du lit de Kahl. Laisse son angoisse s’envoler un instant, ainsi que la pression qu’il a choisi de se mettre sur les épaules les dernières heures. Exténué. Physiquement. Mentalement. Il observe son visage un instant. Son regard s’attarde. Il ferme les yeux, quelques secondes. Les ouvre de nouveau. Il ne réfléchit pas, alors qu’il retire la bague d’arimite de son doigt. Elle rejoint l’autre pierre dans sa poche. Puis, il vient prendre la main de Kahl dans la sienne. Elles tremblent de nouveau, ses mains. Il se penche, se rapproche, ramène cette main contre lui. Il prend appui sur le rebord du lit de ses avant-bras, y penche puis dépose sa tête. La main de Kahl reste enfermée contre lui. “don’t do that to me ever again” le murmure presque inintelligible s’échappe d’entre ses lèvres. Une larme s’écrase sur le drap, et puis il ferme les yeux. Juste un peu. Juste quelques minutes. Il s’endort brutalement.

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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyMar 24 Nov - 2:51

La mort n'est pas une chose qui l'effraie. Combien de fois, déjà, l'a-t-elle effleuré ? Kahl porte des marques ; non seulement sur son visage mais aussi sur son âme. Des traces desquelles il ne détourne pas le regard ; elles sont une preuve de vie, en même temps. Il a fallu un grand nombre de marques sa chair pour que l'ancien Sith constate que ces choses qu'il touchait, cette vie qu'il menait, ce n'était pas une vie. Il n'y avait rien de vivant, vraiment, en lui. Certes, un coeur fortement palpitant, toujours calme, toujours en contrôle, et des poumons se vidant et s'emplissant, un ventre faisant de même un peu moins souvent. Mais la vie, elle n'était pas là. Il faisait si peu de choses à effleurer pourtant si souvent mort. Si peu vivant, si prêt de la mort. Il est étrange aujourd'hui d'effleurer du bout des doigts les marques d'un autre temps et de les voir également comme des preuves de vie. Des preuves de sa vie, de son souffle, de son nouveau jour, aussi. Kahl n'ose pas croire être sentimental ; les sentiments coulent en lui dans la plus grande des délicatesses, éternellement calmes. Il tâche de les comprendre et de les connaître et les vit encore avec un brin de retenue, besoin intimité de les posséder, de les conserver, de les aimer à yeux voilées. Il y a quelque chose de doux dans les émois profonds; quelque chose d'honnête, presque en écho avec la Force. Il s'agit d'une danse calme et forte en lui. Un océan doux et infini, si près de la tempête, si fort et pourtant, qui reste calme, constamment. La force est une multitude qui le comble et qui l'emplit, qui le vide et qui résonne dans chaque de ses membres et, aussi, dans tous ces émois et ces souvenirs qui bercent en lui. L'ancien Sith est attentif, alors ; comment ne pourrait-il pas prêter une attention particulière à chaque émotion traversant son être ? Kahl a ce besoin infini de comprendre et aussi, cette intimité certaine avec son être qu'il découvre encore, lentement, délicatement. Il y a quelque chose d'intime, après tout, à connaître le moindre élan émotionnel nous traversant. Kahl est surpris, encore, par les nouveautés qui le percutent, même après cinq ans. Il découvre ces choses que des enfants connaissent peut-être depuis longtemps. Il plonge dans cet océan et découvre, peu à peu, tout ce qui se cache à l'intérieur de lui. Les nouveautés sont infinies. Peut-être mettra-t-il aussi longtemps à se comprendre, se connaître, qu'il lui en faudra pour être en harmonie avec la Force.
Il vague, plonge, mais jamais ne se noie. Kahl n'a pas peur ; comment pourrait-il avoir peur d'une chose se trouvant en lui ? Il connait les horreurs de son être. Il se souvient de la tension de ses muscles lors des combats, du soulagement de son souffle lors d'une victoire et de cette fierté si étrange, lors de la mort. Kahl peut bien critiquer les horreurs du monde entier, toutes ces choses qu'il voit et qu'il n'apprécie pas. Il peut bien offrir son jugement, juste et droit, sur toutes personnes, toutes décisions qui ne le sont pas. Ses noirceurs sont sur toutes les lèvres, ses pêchés portent un nom qui ne peut être oublié. Il offre, comme les autres imposent, les laideurs qui peuvent être changés. Il désigne du doigt et, contrairement à plusieurs, observe les changements. Kahl est attentif ; il sent la peur en lui, douce, tandis qu'il sent le sommeil, lors, qui sse loge dans son corps et qui ne s'en va pas. L'inconscient a quelque chose de similaire avec la méditation. Quelque chose de plus profond, peut-être, tant il vague et nage sans jamais trouver le large. Kahl ne s'inquiète pas, pourtant ; grand nombre de fois, son esprit est resté calme et fermé, lui seul avec son propre reflet uniquement pour découvrir les maigres brins de lumières, à l'époque. Comment aurait-il pu dire connaître la force lorsqu'il ne se connaissait pas lui-même ? Il y a une harmonie, entre les processus. Quelque chose qui ne peut se séparer, un besoin d'être, une symbiose. Le corps n'est pas qu'une coquille, contrairement aux pensées de Kael. L'esprit a choisi le corps, et la Force a suivi l'esprit. Tout est lié.
Alors Kahl nage, vague et se perd. Il découvre ce calme envahissant et reste là, au creux de lui-même, loin de la méditation et pourtant, si près à la fois.
Il y a quelque chose de différent, là. Quelque chose de nouveau, d'étrange, d'intéressant.
Une brève chaleur contre ses doigts.
Un tourbillon, agité et impulsif, indomptable, au milieu des vagues tantôt si calmes. Quelque chose qui ne devrait pas être là. Quelque chose qui le mène, au grè du courant, grandissant, ailleurs. Une force inconnue et pourtant, qu'il connait infinement qui le prend et l'emmèene, le guide, et qui -
Le souffle tremble, tangue, entre les lèvres. Les yeux piquent, s'ouvrent et se ferment. Il y a quelque chose de lourd, vif, dans sa tête. Quelque chose de chaud, dans et sur sa main. Le corps porte le poids du monde et le monde est douleur. Kahl laisse ses lèvres s'ouvrir, à peine, pour que le souffle soit plus profond et lent. Il garde les iris fermés, un moment, essaie de prendre le contrôle de son corps. Certains méditations lui demandent de longues minutes pour revenir à lui-même, pour gagner son corps de nouveau - entièrement, totalement - et pouvoir enfin bouger dans cette chose si petite alors que, plus tôt, il était si grand. Le corps parait minuscule quand l'esprit a été loin, si longtemps, dans un ailleurs sans barrière et frontière. Il y a un inconfort, toujours, à se retrouver si prisonnier d'une ... coquille, peut-être, comme dirait Kael. Kahl se gardera de lui dire que, peut-être, en vérité, il avait raison sur ce maigre fait.
La chose étrangère est toujours là, près de lui ; elle effleure sa chair mais aussi son être, vive et indomptable, incapable de rester en place. Il y a une délicatesse dans sa danse qui, en même temps, est agréablement imprévisible. Il y a quelque chose de familier, dans la chose ; quelque chose dont les coutours et les mouvements semblent gravées à sa mémoire mais dont les subtilités lui échappent.
Les iris s'ouvrent pour une seconde fois ; les paupières s'agitent et combattent la lumière puis, après de longues secondes, le regard dévie et lorgne vers la main prisonnière. Il est rassurant de contaster que le membre est toujours rattaché à son corps. La poigne contre sa main est forte, possessive, similaire à cette force qu'il sent contre lui. Il faut un moment avant que l'ancien Sith, silencieux et encore ailleurs, ne constate que les deux choses sont liées. Le regard accroché à la silhouette endormie de son ami, Kahl réalise avec lenteur et recul que cette nouveauté l'ayant sortie de ses rêves n'est autre que la Force du Jedi s'accrochant à lui. ah .. qu'il fait, bas. Il teste, en même temps, le son de sa propre voix. La gorge est sèche ; combien de temps s'est-il écoulé depuis que l'inconscient a eu raison de lui ? Brièvement, l'iris se décolle de ses traits pour parcourir les environs. Il ne s'agit pas de sa chambre, ni celle du Jedi, certainement. Le blanc est agressant et le calme des lieux ne peut que lui rappeler celui d'une infirmerie. Il semble seul ; ils ne le sont pas. Le regard s'arrête sur les silhouettes endormies des enfants, Aran et Ishti, un peu plus loin. Le coeur se calme délicatement ; l'ancien Sith ne s'était pas rendu compte de sa danse folle. De la pression qu'il exercait lui-même sur les doigts tenant les siens.
