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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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 house of memories (veela#1)


                                                                 
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Message(#) Sujet: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptySam 2 Jan - 15:11


Trouver Mavee n'est pas le problème. Elle sait que son frère est entre les mains habiles des chasseurs de primes du Bumblebee. Sa surprise a été totale lorsqu'en les rejoignait sur Tatooine, elle a découvert pour la première fois la capsule de son frère, ses blessures, sa perte de mémoire. La Jedi trainait avec eux depuis quelques mois déjà, elle est à peine plus ancienne que le médic. Beaucoup de choses se sont effacés et elle ne nie pas avoir craint l'espace de quelques secondes de l'avoir perdu pour toujours. Elle est rassuré de savoir que son visage est une donnée qu'il n'a pas perdu. Autrement, elle ne sait pas quelle aurait été sa réaction. Il y a une part d'elle qui est convaincue qu'elle n'aurait rien dit, protéger le plus vieux en omettant certaines informations. Par sa simple existence, elle le met en danger, bien qu'aujourd'hui il est impossible de les relier. Entre leur apparence différente et leurs noms.
La discussion avec Kahl l'autre jour sur la base rebelle a éveillé en elle des questionnements. Les nombreuses méditations n'ont pu chasser ce doute qui creusait dans sa poitrine, jusqu'à déterrer un sentiment de culpabilité. Afin de ne pas le laisser la dévorer, Heela a chassé les ténèbres et prit son chasseur pour rejoindre Naboo. Cela fait trop longtemps qu'elle n'a pas salué Vee, qu'elle ne s'est pas inquiété de sa remise en forme. Un bref holo avec Gabyn lui a confirmé qu'il était toujours parmi eux, ainsi que la localisation actuelle du vaisseau. Elle imagine que débarquer à l'improviste ne ravira pas forcément son demi-frère. Elle n'a même pas prit la peine de le prévenir lui, la surprise doit être complète. C'est un fait auquel elle s'est préparé mentalement. Il n'est obligé de l'accueillir à bras ouvert, il peut même l'envoyer bouler si tel est son désir. Elle fait les choses pour elle et un peu pour lui. Il n'a fait que l'apercevoir pendant sa convalescence, la soeur n'a pas été présente comme son rôle le lui impose en théorie. Heela n'est pas une aussi bonne soigneuse de d'autres Jedi peuvent l'être. Son rôle n'a été que minime. Mais elle s'est tenue présente, de temps à autres, pour éponger sa fièvre et lui donner à boire. C'est surtout l'androïde de Gabyn qui a fait le travail
Rien que pour ça, elle serait bien incapable de les traiter de la manière dont l'empire les considère. Ils sont capable d'une réelle générosité. C'est à lui que Vee doit sa chambre et c'est à lui qu'elle doit son frère.

Incognito, sa capuche rabaissée sur son visage et enveloppée dans une cape grossière, elle a quitté la base rebelle sans un mot. Heela pose son vaisseau non loin de celui des chasseurs de primes. Le chasseur impérial a reçu un petit coup de peinture pour qu'il soit à son goût, il n'est plus noir mais blanc, avec un motif imitant le feuillages pour se cacher. Elle l'aurait déjà revendu si elle n'en avait pas besoin, il faudra songer à remplacer cette affreux vaisseaux qui en plus ne dispose pas réellement de place pour deux.  Elle croise Acil qui part en mission quand elle s'approche du vaisseau et sent la femme se tendre, ne pas apprécier la vue de celui d'Heela ainsi que sa présence. Elle est synonyme d'ennui, dans le fond. Malheureusement, la Jedi n'est pas une pilote assidue et prend ce qu'on lui donne. Ce chasseur lui a permis de s'enfuir d'un Destroyer et c'est à lui qu'elle doit la capture de Keireann. Elle le déteste aussi.
L'ambiance est morne sur le vaisseau, elle sent une perturbation dans la force. Quelque chose cloche. Quelque chose ne va pas et tout lui indique que ces ondes négatives émanent de Vee. Elle le trouve au medbay, seul, occupé à faire semblant d'être occupé. Il ne ressemble pas à quelqu'un qui dort bien, mais c'est bien son frère. Une émotion étrange l'envahi. Une forme d'amour, discrète, retenue. « Bonjour Vee. » Elle sourit tendrement et reste à une bonne distance. Lorsqu'elle est certaine que personne ne les observe, elle retire sa cape et la pose sur une table, correctement pliée. Bonjour Vee. C'est la seule chose qu'elle à lui dire, elle réalise. Elle ne sait pas où commencer, par où aller. Elle ne saura probablement jamais comment fonctionnent les choses.   
