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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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Une annonce ébranle l'univers : l'empereur est mort. Le peuple élu un nouvel Empereur ; lors de la cérémonie hommage liée à Darth Taarq, un sombre événement survient. Divers problèmes de malfonctionnement sont vus chez les androïdes depuis quelques semaines. La cause reste encore inconnue, bien que l'on parle de virus dans leur système.

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 run the risk (kk#2)

LONG AND PROSPER :: luminous beings are we :: ☽ space graveyard :: rps
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- Kael Kestas -
chevalier jedi gris
Kael Kestas

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 174
monnaie chromium : 794
identité : tiph
faciès et crédits : richard madden by mel<3, text sign: joanna klink
labeur : instructeur & protecteur des âmes perdues et nouvellement arrivées sur la base. surveillance de l'ex-sith kahl, désormais partenaire de missions
origines : la Seelos aux déserts de sel et aux Montagnes escarpées aux gisements de cuivre
myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
kk rising
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptySam 5 Déc - 1:57

Kael est si tactile, ce soir. Ce n’est pas le cas, en temps normal. Il ne l’a jamais vraiment été. Il a longtemps vécu seul, depuis tout gamin. Certes entouré à l’académie par ses pairs et ses professeurs, mais toujours solitaire. Il n’a pas grandi habitué aux embrassades et tendres étreintes. L’attachement étant proscrit, afficher trop d’émotions était aussi mal vu Le contrôle de soi était bien sûr primordial. Et les contacts physiques, bien que non prohibés, n’étaient pas la norme dans l’académie. Pas opposée à la chose néanmoins, elle n’est juste pas familière. Avec Arcturus, bien sûr, les choses étaient un peu différentes - et puis après leur divorce, Kael avait renoué avec la solitude, et surtout, plus que la solitude, l’absence de contact physique avec qui que ce soit, ou presque. Chercher constamment le contact de quelqu’un n’est pas naturel pour lui - ce qu’il fait, ce soir, cette nuit, est loin d’être son comportement habituel. A vrai dire, le moment semble être suspendu dans le temps, quelque part. Kael ne pense à rien, ou à pas grand chose. Il n’est pas en état de se plonger dans des réflexions. Il constate juste la peur latente qui noue son ventre, et le besoin absolu de garder ce contact avec Kahl, de l’avoir près de lui, de se rassurer qu’il est bien là. La chose est stupide, elle est aussi irraisonné. Il le sait. Il choisit de ne pas lutter contre le sentiment, néanmoins. Il aura le temps, plus tard, demain peut-être, de regretter ses gestes, son manque de contrôle. Il a parfois des résidus de son éducation qui resurviennent en tentant de lui faire croire qu’il ne devrait pas se laisser aller ainsi. Pour le moment, il se laisse porter. Il ne bouge pas, et ne voit pas, lorsque le piercing est glissé dans la poche du vêtement, mais il peut la sentir aussitôt, la présence qui l’enveloppe, et se cogne aux frontières bien gardées; que Kael n’attend pas avant d’ouvrir, glissant le bijou dans la poche de son pantalon. Kael est touché par le geste de l’ancien sith. Un geste cette fois volontaire, un geste qui confirme sa confiance. Il n’est pas anodin. Il en a confiance, et voilà leurs Forces qui se retrouvent, et c’est une tension qui pesait sur ses épaules qui disparaît là aussi. Il laisse Kahl parler. Kahl parle beaucoup. Trop, parfois, et si au début Kael ne supportait pas ses discours il y est maintenant habitué. Ils font partie de son quotidien et, à vrai dire, il y a quelque chose de rassurant, cette nuit, à l’écouter parler. Il ne donne pas grande attention à ce qu’il raconte, se contente de laisser sa voix et le ton qu’il emploie le bercer un peu et apaiser ses craintes infondées, se contentant d’acquiescer brièvement dans sa barbe pour montrer qu’il suit - plus ou moins. Cela change, néanmoins, quand Kahl se défait de son emprise - il manque de grogner un peu, mais il n’en a pas le temps alors qu’un bras se passe autour de ses épaules, et qu’une main glisse sur sa nuque et dans ses cheveux. Et juste comme ça, le reste de tension est soufflé aussitôt, tous ses muscles se détendent aussitôt, appréciant la douceur du geste. tu empestes C’est un petit rire qui le secoue, alors, un rire qui chasse la tension et de la nervosité, ouvrant de nouveau les yeux. “Tu sens pas la rose non plus” Il commente avant de lever les yeux au ciel. “Ok ok je prendrai ton shampoing et tes autres trucs là c’est bon.” La discussion est rassurante. Il se demande si Kahl le fait exprès, mais dans tous les cas, il sent que ça le calme, que la normalité le calme - tout comme, bien sûr, la Force de Kahl qui l’enveloppe et ne le laisse pas seul. La fatigue et le mal de crâne sont toujours là. L’angoisse, en revanche,se calme, un peu, gardée un peu plus loin pour le moment. Il reste un peu silencieux, puis finit par secouer la tête, légèrement. “ça m'étonnerait que tu puisses y faire grand chose.” Il marque une pause. “Il serait peut-être temps que je le change, de toute façon. Jte laisserai choisir si ça te fait plaisir” Il marmonne. “mais je garde mes bottes” Il est hors de question qu’il s’en sépare. Elles ont une valeur bien trop sentimentale. Et elles sont de bonne qualité - qu’il neige ou qu’il vente, dans la poussière, le sel ou la boue, elles ont toujours bien protégé ses pieds. “Don’t pretend you’re not as stubborn as I am” Quelque part, Kahl peut être encore plus déterminé et buté que lui parfois. Pas toujours aux mêmes moments, néanmoins. “Guess we were meant to meet” Lui qui pourtant, voyait la surveillance de l'ancien sith qu'on lui avait collé dans les pattes comme loin d'être un cadeau. Il pense différemment, désormais.
Kahl sait lui délier la langue, parfois. A vrai dire, il est possible qu’il soit la personne avec laquelle Kael a le plus discuté - leurs discussions sont vives, et toujours intéressantes, leurs débats eux toujours animés; ce qui est certain c’est qu’ils ne s’ennuient pas. L’agitation s’est calmée, dans sa poitrine. Elle est plus frémissante maintenant, et Kael pousse un soupir. Il sent le poids du sommeil peser un peu sur ses paupières fermées. Il manquerait plus qu’il ne s’endorme ici, contre Kahl. L’idée est loin d’être la meilleure. Il se secoue un peu mentalement, puis se redresse, rompant le contact, à regret, et se lève pour récupérer un sac dans ses affaires. “Bon, je vais chercher tes trucs.” Il s’arrête, un instant. “You’ll be okay?” Il n’aime pas vraiment - du tout - l’idée de le laisser seul. “just call me in my mind if you need something.” Ses propres mots le font s’arrêter sur le pas de la porte, puis froncer les sourcils, un instant, se rappelant soudainement son réveil. “Is that... what you did to wake me up?” Il hausse les épaules. Réalise que ça ne lui fait pas grand chose de savoir ça. Il sait que Kahl n’est pas allé fouiller, de toute façon. “bref, oui, do that” Il disparaît dans les couloirs. Il doit faire cela maintenant, ou il ne le fera jamais. La fatigue est grande. L’heure est tardive. Il a un peu perdu la notion du temps. Les couloirs de la base, dans la nuit, sont silencieux, et Kael l’apprécie. Il en a l’habitude. Lui qui veille tard et qui peut se coucher souvent après minuit, connaît bien cette atmosphère si différente qui prend possession de la base. Bien sûr, elle n’est jamais complètement immobile, mais il y a une quiétude rassurante. Arrivé aux quartiers de Kahl, il prend la peine d’observer, quelques minutes, avant de remplir son sac des affaires de Kahl, tout son bordel de produits dont il ne connaît pas vraiment l’utilité (ou du moins, de tous), quelques habits, des vêtements propres et une écharpe et un bonnet au cas où il ait froid, et puis, après réflexion, il défait son lit pour récupérer ses draps pour les placer eux-aussi dans le sac.
Il revient dans ses quartiers, quelques minutes plus tard. “Everything ok?” Il demande avant de déposer sur le lit à côté de Kahl. “Tu veux aller prendre une douche?” Il a la sensation qu’il n’acceptera pas d’aller se coucher s’il ne s’est pas lavé. Il s’inquiète un peu pour la chose, néanmoins, il sait que Kahl est encore faible. “En attendant, je peux changer tes draps, j’ai ramené les tiens.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptyDim 6 Déc - 19:43