Un souffle quitte ses lèvres ; les prunelles sont calmes, lentes ; elles reviennent se poser sur les traits de Kael ou du moins, ce que sa position lui offre comme vue. La sensation de ses doigts est peu agréable ; il y a quelque chose d'autre que le rêche habituel. Quelque chose de séché. Du sang ; voilà ce que lui confirme les vêtements - peu flatteurs - que possède son partenaire. Il y a des traces sur ses manches. Il y a en a d'autres sur les habits de Kahl. Nul besoin de regarder ; il le sent. Un inconfort lourd venant du carmin, du fer qui s'est terni pour devenir noir, presque. Un souffle quitte ses lèvres, tremble. Kahl ferme les yeux, un bref instant. Il inspire et les ouvre de nouveau, le regard plus solide, calme. Au creux de sa prise, il agite les doigts tenus prisonniers. Kael qu'il tente, la voix lourde de fatigue. Il n'en apprécie que peu la sonorité, mais il faudra l'accepter. Kael qu'il fait, un brin plus fort, la prise ferme contre ses phalanges, l'autre endormi comme un mort. Il est culotté de faire attendre le prince ; certes Kahl possède de la patience mais celle-ci a des frontières. La force valsant contre la sienne est toujours vive, lourde, qu'importe la fatigue de Kael et son sommeil. Kahl l'observe ; dévisage et toise, évalue et hésite, presque, avant qu'il ne l'effleure plus en profondeur. Non pas avec ses doigts, ni avec sa main, mais avec son esprit. kael, réveille toi qu'il fait d'une voix propre, entière, dans l'esprit de l'endormi. loin de moi l'idée de ne pas être un oreiller confortable et silencieux pour ton sommeil au combien précieux, mais ma gorge est sèche et elle est essentielle à ma parole. Le commentaire est simple, précis. Kahl reste naturel, même dans un millieu inconnu. Il reste à la frontière, loin des secrets qu'il ne peut atteindre, si près des pensées légères. Il est difficile de les ignorer ; alors, il ne peut que serrer brièvement la main de laquelle il est prisonnier. dois-je le dire de nouveau ? ne fais pas l'enfant, kael. tu pourras conserver ma préciseuse main, ne pleures pas, mais s'il te plait, fais moi grace de ta présence et offre moi un breuvage, veux-tu ? il ne faudrait pas que je meurs de soif après tant d'efforts de ta part. Comme il est venu, il s'en va. L'iris toujours posé sur l'autre, le visage calme, quelque chose dans l'oeil. Caché sous les bras et le visage, là, enfoui au travers de tout cela, sa main reste au creux de la sienne, son pouce bougeant à peine, caressant la chair. Est-ce là son visage, son bras, sa main ? Il ne saurait dire ; il ne voit que le nid infecte que sont les cheveux de son partenaire. Vision au combien agréable au réveil.
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faciès et crédits : richard madden by mel<3, text sign: joanna klink
labeur : instructeur & protecteur des âmes perdues et nouvellement arrivées sur la base. surveillance de l'ex-sith kahl, désormais partenaire de missions
origines : la Seelos aux déserts de sel et aux Montagnes escarpées aux gisements de cuivre
myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyMar 24 Nov - 23:28

Kael ne se considère pas fondamentalement comme une bonne personne. S’il est vrai que certaines personnes semblent être la bonté ou le mal incarné(e), il considère que la grande majorité des gens sont simplement une balance de leurs bonnes et leurs mauvaises actions. Personne ne naît mauvais ou bon, après tout. Seules vos actions comptent. Elles façonnent la personne que vous devenez, celle que vous prétendez être, celle que vous cherchez à devenir. Kael œuvre pour le bien. C’est un fait. C’est son objectif, ce sont ses principes, ce que lui dicte son myocarde. Son sens moral est très affûté, et il est très strict avec les autres, mais surtout avec lui-même. Mais est ce que cela fait de lui quelqu’un de bien? Non, il ne le pense pas. Il n’est pas exempt de noirceur, non plus. Des mauvaises actions, il en a fait. Il les regrette, toutes, mais il ne peut pas revenir en arrière. What’s happened, happened. Il faut l’accepter. Et assumer. Même les plus sombres des actions. La mort n’est pas étrangère à Kael. Il l’a tant vu, pendant la guerre. Il a perdu des proches, des amis. Il n’a pas su guérir assez rapidement certains blessés. Surtout, il a tué. Il a tué à contrecœur, pour protéger les siens, pour protéger un idéal, pour défendre le bien. Si le but est louable, les actions n’en sont pas pour autant de bonnes actions. Elles sont répréhensibles. Kael n’oublie pas, chaque personne qui a perdu sa vie à cause de lui. Il ne connaît pas les noms, il ne connaît pas les visages, mais il sait. Il se souvient. Il accepte, il assume, mais il regrette. Énormément. Il en a été marqué. Il en a cauchemardé, souvent. Il s’est détesté, longtemps. Toutes les vies qu’il a sauvé, qu’il sauvera par la suite ne seront pas suffisantes pour se racheter, sans doute ne le pourra-t-il jamais. C’est ainsi. Il accepte son imperfection; et continuer à chercher, tous les jours, à faire ce qui est juste malgré tout. La mort ne lui est pas étrangère non plus parce qu’il l’a côtoyé de près. Ce jour-là, immobile au sol, le dos comme en morceaux, il a cru qu’il ne se relèverait pas. Il a eu une seconde chance et il compte bien la mettre à profit. Mais ce jour-là, il a été confronté à la proximité de la mort d’une façon qu’il n’a jamais connue auparavant. L’épisode a marqué fortement son esprit, son corps et sa Force, mais il n’a pas encore eu le loisir de prendre conscience de tout cela, d’analyser tout ce qu’il a ressenti, tout ce que son inconscient souhaite lui hurler. Il n’en a pas vraiment eu le temps, alors qu’il s’est écroulé au chevet de Kahl, alors que Morphée l’a entraîné avec elle sans attendre de réponse. Le sommeil est lourd, si lourd. Les images se superposent et s’envolent auss vite qu’elles apparaissent, qu’elles se pressent, les unes après les autres, la sensation d’un corps contre le sien, de bras qui se referment dans son dos, un parfum délicat, une autre sensation, fantôme, contre ses lèvres, contre ses tempes, un souffle si près, un frisson qui dégringole le long de sa colonne vertébrale. La douceur d’une main, l’éclat d’un rire, et puis tout à coup du sang, beaucoup, une sensation glaciale, une sensation de vide, un palpitant qui s’arrête, des larmes qui s’écrasent. kael, réveille toi l’emprise se fait plus forte encore, sur le bras, sur la main, et le myocarde s’emballe, à cette voix. La peur est étouffante. La présence rassurante, douce et calme qui l’enveloppe tout entier ne suffit pas à la chasser. Kael et sa Force s’accrochent. Il est impossible de lâcher prise. Plus jamais. “dois-je le dire de nouveau ? ne fais pas l'enfant, kael. tu pourras conserver ma précieuse main, ne pleures pas, mais s'il te plait, fais moi grâce de ta présence et offre moi un breuvage, veux-tu ? il ne faudrait pas que je meurs de soif après tant d'efforts de ta part.” Le pouce caressant sa peau et la Force l’enveloppant avec calme finissent de le tirer hors de sa torpeur sans qu’il n’ait réellement le choix. “sure kahl i will but stop talking you need to rest” il marmonne, encore dans son sommeil, le processus achevant néanmoins de le réveiller, un peu brutalement. Il se redresse brutalement comme quelqu’un qui s’est assoupi sans le vouloir alors qu’il n’aurait pas dû, et cligne des yeux plusieurs fois en grimaçant un peu sous la lumière vive de la pièce. Le sommeil est encore lourd sur ses traits, alors qu’il fronce les sourcils, un peu hébété, un peu confus par cette discussion pendant laquelle il ne se souvient pas bien avoir été réveillé - son regard s’accroche rapidement aux pupilles de Kahl dont la Force semble danser avec la sienne autant que la sienne le fait, mais Kael n’a pas vraiment le temps d’enregistrer tout ça. “You’re awake” Il constate soudainement, stupidement peut-être, mais avec le myocarde qui s’affole un peu. “are you okay? do you need anything? Right” il se souvient brutalement. “ water, that’s what you asked for right? i’ll bring you some” Il se redresse rapidement, délaissant sa main difficilement avant de lui chercher un verre d’eau dans la salle d’à côté. Tous ses gestes lui semblent si lourds, presque maladroits. Il revient, et se rapproche, lui tendant le verre, se rapprochant pour l’aider dans le processus. “slowly, be careful” Il ordonne. Il ne veut pas le voir trop bouger. Il s’inquiète trop, sans doute. Il est encore un peu engourdi par le sommeil. “The children are safe. You’re safe” Il déclare. Cherche-t-il par là à le rassurer lui plutôt qu'à se rassurer lui-même? Rien n'est moins sûr. “how are you feeling?” Il ne lui laisse pas le temps de répondre, son agitation semble revenir de plus en plus, il peine à la gérer. “what were you thinking?” Il n’analyse pas encore ce qu’il ressent, il y a juste cette colère impérieuse, cette peur qui le prend encore aux tripes. “you could’ve - j'ai cru que j'allais pas y arriver - I thought you were going to die on me - are you fucking stupid?!