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Message(#) Sujet: Re: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptySam 2 Jan - 16:51

Les journées sont grises ; le sol de Theed s'est recouvert d'une fine couche de neige et les fleurs ont laissé place à vide. Pourtant, le nez reste plein ; Vee renifle toujours autant, incapable de s'habiller convenablement ou de prendre soin de soi, entièrement. Il se refuse à la chose, peut-être. Il se refuse à donner entièrement force à ce corps qui le trahit, sans cesse, et qui lui offre des réflexions ne lui appartenant pas. Est-ce réellement le cas ? Vee ne sait plus, maintenant. L'image qu'il possède de son être a été longtemps brisée et possédant de bouts manquants. Maintenant, il ne sait plus. Il observe un reflet qu'il n'est pas certain de connaître et dévisage les traits d'un homme dont le passé est un fantôme qui le hante encore, jour et nuit, sans lui accorder un moment de répit. Les dernières découvertes n'ont pas été partagés avec les membres du Bumblebee. La chose n'est pas nécessaire. Pour autant qu'il se contente de soigner tout le monde et de faire des missions insignifiantes et aussi, leur offrir à manger, ils n'ont rien à faire de ces détails. Pour autant qu'il marche sur cette jambe d'acier, ils sont satisfaits et ne demandent pas à savoir plus. Ils ne le voient pas pleurer, crier, et n'entendent pas ses sombres pensées. Vee se refuse de les partager. Certes, Noon a eu droit à des échos étranges cette journée là, lors de l'annonce du recensement. Mais les événements qui ont suivis ont effacé ses actes et sont devenus plus préoccupants. Ainsi, ses déboires ont été oublié pour autre chose, et le médic n'y pose aucun mot, laissant la chose tomber sous silence.
Vee est tombé sous silence.
Les commentaires coincés au bord des lippes, les paroles éteintes, même dans ses iris. Il répond aux paroles lui étant adressées, mais de ses lèvres, aucune réplique acide ne s'évade. Il ne se moque pas, il ne se plaint pas. Il est vide et fade, un peu comme autrefois. Quelque chose tourne en rond, dans son esprit. Un silence lourd lié à ces choses qu'il prononce parfois, sans les penser, mais qui font échos si forts en lui qu'il ne saurait les contenir. Elles semblent vraies. Elles semblent justes, entières.
Sont-elles siennes ? Vee se demande ; il se demande si Vee pensait réellement tout cela, de l'Empire.
Certains jours, il se demande s'il n'en fait pas parti, encore. Si une part de lui même appartient encore à l'Empire. La chose expliquerait avec aisance ces paroles dérangeantes qui résonnent dans son esprit et coule dans ses veines, sortent de ses lèvres.
Peut-être devrait-il s'y rendre.
Le regard est posé là, sur une carte. L'iris est lourde sur l'emplacement exacte de la base impériale, dans l'espace. Elle est juste là. Il suffit de tendre l'oeil, vers le ciel, pour l'apercevoir. Il suffirait de s'y rendre. De leur parler, de demander à ce que son esprit soit inspecté. Vee veut comprendre; il est perdu dans l'univers et à l'intérieur de lui-même, également. Il se perd dans ses propres veines. Tout ce qu'il désire, ce sont des réponses. Peu importe s'il ne les apprécie pas. La chose importe peu. Il préfère encore détester la personne qu'il est que de l'ignorer. Le déni est une chose lourde à porter. Il est lâche certes, mais il n'est pas patient. Déjà, il a attendu assez longtemps. Et s'ils le tuent, tant pis. Il est mort depuis longtemps, maintenant. Il ne vit pas vraiment.
- Bonjour Vee.
Le corps se braque et le cou craque tandis que, d'un geste brusque, il porte son regard sur la silhouette. Il n'a pas entendu arriver, trop perdu dans ses pensées. Il ne reconnait pas la voix. Vient-elle du passé ? Le médic pince ses lèvres, et dévisage. Un instant passe et le visage se dévoile.