Il y a un calme, dans l'instant. Une paix étrange malgré la folie étrange liant leur Force, autour d'eux, dansantes encore. Kahl éprouve un certain calme ; une paix qui calme ses muscles et ses nerfs, lentement, tandis que les commentaires se glissent hors de ses lèvres et ses opinions sont dites non seulement pour être entendues, mais aussi pour que Kael souffle un peu. Il se garde de demander des informations sur la mission; l'ancien Sith ne demande qu'à savoir le moindre détail, chaque chose ayant lieu pendant qu'il avait les yeux fermés mais aussi, à qui appartenait ce vaisseau ennemi et pourquoi ils ont été repéré aussi rapidement. Il est important, après tout, de comprendre une situation facheuse pour s'en sortir et pour faire mieux, la fois suivante. Leurs missions sont certes limitées, mais elles comprennent pour la plupart des enfants demandant une attention particulière et aussi, la plus grande des protections. Il n'existe pas de place à l'erreur et pour l'heure, Kahl a ce sentiment amer dans ses veines, une chose qu'il sait similaire chez son partenaire. Ils peuvent faire mieux que cela. Ils sont assez doués, assez intelligents pour améliorer la chose. Être que deux ne suffit pas ; il faudra d'autres personnes à leur équipe, prochainement. Il se demande si Heela peut être intéressée par la chose ; la jeune Jedi semble, après tout, posséder une opinion similaire à la leur lorsqu'il est question des enfants. Guess we were meant to meet Les lèvres se tordent finalement ; les doigts dans la crinière ne peuvent que répêter le même mouvement, encore et encore. L'autre semble plus calme, oui, un brin. Il serait mal calculé d'aborder tout ces points à un pareil moment. Kahl se contente alors de le noter dans son esprit endolori. Peut-être devrait-il faire autre chose, ne pas se casser la tête autant à un tel moment, mais il ne peut s'empêcher d'être qui il est, au final. Il cherche à attendre le meilleur de lui-même et à l'offrir, constamment, aux gens l'entourant. La Force est juste dans ses choix, parfois. qu'il répond simpement, la voix basse et calme, le regard porté vers le visage de l'autre, une courte seconde, avant de voltiger vers le hublot. Il y a des étoiles, au loin, et des planètes, aussi. Des enfants qui attendent d'être pris par des Siths et d'autres qui se cachent, dans leur maison, en espérant ne pas l'être. Kahl ne saurait dire ce qu'il pense de l'univers. Celui-ci ne sera jamais parfait. Et il est trop grand, trop vaste, pour qu'il puisse le protéger entièrement. Il peut essayer, du moins. Il peut essayer et aussi, s'efforcer d'avoir toujours une vision claire et juste, et jamais fixe, de ce qui l'entoure. Tout demande réflexion, constamment. Il ne faut jamais se perdre dans le confort d'une pensée, aussi délicate et tendre soit-elle.
Un silence s'installe ; une douce chose, lourde et confortable, qui les berce et qui le calme. Le mal de tête est encore là, lourd entre ses oreilles, mais Kahl ne s'en plaint pas. C'est une chose qu'il supporte et qu'il apprécie ; une preuve qu'il est en vie et que son corps est le sien, entièrement. Il aimerait, pour une fois, être capable de voir la Force plus que de la sentir. Il sent, contre sa peau et à l'intérieur de son corps, cette danse qui se crée et qui se défait sans cesse autour d'eux ; leurs énergies s'effleurent et se caressant, d'apprivoisant comme si elles se connaissaient, pourtant. Mais il n'assiste pas au spectacle, ne voit rien de la chose et, sans la moindre honte, l'ancien Sith est dérangé par la chose. Il aimerait voir pareille merveile.
Le corps se défait du sien ; les doigts fourmillent par la sensation régulière et étrangère, à la fois, de la crinière. Elle n'y est plus, maintenant. La sensation est étrange, sans le contact. Kahl porte un regard calme sur Kael, un brin dérangé par un tel mouvement. Ne sait-il pas faire les choses avec grace ? Ou simplement, lui demander son avis ? L'ancien Sith ne montre rien de son désarroi. Bon, je vais chercher tes trucs. You’ll be okay? just call me in my mind if you need something. Le voilà déjà qui s'éloigne, qui part ou qui fuit, peut-être. L'impulsivité de Kael est une chose qui ne peut être contrôlée. Et toujours, elle ne cesse de le surprendre. Kahl hausse d'un sourcil, alors. Plait-il ? qu'il commente simplement, car un tel sujet demande plus qu'une simple phrase offerte ainsi, avant la fuite. Is that... what you did to wake me up? Les sourcils s'haussent un peu plus, sous la surprise. Il est dérangeant de voir une stupidité chez Kael, ou du moins de l'associer à la stupidité. Kahl ne peut que le faire, à cet instant. Quel être peut-il aborder un tel sujet sans grand sentiment, sans être plus agité ? Le confort d'un esprit est précieux. Kahl s'est permis d'y glisser avec délicatesse certes, mais plus de paroles se doivent d'être dites à un tel sujet. Kael ne semble pas penser cela. bref, oui, do that Et le voilà disparu, aisément, comme s'il s'agissait de la chose la plus facile du monde. Kahl observe la porte un instant, se fermant, avant d'être traversé par un soupir. Déjà, il se permet en son absence de porter une main à son front et de masser ses tempes, brièvement. La sensation est dérangeante, quoique faible. Il peut bien la supporter ; elle s'en ira avec les jours, et aussi avec un sommeil réparateur. Kael n'a pas besoin de se servir de sa Force pour l'aider ; il en a déjà usé suffisamment.
Les yeux se ferment, alors ; le corps reste sans mouvement, sans changer de position, mais l'esprit s'éloigne un bref instant. Elle ne quitte pas les lieux ; peut-être, au final, accomplit-il un brin l'autre homme dans sa tâche. Il cherche sa Force dans la base, de manière délicate, sans s'aventurer au dela de certaines limites. Certains ne seraient pas favorable à l'idée de sentir sa Force. Un moment s'écoule, ainsi. Il est toujours difficile de déterminer le temps qui passe, après tout, lorsqu'il se perd dans une quelconque forme de méditation. Kael revient. Everything ok? L'iris s'ouvre lentement et le regard se pose sur les choses, trop nombreuses, que son partenaire a apporté. Il y a un sentiment étrange, associé à la chose. Kahl reste muet, perdu dans ses réflexions. Tu veux aller prendre une douche? En attendant, je peux changer tes draps, j’ai ramené les tiens. Il est doux, lent, le soupir quittant ses lèvres. D'un geste décidé, Kahl pose porter ses mains contre le lit inconfortable et se redresse. c'est une chose qui se doit d'être faite, oui. qu'il commence, le regard allant encore vers le sac et ses multitudes. je n'étais pas au courant qu'il s'agissait d'un déménagement Les lèvres sont pincées, un maigre rictus abordé. Des questions se cachent dans les paroles offertes ; Kahl pourrait aisément les lui poser, sans retenue. je préfère d'abord une invitation digne de ce nom, tu sais. qu'il continue alors, se plaçant à ses côtés pour, évidemment, prendre des vêtements propres. S'il doit se laver, il est impensable qu'il remette ses habits actuels. Il ne possède pas la cervelle d'un porg. hmm... qu'il commente, les doigts prenant bonnet et écharpe. L'iris lorgne vers Kael, amusé. Il se garde de faire un commentaire ; le simple bruit et le regard parlent d'eux-même. qui aurait cru que tu étais aussi serviable. un véritable gentleman. La plaisanterie glisse sur sa langue comme un breuvage chaud ; elle est réconfortante et familière, douce à entendre. Puis, les lèvres se tordent avec un peu plus de délicatesse, et Kahl pose une main contre son poignet, empéchant Kael de se mettre à la tâche, déjà, pour s'occuper des couvertures. Kael, respire veux-tu ? qu'il demande, plus doucement, tandis que la poigne se serre, brièvement. pourquoi ne m'accompagnes-tu pas ? je ne saurais dire quelle force se trouve encore dans mes jambes et, en toute honnêteté, il serait triste que ma journée se finisse de nouveau en sang, contre le carrelage des douches. Déjà, il lève les yeux au ciel. Par la Force, ne fais pas cette tête. Et non. Je ne désire toujours pas tu utilises tes capacités Je peux sentir ton épuisement tout autour de moi, Kael. Je peux comprendre que tu désires m'apaiser, mais je ne peux que souhaiter la même chose pour toi, d'accord ? Et tu es épuisé, mon ami. Le regard, pour une énième fois, s'accroche sur cette mèche blanche et parfaite, dans sa chevelure. Tu n'as même pas conscience des traces qu'une telle chose a laissé sur toi. Qui sait ce qu'une nouvelle utilisation pourrait faire. Le regard est sévère, avec les mots. Il possède aussi, sans la moindre gêne, une pointe d'inquiétude. Kahl n'a pas honte de la chose. Il est honnête, toujours, avec ce qu'il ressent. Cette mèche est certes adorable, mais je refuse de la voir prendre de l'expention. Maintenant, allons à la douche. Tu empestes certainement plus que moi. Ainsi, Kahl s'empare de quelques habits et, les tenant bien dans ses mains, se pose sur le pas de la porte. Le regard impérial, il ne fait qu'attendre son ami qui, évidemment, se doit également de prendre des habits propres. Il s'agit d'un critère moindre. Il sait qu'ils ne seront rien de plus que cela. Propre est, en soi, une chose bien poussée quand l'on sait quel produit est utilisé pour les laver.
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myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptyVen 11 Déc - 1:21

Kael a un avis partagé sur le destin. Le libre arbitre est pour lui une vérité implacable, il pense réellement que n’importe qui peut contrôler son existence, ou du moins lui donner une direction différente en fonction des décisions prises. Certaines personnes bien sûr peuvent être influencées par des événements ou individus extérieurs, il se sait lui aussi victime de cela parfois, il l’a déjà été dans le passé également bien sûr. Mais au final, tout le monde fait ses propres choix malgré tout, et pourrait en avoir pris une autre. Penser différemment, c’est accepter une certaine fatalité, et cela ne lui ressemble pas à Kael, lui n’a qu’une envie, bouleverser l’ordre établi. Celui des Jedi bien sûr, bien trop archaïque, qui lui a fait bien de torts, à lui et à tant d’autres; mais également un ordre plus général: celui du gouvernement en place, celui d’un Empire qui détruit, opprime, et écrase, celui d’un Empire qui ne s’arrêtera jamais, sauf si on ne lui donne pas le choix. C’est une chose par exemple que Kael refuse de voir perdurer, et il fait le choix de s’y confronter, de chercher à en précipiter la fin. La fatalité n’a pas lieu d’être chez lui, les choses ne peuvent pas être ainsi immuables. Bien sûr, tout pourrait être écrit déjà ainsi mais il refuse d’y croire. Cette attaque par exemple, qu’ils ont essuyé plusieurs heures auparavant et qui est responsable de l’état de Kahl, il sait qu’elle aurait forcément pu être évitée, d’une façon ou d’une autre. Un manque de vigilance de leur part, peut être, ou pas assez de surveillance en amont de l’alliance. Il ne sait pas, il n’a pas encore eu le temps d’analyser toute ce désastre depuis qu’ils sont rentrés, à l’exception d’un rapide compte rendu à leur supérieur. Ses priorités étaient autres, elles étaient doubles: la sécurité des enfants bien sûr, qui se trouvait être l’objectif de leur mission, mais également la prise en charge de Kahl par l’équipe médicale sur place, le voir ouvrir les yeux, vraiment, c’est tout ce qu’il avait eu en tête. Le reste pouvait attendre, le reste attendra demain, ou encore plus tard, il n’y accorde pas d’importance pour le moment. Il s’accorde cette soirée, cette nuit, pour oublier le reste de ses responsabilités.

Il y a d’autres choses auxquelles il pensera peut-être un peu plus tard, comme cette intrusion dans son esprit, quelques temps plus tôt. Devrait-il, en effet, y accorder plus d’importance? Devrait-il s’en trouver outré, agacé, en colère même peut-être, lui qui accorde pourtant tant d’importance à l’âme de chacun et son intimité; lui qui a tant de principes sur ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas - s’introduire dans l’esprit de quelqu’un sans sa permission, par exemple, ne l’est pas du tout. Et pourtant, ce jour-là, avec Kahl il ne bronche pas. Cela n’a pas d’importance, comment cela le pourrait-il? Il lui a donné sa confiance, et réagir d’une autre façon serait sans doute hypocrite. Comment cela pourrait-il avoir de l’importance quand il a manqué de le perdre, quand lui-même a retiré son arimite contre son gré, quand ils viennent l’un et l’autre de le faire volontairement de nouveau? Cela n’a pas vraiment d’importance. Ce qui les unit est plus fort que cela, il le sent dans la façon dont leurs Forces s’apprivoisent et se tournent autour et s’épousent comme si elles étaient destinées à se rencontrer. Elle est là, sa contradiction. Il y a des choses inexplicables dans l’Univers, il y a aussi des choses trop grosses pour qu’elles ne soient pas prédestinées par quelque chose qui le dépasse. Par la Force. La Force fait ce qu’elle souhaite, la Force est au dessus de tout et il se doit de la suivre. Sa rencontre avec Kahl semble avoir bien trop d’importance pour qu’elle puisse être simplement un résultat de leur libre-arbitre respectif. Peut-être divague-t-il, la fatigue pèse sur ses paupières qui ne s’autorisent pas encore le repos, mais la chose lui apparait pourtant avec tant de clarté. Peut être certaines choses ne peuvent être évitées, finalement - mais vous pouvez choisir la façon dont vous y réagissez. Il choisit de l’accepter. Peut-être a-t-il récupéré un peu trop des affaires de Kahl pour une simple nuit dans ses quartiers mais le choix, dans la nuit avancée, n’est pas un choix conscient - il sait juste qu’il a besoin de le savoir proche jusqu’à ce qu’il soit complètement remis, pour qu’enfin il puisse laisser l’anxiété le quitter, celle qui enveloppe son cœur et l’enserre depuis des heures, l’irrationnelle je n'étais pas au courant qu'il s'agissait d'un déménagement. je préfère d'abord une invitation digne de ce nom, tu sais. Kael ne s’arrête pas, il ne s’arrête plus ce soir, il ne le peut pas, il s’est endormi, oui et le danger n’est plus mais il semblerait que son adrénaline et son anxiété ne désemplissent pas, il y a tant de choses qu’il peut faire encore pour aider son ami, comme, présentement, changer ses draps. Ce n’est pas grand chose assurément mais au moins il en reste occupé. Il relève son regard courroucé sur l’autre homme. “il n’y a rien de drôle.” Il secoue les épaules. “Et tu seras mieux ici pour te remettre.” Il y a un moment de silence - la mauvaise foi ne lui va pas, la mauvaise foi il la déteste et cela ne lui ressemble, il pousse un soupire. “Et je serais plus tranquille, si tu restes ici. Laisse-moi faire ça. T’as toujours voulu une plus grande chambre et ton hublot de toute façon, c’est plus pratique.” Il ajoute finalement avant de s’empresser pour pouvoir lui changer ses draps quand la main de Kahl se glisse autour de son poignet pour l’arrêter dans son élan.Kael, respire veux-tu ?Il s’arrête, reste silencieux un instant pour l’écouter. Ce qu’il entend ne lui plait pas, loin de là, il n’y a rien de drôle, de plaisanter sur un pareil sujet. Pense-t-il vraiment qu’il trouve ça amusant, de l’imaginer de nouveau dans une flague de sang, sans savoir s’il sera capable de le sauver? Et pourquoi est-il aussi stupide et borné, de refuser son aide, c’est pourtant tout ce qu’il souhaite, lui insuffler de sa Force pour qu’il puisse récupérer bien plus rapidement. Il s’apprête à dire quelque chose d’ailleurs, mais encore une fois Kahl ne lui en laisse pas le loisir. Il le sait bien qu’il est épuisé, il le sent aussi, mais ce n’est que cela: de l’épuisement. “And you could’ve died - i’m only tired. You’re being stubborn… but sure. I’ll respect your wishes.” Vraiment, ils le sont tous les deux, mais Kael estime dans son bon droit. Kahl observe ses cheveux, encore une fois, et si Kael est curieux ce n’est pas sa priorité de comprendre ce qu’il s’est passé exactement. C’est les quelques mots de son ami, la douceur de ses propos ainsi que l’inquiétude qu’il peut percevoir dans sa voix qui le décident, finalement, à baisser les armes, du moins pour le moment présent. Ça, et l’anxiété qu’il puisse lui arriver quoi que ce soit, s’il y va dans cet état. Il se redresse un peu, et récupère rapidement serviettes, ainsi que les premiers vêtements propres qu’il trouve avant d’arriver à sa hauteur. “Let’s go then.” Il lui apporte son aide, une nouvelle fois, jusqu’à ce qu’ils arrivent aux douches. L’endroit bien sûr est complètement vide à cette heure-ci, et c’est tant mieux, Kael n’a pas vraiment envie qu’on les importune - ou de devoir attendre. Il hésite, un instant. Non pas qu’il soit timide par la chose, de devoir se déshabiller ou de le voir nu, aussi, mais plutôt d’agir correctement, ne souhaitant pas s’imposer et respecter l’intimité et l’indépendance de son ami. “do you think you’ll manage on your own, or do you need help?” La question est neutre - concernée, aussi, souhaitant lui laisser l’espace dont il a besoin, mais aussi être là s’il en a besoin - après tout, il semble encore bien faible sur ses jambes et Kael craint qu’il ne chute. “j’aimerais pas que tu chutes.” Il le formule à haute voix. Il espère, du moins, que Kahl soit capable d’accepter sa faiblesse dans le cas où il ait besoin de son aide. “didn’t think i was going to see you naked today” Il marmonne - dans une tentative d’humour, peut-être? Il ne sait pas trop d’où ça sort.  
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptySam 12 Déc - 0:17