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyMer 25 Nov - 2:02

Il est étrange de se réveiller en face à une autre personne ; la solitude est une chose propre au sommeil de l'ancien Sith. Certes, de maigres nuits ont été accompagné par Arcturus lors de ces moments d'égarement où, en se cherchant lui-même, il a voulu chercher l'amour en même temps. Futilité étrange de vouloir se perdre contre le corps d'un autre pour se trouver soi-même; désir naif d'espérer que l'amour d'un autre envers sa personne puisse accentuer celui ressenti envers lui-même. Kahl ne peut nier la naiveté de ses premiers instants de liberté ; maladroit et ignorant, un brin, il a tenté de multiples choses pour se comprendre, pour s'apprécié. La chose a pris du temps ; certaines journées sont difficiles, encore, et les mots sont moindres hors de ses lèvres lors de pareils moments. Il est plus aisé de savoir ce qu'il n'apprécie pas. Il est plus aisé de se rendre compte de ces choses qu'il n'accepte pas. L'amour est resté là alors, loin de lui ; quel interet de chercher du regard une personne pouvant posséder le moindre sentiment envers sa personne ? Kahl sait s'apprécier suffisamment pour toute personne n'osant pas le faire. Il s'agit d'une chose difficile, même pour lui-même ; peut-être est-ce pour cela qu'il chérit autant chaque petite multitude qu'il apprécie en lui. Qu'il prend tant de temps à entretenir son esprit et son corps et parfois, un peu son coeur. Il est difficile de le connaître dans ses subtilités lorsqu'il a pasé tant d'années à en connaître que les grandes lignes noires et lourdes, profondes, trop intenses. Il y a longtemps, oui, que ses iris ne se sont pas ouverts sur la vue d'une autre personne. Ses quartiers étaient à part, dans la troupe. Un caprice excessif et un brin paranoiaque de sa part. Ses instants passés en compagnie de Dom sont lointains et la confiance posée en lui reste grande, intacte. Il ne saurait dire, exactement, ce que l'homme est pour lui. Certains rôles ne sont que des images floues à son esprit. Qu'importe, dans tous les cas ; Kahl a conscience du sentiment et l'apprécie.
Le regard posé sur Kael, il prend conscience d'un sentiment, sans en connaître le nom, et l'apprécie simplement. Il s'agit d'une chaleur similaire à celle qui habite ses doigts captifs. Un engourdissement profond, dérangeant et pourtant, fascinant. sure kahl i will but stop talking you need to rest Un sourcil s'hausse, lentement. Kael ne réalise-t-il pas ? Ne sait-il pas qu'il se trouvait dans son esprit et que les paroles venaient de son être, son ami, plutôt de sa voix ? Les lèvres restent pincées, le regard un brin lourd de jugement bien que, aussi, amusé. Kahl dévisage et compte les secondes, attend l'impulsivité dans ses mouvements. Il y a toujours une surprise, après tout, lorsque Kael est pris d'une pensée, d'une idée. Kahl apprend encore à danser avec ses mouvements ; lorsqu'ils marchent dans les couloirs, lorsqu'ils mangent, lorsqu'ils enseignent aux recrues. Lorsqu'ils sont en mission. Une nouveauté qui est pleine d'inconnus et qui, pour Kahl, est un monstre fascinant qu'il observe et qu'il veut comprendre, dont il désire les secrets, entièrement.
Le corps se redresse brusquement dans toute la grace inexistante dont peut faire preuve Kael. You’re awake Les regards s'effleurent et s'accrochent, un sourcil s'hausse et déjà, l'iris dévie. Il y a une nuance de blanc, de gris, qui capte son attention. Une étrangeté inconnue qu'il observe brièvement, sourcils froncés par la découverte. Kael est, de son côté, parti dans un élan fou, les paroles si vives entre ses lèvres que les mots se confondent. are you okay? do you need anything? Right Il ouvre la bouche avec élégance, prêt à parler. Se moquer ? Faire un commentaire ? Le choix n'est pas fait, encore. La gorge brule ; il serait lourdement dérangeant de parler dans un état. Le regard est lourd de mots qu'il ne dit pas. water, that’s what you asked for right? i’ll bring you some Le regard s'accroche à cette chose inconnue, encore. Kahl lui fait un signe de la main tandis que Kael se lève, lui indique d'y aller, de le faire, et de se dépêcher. La gorge est sèche depuis bien des heures déjà, et la sensation n'a rien d'agréable. Assis sur son trone, patient et calme, Kahl guette son regard avec une fatigue encore présente dans les yeux mais un confort dans le corps. Il y a quelque chose de calme, dans l'instant, malgré les gestes brusques de Kael, malgré ses pas vifs et sa marche d'orgre. slowly, be careful Le regard se pose sur lui, l'affronte et Kahl prend un temps d'arrêt pour l'observer avant de boire. Le processus est lent, presque trop lent pour une bête féroce comme peut être Kael, mais l'ancien Sith ne peut qu'apprécier qu'il fasse preuve de contrôle parfois. Il tente malgré tout, une brève seconde, de relever sa main pour tenir également le verre, mais le geste dérange et le corps proteste. The children are safe. You’re safe Une seconde fois, le regard vague vers les enfants endormis. how are you feeling? Les paroles tombent comme des sentences et, dans le timbre de la voix, une force se crée. Kahl peut sentir, contre lui, autour d'eux, la chaleur étrange émanant de sa force qui s'accentue. Les émotions de Kael son vives. Le visage de Kahl est calme, presque vide, l'iris si lourdement attentif à ses expressions mais aussi à cette mèche sur son front. aussi bien - qu'il commence, mais sa voix est difficile, compliquée. Kahl est dérangé par la chose. Il est impassable de se glisser de nouveau dans ses pensées maintenant. what were you thinking? Le ton tombe, brusque et vif, indomptable. Le regard de Kahl s'accroche à ses traits, déjà las par sa colère. Il peut comprendre, bien évidemment, qu'elle soit justifiée. Il y a pourtant des choix à faire lors de moments critiques et Kahl les a fait. Il est désolant de savoir que Kael ait été faussé brièvement mais il ne regrette pas la chose. “you could’ve - j'ai cru que j'allais pas y arriver - I thought you were going to die on me - are you fucking stupid?! Il y a une douceur dans ses traits, dans ses iris, brève. Kahl garde son souffle au bord de ses lèvres et soupire puis, posant ses mains contre le matelas, il force pour s'asseoir, juste à peine. Il offre un regard à Kael, averti, pour l'empêcher de l'aider dans la chose. Il se doit de reprendre le contrôle de son corps. i'm fine kael qu'il dit, bas, une fois placé. Le regard se pose sur lui, calme et contrôlé, avant qu'il ne soupire une nouvelle fois. Sur les lèvres prend place un sourire simple, doux. thank to you. i trusted you and i was right. Il y a une pause, un moment d'arrêt pendant le temps il avale lentement, prend son souffle et essaie de prendre l'état de sa gorge un peu plus acceptable. Le verre est vide, maintenant, mais Kahl aurait besoin d'un second. Loin de lui l'envie de voir Kael disparaitre de nouveau comme une furie. ne possèdes-tu donc aucune confiance en toi, Kael ? Dois-je faire toutes les choses à ta place ? L'insolence de ses paroles est exagéré ; il espère que l'autre Jedi y voit là une confirmation qu'il va bien. Combien de temps s'est écoulé ? Il y a quelque chose de nouveau, juste là. Il est dérangeant de se redresser un brin, juste assez pour tendre le bras et, sans demander s'emparer de la mèche blanche se trouvant sur le front de l'autre. Elle est humide ; la position dans laquelle Kael dormait a surement apporté de la sueur sur son visage. La boucle pend, rebelle et étrangement diférente. Et il manque quelque chose à ton doigt. qu'il continue, l'iris s'y posant brièvement avant d'aller se poser sur son visage. Autour d'eux, il sent encore l'étrangeté de leur Force. Certes, de nombreux jours se sont écoulés depuis que l'homme lui a avoué sa confiance après les détails douleurs liés à Atlan, mais il y a une différence, grande, dans l'affirmation venant d'un pareil geste.
La nouveauté ainsi dévoilée, il pose de nouveau son dos contre les oreillers, laissant un soupir quitter ses lèvres. Les yeux fermés brièvement, il se défait de la douleur encore présente et agite ses doigts toujours engourdis. et moi qui aurais cru que tu n'allais pas te défaire de ta poigne. elle était si solide. qu'il tease de nouveau, les prunelles s'ouvrant faiblement, un rictus moqueur au bord des lippes.