De longs instants se passent, silencieux, regard lourd et noir, à la dévisager. Il faut un moment, presque une éternité, pour que la mémoire se rappelle d'un visage enfantin ayant grandi, partageant le même sang que lui. La tension ne quitte pas le corps pour autant.
- Ah. C'est toi. Il ne prononce pas son prénom. Une part de lui l'a oublié et Vee ne désire pas l'annoncer. C'est une chose honteuse mais aussi méritée. Elle l'a abandonné Une fois puis deux, dans sa voix. D'abord enfant, juste avant le décès de leurs parents, mais ensuite plus vieux, tandis que sa jambe était encore sanglante d'un membre coupé. Mavee ne possède pas les jedi dans son coeur, ni les sith. C'est un sentiment qui résonne en lui et qui vient peut-être de leur lien brisé. Il ne saurait dire. Si t'as besoin d'une mission ou d'un endroit où dormir, c'est à Gabyn qu'il faut parler. Ta cabine doit surement être encore libre à l'arrière du vaisseau. Le regard se défait de son visage, se pose une nouvelle fois sur la carte.
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Message(#) Sujet: Re: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptyMar 12 Jan - 17:54


L'accueil n'est pas des plus chaleureux. Point d'embrassades entre eux et d'effusions d'amour, ils ont toujours cette retenue - justifiée -qu'elle n'ose pas brusquer. Cette pudeur dans leur relation qui tient sa source de la distance, imposée par la vie qu'Heela mène et celle de Vee. Lorsqu'ils étaient dans deux camps opposés, ça ne l'a jamais empêchée de lui porter ce même amour fraternel, et même si il ne lui déroule pas le tapis rouge, elle sait qu'il n'est pas insensible à sa venue, elle veut le croire, se rassurer et se dire que tout n'est pas fichu. Elle peut comprendre qu'il lui en veuille, elle peut l'accepter. Elle n'a rien à y redire, Mavee est maître de ses émotions. Qu'il les laisse vivre. Qu'il se referme si c'est sa manière de se protéger. Car il s'abrite Mavee, de quelque chose, elle ne sait pas exactement quoi, dans un recoin de son esprit, une perturbation si forte qu'elle peut la toucher du bout des doigts dans la force et s'en inquiète. Il se referme car en réalité il donne beaucoup de lui même, mais ceux qui prennent ne font que prendre ne rendent pas forcément à la hauteur de ce qui leur a été offert. Mavee bien souvent se retrouve seul alors. Encore une fois, elle se réjouit de savoir que le bumblebee soit une constante, maigre et fragile, une constante tout de même là où n'a pas su remplir ce rôle et s'est très rapidement échappée.

Elle n'est pas là pour une vulgaire mission, elle est là pour lui. Comment pourrait-il s'en douter et surtout comment pourrait elle le lui dire sans paraître prétentieuse, sans lui imposer cette idée qui a traversé sa tête. Heela imagine les choses d'une certaine manière, sa perception n'appartient qu'à elle. Il n'est pas question de s'imposer, de le forcer à partager ce moment familial si lui n'en veut pas. Elle veut pouvoir lui faire comprendre ses intentions sans avoir à passer par la parole qui déforme les sentiments. Les mots sont puissants, les mots sont imprécis et trop précis à la fois. Elle s'approche de lui avec son sourire naturel. « je viens visiter mon frère. » Affirme t-elle alors qu'elle ouvre grand ses bras pour l'y envelopper. Elle a toujours fait passer le besoin des autres avant le sien, le besoin du monde avec celui de Vee. Heela sait prendre soin d'elle et prendre soin des autres dans une bonne mesure, c'est avec ses proches que tout se complique. Elle ne peut s'attacher, ne peut faire des favoris. Mais les proches qui vous aiment veulent des signes, des paroles, une présence quand les choses vont mal. Tout ce qui lui est interdit. S'excuser maintenant serait inapproprié. Il est trop tard, trop tard pour rattraper le temps perdu. Elle aurait bien besoin de Kahl à cet instant pour la guider, mais le Sith n'en saurait pas plus. Il a admit ne pas avoir de liens avec sa soeur, tout comme Heela n'a pas su entretenir cette flamme entre elle et son demi-frère. Elle se dit qu'il saurait trouver le mot juste pour répondre à ses questions. « Qu'est-ce que tu regardes ? » Elle s'intéresse. Lui donne la parole. « Si tu as du temps à m'accorder bien sur. » Toujours aussi douce, elle caresse son épaule et reste dans son espace vital, mais vient prendre une chaise pour s'asseoir et montrer qu'elle n'est pas dans l'urgence, pas sur le départ d'une prochaine mission. Elle entend bien l'écouter. Rester. 