Elle est nouvelle, cette chose. Cette chaleur étrange faisant écho à l'inquiétude d'un autre envers sa personne. Kahl peut la sentir depuis un moment ; une douceur contre son âme, une chaleur étrange ne venant pas des astres solaires à proximité. Il est étrange d'apprivoiser une pareille chose tandis que l'enfance est loin derrière lui et qu'il est un adulte depuis de nombreuses années, déjà. Il est dérangeant de posséder encore des ignorances ce qu'est être humain. L'ancien Sith n'apprécie pas la sensation d'ignorance ; la curiosité et la soif de connaissance sont des parts entières de son être mais l'ignorance, celle liée aux sentiments, celle associée à des choses rudimentaires pour tout être humain, il ressent un sentiment inconfortable à la chose. Il faut un moment ; un instant de calme et de réflexion, de silence avec lui-même, dans ses pensées, pour qu'il puisse comprendre et assimiler certaines chose. Bon nombre de ses sentiments sont encore étranges ; non pas qu'il ne puisse les décrire, mais plutôt qu'il n'en connait pas la cause encore, et qu'il ne saurait y mettre un nom. Et l'ancien Sith apprécie de savoir ; de comprendre. Il n'aime pas être novice dans une chose aussi précieuse que ses propres sentiments. Il sait, pourtant, que son apprentissage et la manière dont il a été élevé sont fautifs. Jiirso et Domkob ont tenté, chacun plusieurs fois, de lui apprendre des valeurs qu'il refusait. Aujourd'hui, il est hanté par des lacunes qu'il essaie de comprendre, seul avec lui-même, lors de ses séances de méditations. Kahl n'est pas un être impatient. Il n'est pas impulsif, il n'est pas en colère aisément. Le coeur est calme, qu'importe s'il est parcouru par des nouveautés sans nom. Kahl n'apprécie simplement pas l'incertitude dans laquelle il nage avec délicatesse, incapable de poser un nom, même moindre, sur ces choses le parcourant. Il sait pourtant, pour l'heure, que l'inquiétude de Kael envers sa personne fait naître une multitude de choses. Il ne pourrait en nommer que certaines, et il sait être reconnaissant envers la chose. Envers ce sentiment, important, fait pour lui. Il sait être reconnaissant comme il se sait habité par une chaleur réconfortante, face aux sourcils froncés de l'autre, à ses insistances. Kahl ne refuse pas la chose ; il ne ferme pas les yeux face aux inquiétudes. Il écoute les siennes, plutôt. L'ancien Sith ne désire pas voir son ami dans un état plus déplorable que celui actuel. Il est aisé de lire les cernes sous ses yeux, de voir les veines rougies dans ses iris, par la fatigue. Cette mèche blanche le nargue, comme un témoignage cruel de cette nouveauté, de cette chose à laquelle des réflexions sont méritées.
Il attend, à cette porte. L'iris est posé sur ses traits, le corps est lourd de fatigue. Kahl est las ; il ne quémande qu'un sommeil réparateur et un calme, aussi. Sa tête est agitée et ses muscles sont parcourus par un tremblement, encore, associé à la fatigue. L'esprit est vif, pourtant ; ses pensées sont fermes alors que ses lèvres sont scellées. Les yeux disent plus que ses mots, pour une fois. Kael le rejoint, enfin ; Kahl laisse son regard accroché à ses traits, impérieux. Let’s go then. Il lui offre un hochement de tête simple avant d'arrêter son aide sans un mot. Le corps est lourd, encore, et l'esprit encore plus. Certes, la blessure est fermée et ses mains ne possèdent plus de plaie, mais les pas apportent un étourdissement qui lui fait perdre, à l'occasion, son sens de la gravité. Le fait d'être sur une base spatiale n'aide en rien à la chose. Kahl ne partage pas l'information avec Kael. Son inquiétude est déjà grande, et l'ancien Sith se refuse à l'accroître. Celle déjà présente est dérangeante. Cette douche est fortement méritée. Non pas que je n'apprécie pas ton aide, mais une telle proximité ne peut que faire ressortir l'odeur hm... msuquée de ta personne. Les douches ne tardent pas à les accuellir. L'odeur est forte ; le savon possède une odeur forte et dérangeante, suffisante pour lui piquer lourdement dans les narines. Aux côtés de l'ancien Jedi, maigrement appuyé sur sa personne, Kahl ne peut que grimacer, preuve lourde de son dédain. do you think you’ll manage on your own, or do you need help? L'expression se ternie sur ses traits, un brin. Un oeil intrigué se pose sur les traits de Kael. Un brin amusé, Kahl hausse d'un sourci, l'observe et se tait. j’aimerais pas que tu chutes. L'Ancien Jedi continue et le silence perdure, de son côté. Kahl observe et se tait. didn’t think i was going to see you naked today Le haussement de sourcils s'accentue, avec les derniers mots. Toujours en silence, Kahl l'observe et laisse son iris lorgner sur son être, de la tête aux pieds. Puis, il hume un bref instant comme simple constat. quelles étranges paroles que voilà qu'il commente juste, se détâchant de lui. Le rictus reste sur ses lippes et certes, les pas sont un écho de la faiblesse le parcourant. Kahl parvient tout de même à rejoindre un banc et, y déposant ses vêtements après une lourde grimace critique, il s'y assoit également. Enfin, l'iris se pose de nouveau sur les traits de son ami. et bien ? qu'il demande, haussant de nouveau d'un sourcil. que j'accepte ou non ton offre, tu ne me lacheras pas des yeux. Nous le savons tout les deux. Alors, viens donc et sois utile. Il marque un temps d'arrêt, le regard un peu plus sérieux. Je ne parle pas de ta force. La précision est nécessaire. Kael est aisément porté au débat. Ils sont similaires, sur pareil sujet. Kahl est, de son côté, beaucoup plus sensé. Ses réflexions sont plus souvent faites avec sa tête que son coeur alors que, pour son partenaire, la chose est opposée.
Un soupir léger traverse ses lèvres ; les iris se fermant, il passe une main, légère, contre sa crinière. Il peut y sentir le sang séché. La sensation n'a rien d'agréable. Lorsqu'il ouvre les yeux, il les pose sur les vêtements salis de Kael, puis les siens. Le rouge s'est effacé pour sombrer ; son carmin est devenu d'un brun étrange, sur les vêtements. Je suis désolé qu'il offfre, étrangement, doucement. Pour t'avoir infligé et t'infliger encore pareilles inquiétudes. Là était loin d'être mon intention. Cette chute n'était pas dans mes plans. Je tacherais d'être plus prévenant. Les lèvres s'étirent en un délicat sourire, le regard sombre et doux posé sur les traits de son camarade. Ainsi assis sur le banc, Kahl parait élégant qu'importe l'état de ses vêtements et la fatigue, sur ses traits. Il est désolant de savoir qu'il n'a pu mettre ses crèmes, au réveil. Sa routine est importante. Je n'ai pas l'habitude de pareilles inquiétudes à mon égard. Je peux tout de même comprendre leur provenance. À ton égard, les miennes sont similaires. L'une de ses mains se porte à sa tempe, un court instant. Kahl ferme les yeux, brièvement, et inspire. Je doute être capable de me pencher sans être pris par un vertige. qu'il annonce, nécessitant l'aide offerte.
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- Kael Kestas -
chevalier jedi gris
Kael Kestas

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 174
monnaie chromium : 794
identité : tiph
faciès et crédits : richard madden by mel<3, text sign: joanna klink
labeur : instructeur & protecteur des âmes perdues et nouvellement arrivées sur la base. surveillance de l'ex-sith kahl, désormais partenaire de missions
origines : la Seelos aux déserts de sel et aux Montagnes escarpées aux gisements de cuivre
myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptyMar 15 Déc - 21:59

Lorsque le doute s’installe, lorsque la confusion règne et que les choses semblent incertaines, il devient nécessaire de s’accrocher à ce qui reste connu. C’est ce que Kael tâche de faire, à chaque fois qu’il se trouve dans une situation similaire. A cet instant, il se raccroche aux variables qui ne changent pas. Il s’accroche à la présence de Kahl à ses côtés, il s’accroche à ses critiques, ses remarques désobligeantes, celles qui lui sont familières après tous ces mois passés à ses côtés. Il s’accroche à la certitude que les enfants vont bien, que Kahl est tiré d’affaire, qu’il va bien lui aussi, et que rien ne change sur cette base, que ce qu’il se passe autour d’eux a seulement un impact direct sur lui, sur son ami peut-être; mais le reste du monde n’y connaît rien. Il fait nuit, les couloirs sont calmes, il est fatigué et a besoin de sommeil. Il y a quelque chose de rassurant, à se raccrocher à tout cela - à ce qu’il peut contrôler et ce qui ne lui demande pas de réflexion; plutôt qu’à ce qu’il a dans le coeur, à ses sentiments qui s’imposent et demandent son attention. Il n’en a pas peur, mais il n’a pas l’esprit assez reposé pour pouvoir s’y accrocher et, surtout, savoir se comment se comporter face à ces derniers. Il faut dire que cela fait bien longtemps qu’il a été confronté à ce genre de choses, il ne pensait d’ailleurs pas vraiment que cela arriverait de nouveau à jour, à vrai dire, il n’y pensait tout simplement pas. Il avait d’autres choses à penser - et des choses à oublier aussi. Mais il a fait la paix avec ses dernières, peut-être est-ce d’ailleurs pour cette raison que tout lui parait avec tant d’insistance désormais.