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myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyJeu 26 Nov - 23:00

Il est étrange de voir Kael dans un tel état. L’ex-jedi, d’ordinaire, ne parle pas beaucoup. Il a ce côté un peu bourru, ne parle jamais pour ne rien dire. Le silence est d’or, parfois. Le silence n’est pas une mauvaise chose, au contraire. On peut dire beaucoup, sans ouvrir la bouche. Pourtant,ce n’est pas ce qu’il vient de se produire; les mots se pressant hors de la barrière de ses lèvres sans réflexion, un peu en désordre, comme sous une urgence, comme s’il était incapable de contrôler quoique ce soit; s’épenchant plus que de raison. C’est étrange, comme sensation, et c’est étrange, comme spectacle, si vous connaissez l’ancien jedi. L’impulsivité est toujours là, mais le ton n’est pas le même, et les phrases ne sont plus si succinctes. Kael a la tête qui tourne, un peu, et le ventre noué, alors qu’il reprend un peu sa respiration, encore agité, et un peu troublé de son propre comportement. Le calme, toujours, tout autour de lui, l’enveloppant, cherchant à calmer sa tempête. Cela fonctionne, un peu. Les mots manquent de s’élever, de nouveau, alors que l’autre homme s’appuie sur ses mains pour se redresser, mais son regard est suffisant pour que Kael ravale ce qui est sur le point de s’échapper. i'm fine kael. thank to you. i trusted you and i was right. Kael ne recherche pas des remerciements, ou une quelconque reconnaissance, mais il s’apaise, légèrement, à ses mots. Il y a de la douceur, tout près. Son regard est toujours si vif, accroché aux traits de son ami alors qu’il prend le temps d’apprivoiser ce qu’il ressent, les causes de son coup de sang, de l’inquiétude qui a bien du mal à le quitter même si Kahl est hors de danger. Il veut le croire, mais le peut-il? Il a bien prétendu qu’il allait mieux qu’il ne l’était réellement, quelques heures plus tôt. Kael s’inquiète. Kael le voit encore inconscient sur le métal abimé du vaisseau. ne possèdes-tu donc aucune confiance en toi, Kael ? Dois-je faire toutes les choses à ta place ? Combien de temps s'est écoulé ? Il y a quelque chose de nouveau, juste là. Il serre la mâchoire, un peu, non de colère - il ne fait pas cas de sa critique, pas à ce moment-là, pas dans cette situation - mais plus dans une tentative de calmer encore davantage son agitation intérieure. Il n’a pas peur de ce qu’il ressent. Il a peur pour lui, encore, beaucoup trop, tout en ayant conscience que ce n’est pas raisonné. Le geste est doux, dans ses cheveux,et par ce simple contact, Kael sent une tension disparaître et ses muscles se détendre sensiblement. “Uh, not sure… about a day I think” Il ne s’est pas vraiment arrêté pour regarder l’heure, et il ne sait pas exactement combien de temps lui a dormi également. Il fronce les sourcils. “Qu’est ce que tu racontes? What about my hair?” Il demande doucement, le ton plus calme.Il se demande, un instant, s’il délire mais il semble pleinement en capacité de réfléchir, et il ne remarque rien d’anormal dans sa Force, et la suite des mots de son ami ne fait que conforter que Kahl semble pleinement alerte. Et il manque quelque chose à ton doigt.Kael baisse les yeux sur sa main. Elle paraît si nue, sans cette bague. Distraitement, il laisse son pouce y caresser l’emplacement habituel sur son doigt. Il ne dit rien, un instant, perdu dans ses pensées; et la douleur d’avoir failli à ses principes dans le cœur. et moi qui aurais cru que tu n'allais pas te défaire de ta poigne. elle était si solide. Encore une fois, il ne répond rien directement, silencieux. Il y a un rictus un peu moqueur, sur les lèvres de Kahl, mais Kael n’a pas envie de rire. Il n’a pas honte, et il n’est pas en colère,mais il n’a pas envie de rire. Il relève son regard sur lui. Il l’observe, pendant quelques instants. Il l’observe un peu différemment.Son cœur cogne un peu, dans sa poitrine. Il n’a pas peur, mais reconnaît son appréhension, tout comme le sentiment un peu grisant qui l’accompagne. Il est étrange, pour lui, de ressentir ces choses… de nouveau. Il les accepte, il ne sert à rien, de toute façon, de prétendre qu’elles n’existent pas, et il n’en a pas envie. Ses doigts viennent effleurer sa peau - ils voudraient glisser dans les siens mais, à contrecoeur, conscient de la sensation désagréable que semble encore ressentir Kahl par sa faute, ils se ravisent, et à la place, sa main vient s’enrouler autour de son poignet. Calmant un peu son cœur battant. “I was scared.” Il offre, honnêtement, comme seule explication. Il ne sait pas vraiment, Kael, s’il a déjà ressenti une peur aussi intolérable auparavant. Il déglutit. “Je suis désolé.” Son regard se relève sur lui. “J’ai trahi ta confiance quand j’ai retiré ton arimite.” Peut-être est-ce complètement stupide, comme émotion, compte tenu des circonstances, mais il ne la contrôle pas. “I know I had to, to heal you, but still. It wasn’t my decision to make. I’m sorry.” Il ne lui demande pas de lui pardonner. Il lui faudra du temps, pour accepter ce geste. Il s’arrête, un instant, et puis lève un peu sa main qui ne porte aucun bijou. “ça - ça l’était.” La Force de Kahl est fascinante, toujours autour de lui, la sensation est étrange car jamais auparavant Kael n’a ressenti quelque chose d’aussi fort, au contact de la Force d’une personne sensible; jamais il n’a ressenti la Force de quelqu’un d’autre aussi intensément, aussi profondément. “I feel close to you.” Il explique, simplement, peut-être un euphémisme, mais il est encore en train d’apprivoiser ces nouveaux sentiments. Il se demande un instant, si c’est à ça que cela ressemble, un lien de Force. Il ne sait pas trop, peut-être est-il simplement trop fatigué et à fleur de peau. Mais il sait qu’il n’a aucune crainte, aujourd’hui, à faire tomber cette dernière barrière. “And to wear it when I’m with you... It didn’t feel right anymore.” Ses doigts n'ont pas quitté sa peau. Il n'a pas vraiment envie de le lâcher - se sent rassuré, par le contact.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyVen 27 Nov - 2:17

Le silence a été son monde, longtemps. Il l'est encore, aujourd'hui. Certes, lourdes sont les remarques et les commentaires, les constatations néfastes et impérieuses en présence de Kael, mais l'ancien Sith reste et restera un être de silence. Les lèvres plus souvent fermées qu'ouvertes, il est fin observateur du monde évoluant autour de lui. Il y a quelque chose de fascinant, d'autre, dans les regards et les gestes. Il y a quelque chose qui va au délà des mots qui ne cesse d'attirer son attention constamment. Il est étrange de constater à quel point un langage peut vouloir exprimer certaines choses. Chez certains peuples, des mots peuvent représenter une chose précise, une émotion certaine ou encore, un inconnu qui ne peut être nommé, ailleurs. Il s'agit juste de savoir, de connaître. Kahl a cette fascination pour les langues qu'il ne pousse pas, pourtant ; après tout, son temps est moindre et certes, sa curiosité est grande, mais il y a des choix qui doivent être faits et des savoirs qui ne peuvent être acquis uniquement par envie. Il collecte malgré tout de petites trouvailles à gauche et à droite, des expressions et des mots représentants multitude. La langue commune est, en soi, assez large, mais elle possède ses barrières. Toute chose possède des barrières, une limite. Il faut simplement se l'avouer et être inovateur dans la création d'une compréhension absolue. Kahl comble la chose en observant les scènes lui faisant face, les gens, et en essayant de comprendre par lui-même. Il a tort, souvent ; c'est une chose qu'il affirme à haute voix sans la moindre honte et pour laquelle, également, qu'il demande pardon.
Il observe, alors ; dans un silence calme et certes, fatigué, il observe et captive par ses yeux toutes les images s'offrant à lui. Kael est honnête avec lui-même ; sur ses traits dégoulinent des expressions pures et sauvages, une vérité sur laquelle on pourrait se couper. Kahl en connait les contours depuis un moment, en trace certaines lignes par coeur, depuis le temps. Il est aisé de savoir ce qui se passe dans son esprit, souvent. Il est dérangeant et surtout, fascinant, d'être frappé par une nouveauté qui émane brusquement et qui le plonge dans un silence empli de questions. Il serait aisé de demander pour savoir ; Kahl est plus patient que cela. Il a une satisfaction d'observer et de découvrir, de comprendre par soi-même, lentement.
Chaque personne est un monde. Kael est similaire à un univers. Il est impossible d'en connaître toutes les planètes, toutes les étoiles. Kahl s'y aventure sans repères.