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Message(#) Sujet: Re: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptyVen 15 Jan - 3:37

Il serait aisé de dire que Vee ne possède aucun sentiment à l'égard d'Heela. Facile de feindre l'indifférence tandis qu'il pose les iris sur elle, facile de faire comme si le coeur ne possédait pas des douleurs venant d'un enfantin abandonné et d'un adulte brisé, plus tard, une nouvelle fois abandonné. Voilà comme il la voit, cette soeur ; comme une personne dont il voit plus souvent le dos que le visage. Heela s'en est allée trop souvent. Maintenant, il associe la vie de son dos à la douleur. Il associe le manque de sa présence, le manque d'elle à la douleur. Celle venant de la perte de leurs parents, puis celle venant de la perte de sa jambe mais encore plus, de l'entierté de son être. Que restera-t-il, cette fois-ci, si elle part encore ? Car elle partira. Elle n'a jamais été faite pour rester, Heela. Vee se demande parfois si sa soeur sait vers où la route la mène. Si elle sait un peu, au moins, dans quelle direction elle doit se rendre. Il en doute, parfois. Il aime croire qu'elle fuit ; qu'elle ne fait que fuir et qu'elle ne trouve rien, comme lui. Qu'elle est toute aussi perdue qu'il peut l'être. Il le souhaite de tout son coeur, amer et cruel, peut-être. Vee n'a pas envie d'être le seul à s'égarer autant. Peut-être, qui sait, il s'agit d'un trait de famille. Peut-être possèdent-ils quelque chose en commun encore aujourd'hui.
Elle possède plus de douceur que lui, sur les traits. Il ne peut que le remarquer tandis que, toujours braqué, il offre un regard dans sa direction. L'esprit est tourmenté par une ombre mais Heela en est une autre tout aussi présente. Elle attire son attention et lui donne envie d'hurler comme de pleurer. Il ne saurait dire sur quel sentiment son coeur est le plus porté à pencher.
Il y a un sourire sur ses lèvres. Il n'y voit que des lames. Le médoc n'y voit que cela, car il s'agit de son souhait. Il n'apprécie pas ressentir de la douceur venant d'elle. Il n'apprécie pas le fait qu'une part de lui, immense et incontrôlable, la quémande et la sanglote, en silence. je viens visiter mon frère. qu'elle lui dit, et du confort de ses bras, elle le serre contre lui. Vee laisse les siens le long de son corps, braqué et tendu, incapable de lui offrir quoique ce soit. Il est fragmenté. Le moindre mouvement pourrait le faire éclater. Il se sent en colère, en colère et en panique, mais aussi terriblement fragile.
Il ne supporte pas les larmes.
Pourquoi en possède-t-il autant ? Il les sent, juste là.
La chaleur de ses bras est confortable. Un instant, infime, il se permet de fermer les yeux. De souffler, respire tremblant entre les lippes. Mais la chose ne dure pas, le corps reste tendu et déjà, elle s'éloigne. Dans ses gestes, Vee n'a rien montré du retour de son affection. Pourtant, il en sent l'appel tout autant. Il sent plusieurs choses sans pouvoir y poser un nom. Qu'est-ce que tu regardes ? Main délicate contre son épaule. Le regard qui tourne vers la carte, une nouvelle fois. Les lèvres se pincent. Il fixe sans ciller, sans parler, sans bouger. Si tu as du temps à m'accorder bien sur. Elle s'éloigne. Elle reste là. Qu'importe, au final.
Vee ne sent plus sa présence, ne sent plus sa chaleur. Contre lui, il ne reste que les pensées et les paroles qui tournent en boucle dans sa tête. La main tresaille, d'un coup. Il tremble. Une sortie. qu'il dit dans un souffle brusque, pressé. Un moyen d'en finir. D'en finir avec quoi ? Il ne sait même pas. L'iris se pose sur elle. Le voit-elle ? Ce reflet de larmes, cette panique trop grande. La bouche est ouverte, à peine. Des paroles pourraient se faire entendre, mais Vee ne dit rien. Le voilà, son problème ; soit il hurle, soit il ne dit rien. Il ne connait pas le juste milieu. Il essaie pourtant, fort, mais sa nature profonde revient toujours. On ne l'écoute pas, de toute manière. Personne n'a jamais été là pour l'écouter ; pas lorsqu'il était question de parler de soi.