Il y a un simple sourire sur les lèvres de l’autre homme, mais qui se tord dans une grimace alors qu’il dépose ses affaires sur le petit banc sur le côté de la pièce, avant que Kahl ne s’y assoit. Kael l’observe sans un mot. Il le détaille du regard, un instant. Il est préoccupé. Il a l’impression de ne l’avoir pas soigné suffisamment, et il n’a qu’une envie, le faire davantage. Il ne le fera pas sans son accord, cependant. Il est d’un naturel inquiet, pourtant, il a l’habitude de ce type d’émotion mais face à l’intensité de celle-ci, il se retrouve comme désarmé. L’ancien Sith chasse toute ambiguïté de ses mots et Kael se renfrogne un peu. Il reste silencieux, encore, alors que le regard de Kahl se promène, puis, alors que Kahl lui présente ses excuses. La chose n’est pas familière et le déconcerte légèrement. Pas que cela ne soit jamais arrivé, mais le moment est toujours lourd d’importance quand cela se produit. Cela sort de l’ordinaire, ce n’est pas quelque chose d’habituel et ne fait que rappeler à Kael l’intensité de ces instants semblant un peu hors du temps qui s’égrènent l’un après l’autre depuis leur réveil. Ceux qui le bouleversent. Il se rapproche alors un peu, instinctivement, à ses mots, alors qu’il mentionne cette chute, et malgré le doux sourire qui éclaire ce visage. “Don’t be stupid” il marmonne un peu. “Mon pilotage manquait clairement de délicatesse” Il hausse les épaules. Certes, il avait fait comme il a pu compte tenu de leurs assaillants, mais il s’en voulait un peu également. Les enfants, peut-être, auraient pu être blessés. Encore une fois, ses pensées n’étaient pas rationnelles, mais cette nuit, peu de choses l’étaient.

Il se tait de nouveau à ses mots. Sait-il réellement la portée de l’inquiétude qu’il a pour lui, et plus généralement, des sentiments qui l’agitent pour sa personne? La chose lui parait un peu incongrue, ou, en tout cas, mérite bien plus de réflexions. Il y a quelque chose d’étrange, mais pas vraiment désagréable, néanmoins, à entendre une telle confidence.

Alright” Prendre les choses une par une, et se focaliser sur ce qu’il peut contrôler. C’est ce qu’il doit faire. A cet instant, cela consiste à aider Kahl à prendre sa douche. Il se rapproche, puis pose un genoux à terre devant lui pour défaire les lacets de ses chaussures et de les lui ôter, avec ses chaussettes. “Here we go” Il murmure, avant de l’aider un peu à se redresser pour ensuite l’aider à retirer son pantalon, son sous-vêtement, sa chemise. Les gestes sont calmes, ordonnés, calculés - les sourcils froncés, l’esprit concentré. Il ne dit rien, focalisé sur la tâche. Il est loin des considérations grasses, érotiques, charnelles qui pourraient pourtant sans doute affluer en pagaille. Il y a des cicatrices, sur ce corps. Il n’y a pas de laideur, dans ces cicatrices, elles sont la manifestation de ce que Kahl a vécu, d’où il vient, de ce qu’il est devenu. Il n’y a aucun dégoût face à elles, seulement un peu de colère, peut être, à penser aux responsables de ces marques sur son corps. Et la beauté de Kahl est indéniable, Kael serait stupide de l’ignorer ou de le nier, mais l’affection et le besoin de prendre soin de lui sont premières. Le reste n’a pas lieu d’être, pas ce soir, pas cette nuit en tout cas. Il se déshabille rapidement, lui aussi. Il n’a pas le loisir de garder sa pudeur, ce serait stupide, autant se dévoiler, lui aussi. “Come on now” Il l’aide à se redresser puis à entrer jusque dans la douche qu’il a auparavant allumé. “ça va?” Il demande avant de récupérer son fameux savon, et le lui passer. “tiens, ton savon” Il annonce en anticipant sa grimace dégoûté face au distributeur automatique de savon de l’alliance présent dans toutes les douches. Il lui laisse un peu d’intimé, se retournant un peu, mais restant à ses côtés, au cas-où il aurait besoin d’aide. C’est d’ailleurs de l’aide qu’il lui apporte une nouvelle fois, récupérant son gant de toilette. “Donne moi ça, tu vas pas te pencher, manquerait plus que tu chutes maintenant” Il ne lui laisse pas le choix, alors qu’il s’accroupit de nouveau pour l’aider à nettoyer ses pieds, ses chevilles, ses jambes. Le geste est moins calculé que quelques minutes auparavant, un léger tremblement qui le parcourt - il se sent pris à la gorge de beaucoup trop d’émotions, tout à coup, qui le laisse silencieux un moment, moment de fragilité passager qu’il cache derrière ses administrations.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptyMer 16 Déc - 17:15

Kahl n'est pas pudique ; ce n'est pas une chose associée à sa personne, du moins. L'éducation précise et rigoureuse de l'ancien Sith lui a retiré la pudeur qu'il a pu posséder, autrefois. Il ne s'agit que d'un corps ; le corps en soi n'a pas de grande importante. Il est la coquille, l'habitable de sa force et de son potentiel. Tel un vaisseau, son corps peut briser mais aussi être constamment améliorer. Voilà une chose que lui disait son maitre ; son corps est apte à l'amélioration, toujours. Et si l'exercice et la pratique ne l'amènent pas là où il doit se rendre, d'autres choses le refont. Darth Akhssart était et est surement encore un maître empli de projets ; il possédait une vision certaine de ce que Doja'r Kaht pouvait être et Kahl a pu l'apercevoir, à l'occasion. Il est surpris, encore aujourd'hui, que sa carcasse ne possède pas des parcelles métalliques à la puissance supérieur. Sa peau est marquée à nombreux emplacements, après tout ; l'erreur est gravée à sa chair, comme ses fautes. Darth Akhssart possédait un regard sévère sur sa personne et sur cette coquille qui devait être brisée pour se reconstruire. Combien de fois a-t-il sentir la brulure de son sabre contre sa peau ? Combien de fois lui-même a-t-il fait subir un pareil chatiment à Hadassah, pauvre gamine aux aspirations plus grandes que son ventre, presque aveugle, qui ne demandait qu'un entrainement. Kahl n'est pas pudique, non ; sa chair porte des marques de plusieurs ont vu, déjà. Bon nombre de fois, les vêtements ont été retiré de sa chair devant son maître Akhssart ainsi que la jeune Hadassah pour soigner une plaie moindrement avant de se remettre à l'entrainement. Il n'y avait pas de temps pour la pudeur ; uniquement pour la grandeur. Kahl a longtemps possédé un corps sans voir la finesse de la chose, sans en apprécier les détails. Certes, le regard a longtemps été appréciateur de son faciès, mais Kahl n'a remarqué que la chose une fois celui-ci changé. Il est étrange, aujourd'hui, de parcourir les couloirs de la base et d'apercevoir un visage similaire à celui d'autrefois. Kahl se garde de partager cette information ; Kael se doute-t-il que son visage n'est plus celui d'avant ? Contre les traits de Kahl repose un mensonge selon certains. Mais pour l'ancien Sith, c'est une vérité qu'il a dessiné lui-même, sur sa peau, pour apprivoiser son propre corps, enfin. Les tatouages marquant sa chair sont un acte similaire d'appropriation.
Il n'est pas pudique, non. Uniquement, il est devenu possessif avec cette chose, cette coquille, qui lui appartient. Sa chair a moindrement été dénudée, depuis quelques années. Au délà des combats et de son apprentissage, Kahl a vu autre chose. Plutôt qu'une arme, qu'une chose l'enfermant, il a découvert les possibilités d'un corps, les subtilités abordées par les autres et choyés par plusieurs. Kahl n'a pas cherché les plaisirs associés à la chose bien longtemps ; une relation moindre lui a suffit à réaliser qu'une recherche sans destination n'était pas une chose pour lui. Moindre désir de chercher sans trouver et d'offrir à autrui une part de son être, encore. Kahl se sait marqué, tâché ; non pas uniquement son être, sa chair, mais aussi sa force et son âme. Il est difficile de se défaire du passé et surtout, il est stupide de croire qu'il est possible de l'oublier. Kahl l'accepte et de l'approprie. Il accepte ses erreurs, aussi, et garde son corps pour lui.
Mais il n'est pas pudique. Une pareille chose ne s'accorde pas à son être. Alright Les lèvres se tordent, doucement. Le sourire est simple et poli. Thank you. qu'il souffle sur un ton aussi bas tandis que, déjà, Kael se pose à ses pieds et les dénude dans la plus grande des simplicités. Le corps se tend malgré lui ; une appréhension de la chose, un mécanisme de défense qui ne disparait toujours pas, malgré la confiance. Kahl n'a pas confiance en les autres ; du moins, pas avec son corps. Il possède des marques témoignant de ses doutes. Une senbilité accrue rendant inconfortable tout contact physique qu'il ne mène pas, et qu'il ne prévoit pas. Pourtant, il sait, à cet instant. Le corps pourtant est sauvage, incapable de se souvenir d'un toucher similaire, et il lui fait souffler pour atténuer son coeur lorsqu'un doigt effleure l'arche de son pied, une fois la dernière chaussette retirée. Here we go Il hume au bout des lèvres, calme, et le laisse faire pour la suite. Kahl sait être docile lorsque nécessaire. La demande est accomplie, l'aide est offerte et appréciée ; rapidement, le corps se retrouve dénudé devant autrui. Devant Kael. Si quelconque pensée traverse l'esprit de l'ancien Sith, celui-ci ne s'y attarde pas. Certaines réfléxions n'ont pas besoin d'être, par moment. Surtout celles dont il ne connait pas la finesse et la profondeur, les détails. Come on now Les prunelles ne s'attadent pas à la nudité offerte de son partenaire. Kahl suppose que la chose n'a pas sa place ; et de toute manière, son attention est plus souvent axé sur la force et l'esprit que sur les corps. Du moins, il le présume ; il ne s'agit pas d'une chose à laquelle il a longuement porté attention. C'est une nouveauté qu'il a effleuré et balayé il y a longtemps, désintéressé par les déceptions.
L'eau est chaude, contre sa peau. Dés l'instant où sa chair entre en contact, Kahl peut sentir ses muscles se défendre, lentement. Il n'a pas eu conscience ; pas conscience de la tension exécrable le traversant pour des choses si moindrement intéressantes. ça va ? tiens, ton savon Les prunelles s'ouvrent et le regard, sombre et lourd, se pose sur son ami. Kahl dévisage ses traits comme ses boucles, maintenant humides, collées contre son front. Il s'empare du savon avec une lente délicatesse. je ne sais vraiment pas comment tu fais pour te laver avec cette chose ignoble. qu'il commente, critique, tandis qu'il entreprend de se nettoyer. La tâche est lente et ingrate. Le sang a fait des croutes à certains endroits et il est désagréable de gratter pour s'en défaire. La peau sera rougie et irritée. L'ancien Sith n'apprécie pas la chose ; il sait, après tout, qu'il pourra difficilement l'hydrater par la suite. Kael, que fais-tu donc? cesse qu'il fait, à peine penché, un avertissement dans la voix. Déjà, le gant ne lui appartient plus. L'ancien Jedi compte-t-il se nettoyer avec ses possessions ? Certes, le savon de ces lieux est infeste, mais une demande est tout de même essentielle. Donne moi ça, tu vas pas te pencher, manquerait plus que tu chutes maintenant Des lèvres s'évadent un soupir suivi d'un silence. L'iris lorgne un bref instant sur l'étrange position dans laquelle ils se trouvent avant qu'elle aille ailleurs, contre les carreaux des murs. L'une de ses mains s'y pose tandis que Kael nettoie ses pieds, un à la fois. je vois que tu te souviens de mes conseils de bien nettoyer tes pieds. qu'il dit en toute simplicité. Les yeux se ferment sous le traitement ; le corps est épuisé et l'esprit porte une faiblesse, une fragilité. Le piercing hors de son corps, la pierre loin avec ses habits, sa force est vive et lourde, calme et fatiguée. Celle de Kael, contre la sienne, possède un tremblement qui fait écho sur la chair. Elle tremble comme un pleurs pourrait le faire ; comme un sanglot au bord des lèvres, une petite agitation de la lippe avertissant de ce qui est à venir. Kael... qu'il souffle, dit, bas, tandis que les yeux s'ouvrent. La main toujours posée sur le carrelage, il porte son regard sur l'homme face à lui. Kael ? qu'il dit, encore. La force est vive, contre la sienne. Aussi vive que délicate, fragile. La main bouge, sur le carrelage. Elle descend lentement, tandis que les genoux plient et que le corps se met, lentement, au niveau du sol. Il prend appui sur l'épaule de Kael pour parvenir à s'abaisser. Il s'ancre à lui comme il ancre l'autre à sa personne. Il lui offre une stabilité autre que celle offerte par l'ancien Jedi. que se passe-t-il donc, Kael ? La main a quitté le mur, va vers la crinière humide de l'homme et en dégage les boucles de son visage. L'eau coule contre ses traits. Celle de la douche, celle de ses larmes. Kahl ne saurait dire ; il ne questionne pas. Kael lui dira ce qu'il voudra. ah... qu'il souffle, le visage dégagé des cheveux, un maigre sourire sur ses lèvres, doux. Les iris lorgnent contre les traits, calmes et posés, tandis qu'il dégage encore une mèche, celle blanche, même si elle ne dérange pas entièrement. Peut-être caresse-t-il simplement son visage. comment vas-tu ? ne sais-tu pas que tu possèdes le droit de demander de l'aide ? et de ressentir peu importe ce qui traverse ton coeur ? mais surtout, de prendre un temps d'arrêt... Les mots viennent avec un souffle, faible. L'ancien Sith porte l'iris sur les douches, autour d'eux, pensif. À quoi peuvent-ils bien ressembler à l'instant, tout deux sans leur arimite, nus dans une douche ? L'ancien Sith les multitudes pouvant venir à l'esprit des gens. cette mission a été éprouvante, n'est-ce pas ? La voix de Kahl s'élève tandis que le regard revient sur son partenaire, plus doux qu'autrefois. Les lèvres s'étirent un brin, fin sourire sur ses lippes, une douceur offerte. Il est calme dans sa voix et dans ses gestes, maitre de lui-même malgré les événements passés et cette situation étrange, mais aussi cette tempête à l'intérieur de lui, qu'il n'identifie pas encore. Souffle au bord de ses lippes, Kahl laisse un regard tombé un instant avant de s'emparer de l'un de ses produits. laisse moi laver tes cheveux, d'accord ? tu as besoin de repos également. quelques instants de paix ne te feront pas de mal. Déjà, il laisse une noisette de produit se poser à l'intérieur de sa paume. Puis, massant les deux l'une contre l'autre, il entreprend ensuite, doucement, avec la plus grande de délicatesse mais bien évidemment, en lavant de manière impeccable, de laver le cuir chevelu de son partenaire. ne compte pas sur ma personne pour te laver les pieds, par contre. qu'il commente, les paumes dans les cheveux moussants de l'homme, encore dérangé par la sensation de sa force, si fébrile, délicate, auprès de la sienne. Il aimerait lui apporter une certaine chaleur, un réconfort. Mais Kahl sait, aussi, les émotions sont faites pour être vaincu. On leur a trop souvent soufflé le contraire.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptyDim 20 Déc - 19:27