Le toucher est moindrement doux ; Kael n'a rien perdu face au manque d'entretien de ses mains. Elles n'ont rien d'agréables, encore. Pourtant, la sensation devient familières, lentement. Kahl y porte ses iris, laisse la main s'emparer de son poignet et ne se défait pas de la poigne, presque absence. Il y a une réserve dans le geste qui ne devrait pas être. I was scared. Le regard quitte le contact pour se poser sur ses traits. Kahl reste silencieux, calme. Il observe ce qui se passe sur ses traits, s'abreuve des expressions confuses et nouvelles. Il découvre, par la même occasion, les réactions causées à l'intérieur de son être. Je suis désolé. L'excuse tombe et surprend. Un sourcil s'hausse, et sur les traits fatigués, une expression suspicieuse et impérieuse prend place. Kael a détourné le regard, déjà. pourquoi donc ? qu'il demande, bas, la gorge encore difficile. Mais encore là, la demande pour un second breuvage n'existe pas. Kahl se contente de sa présence. De la force délicate et folle, en même temps, de sa Force contre la sienne. Elle pourrait l'endormir, presque. J’ai trahi ta confiance quand j’ai retiré ton arimite. i know I had to, to heal you, but still. It wasn’t my decision to make. I’m sorry. Les prunelles se ferment un court instant. Les paroles représentent beaucoup et une réponse précipitée face à la chose ne serait pas idéale. Kahl possède, certes, une opinion sur la chose, mais il s'offre un temps de réflexion, tout de même. Alors, des lippes n'émanent qu'un bruit, qu'un son affirmatif. ça - ça l’était. Les sourcils se froncent ; une fine tension sur ses traits au combien magnifique avant que, délicatement, tel un prince, il ouvre les yeux de nouveau. Le regard est calme, profond, se posant sur la man désignée. Il faut un certain nombre de secondes pour qu'il comprenne. oh ? réellement ? qu'il demande, un brin moqueur mais aussi, curieux. Certes, Kahl sait que le geste a été fait par Kael, mais il est curieux de savoir les motifs. Une simple honte de lui avoir retirer son arimite, comme un besoin d'être à son égal, lui semble bien étrange. Kael n'est pas une personne agissant uniquement par culpabilité. Ses réflexions possèdent une profondeur, à l'occasion. Aussi surprenant que cela puisse être. I feel close to you. Il serait difficile de dire le contraire. De nombreuses années se sont écoulées depuis que Kahl n'a pas retiré son arimite. Outre le merveilleux passage de Jiirso dans son esprit ou encore, la Force délicate des enfants, il ne saurait dire qui il a senti pour la dernière fois. And to wear it when I’m with you... It didn’t feel right anymore. Elle est douce et poignante, pourtant, la surprise dans ses yeux. Pourtant, les traits restent neutres, le regard posé sur lui, intact et sans ciller. Kahl l'étudie comme il observe chaque nouveauté, chaque étrangeté croisant sa route. Kael est une brute. Une créature vive et sans délicatesse qui massacre, sans cesse, un schéma créé de sa personne, l'image précise que l'ancien Sith possède dans son esprit. Il le force et lui rappelle sans cesse qu'il est impossible de posséder une opinion solide et sans changement, sans nuance, sur toute chose existante. Continuellement, l'homme ne cesse de changer sous ses yeux, de lui présenter des nouveautés tant nuancées que Kahl ne saurait dire, à la fin d'une journée, qui il est véritablement. Après tout, le langage commun possède un grand nombre de mots, mais les mots ne suffisent pas, parfois. Kael en est une preuve. ah... kael. qu'il souffle, sentant un besoin de devoir parler face à pareille révélation. Son regard reste attentif, ses iris parcourant ses traits à la recherche d'une vérité plus pure, plus honnête. Mais les paroles de Kael le sont toujours, honnêtes. Elles hurlent d'une vérité, qu'on veuille l'entendre ou non. j'imagine qu'il serait respectueux de ma part de dire pareilles choses, mais - Il s'arrête, un instant. Les lèvres se pincent et, brièvement, Kahl semble perd dans ses pensées, à chercher ses mots. moindres sont les lieux dans cette base ou nous sommes seuls, et il serait problématique pour moi, encore aujourd'hui, de me promener en ces lieux sans mon arimite. mais sache pourtant que le sentiment est partagé. Le poignet se libère de la poigne, maigre, posé sur lui. C'est sa paume qui y glisse, plutôt. Kahl ne ferme pas les doigts au creux des siens, pas immédiatement. ta confiance en moi est précieuse, mon ami. je n'en demandais pas tant de ta part. Il y a quelque chose d'intime, après tout, de sentir ainsi la Force d'un autre contre la sienne. Kahl connait celle de son ancien maître, mais pareil sensation n'a pas été vécu, autrefois. Il y a une différence qui ne possède pas de nom, encore. Quelque chose qui cherche à être connu pour un homme qui, toujours, cherche la connaissance. ne te perds pas pour moi, kael. qu'il fait, plus bas, sérieux, dans une confidence, presque. L'iris lorgne vers cette mèche si soudainement changée, dans sa crinière bouclée. combien de ta force as-tu usé sur moi ? tu es marqué à jamais à cause de cela. qu'il continue. certaines marques peuvent être regrettés avec le temps. il est de mon devoir que tu n'en regrettes pas celle-ci, n'est -ce pas ? Les lèvres se tordent, un brin. Le regard reste attentif bien que toujours délicat. Et contre sa main, les doigts font enfin emprises sur les siens dans une douceur extrème. quel étrange contraste... comment tes mains peuvent-elles être si froides alors que ta Force est tant chaleureuses, hm ? absorbe-t-elle toute ta chaleur, Kael ? L'iris coule sur lui, sur son visage et le rictus s'accentue, un brin, tandis que les iris se ferment, à peine. Dans un geste élégant, le Sith redresse les mains liées pour les approcher de ses traits. Le revers de Kael se pose brièvement contre sa joue. Elle est froide, en effet. Une froideur appréciable contre sa tête encore douloureuse. ah. certainement pas...quoique. qu'il commence, sans continuer. Puis, il laisse les mains retombées sur les draps. Le regard le pénétre de nouveau, calme et royal. j'ai encore soif, Kael. qu'il dit et exige, à la fois.
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origines : la Seelos aux déserts de sel et aux Montagnes escarpées aux gisements de cuivre
myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyDim 29 Nov - 0:18

Kael ne dit jamais les choses avec honte, parce qu’il n’en ressent pas, ou dans des situations très rares. Il assume ses choix, ses actes, ses émotions. Il ne sert à rien de prétendre le contraire. Ce sont des choses qui le façonnent. Il peut en être peu fier, mais il ne cherche pas à les oublier ou à les minimiser. Il faut savoir accepter les échecs, les erreurs, comme le reste. C’est comme cela qu’on avance. Il n’a pas honte,non, d’avouer qu’il a peur, qu’il a eu peur, et que c’est encore le cas. La peur n’est pas une ennemie, pas toujours; même si elle n’est jamais agréable à ressentir. Elle peut être révélatrice de beaucoup de choses. A cet instant-là, elle l’est, beaucoup. Il n’a jamais eu peur comme ça avant dans sa vie Kael. Il ne croit pas, en tout cas. Et elle est clairement la responsable de cet engourdissement dans les doigts de l’ancien sith. Le geste était stupide, bien sûr, il n’avait rien de réfléchi. Ce n’est pas parce que Kael a gardé cette main contre lui et qu’il l’a serré si fort, alors qu’il était complètement endormi, qu’il le protégeait de quoique ce soit. Mais les gestes du cœur peuvent souvent être irraisonnés. Authentiques, en tout cas. Le cœur ne triche pas, du moins, celui de Kael ne l’a jamais fait. Il assume, également, son geste - avoir retiré l’arimite de Kahl. Il aurait pu lui dire qu’il regrette son geste, mais il ne l’a pas fait, car c’est faux. Il le sait bien. S’il devait le refaire, il le referait de la même façon. Il ne peut pas concevoir la conséquence de l’autre choix. Il l’aurait perdu. La pensée le remplit d’effroi. Alors non, il ne dit pas qu’il regrette, mais plutôt qu’il est désolé. C’est le cas. Il ne ment pas. Il aurait souhaité avoir son accord avant de le faire. Mais dans la vie, dans certaines situations, aucun des choix possibles ne peut être complètement droit, complètement juste. Kael est assez réfléchi pour le reconnaître - il ne cherche pas d'excuses. Il veut juste l’informer de ce qu’il en pense. Et il poursuit dans sa lancée. Il se dévoile, il se confie, avec une honnêteté peut-être un peu désarmante, mais il n’aime