Alors, le corps se braque et bouge, brusquement. Il se tourne et s'éloigne, s'empare d'un sac et y met des choses. J'dois y aller maintenant. qu'il annonce quand même. Et à l'intérieur du sac, il n'y met que des choses sans grandes utilités. Un crayon. Une tasse vide. Un carnet déjà plein. Un morceau métalique dont il en ignore l'utilité. J'ai assez perdu d'temps. J'dois aller voir l'Empire. Cette fois, c'est lui qui lui tourne le dos. Il a des larmes dans les yeux en faisant ses pas. A-t-elle pleuré la première fois ? La seconde fois ? Il l'espère, pour chaque fois.
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Message(#) Sujet: Re: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptySam 23 Jan - 16:41


Son coeur s'arrête de battre l'espace d'un instant avant de reprendre sa course comme-si de rien n'était. Subtil, mais poignant. En finir. Elle ne laisse rien transparaître dans ses deux grands yeux bruns légèrement écarquillés, qui observent les contours du visage de Vee et essaye de les mémoriser au mieux. Le choc se dessine, discret sur son visage et douloureux. Elle n'imaginait pas qu'il allait aussi mal, que la chute avait causé un tel impact.  Elle a réalise qu'elle a, qu'il lui faudrait emporter une photo avec elle, quelque chose qui pourrait l'aider à se souvenir de lui quand elle veut, qu'elle se doit de le garder proche d'elle car il s'éloigne d'une étrange manière, pas physiquement. Il lui apparaît clair dans ses rêves mais une fois les brumes dissipées, il est lointain. Il est triste de constater que Vee n'est réel et concret que dans un monde qui n'est pas, celui des songes. Il est insaisissable, autant qu'elle. La peur essaye de se frayer un chemin, la peur de le perdre, la peur qu'il fasse quelque chose de stupide et que personne ne soit là pour l'en empêcher. La peur de chercher un fantôme, pour qu'on lui annonce que Mavee Waul est mort. Elle devrait détester cette émotion, c'est une émotion qui est liée au coté obscur. Pourtant elle décide de l'accueillir elle aussi, de la laisser faire son œuvre. Parce que si elle a peur, c'est qu'elle l'aime encore, c'est que tout n'est pas gâché. Ce qui lui est interdit c'est d'agir envers cette peur, c'est de la laisser devenir la seule chose associée à Vee. Elle n'en a pas le droit ; de toute façon, on ne peut retenir les gens, peu importe la direction qu'ils choisissent. Elle se doit de la vivre pour lui, de la ressentir car c'est quelque chose qui émane de lui. Vee n'est pas un soleil ces temps-ci, il est une ombre qui ne cesse de s'étendre pour les gens autour de lui brillent.