Kael a toujours été impulsif. C’est dans sa nature, depuis sa petite enfance, cela a toujours été le cas. Déjà pendant son éducation à l’académie, c’était son problème principal, celui que son maître n’avait de cesse de lui reprocher. Contrôle tes émotions, Kael, sois capable de les écouter mais sois-en maître et ne t’y soumets pas. Ne les laisse pas dicter tes actions. Assez médiocre en méditation, ces instants d’apprentissage étaient d’ailleurs de ceux qu’il appréciait le moins, leur préférant bien plus le maniement du sabre ou le développement de ses capacités de guérison. Ses sentiments à fleur de peau, Kael a toujours été en phase avec ce qu’il ressent, a toujours accepté ce que son cœur souhaitait lui dire. Il n’a jamais cherché à repousser une émotion, malgré ce qu’on a pu lui dire ou lui faire comprendre. Une vie sans émotions, c’est bien triste; ce n’est pas une existence digne, c’est une existence à moitié vécue. Les contrôler oui, les renier ou les taire - non. Il ne le pourra sans doute jamais. Ce n’est pas lui, il ne se reniera pas. Une empathie débordante, aussi, l’habite. Elle qui a été sans doute responsable de ce besoin grandissant de protection et de cette difficulté à calmer son impulsivité; qui a guidé ses actions et la façon dont il a réagi à tant de situations délicates dans lesquelles il a pu se retrouver. Pourtant, pourtant les gens n’ont pas idée du contrôle que Kael s’impose, de ce à quoi ressemblerait sa vie et son comportement s’il écoutait le moindre des émotions si vives lui atteignant le cœur. Son impulsivité est paradoxalement également pourtant sous un certain contrôle. Il laisse l’émotion parler, le guider souvent, mais il ne lui donne rarement toute la place, il choisit de la garder, pleine, entière, dans son cœur, mais ne la montre jamais totalement. Ce n’est jamais par honte, mais davantage par préservation et pudeur. Parfois, c’est également dans un souci de protection, un besoin de se donner, de s’oublier pour apporter son assistance à ceux qui en ont besoin. Parfois, c’est pour rester capable, aussi, de faire ce qu’il a à faire, lorsque les émotions sont trop fortes et pourraient le paralyser. C’est ce qu’il s’est produit, dans le secret de cette nuit-là. Comme pourrait-il s’arrêter pour assimiler sur ce qu’il ressent, ce qu’il a ressenti ces dernières heures quand Kahl est encore blessé. Il n’a pas pu se laisser aller, pas quand il y avait tant à faire, pas tant qu’il ne serait pas rassuré de l’état de l’ancien sith.

Mais l’atmosphère change, et, le genou à terre aux pieds de l’homme qu’il lave avec application, Kael est assailli par l’intimité de la scène, par la réalisation qu’il donnerait beaucoup, pour Kahl; et même la réflexion de ce dernier sur la façon dont il nettoie ses pieds ne l’atteint pas, ne le faire rire ni le fait soupirer. Terrassé par la fatigue aussi qui le rend plus fragile, attaque ses résistances et laisse le contrecoup de leur mission s’abattre brutalement sur ses épaules. Kael succombe, cède à ce qui est, à cet instant, trop pour lui; et laisse sa Force trembler et se briser un peu, un moment passager qu’il s’accorde. Le trop-plein lui serre la gorge, et les larmes silencieuses s’échappent, glissent sur les joues et se mêlent à l’eau de la douche. Il ne dit mot, concentré sur sa tâche, frottant les chevilles de l’homme, tâchant d’oublier la flaque de sang sur son vaisseau, le visage inerte de l’ex-sith, et ses propres mains rouges de son sang. Il ne répond pas lorsque Kahl l’appelle, il ne se fait pas confiance pour lui répondre, à cet instant, et surtout il ne s’agit pas de lui, cette nuit, il s’agit de l’ancien Sith. Il a bien envie de protester alors qu’il sent Kahl se pencher et s’agenouiller à ses côtés, craignant qu’il ne se fasse mal ou tire trop sur ses réserves, néanmoins il reste silencieux, se contentant de poursuivre ses administrations. Il le sait, il a besoin, l’espace de quelques instants, de laisser sortir l’émotion étreignant son cœur. Elle s’impose et il se doit de l’écouter et ne pas l’ignorer. Les paupières se ferment un instant sous la douceur du geste de Kahl, sous sa Force qu’il sent l’envelopper et apaiser la sienne qui tressaute. Kael ne ment pas, n’en voit pas l’intérêt et préfère rester vrai, que ce soit avec lui-même ou avec les autres - ou avec Kahl. A quoi cela servirait-il de nier ce qu’il ressent quand l’ancien Sith peut ressentir sa Force. “I’ll be fine, Kahl” Il se contente dans un murmure, il ne s’épanche pas en explications. Il voit aussi bien que lui qu’à cet instant, il ne va pas bien. Mais il le sera, il a juste besoin de dormir un peu, et de quelques jours pour assimiler tout ce qu’il a ressenti ces dernières heures. Il ne s’arrête pas, s’étant alors attaqué à sa jambe qu’il frotte consciencieusement - quand il a soulevé les paupières, le regard ne s’est pas levé sur celui qui le toise. Il ne sait pas trop quoi dire, qui n’ait pas été dit, ou plutôt il y a tant à dire qui n’ait pas encore été dit, mais il n’est pas encore temps pour cela. cette mission a été éprouvante, n'est-ce pas ? Sa réponse se fait rapide. “you’ll be fine” Une mission éprouvante, oui, mais il ira mieux, et les choses en seront plus supportables même si le souvenir restera. L’idée que Kahl puisse lui laver les cheveux est tellement incongrue et Kael secoue lentement la tête. “It’s okay Kahl I can do it myself” L’ancien Sith ne l’écoute pas et Kael n’a pas la force de lui tenir tête, il pousse un soupir un peu tremblant, ferme les yeux et laisse la sensation des mains de son ami le bercer. Il s’abandonne alors. Ses mains un peu tremblantes quittent leur poste - il se laisse faire, se déplaçant légèrement dos à lui pour lui faciliter la tâche, la tête se penchant sensiblement en arrière. Il n’est pas enchanté de lui montrer cette cicatrice qui marque son corps, souvenir d’un sith qui aurait pu l’achever, si on n’était pas venu à son aide. Kael n’en est pas fier, il accepte et reconnaît le rappel de sa propre faiblesse, de sa survie aussi, mais il reste douloureux. Il y a pourtant, cette nuit, plus aucune barrière entre eux et il paraît si futile à cet instant de faire des caprices. “That smells good” La voix est serrée, encore dans un soupire, sous l’émotion mais authentique et sincère; dans un souhait également de se raccrocher à l’instant et l’action plutôt qu’à autre chose. ne compte pas sur ma personne pour te laver les pieds, par contre Un éclat de rire le secoue alors, nerveux et non contrôlé, qui résonne dans la douche, à ses mots; exhalant un trop plein qu’il gardait encore. “ça va je devrais m’en sortir” Il répond avec un fantôme de sourire sur ses lippes. Il ferme les yeux et penche la tête en arrière lorsque l’ancien Sith lui rince les cheveux. Il s’en veut un peu de s’être laissé aller ainsi lorsque Kahl est encore celui qui a tant besoin d’assistance, mais il ne peut nier apprécier le moment et reconnaître qu’il lui fait du bien, et calme ses angoisses et ce trop-plein qui s’apaise. “Thank you.” Il déclare simplement en se retournant un peu. “Your turn now” Il demande lentement, sans vraiment lui demander son avis. “i’ll be careful. let me do it.” C’est son rôle, et non le sien. La plaie s’est presque entièrement résorbée par ses soins, mais il reste tant de sang séché qui s’est agglutiné. Il l’est sans doute trop, prudent et consciencieux, mais il est terrifié à l’idée de lui faire le moindre mal. “You’re telling me if that hurts.” La tâche n’est pas aisée, et il faut de la patience pour chasser les restes de la blessure sans forcer. Il y parvient, néanmoins, et il est également rassurant de voir le sang disparaître - sans en voir davantage apparaître. “The kids woke up again, they were worried for you earlier. I managed to get them back to sleep but you should probably reassure them tomorrow with your usual brilliant words” Il marque une pause. “I think they’ve already adopted you somehow… You’re good with them” Parler des enfants le calme un peu plus. cela lui rappelle l’objectif de leur mission, cela lui rappelle qu’ils sont désormais en sécurité et qu’ils ne tomberont pas aux mains de l’Empire. Qu’ils n’auront pas à vivre ce que Kahl a vécu.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptyLun 21 Déc - 18:14