pas l’idée de lui cacher quoi que ce soit. Pas après ce qu’ils viennent de traverser, pas avec ce qu’il a au fond du cœur, quand il ne cesse de le revoir inconscient sur le métal froid de son vaisseau. Et après avoir expliqué son choix, donné les raisons pour lesquelles il a cessé,lui aussi, de porter la pierre protectrice, il laisse Kahl l’observer. Il s’est habitué, avec le temps, aux regards perçants de l’autre homme. Il y a une certaine nervosité en lui, peut-être, mais il reste calme. Il se demande si Kahl souhaite qu’il parle davantage, ou si, pour une fois, il cherche ses mots. Cela semble être le cas - c’est étrange, et quelque chose de nouveau. Les paroles font sens. Les paroles sont appréciées. ta confiance en moi est précieuse, mon ami. je n'en demandais pas tant de ta part. Kael hoche imperceptiblement la tête. “Je sais. Je ne regrette pas.” Il ajoute, simplement. “I don’t trust half of them, but I trust you.” Lui non plus, ne pense pas pouvoir complètement arrêter de porter cette bague dans les couloirs de la base, se sentant vulnérable, parfois, face aux autres Jedi face auxquels il se sent plus faible. Il n’a pas honte de ce qu’il a dans la tête, mais il est difficile pour lui d’accepter que des gens qui le méprisent puissent essayer de s’introduire dans son esprit. ne te perds pas pour moi, kael. Il le regarde un peu plus intensément. Il se demande d’où vienne ses mots - qu’est ce qui les motive, qu’est ce qu’il fait qu’ils sont prononcés, à cet instant. combien de ta force as-tu usé sur moi ? tu es marqué à jamais à cause de cela. certaines marques peuvent être regrettées avec le temps. il est de mon devoir que tu n'en regrettes pas celle-ci, n'est -ce pas ? Kael n’est pas certain de savoir à quoi il fait référence. Ses cheveux, peut-être? Le regard de Kahl semble le confirmer.Il faudra qu’il se regarde dans une glace, à l’occasion. “Je ne sais pas. Autant que j’ai pu.” Il gardera sous silence les vertiges, la sensation de vide et le mal de crâne qui persiste sous l’épuisement, sans doute. Kahl n’est pas idiot. “and I know I won’t.” Il ajoute comme réponse à ses derniers mots. “J’ai mis trop de temps à revenir vers toi. Je n’avais pas le choix.” Il explique sommairement. Trop de temps à calmer les enfants, trop stupide pour avoir laissé Kahl le berner. Son rythme cardiaque se calme lentement, un peu plus, alors que les doigts de l’ancien sith viennent glisser dans les siens. Le geste est doux, le rassure, l’apaise. “I’ve always had cold hands” Il hausse les épaules. L’émoi est présent, alors que le dos de sa main est posé contre sa joue. Elle est brûlante. Kael s’en inquiète, bien qu’il sache que la sensation est exacerbée par rapport à la froideur de sa peau. ah. certainement pas...quoique. Il fronce les sourcils. Il ne comprend pas ces mots. Il voudrait demander clarification, mais Kahl l’informe de son besoin de boire encore. A contrecœur, la mâchoire un peu serrée, il rompt le contact entre eux, rassuré, néanmoins, de la Force de Kahl toujours présente contre la sienne. “Je vais t’en chercher un autre.” Joignant le geste à la parole, il s’empare du verre et va le remplir, assez rapidement, pour le lui rapporter aussitôt. Soucieux du bien-être de l’autre homme, dont l'état l’inquiète encore. On lui a dit qu’il allait se remettre sans problème. Mais il sent bien que Kahl souffre encore de ses blessures, et il ressent que la fièvre ne semble pas être complètement retombée. Il le regarde un instant, silencieux, avant de glisser sa main dans sa poche pour en attraper sa bague et le piercing de l’ancien sith, qu’il dévoile en ouvrant la paume de sa main; les bijoux sont un peu sales, compte tenu des circonstances. “Je peux m’arranger pour le nettoyer rapidement… mais tu peux aussi le récupérer directement” Il n’apprécie pas être en possession de la chose. Cela ne lui appartient pas. Il dépose la bague et le piercing sur le rebord du lit, avant de relever son regard vers l’homme responsable de tout ce qu’il ressent, à cet instant précis. Il le considère un instant. Le moment lui paraît toujours aussi fort. Il n’aime pas l’idée qu’il puisse décider de le prendre en moins, et lui couper l’accès à sa Force; mais il sait que c’est la chose à faire. La chose juste, à faire. Il marque une pause. Il aimerait reprendre; encore, sa main dans la sienne. Il se sent presque stupide, de ressentir le besoin de son contact. La Force, néanmoins, le calme encore. Mais il y a autre chose qui le rend un peu fébrile. “Kahl, laisse moi te soigner davantage, tu en as besoin.” Il le sent, dans la Force qui l’enveloppe, bien qu’elle soit toujours aussi douce et calme, apaisant un peu ses tourments. C’est une demande, réellement, il ne veut pas utiliser sa Force sur lui sans avoir son accord.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyDim 29 Nov - 15:49

Certaines choses sont simples à comprendre ; elles existent et prennent place et il suffit de peu de réflexion pour accepter leur existence. Il y a une planète, juste là, ou encore une étoile, un peu plus loin. Il y a un drap sur son corps, un matelas si peu agréable sous son corps et aussi, un oreiller peu confortable sous sa tête. Les murs sont blancs, le plancher doit être froid, nus pieds, et le fin bruit se faisant entendre bien de l'aération continue de la base. Ce sont des faits ; des choses que Kahl constatent aisément et sur lesquelles il ne s'attarde pas, ne se pose pas de questions plus profondes que cela. Puis, il y a leurs forces. Deux forces dansantes les unes contre les autres dans une douceur presque familière, dans une étrangeté qui peut dérangée et qui pourtant, est naturelle. Il y a une agressivité folle mais contrôlée venant de Kael ; une force brute qui reste maladroite et qui fracasse peut-être contre la sienne, à certains instants, mais qui finit toujours par retrouver un calme après quelques vagues plus puissantes que les précédentes. Il y a une harmonie ; les enttités - est-ce là véritablement des entités ? - s'effleurent et s'affrontent, se percutent à l'occasion sans pourtant s'affronter directement. Elles s'apprivoisent. Depuis combien de temps ? Il est difficile de savoir combien d'heures se sont écoulées depuis que les iris se sont fermés et que l'inconscience a eu raison de lui. Certes, Kahl est intrigué par la chose, mais il accepte le fait qu'il a eu besoin de nombreuses heures de sommeil. Poser la chose ne ferait qu'hausser l'anxiété déjà présente sur les traits ravagés de Kael. Il ne désire pas cela. Alors, il ne demande pas, attendra plus tard pour se rendre compte de la chose. Il ne possède pas, après tout, un horaire chargé. Les recrues attendent ses visites mais ne seront certainement pas dérangées par son absence. Quant aux enfants, il rattrapera la chose plus tard. Les enfants ont le pardon aisé. Il suffit d'un sourire ou d'un rire et la chose est oubliée.
Kael lui en veut-il ? Kahl ne serait pas surpris par la chose. Certes, un pareil fait est dérangeant, mais il l'accepte. Le confort des enfants était important. Sa blessure pouvait attendre. Kahl ne ressent aucun regret face à la chose bien que, à sentir la force de son ami si près de la sienne, il ne peut qu'être un brin ... quelque chose, face à tout cela. Le sentiment est étrange bien que chaleureux, et Kahl l'accepte. Il existe et il est là. C'est un fait simple et aisé à accepter.
Les doigts quittent les siens. La paume lui picote encore ; est-ce là le rêche de ses doigts laissant une trace ou uniquement l'inconfort des dernières heures se faisant encore ressentir ? Kahl ne saurait dire bien que la question vague tranquillement dans son esprit.
La présence de Kael revient à ses côtés ; le verre est offert et, rapidement tout en restant bien évidemment élégant, bu. Kahl est un peu plus maitre de son corps ; la sensation est agréable malgré la fatigue. Ainsi, il dépose lui-même le verre sur la petite table se trouvant près d'eux et, enfin, parvient à s'asseoir de manière plus acceptable. L'oreiller est plus confortable coincé contre son dos que derrière sa tête. Il ne possède rien pour plaire et Kahl ne saurait imaginer les immondes produits usés pour le nettoyer. Il préfère ne pas avoir cette chose contre sa tête et sa peau. Les draps, pour l'heure, sont encore acceptés. Bien que, au fil des mouvements, ils se voient poussés, le couvrant moindrement. Il n'a pas besoin de cela ; la chaleur est lourde contre sa peau.
Kahl les dévisage d'un coin de l'oeil, persuadé qu'ils sont bien plus désagréable que ceux présents dans sa cabine. La chose parait presque impossible mais en vérité, ses propres draps sont un brin plus doux depuis son arrivé, par les produits qu'il use. Peut-être devrait-il faire une proposition aux gens s'occuper du nettoyage. Leur offrir une éducation sur les odeurs agréables, les types de tissu et essentiellement, sur le bon goût. Une main similaire à la texture des draps se glisse dans sa vision ; celle de Kael est devenue familière, aisée à reconnaître. Kahl la suit des yeux et le regard, calme, se pose sur les bijoux qu'il abandonne sur le lit. Ils portent un carmin qu'il sait sien. Un bref instant, la force de Kael est agitée. Kahl se pince brièvement les lèvres, léger geste presque absent. Je peux m’arranger pour le nettoyer rapidement… mais tu peux aussi le récupérer directement” Kahl hume délicatement ; aucun mot entre ses lèvres. Le regard effleure les bijoux mais les doigts ne s'en approchent pas. Pour l'heure, ils sont tranquilles. Il n'a pas besoin de remettre son bijou immédiatement. Il serait mentir de dire qu'il n'est pas confortable dans l'instant. Kael, quant à lui, possède toujours cette agitation qui lui est propre. Il est difficile de s'en défaire, de l'ignorer. Mais Kael est vif, toujours lié à ses émotions ; les mots se font entendre bien rapidement alors, pour expliquer cette tempête qui gronde encore en lui. Kahl, laisse moi te soigner davantage, tu en as besoin. Il y a un silence. Bref, délicat. Kahl le laisse prendre place avant de, dans le plus grand des drames, laisser un soupir s'évader de ses lippes. Le regard est calme, bien qu'empli d'un certain jugement, tandis qu'il reste accroché à celui de Kael. Il prend un temps pour parler ; les mots doivent être choisir, précis. Kahl les collecte et les lui offre ensuite. La stupidité n'est pas une chose que j'apprécie sur toi, Kael. Arrête donc. qu'il souffle simplement, sa main se posantun instant sur la sienne pour le rassurer puis, il s'empare de son piercing. Pourquoi ne te servirais-tu pas de ton énergie pour m'aider à me redresser et quitter cet horrible lieu ? Ces draps sont immondes. L'odeur de désinfectant n'aide en rien à mon mal de tête. Un temps d'arrêt est marqué tandis que, brièvement, les iris se posent sur les enfants endormis. Seraient-ils dérangés de se réveiller sans leur présence ? Kahl n'est pas certain de la chose. Les enfants peuvent s'adapter rapidement. Kahl désire un autre lieu pour récupérer.
Kahl n'attend pas ; l'ancien Sith a ni besoin de permission, ni daccord. Pour l'heure, Kael est agité et capricieux. Kahl sait l'être plus que lui, par contre ; il possède un don pour être impérieux et ne peut que le mettre à l'oeuvre, glissant ses jambes du côté du lit pour se redresser enfin, debout. Le geste en soi est lent ; Kahl a conscience de son état ; il offre malgré tout une oeillade pleine de défis et de mise en garde à son partenaire. Et bien ? qu'il fait, le ton si lourdement impérieux. Un sourcil s'hausse pour accompagner la chose. Prends ta bague et aide moi. Les quartiers sont loin, n'est-ce pas ? Laquelle de nos chambre est la plus proche ? La question est posée mais déjà, Kahl grimace un brin, dérangé. Qu'importe. Allons à la mienne. Les draps restent les mêmes et l'odeur est fortement plus agréable. Aucun doute la dessus. Il ne peut imaginer ceux de Kael. Certainement possèdent-ils une forte odeur de sueur pour ne pas avoir été lavé depuis de nombreux jours. Kael semble être le genre de personnes à s'endormir brusquement après une lourde journée chargée et ne prendre aucunement soin de ses possessions. Il suffit de voir l'état de ses bottes. Si elles semblent plus acceptables dernièrement, ce n'est uniquement que par les efforts acharnés de Kahl.
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origines : la Seelos aux déserts de sel et aux Montagnes escarpées aux gisements de cuivre
myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyMar 1 Déc - 23:24

D’aussi loin qu’il se souvienne, Kael a toujours voulu aider son prochain, de protéger, de soutenir; et plus spécifiquement, de soigner, sa Force le poussant vers ce chemin, toujours, éveillant ces capacités de façon naturelle et profonde. Il est difficile pour l’ancien jedi de rester à rien faire lorsque se trouve près de lui quelqu’un qui a besoin d’aide, qui a besoin d’assistance, et qu’on le soigne. Il lui faut contrôler sa Force qui voudrait s’imposer sans demander son avis pour sauver, guérir, faire partir chaque souffrance, mais il a toujours respecté les souhaits d’autrui - bien qu’il ait été rare dans sa vie qu’on refuse ses compétences de guérisseur. Cette fois-ci, cependant, c’est différent. Ce n’est plus qu’un besoin naturel d’écouter et de se plier aux exigences de la Force. C’est plus fort encore. Impérieux. C’est un sentiment qu’il ne peut ignorer, qui prend toute la place dans son myocarde, maintenant. Qui demande qu’on l’écoute, enfin, après avoir été tant réprimé ces dernières semaines, bien qu’inconsciemment. Qui demande tant d’attention. Qui ne demande qu’à sortir et s’imposer. Kael attend impatiemment que Kahl lui donne son accord pour qu’il le soigne - il veut apaiser la douleur, éteindre la fièvre, faire disparaître tout inconfort. “La stupidité n'est pas une chose que j'apprécie sur toi, Kael. Arrête donc.”am not fraging stupid I can do it -” Kael grogne. Il n’est pas vraiment d’humeur à écouter ses critiques, quand il a tout ça à l’intérieur qui bouillonne. La main sur la sienne l’apaise un peu, tout comme cette présence calme tout autour de lui. Il reste agacé, néanmoins, que Kahl soit ainsi buté. Toute protestation est étouffée, néanmoins, aux propos qui suivent, mais surtout, au geste qui suit. Kahl reprend sa pierre dans sa main, et la connexion se coupe alors brutalement. Bien qu’elle fût en partie déroutante, elle était surtout douce, profonde et rassurante, et maintenant qu’elle n’est plus là, Kael réalise encore un peu plus à quel point il a besoin d’elle. A quel point il a besoin de Kahl, aussi. “Ce n’est pas une bonne idée. They can follow your recovery better here.” Il commente. “And stop complaining the sheets are fine.” Il grommelle. Il y a, quelque part, quelque chose d’un peu rassurant, de le voir fidèle à lui-même, à le critiquer lui, et à critiquer tout le reste aussi. Kael suppose que son état n’est pas si grave, s’il est capable de faire ses commentaires désobligeants. Mais il l’a trompé une fois. Il craint qu’il ne soit en train de recommencer. Evidemment, l’ancien sith n’en fait qu’à sa tête, se redresse, s’assoit puis se lève avant de lui intimer de l’aider; semblant n’accorder aucune importance à ses mots. Kael en a mal au crâne, de ses bêtises. De sa propre fatigue, aussi, et de toutes ces émotions qui le rendent un peu à fleur de peau. “Fine.” Il souffle, énervé. Il n’a pas envie de le confronter, surtout qu’il ne le fera pas changer d’avis, et qu’il ne veut pas qu’il se fatigue; et s’il refuse de se reposer ici… cela ne sert à rien. Il remet sa bague à regret, puis passe son bras sous ses épaules. "Appuie-toi sur moi. Et dis moi si tu as besoin de t’arrêter.” Il marmonne, et ainsi ils partent dans les couloirs. Ce faisant, il reste silencieux. Peut-être lui en veut-il un peu, il réalise. Plus qu’il ne le pensait - qu’il ait joué avec sa confiance. Kael comprend les raisons derrière les agissements de Kahl. Il y avait les enfants. Ce n’est pas pour autant qu’il apprécie le geste. Une réaction un peu trop puérile, sans doute, à chaud. Il doit juste digérer ce qu’il s’est passé; se remettre de cette peur qui a tétanisé son cœur d’effroi. Son bras autour de son ami resserre l’étreinte instinctivement, alors qu’ils avancent dans les couloirs. Il se calme un peu, de l’avoir contre lui. Il prend conscience du besoin grandissant dans ses entrailles. Celui de se rassurer, et de l’avoir à ses côtés, de l’avoir tout près. Son agacement s’envole peu à peu. Il repense à cette sensation de perdre pieds, lorsqu’il l’a vu ainsi, inconscient sur le sol de son vaisseau, avec tout ce sang. “On va à la mienne.” Il annonce sans détour. Il ne lui laisse pas le choix, cette fois. “C’est plus grand, de toute façon. Et tu auras la fenêtre sur l’espace pour moins t’ennuyer.” Il sait ce qu’il veut, ce dont il a besoin et ce qu’il désire lui dire. Mais loin de lui l’idée d’en parler dans les couloirs.

Il l’aide à s'asseoir sur le lit non occupé de ses quartiers. El’kar est parti depuis plusieurs semaines maintenant. D’abord, il va chercher un autre verre d’eau, ainsi que la tablette de cachets qu’il a récupéré de l’infirmerie. Il revient vers lui, et lui tend le verre et le comprimé. “Tiens. Puisque tu ne veux pas de mon aide, avale au moins ça. ça devrait aider.” Il explique avant de laisser un soupire s’échapper d’entre ses lèvres, et de prendre place à ses côtés. Il apprécie le contact - qu’il recherche, maintenant que leurs Forces sont privées de la présence de l’autre. “I’ll go fetch your stuff in a few ok - yes even your special soap” Il ferme les yeux et presse son front contre son épaule un instant, sa main s’enroulant autour de son bras lentement. Avant ça, il a juste besoin de ça. Il inspire lentement, dans le silence, appréciant que Kahl ne parle pas, pour une fois. Le moment est doux. Kael ne réfléchit pas vraiment à ce qu’il fait, laissant l’instant s’imposer sans l’analyser; il faut savoir parfois se laisser porter et juste ressentir les choses. Il laisse ses muscles se détendre, de le savoir tiré d'affaires, de le savoir là, toujours en train de râler, bien vivant. Le sait-il, seulement? A quel point il a eu peur de ne plus l’avoir à ses côtés? “Tu vas être content. Ton sang a ruiné mon manteau; il va falloir que je m’en débarrasse.”  