Le corps est une chose. Le coeur en est une autre ; une autre étroitement liée à l'âme. Kahl ne saurait dire, à certains instants, s'il comprend entièrement ces parts de lui. Elles sont encore étrangères ; elles parlent une langue dont il ne connait pas tous les mots et dont les paroles lui échappent encore bien souvent malgré lui. Il désire, pourtant, percevoir et comprendre chaque éclat, comprendre chaque ombre dansant sur son coeur et poser des mots sur des actes de son passé, sur des réactions qu'il a pu avoir par l'éducation imposé au cours de son enfance. Kahl peut maitriser, contrôler et retenir chaque mouvement de son corps ; il est maitre de ses mouvements et de ses expressions. Son visage est calme ; le coeur l'est aussi, souvent, mais la chose ne vient pas d'un contrôle de ses sentiments. Il s'agit d'une abstinence soutenue pendant de longues années qu'il laisse disparaître, lentement et doucement, en gardant le contrôle de la chose. Il ne désire pas être attaqué par une avalanche indésirable de sentiments dont il ne possède pas le contrôle. L'ancien Sith possède des craintes ; loin des yeux des autres, au creux de son être, ce sont des évidentes auxquelles il porte attention, constamment. Kahl possède une manière précise et efficace de procéder, après tout. Une analyse constante et méthodique de ces choses qu'il ne comprend pas, autour et à l'intérieur de lui. Le coeur et l'âme, peut-être, possèdent autant de mystères que la Force. Il suppose qu'il doit obtenir multiples connaissances envers cela avant de pouvoir ne serait-ce qu'effleurer ce que la Force peut lui offrir, lui apprendre. La découverte est longue, et épuisante. L'homme reste curieux et patient ; il est un fin amateur des détaiis et de la finesse, qu'importe si cela lui apporte plus de défis.
Sait-il alors ? Sait-il ce que chante le coeur ? Ce que susurre l'âme ? Il entend les notes mais ne comprend pas les paroles. Entend la mélodie mais ne pourrait la fredonner ; trop différente de ce qu'il connait, trop distincte et unique, à la fois. Il y a des sentiments étranges, en lui. De douces choses qui portent des noms qu'il connait peut-être, ou pas. Kahl ne s'interroge pas, pour l'heure. Il collecte l'information simplement, tranquillement. C'est une chose qui se grave à sa mémoire pour plus tard et qu'il étudiera avec attention, une fois au calme. Pour l'heure, le corps est porté à d'autres choses, comme la tête. Il est important de se consacrer à ce qui est essentiel et d'oublier les perturbations moins prioritaires. Kahl sait faire ce genre de choses.
Alors, il ne se préoccupe pas de son coeur, ni de son âme. Il en entend les appels mais les laisse loin. Les doigts savonneux s'occupent de la crinière folle de Kael et ses mots, eux, tentent de calmer les sanglots de l'homme. Il ne les entend pas ; il percoit les tressauts sous ses doigts, les voit également de son oeil, à dévisager ses épaules ainsi que son dos marqué par le passé. L'ancien Sith n'est pas le seul dont la chair raconte des histoires. Les phalanges égarées dans les boucles humides de l'ancien Jedi, ce n'est que le regard qui effleure la marque, longue et lourde. Sa forme est connue et vue un millier de fois. Pourtant, le sentiment qui accompagne pareille vision est nouveau. Des lèvres s'évadent un soupir et des paroles pour réconforter les peines. De moindres instants passent avant que le corps ne soit traversé par des tressauts nouveaux, différents. Cette fois-ci, Kael rit. ça va je devrais m’en sortir Les lèvres sont finement pincées par un sourire retenu et entier, à la fois. Kahl garde l'émoi pour lui, le visage un peu plus doux. Oh i'm sure qu'il commente, doucement, toujours appliquer à la tache. Les instants s'écoulent comme l'eau le fait contre la chevelure de l'Ancien Jedi. Rapiement, le shampoing s'évade contre le carrelage et disparait. Thank you Les doigts quittent la crinière tandis que Kael lui fait face, de nouveau. Kahl hume une réponse, aucun mot au bord des lippes. Ses iris se posent contre les siennes et sa Force contre la sienne, tout autant. Les mots ne sont pas dites ; ils sont compris. Your turn now Le regard est sceptique. Le défi est grand. Kahl hausse d'un sourcil, lentement, et Kael le percoit parfaitement. i’ll be careful. let me do it. Les lèvres s'étirent en douceur et Kahl hausse les yeux au ciel, brièvement. il est préférable pour toi que tu t'appliques bien à la tâche. qu'il finit par commenter, en se retournant. À son tour, il lui offre son dos. Il ne s'agit pas de la même chose. Et je suis un client difficile. Les yeux se ferment, pourtant. La confiance est offerte car elle est présente depuis longtemps. Kahl possède des doutes, nombreux. Ce sont des choses calmes et présentes, en lui ; des tâches sur son être et son esprit qu'il apercoit sans le moindre doute. La confiance qu'il pose en Kael ne possède aucune de ces tâches. You’re telling me if that hurts. De ses lèvres vient un simple bruit ; déjà, les iris sont fermés tandis que Kahl hume. La douleur est pourtant une chose qu'il connait. La douleur est familière et proche, plus douce que la tendresse, parfois. Il est difficile par moment de voir la limite ; de voir ce qu'un corps peut tolérer et ce qui dépasse le confort. Après tout, il a passé une grande part de sa vie à oublier le confort de son être. Il ne saurait dire avec certitude, alors, si le geste est sans douleur. Kahl fait abstraction de la chose ; il n'en voit pas la gravité. Il tolère plus qu'il ne devrait. C'est une chose qu'il accepte. Mais les gestes de Kael sont délicats, presque effleurements contre sa crinière. The kids woke up again, they were worried for you earlier. I managed to get them back to sleep but you should probably reassure them tomorrow with your usual brilliant words Les iris s'ouvrent lentement à la mention des enfants. Le regard posé sur le carrelage, il dévisage les brins de carmin qu'il croise, brièvement, avant qu'ils ne s'effacent dans le drain. I think they’ve already adopted you somehow… You’re good with them Kahl apprécie les enfants, il suppose. Il aime la franchement qu'ils portent et cette manière dont ils ne font qu'un avec leurs sentiments, qu'importe s'ils ne les comprennent pas réellement. Ils les offrent au monde et c'est à celui-ci de les comprendre à leur place, et de leur expliquer. Ce n'est pas une chose qu'un adulte serait porté à faire ; l'égo est lourd et difficile à briser. J'irais les voir demain qu'il souffle, bas, l'iris concentré sur le carmin qui ternit et disparait, lentement, dans l'eau. Bientôt, il ne restera plus de sang dans sa crinière. je suppose que plusieurs diraient le contraire. Lui, bon avec les enfants ? Il ne possède que de maigres souvenirs accompagnés de plus petits que lui. Ils restaient loin, souvent. Pourtant, Kahl se souvient d'un visage, précis, qu'il y a revu au fil des années, trop souvent. Un visage qui laisse des souvenirs lourds. Il y avait un jeune Sith, dans l'ordre. Je me souviens de cette journée encore, celle où il a été cherché son sabre. Il marque un temps d'arrêt, tourne la tête, légèrement, vers Kael pour l'observer. Il est revenu avec un sabre bleu, comme le tien. son maitre abordait une expression si sombre... mais ce petit. ah, tadjedine semblait anéanti. Les lèvres se tordent, un brin, tandis qu'il détourne son visage. c'était il y a longtemps. je ne penses pas lui avoir offert de véritables paroles rassurantes. j'imagine que, à ce moment là de ma vie, je possédais également un jugement sur la couleur de son sabre. Que lui a-t-il donc dit ? Kahl ne saurait se souvenir des paroles de Doja'r Kaht. Celles-ci étaient rarement les siennes, après tout. Un amas appris par coeur et répété un milier de fois. Il a quitté lors de la guerre. Je l'ai revu il y a quelques années. Sales et aussi maigre qu'autrefois, telle une bête sauvage et abandonnée, affamée. Mais son regard restait aussi bleu que son sabre, encore. Enfin, il se tait. Il ne saurait dire pourquoi il partage cette information, dans un pareil instant. Il faut rincer plus longtemps. Ma crinière est plus dense que la tienne. qu'il dit, alors, impérieux, en changeant de sujet. Et puis, il ne voudrait pas que du shampoing reste dans ses cheveux. ils méritent mieux que nos expériences du passé. La voix est basse, les paroles honnêtes. Kahl ne saurait dire, encore, ce qu'il préfère des enfants. Peut-être est-ce la chance qu'ils possèdent, page presque vierge, de faire face à un monde qui désire s'adapter à ce dont ils ont de besoin plutôt qu'à leur imposer ce qu'ils ne sont pas. Du moins, Kahl se promet de leur offrir cette chance. À la recherche de son chemin, de sa voie, il désire les observer faire de même et les aider, à chaque pas. Non en les guidant, mais les accompagnant.
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labeur : instructeur & protecteur des âmes perdues et nouvellement arrivées sur la base. surveillance de l'ex-sith kahl, désormais partenaire de missions
origines : la Seelos aux déserts de sel et aux Montagnes escarpées aux gisements de cuivre
myocarde : célibataire. divorcé, la seule relation amoureuse qui ait eu du sens et de l’importance dans sa vie, brisée - kael n'est pas véritablement opposé à vivre autre chose, mais pour le moment, il n'en a jamais éprouvé le besoin ou l'envie. il n'a jamais été avec une autre personne.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptyMer 23 Déc - 23:05

Kael n’est pas stupide. Il sait bien que sa cicatrice n’est pas étrangère pour Kahl. Ils se sont entraînés si souvent ensemble, ces dernières semaines. Lorsqu’il porte un simple t-shirt ou marcel, la cicatrice surgit laidement sur la peau découverte. Il n’est pas stupide au point de tâcher de la cacher par tous les moyens en s’imposant des longs vêtements quand il s’entraîne. Que ce soit avec Kahl, ou lorsqu’il instruit les jeunes recrues. Il ne l’aime pas cette marque de son passé, c’est certain, mais il ne la reniera pas. Elle fait partie de lui, et de son histoire. Il est important de lui garder sa place. Kahl, en revanche, ne l’a jamais vu de cette façon, jamais en entier, jamais aussi longtemps. Il est troublant, de se dévoiler ainsi, complètement. Personne, à vrai dire, n’a vu cette cicatrice de cette façon, si ce n’est l’équipe médicale qui s’est occupée de lui, à l’époque. Rien depuis. Kael garde une certaine pudeur assez inconsciente sur la chose. Pourtant, il n’a pas fait machine arrière. Il a été soulagé, néanmoins, que Kahl ne le questionne pas à ce propos. Ce n’est pas le moment, cette nuit. Il est reconnaissant envers les gestes de son ami, ses mains dans ses cheveux - les impuretés disparaissent, tout comme ce trop-plein d’émotions qu’il parvient à évacuer. Les mots de l’autre homme sont une aide, également, et lorsqu’il est au tour de Kahl de se faire laver les cheveux, Kael se sent bien plus apaisé, ou du moins, à ne plus se sentir en chute libre - il s’est raccroché au bord et ses pensées se font plus claires, un peu moins obscurcies par la peur. Il ne s'agit pas de la même chose. Et je suis un client difficile. Kael a un sourire un peu privé, que personne ne peut voir, de toute façon, puisque Kahl lui a déjà tourné le dos. “I’ve been dealing with this customer for about a year now. I think I can handle him” Il répond avec un petit sourire dans la voix, avant de se mettre à la tâche. La plaisanterie est là, mais Kael est très profondément concentré. Il est hors de question, pour lui, de lui faire le moindre mal, et son cœur bat fort dans sa poitrine à l’idée que cela pourrait être le cas. Il est touché, néanmoins, par la confiance sans faille que semble lui donner Kahl, mais également tranquillisé par sa force qu’il sent, calme, tout autour de lui. Là, il se sent utile, et cela l’apaise un peu plus. Il est vrai que le soigner en utilisant ses compétences serait une meilleure chose, mais à défaut de cela, s’adonner à cette tâche est quelque chose qu’il fait avec tout le sérieux et l’attention du monde. Il parle des enfants alors. Ses enfants qu’ils ont sauvés d’un cauchemar certain, sans les avoir pleinement sauvés. Il y a tant de dangers qui les attendent, encore. Kael n’est pas stupide pour penser le contraire. Il espère uniquement, que sous la protection de l'Alliance Rebelle, ils puissent s’épanouir, au moins un peu. Ils ont, cependant, été arrachés à leur famille. je suppose que plusieurs diraient le contraire. Kael s’arrête un instant.  “Ces gens-là parleraient sans savoir.” Il commente simplement. Assurément, ils ne connaissent pas le cœur de l’ancien Sith. Kael n’a pas la prétention de le connaître entièrement lui non plus, mais c’est son souhait le plus cher - et il espère le connaître davantage que la plupart des gens ayant fréquenté Kahl. Ce dernier est indéniablement bon avec les enfants. Kael l’observe tous les jours. Il n’y a aucune manipulation dans le comportement l’ex Sith avec les enfants de la base, qu’ils soient sensibles à la Force ou non. Et les enfants ne trichent pas. Kahl est adopté par chacun d’entre eux.