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) EmptyMer 2 Déc - 3:18

Les arguments de Kael ne sont pas entendues ; faux. Kahl y porte attention, toujours. Les commentaire se gardent d'être présents pourtant, à l'instant. Il y a des choses plus importantes que de répondre aux plaintes grognées par l'ancien Jedi. Kahl sait que la conversation pourraient durer de longues minutes ; Kael possède un don pour les arguments bien que, à l'occasion, ils sont plus enfantins que justifier. La chose ne le dérange pas particulièremnet ; il est amusant de partager avec lui des débats qui le dérangent uniquement pour voir son ami être irrité à la manière d'un enfant et tenter de maintenir une couversation malgré tout. À l'occasion, ses commentaires ne sont que peu logiques, mais au combien amusant. Kahl se garde de lui dire qu'il s'est habitué à la nourriture de la cantine. Après tout, il est aisé de s'habituer à toute chose, avec le temps. Il préfère, de toute manière, des repas plus acceptables, et il est propre à lui de faire un commentaire lorsque le plat le déplat particulièrement. Il sait également que son ami ne raffole pas de ce qui peut se retrouver dans les assiettes, par moment. Peu importe le sujet de ses observations, Kael est éternel présent pour appuyer ou alors, contredire. Parfois, un sujet peut s'étirer longuement. Non pas qu'il soit fascinant ou encore, important. Il est simplement divertissant d'observer et d'écouter l'ancien Jedi s'offusquer sur un sujet particulièrement anodin. Il serait amusant, peut-être, de faire un commentaire désagréable sur l'infirmerie, sur les draps encore. Kahl sait pourtant que Kahl n'entend pas à la blague. Encore, l'homme est agité par les événements. Kahl ne s'en cache pas ; il l'est aussi. Non pas que sa confiance en l'homme a été plus sur l'espoir que véritable, mais plutôt qu'il est étrange, dans un sens, de retourner exécuter des missions alors que la vision des choses a changé. Autrefois, Kahl ne craignait pas la mort ; ni la sienne, ni celle des gens autour de lui. Maintenant, les choses sont bien différentes.
L'iris s'attarde brièvement aux enfants avant qu'ils quittent enfin le lieu. Déjà, ses narines apprécient le changement d'odeur. Certes, les couloirs métalliques de la base ne portent pas une odeur agréable, mais la chose est déjà fortement plus acceptable que celle provenant de l'infirmerie. Ne connaissent-ils donc pas les huiles essentiellles ? Il y a un pouvoir de guérison dans cela également. Ou alors, juste un confort pour le nez.
Il y a un silence. Non seulement dans les couloirs, si calmes. Est-ce la nuit ? Kahl ne saurait dire. Il faut posséder l'heure près de soi, pour déterminer la chose. L'univers est toujours sombre, après tout. Par un hublot, il voit l'absence d'un soleil, le calme sombre de Naboo. Peut-être qu'il fait nuit, oui. Non, le véritablement silence, celui qui dérange, vient de cette danse qui s'est éteinte. Il ne reste qu'eux. Certes, Kael le presse contre son corps pour l'aider à marcher et, bien que fier, Kahl accepte la chose, mais il y a un vide. Une différence qu'il sent, enfin, maintenant qu'il a pu le sentir véritablement. Kahl ne saurait dire ce qu'est le sentiment exact. Il sait uniquement qu'il n'est pas plaisant. Loin de la colère, proche de l'inconfort. On va à la mienne L'iris lorgne vers Kael, brièvement. Kahl l'étudie sans un mot, un brin perdu,, ailleurs dans ses pensées. L'autre continue sans l'observer, sans s'arrêter. C’est plus grand, de toute façon. Et tu auras la fenêtre sur l’espace pour moins t’ennuyer. Les lèvres ne peuvent que se tordre avec finesse. Kahl porte son regard vers le couloir et dit dans la plus grande des finesse. Quelle générosité de ta part de m'offrir la vue au combien sublime de ton hublot. Il ne saurait compter le nombre de plaines qu'il a fait, à ce sujet. Kahl se plait à dire que l'Alliance est persuadée, certainement, qu'il possède la capacité de respirer dans l'espace. Un hublot est une porte de sortie idéale, après tout. Il présume qu'on peut affirmer une telle chose ; après tout, lors d'une bataille et de dégâts, plusieurs sont portés à passer par un hublot explosé sans leur accord.
Enfin, ils arrivent dans ses quartiers. Les jambes de Kahl sont faibles et, sans plaintes, il se laisse accompagner jusqu'au lit dénudé. Il est fait, peut-être propre. Pourtant, à peine assis, Kahl peut sentir une odeur, celle de la poussière. Il lui semble se souvenir que le locataire de Kael a quitté les lieux depuis un moment, maintenant. Kael semble avoir oublier que même un lit inhabité a besoin d'être nettoyé. Kael qu'il fait, s'apprétant à faire un commentaire coloré. Sous ses yeux, un cachet et un verre est offert. Kahl hausse d'un sourcil, une question dans l'iris, comme un amusement. Tiens. Puisque tu ne veux pas de mon aide, avale au moins ça. ça devrait aider. Il est touché, malgré tout, par le geste. encore un acte généreux Docile, il s'abreuve donc après avoir ingéré le cacchet, laissant le Jedi prendre place à ses côtés. La proximité est moindre ; le fait est étrange. Certes, Kael est plus près de lui que bien des gens sur ce vaisseau. La chose n'est pas surprenante. Mais cette proximité est moindre, presque entière. Kahl peut sentir sa fatigue. I’ll go fetch your stuff in a few ok - yes even your special soap Un poids, contre son épaule. Une douceur, contre son bras. Kahl bouge brièvement la tête, observe la position étrange que prend Kael, contre lui. L'étreinte est faible mais présente, sur son bras. Le geste en soi est ... particulier. Il ne saurait mettre de mot sur la chose, encore une fois. Kahl aura besoin d'un moment de réflexion, pour l'identifier. Les questions sont calmes, loin d'être affolées, dans son esprit. Certes peu tactil - avec qui pourrait-il l'être ? - il n'est pas inconfortable dans la chose. Outre, du moins, le fait que Kael possède une odeur forte, venant de la mission et de la sueur. Dans les faits, la chose ne fait que lui prouver les derniers événements et les figer dans le temps. Avec de la chance, Kael aura un meilleur souvenir de cet instant calme que de ceux occupé à le soigner. Tu vas être content. Ton sang a ruiné mon manteau; il va falloir que je m’en débarrasse. Le regard se lève vers le plafond, brièvement. Sur les lèvres, un maigre rictus moqueur. ton pauvre manteau était ruiné depuis bien longtemps, mon ami qu'il fait doucement, posant sa main sur la sienne à deux occasions, simples tapes. Puis, Kahl glisse son piercing dans ses poches, se défaisant ainsi de la protection par lui-même, cette fois-ci. tu sais qu'il commence. tu devrais être plus poli. j'ai connu des gens plus polis que toi me dicter d'avaler quelque chose. Le ton est moqueur, l'iris lorgnant sur lui, encore, avant de s'accrocher au hublot. La vue est, certes, un brin appréciable. Les choses ne sont pas entièrement perdues, dans cette chambre. et tu devrais nettoyer les draps de ce lit. le fait que personne n'y dorme ne veut pas dire que la puissière n'y dort pas non plus. elle semble, plutôt, être en train de se construire une chateau. ou peut-être bien un royaume. une empire ? qui sait. Le sourire se glisse de ses lèvres ; l'expression se fait, un instant, un peu plus sérieuse. Kahl comtemple l'espace. L'univers. personne n'a envie de voir un second empire qu'il souffle, plus calme, tandis qu'il déloge son bras prisonnier avec douceur. Il ne laisse pas Kael être traversé par une plainte ; déjà, Kahl passe son bras autour de ses épaules avec confiance, bien qu'il manque de pratique. L'instant suivant, il laisse ses doigts se glisser dans sa crinière, contre sa nuque, remontant lentement dans le cuir chevelu. tu empestes qu'il commente, les lèvres pincées, non sans cesser le maigre massage pour calmer la tension habitant son partenaire. n'oublie pas de rapporter mes produits pour les cheveux, donc, quand tu iras. je doute que les shampoings de l'alliance possèdent une odeur plus acceptable que celle de la sueur et du sang. L'iris, brièvement, s'aventure sur la veste. Kahl souffle, désespoir dans la gorge, mais un si bon coeur, pourtant. je tenterais de nettoyer cet ignoble manteau, si tu y tiens tant. plus tard, bien évidemment. quand je serais dans un état suffisament acceptable pour cette personne si insistante qui croit être mon médecin. Le ton est pincé, moqueur. Kahl secoue sa tête, claque sa langue. quelle personne terriblement butée. qu'il se moque, simple, tandis que ses doigts ralentissent enfin le mouvement, dans la crinière.
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