Kael est toujours aussi concentré sur ses gestes. Dans le même temps, il écoute avec attention l’autre homme lui dévoiler une partie de son passé. Lui parler d’un jeune Sith. Tadjedine. Le prénom est doux. Trop, pour être porteur d’une force obscure. Il n’est pas difficile pour Kael de s’imaginer à la place du jeune homme au sabre bleu, la justice et la protection comme étendard. Son empathie est grande. Il ne peut qu’imaginer la déception d’une telle couleur dans les rangs Sith. Il est soulagé d’entendre que le garçon a pu déserter. Le reste des propos de Kahl, néanmoins, n’est pas rassurant. Il reste silencieux un instant. "Maybe he’ll find his way to the rebellion” Naïf, il l’est peut-être, mais l’espoir est parfois bon à garder dans le cœur. “how old would he be now?” Il espère de tout coeur, que, qu’importe où il se trouve, Tadjedine est en sécurité, qu’il va bien. Il laisse Kahl changer de sujet, un instant. Il ne connaît pas le poids de ce souvenir sur son cœur. Il devine qu’il est important. Il sourit un peu, à ses mots et s’exécute. Le geste est doux, dans la crinière de Kahl. Il hume comme toute réponse à ses derniers mots, plongé dans ses pensées. Il ne souhaite ce que Kahl a vécu, ou ses propres expériences, à aucun enfant. Il y a quelque chose qui ne va pas du tout, dans la façon dont ses enfants sont élevés. “There you are.” Il murmure doucement. Il coupe l’eau un instant, et l’aide à se redresser. “Come on, let’s bring you on the bench again so you can rest, et je finirais rapidement de me laver” Il murmure. C’est ce qu’il fait, le ramenant jusqu’au banc. Il récupère la grande serviette de Kahl de leur affaires qu’il passe autour des épaules de son ami pour l’en recouvrir. “There you are. Now slowly, there” Il souffle en l’aidant à s’asseoir. “I think you can manage your shirt - I’ll help just afterwards for the rest.” Il hésite une micro-seconde, de devoir le laisser seul, même pour quelques secondes, même s’il se trouve à quelques pas, avant de se secouer intérieurement et de repartir terminer sa douche rapidement, appréciant néanmoins se débarrasser de toute trace de cette mission.  Il est propre, séché et habillé quelques minutes plus tard, puis aide Kahl à enfiler le reste de ses vêtements propres, son sous vêtement, son pantalon, ses chaussettes. Il pose de nouveau un genou à terre pour lui enfiler ses chaussures et en faire consciencieusement les lacets. Il balance toutes les affaires sales dans son sac, avant de se redresser. “Alright, let’s go back.” Lentement, ils entament le chemin inverse, dans les couloirs toujours bien calmes de la base, à cette heure si avancée de la nuit. Kael est silencieux. Le corps est exténué, néanmoins, l’esprit est en effervescence et peine à se calmer entièrement, l’équilibre fragile. Les pensées ne cessent de se tourner vers l’état de Kahl, mais aussi - vers le petit village au milieu des montagnes, Ar’kkæt, ses habitants et particulièrement la mère des enfants, Synna. Kael s’inquiète pour eux, après ce qu’il s’est passé lorsqu’ils sont partis. “Je m’inquiète pour Ar’kkæt, Kahl” Il déclare au détour d’un couloir, non loin de sa chambre. Il serait judicieux de ne pas parler tout de suite de ces choses à son ami, mais il ne souhaite pas lui mentir. “J’ai essayé de les contacter tout à l’heure, mais sans succès. Je sais que c’est la nuit là-bas aussi mais je ne suis pas tranquille. Je pense qu’il faudrait que je m’y rende de nouveau.” Il n’a pas encore eu le temps de bien réfléchir au plan d’action le plus judicieux, mais il lui paraît impensable de ne pas revenir sur ses pas. Il n’est pas anodin qu’ils aient été attaqués par des membres de l’Empire. Peut-être s’agit-il d’une simple coïncidence, une simple patrouille, mais Kael est anxieux. Et s’ils étaient au courant pour les enfants? Savent-ils d’où ils viennent? Auquel cas, le village est en grand danger… et, Kael le réalise, il est sans doute trop tard. La pensée est accablante, dans le cœur. “Je dois en avoir le coeur net” Il murmure, le ton lourd, tiraillé entre l’envie de repartir directement malgré sa fatigue, et son inquiétude de laisser Kahl ainsi.


Dernière édition par Kael Kestas le Dim 27 Déc - 22:48, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptySam 26 Déc - 5:15

La question tombe. Quel âge a-t-il, maintenant ? Kahl contemple le carrelage et aucune réponse ne lui vient. Il est dérangeant, en soi, de ne pouvoir offrir de mots justes. Juste un chiffre, simple, pour répondre à une simple question. Rien ne lui vient à l'esprit, pourtant. C'est aussi simple que cela ; Doja'r Kaht ne portait pas attention à l'âge des autres. Il ne possédait que peu de détails sur eux, au final, outre leurs forces et leurs faiblesses. Une liste solide et inscrite à jamais dans son esprit pour un potentiel combat à venir. Comme si, au final, le monde entier était en guerre contre lui. N'est-ce pas là une sombre pensée implantée dans son esprit par son ancien maitre ? Un monstre de méfiance glissé sournoisement dans ses veines dans le but de l'éloigner de toutes personnes pouvant lui apporter une quelconque stabilité. Car son maître était le seul, au final, vers lequel il se tournait constamment. Tadjedine et Hadassah n'étaient que des ombres qu'il ne faisait qu'effleurer du regard, trop ancré dans son univers étrange, dans cet apprentissage possessif qu'on lui faisait subir. Kahl regrette certaines choses. Il ne se ment pas, sur cela. Il assume ses fautes et ses regrets ; c'est ainsi qu'il est possible d'avancer sans porter un regard lourd de remords derrière soi. Le passé est un outil utile pour l'apprentissage, et non une chaine que l'on porte à son pied. Du moins, Kahl préfère voir les choses de la sorte. Il porte avec lui des traumatismes qui cherchent encore des soins et qui seront encore là demain. Pour l'heure, ils sont des voyageurs dans son corps, et peut-être quitteront-ils le navire un jour. Kahl l'assume et ne s'en détourne pas. C'est son histoire, son passé et ses marques. Il les accepte aussi aisément qu'il montre son corps, nu et marqué, à son partenaire. La honte se trouve ailleurs ; dans le silence qu'il offre face à la question, le sujet détourné, tandis qu'il ne saurait dire, au final, quel âge pourrait bien avoir Tadjedine, à cet instant précis. Il ne sait pas. Il ne sait tout simplement pas.
L'eau se voit coupée au bout d'un moment. Déjà, la chair tressaille par le froid offert. Kahl est un homme de confort ; il n'est que peu agréable d'être ainsi dénudé contre un carrelage gelé. Heureusement, Kael reste un chevalier jedi ou pas. Il se relève avec lenteur, accompagné par son aide, et s'asseoit de nouveau sur le banc, une serviette contre ses épaules. Elle n'a rien d'agréable. Kahl ne se questionne pas à savoir s'il s'agit de la sienne ou de Kael. Il n'a pas pu, pour l'heure, se trouver une serviette respectable. Un passage sur Naboo est exigé par son confort. Il nécessite des produits essentiels, donc une serviette qui ne l'oblige pas à crêmer sa chair pendant de longues minutes pour calmer les rougeurs offertes. There you are. Now slowly, there. I think you can manage your shirt - I’ll help just afterwards for the rest. Le regard est impérieux, posé sur l'autre. Un sourcil s'hausse et déjà, Kahl porte avec élégance ses mains contre cette horrible serviette pour essuyer son pauvre corps. Il est terrible de constater que pour cette fois-ci, il ne pourra se crêmer convenablement. Fait. Fait donc. Je ne suis pas un enfant. qu'il répond simplement. Pourtant, les instants suivant lui arrachent certaines douleurs et mettre le vêtement n'est que peut agréable. La mine n'est pas résignée lorsque Kael revient, la fierté moindrement atteinte. Kahl a conscience, après tout, de ses forces et de ses faiblesses, peu importe les circonstances. Il accepte donc son aide, une nouvelle fois, pour s'habiller cette fois-ci. Chose faite, le tissu est enfin agréable contre sa chair meurtrie et plaintive. Alright, let’s go back. Il hume pour répondre ; l'esprit est flou, empli par la fatigue. Pourtant, il s'efforce de rester conscient, de poser sa force dans ses pas et ses gestes pour ne pas s'appuyer sur Kael entièrement. L'ancien sait, sans le moindre doute, qu'il peut compter sur lui. Il sait tout aussi bien que Kael est également épuisé et que même s'il le désire, il ne peut le supporter entièrement en cet instant. Je m’inquiète pour Ar’kkæt, Kahl La pensée se fait entendre depuis un moment, déjà. Elle danse dans la Force de l'ancien Jedi, contre la sienne. Elle résonne si fortement que Kahl n'a pas besoin d'en entendre les paroles, pour savoir. Le visage de Kael, en soi, ne peut que le crier. Mais il y a ce besoin de conversation, entre eux. Cette communication vorace dont ils ont de besoin, pour se trouver et ne pas se perdre. Comme si, avant, les mots avaient manqués et que aujourd'hui, ils avaient terriblement besoin de se les partager. Je le sais. Moi aussi, Kael. qu'il répond, honnête, sans pousser la conversation. C'est Kael qui la mènera, celle-là. J’ai essayé de les contacter tout à l’heure, mais sans succès. Je sais que c’est la nuit là-bas aussi mais je ne suis pas tranquille. Je pense qu’il faudrait que je m’y rende de nouveau. Les lèvres se pincent, un brin ; pendant un moment, Kahl est silencieux, et pensif. La situation dérange ; autant pour Seelos que pour la sécurité de Kael. Les non-dits sont évidents ; s'il y retourne, c'est prochainement et sans lui. Il y a une agitation, dans la force. Elle vient de Kahl, cette fois-ci. Elle ne possède aucun nom. Je dois en avoir le coeur net Les paroles viennent avec tant de détermination qu'il ne peut que laisser entendre un soupir dramatique et las, vaincu. Bien évidemment que tu dois en avoir le coeur net. Sinon, tu ne serais pas toi. qu'il répond. Et les paroles peuvent sembler insutlantes, mais elles sont loin de l'être. L'iris, porté vers Kael, ne peut que s'accrocher fortement à son visage. Kahl lève les yeux au ciel, lorsque les regards se croisent. Et bien ? Tu annonces ou alors, tu demandes mon autorisation ? Car nous savons l'un comme l'autre que tu la possèdes déjà. L'idée ne l'enchante absolument pas. Mais il ne s'agit pas d'eux, dans cette histoire. Il y a plus grand. Il y a toujours plus grand. Et cette fois-ci, il s'agit de son peuple. Quelque part, ils représentent la famille que Kael possède plus que l'Ordre Jedi ne l'a jamais été. Enfants arrachés de leurs parents, savent-ils réellement être une famille, après tout ? Prends des forces, d'abord. Assure toi que le vaisseau soit en ordre, ou prend en un autre. Il est préférable, au final, que tu en prennes un autre. Après tout, il a été touché lors de cette attaque et aussi, l'Empire en connait l'apparence. Ce merveilleux bolide a connu ses dernières heures, j'ai bien peur. Voilà enfin une bonne nouvelle. Kahl se plaint de ce vaisseau depuis plusieurs semaines, déjà. Il n'est que bonheur de s'en défaire. Oh, mais ne pleures pas, Kael. Ah, voilà la chambre. D'un geste élégant, il se défait de son emprise pour parcourir les derniers pas. Ceux-ci sont assurés, bien que le corps possède une certaine fatigue. Ainsi, il se laisse choir lentement contre les draps non faits. Il est triste de constater que le lit n'a pas toujours été fait, Kael. Une grande déception venant de ta part, malheureusement. qu'il commente, les lèvres pincées, l'iris brillant malgré la fatigue. Ah. J'imagine qu'il y a bien plus important que cela, pour l'heure. La voix est plus douce, cette fois. Et l'iris, quant à lui, aborde une fatigue venant des derniers événements.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptyLun 28 Déc - 1:06


Kael ne sait pas d’où il vient. Seelos est-elle sa planète? Il ne peut pas en être certain. Orphelin parmi tant d’autres, le concept de famille tel qu’il est universellement compris lui est étranger. Bien sûr, il existe de temps à autre une curiosité dans son âme. L’ignorance n’est pas quelque chose qu’il apprécie, notamment lorsqu’il ne peut pas la combler. Il a conscience de la chose, de ce sentiment qui le prend parfois, qui est naturel. Qui ne se poserait pas la question, après tout? Mais il sait aussi reconnaître quand ne pas s’accrocher à ce qui ne pourra être. Famille est un mot qui veut tout et ne rien dire, qui a des dizaines de définitions et de compréhensions différentes; et qui évolue au fil du temps. Home est un concept qui lui parle davantage. Après une dizaine d'années à vivre sur Seelos, Kael s’y est senti chez lui. Auprès de Waseem, dans les étendues désertiques de sel et de rocs; dans ces montagnes, dans ce petit village et avec ses habitants: Ar’kkæt, dans lequel il s’est perdu et retrouvé tant de fois. Seelos, il l’a maudite autant qu’elle l’a réconforté. Il n’a plus la distance nécessaire quant à l’endroit. Partir fut une épreuve à son cœur. Parfois, il se prend à s’imaginer ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait choisi de rester sur place, de se couper du monde, de la galaxie. La pensée est toujours éphémère et ne reste jamais cependant. Kael ne regrette pas ses choix. Kael a du courage dans le cœur, et sait aussi qu’il ne pourra pas repartir en arrière, même s’il le souhaitait. Surtout, le geste aurait été bien trop égoïste, et ce n’est pas un de ses traits. Kael a besoin de sentir qu’il va quelque part. Kael a besoin d’apporter son aide quand elle peut être utile. S’il est sensible à la Force, c’est notamment pour cet objectif, il le croit. La Force n’est pas faite pour être gardée jalousement pour soi. Elle est au-dessus de tout, au-dessus de lui surtout. Il a la chance de pouvoir y être sensible et il ne compte pas gâcher ce don. Malgré tout, il regrette aussi de ne plus pouvoir être présent pour aider et protéger son village des criminels, de l’Empire. Cette nuit, la peur est intense. Et il ne peut que l’exprimer, devant Kahl. Il y a une agitation dans la Force pourtant jusque là si calme de son ami, à ses mots. Il peut sentir que l’idée ne plaît pas. Il est clair qu’il faudra laisser l’ancien Sith derrière, sur la base. L’idée ne lui plait pas non plus, sans doute pour des raisons contraires que celles de Kahl. Kael ne lui demandait pas son autorisation. Il ne sait pas vraiment pourquoi il a commencé cette conversation. Le besoin s’est fait sentir. De parler, de chercher, peut-être, quelque chose, dans ces quelques mots avec Kahl. Il ne sait plus trop. Les pensées se brouillent un peu dans l’esprit fatigué. Le visage se renfrogne aux constatations et lourdes suggestions de son ami. La pensée de se séparer de son vaisseau n’est pas agréable. Il est stupide d’être sentimental pour un vaisseau, Kael en a conscience, tout comme il ne peut pas en toute logique contester les raisons de l’autre homme pour utiliser un autre vaisseau. “I’ll still keep it” Il déclare - le vaisseau est après tout en état de marche, il serait idiot de l’envoyer à la casse. “Mais tu as raison.” Il soupire. “J’en emprunterai un autre” Il annonce alors qu’ils arrivent enfin à sa chambre. Kael le laisse défaire son emprise et faire quelques pas pour s'asseoir sur le lit de son ancien colocataire sur lequel trône encore les draps de Kahl qui n’ont pas été installés. Le sommeil pèse lourd. Un fantôme de sourire se dessine sur les lèvres de Kael qui se déplace jusqu’au nouveau lit de l’ancien Sith. “Je vais le faire maintenant, je ne les ai pas ramenés pour rien” Il marmonne, attend que l’autre homme se lève pour se hâter à faire le lit, jusqu’à la nouvelle taie d’oreiller. “There. C’est sans doute pas assez bien faire pour toi et ce ne sont pas encore des draps en lin mais ça ira bien pour que tu puisses te reposer” Il commente, avant de se débarrasser des anciens draps qu’il roule en boule et place à côté du sac de linge sale dont il s’occupera dans quelques heures. Il revient sur ses pas pour poser de nouveau un genou à terre, pour retirer de nouveau les chaussures de Kahl. C’est quelques minutes qu’il se déshabille pour rester en sous-vêtement et s’assoir sur son lit, un peu plus loin. “Do you need anything else?” Le contre-coup se fait brusquement sentir - il n’y a plus rien à faire, plus rien qu’il ne puisse faire, maintenant. La tête est lourde et prise de vertiges sous la migraine sourde devenant persistante. Les paupières se ferment. Il serait bien irraisonné de partir maintenant. Il n’est pas en état. Du sommeil, d’abord. Le corps s’allonge et se glisse sous les draps avant d’éteindre la lumière. Un souffle exhalé dans l’obscurité. “Kahl” Il s’arrête. Il frotte sa tempe un instant. Il ne sait plus quoi ou comment lui dire les choses. “I’m really relieved you’re alive.” Les mots fendent le silence, enfin. L’euphémisme est immense. “Wake me up if you need. You have a cute pajama. Good Night” Ce ne sont que quelques secondes, avant que l’ancien jedi ne s’écroule enfin de fatigue.
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Message(#) Sujet: Re: run the risk (kk#2) run the risk (kk#2) - Page 2 EmptyMer 30 Déc - 17:37


Lentement, doucement, Kahl. Le corps parle et il est important d'en écouter les appels. C'est une chose qu'il a délaissé pendant de longues années, persuadé de pouvoir contrôler sa carcasse. De posséder un pouvoir sur elle. Incapable de constater les limites existantes dans ses membres et ses muscles. Les choses changent, lentement. Certains vénèrent la force dans des temples et Kahl suppose que son corps en est un, dans un sens, pour que la Force y prenne place et lui offre ce mérite. Il se doit d'écouter ce qu'on lui dit, par des sensations et des impressions. D'acccorder à son physique autant de soi qu'il offre à son conscient. C'est une chose qu'il pratique lentement, d'années en années. Kael juge parfois, un regard appuyé sur les soins qu'il pose à sa chair ou dans sa crinière. Il s'agit simplement de la première forme d'offrande que Kahl a trouvé lorsqu'il a quitté les Siths. La plus simple peut-être, et celle qui lui apporte le plus de calme, dans ses gestes et dans le temps qu'il prend pour entretenir sa peau et toutes ces choses. Il est pourtant simple de constater que de s'occuper de soi lui apporte également une paix intérieur, à l'âme. Pourtant, combien d'années a-t-il d'abord passé à nier pareille choses? Il lui arrive de posséder des réflexes, encore. Des pensées loin de son confort, loin de ce qu'il est essentiel et minimal d'accomplir pour soi. Kahl ne peut les faire taire ; il reste avant tout une part d'un ensemble, qu'importe l'arrogance qu'on lui offre et impose. Certes, le regard est hautain sur certaines personnes, mais l'ancien Sith porte une attention particulière aux autres. Le corps réclame le sommeil autant que le confort ; il désire se défaire de la douleur causée à la tête mais Kahl se refuse la chose. Il ne désire pas voir Kael plus faible qu'il ne semble l'être et sait aussi que l'homme pense encore à la chose. Il peut le sentir contre sa force, encore.
Les paroles sont muettes et d'autres sont partagées. Le corps a supporté bien des douleurs. Il est simple d'y être habitué. Kahl ne formule pas la chose ; Kael serait apte d'insister face à cela. Il est plus aisé de tourner la conversation vers le confort de ses draps. Je vais le faire maintenant, je ne les ai pas ramenés pour rien Les lèvres s'étirent en douceur et les mains se posent sur le rebord du lit. Kahl se redresse et lui offre la place, ne peut qu'observe tandis que Kael s'applique à la tâche à sa manière ; sans grande délicatesse et sans place pour les détails importants. There. C’est sans doute pas assez bien faire pour toi et ce ne sont pas encore des draps en lin mais ça ira bien pour que tu puisses te reposer Il hume délicatement, retournant sur ce nouveau lit lui appartenant. Le matelas est décevant. Est-ce là une chose qu'il devra lui-même se procurer ? Quelle horreur. Ils sont nettoyés de manière convenable, dans tous les cas. C'est bien mieux que d'autres. qu'il commente simplement, un regard critique posé sur les draps délaissés. Par un simple lavage, le tissu parait différent. Kael. qu'il commence et se tait, déjà, lorsque son partenaire s'éxécute pour lui retirer ses bottes. Il est dérangeant de le voir accomplir encore cette tâche. Rien ne presse, maintenant. Kahl aurait pu le faire avec lenteur. Il accepte malgré tout l'aide offerte ; il en a déjà trop refusé aux yeux de Kael, certainement. Do you need anything else? La question tombe tandis qu'il se glisse dans ses draps. Les yeux se ferment, un court instant. Kahl inspire et parle, las. Je ne désire que ton repos. La douceur de la voix ne cache en rien l'ordre donné et accompagné par son regard, sérieux. L'ancien Jedi possède un brin d'intelligence ; le voilà déjà dans son lit horrible, prêt à dormir. Kahl en est soulagé. Les iris se ferment. Kahl Puis s'ouvrent, déjà. Plait-il ? qu'il fait, pris entre la fatigue et l'agacement, enfoui sous les couvertures. I’m really relieved you’re alive. Dans l'obscurité de la cabine qu'ils partagent, l'iris cherche les traits de Kael, de l'autre côté de la pièce. Ne me dis pas que tu pleures encore, Kael. La voix est basse, un brin moqueuse. Le coeur est touché, quelque part, et sa Force est tendre contre la sienne. Wake me up if you need. You have a cute pajama. Good Night Il y a un bruit, entre ses lèvres. Un rire qui s'évade, à peine soufflé, face à la voix endormie de Kael et ses commentaires. Peut-être que tu devrais en porter un également. qu'il commente uniquement, se positionnant plus confortablement dans les draps. Dors. Tout va bien, maintenant. que Kahl lui offre, en dernier, avant de se permettre de dormir, en sécurité.
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