Il ne peut pas y retourner, pour de multiples raisons qui n'ont rien à voir avec le fait qu'elle le déteste, cet Empire. Elle n'a pas le droit de le retenir si son désir est de servir cet étendard, tout juste essayer de lui ouvrir les yeux sur les horreurs qu'ils commentent, sur la manière tyrannique donc cet empire est géré. Elle en fait déjà trop avec Keireann. Elle n'a pas de haine, elle est simplement déçue, elle se contente des faits ; ils ont tué tous ceux qu'elle aimait et il ne reste que Vee. Ils ont failli l'avoir, il ne devrait pas l'oublier. A t-il trahi ? Elle se l'est toujours demandée, y a t-il cette graine de mensonge dans le coeur de son demi-frère ? Elle ne l'en croit pas capable. Elle ne croit pas que Mavee est un menteur, un traître, quelqu'un qui serait capable de se retourner contre les siens. Elle reprend sa main dans la sienne et la tient, fermement. Elle prend cette voix douce. Elle suppose que c'est celle que leur mère employait pour les endormir. « Tu ne peux pas. » Elle lui explique calmement. « Ils te tueraient. » L'empire ne le pardonnera pas, n'écoutera pas ses excuses, ne voudra pas entendre qu'ils ont failli à se débarrasser de lui. Il est seul désormais, sans repère et elle comprend ce dont il s'agit. Elle veut croire que cet Empire lui a apporté une famille qu'elle n'a pas été capable de lui fournir, qu'il avait besoin d'un but, d'un sens à sa vie car tout le monde a besoin de savoir où il va. Heela se laisse guider par la force, elle n'écoute qu'elle, qui parle dans son coeur. « Et tu ne peux pas te rendre quelque part où je ne pourrais te retrouver. » La mort. L'au delà, là où tout ce qui ne vit plus réside. Il sera toujours là, dans la force, quelque part dans l'univers, redevenu poussière. Sauf qu'elle ne pourra pas lui parler, le voir. Si elle s'autorise un peu d'égoïsme, c'est à ce moment, avec Vee qui lui parle de ce qui ressemble à une mission suicide. Elle devra en toucher deux mots à l'équipage, ils ne doivent pas le laisser partir, ils doivent le surveiller. Y a t-il quelqu'un dans sa vie qui pourrait le protéger ? Elle sent quelque chose dans son coeur. Il y a quelqu'un, et elle sourit doucement. Heureuse de savoir que quelqu'un l'aime pour ce qu'il est, soit plus fort qu'elle. «  Qui y a t-il là bas ? Pourquoi es-tu aussi attiré ? » Il y a quelque chose qui le lie encore, invisible. Elle caresse son poignet, tâte son pouls. Il y a quelque chose, en lui, qui n'est pas mauvais, qui est désespéré. Qui ne lui veut pas du mal, qui veut le protéger et pourtant cette chose lui provoque un grand trouble. 
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Message(#) Sujet: Re: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptyDim 31 Jan - 16:14

Que peut-il faire ? Que peut-il dire ? Dans la tête, un million de pensées, un million d'échos qui se fracassent sans cesse les uns contre les autres. Ils sont pointus, coupants, sanglants. Ils portent la douleur du passé, celle d'aujourd'hui et celle de demain. Vee n'en peut plus ; il se sait fragile. Il a conscience de la faiblesse qui glisse sans cesse en lui comme il a conscience du rouge qui prend toujours trop vite place sur ses joues comme dans ses yeux, selon l'émoi et la présence de fleurs, dans les environs. Il les accuse, les fleurs. Plus souvent qu'autrement. La vérité est qu'il prend un médicament depuis un moment déjà pour cela. Qu'il ne pleure plus pour les allergies, que le nez pique pour d'autres raisons qu'il connait et qu'il ne nomme pas. Que les yeux coulent et rougissent pour une précision certaine. Il n'en peut plus. Il n'est pas prêt. Il n'a jamais été prêt à quitter Tatooine ; là voilà, la vérité. Il est submergé. Dépassé par la vie qu'il a oublié, par la douleur connue et qui résonne encore, en lui. Cette plaie externe venant de la jambe qui n'existe plus, venant du membre qui a été brusquement déchirée et coupée lors de son incident. Vee se souvient ; on n'en parle pas dans le bumblebee, mais le cri a été lourd et déchirant tandis que Noon découpait les derniers tissus pour l'extraire des décombres. On ose se dire que Vee était inconscient. On se souvient pourtant, Noon et Acil, du cri déchirant qu'il a offert à l'infini de sables les entourant lorsqu'il s'est brusquement réveillé sous le coup de la douleur. Et elle est encore là. Elle fait écho en lui, encore aujourd'hui. Les nerfs hurlent et chantonnent une plaie qui n'existent plus, la peau s'étant refermée sur elle-même, rattachée au métal qu'était celui de Jun-0, avant. Il souffre ; au travers de ses membres, il sent celui qui a été et il en a oublié la sensation d'avance. Vee ne possède aucun souvenir de sa jambe, de ce qu'elle a été. Il se souvient uniquement de cette douleur l'ayant traversée, si fort, lors de son éveil.
On dit que les nourrissons pleurent en venant au monde. Sa seconde naissance a également été envahi par des pleurs lourds et déchirants.
Mais la jambe, elle n'est rien. Au moins, il s'agit d'un fantôme aux traits distincts, au visage précis et aux formes entières. C'est le coeur, l'intérieur, le pire. L'âme fragmentée et le coeur qui saigne encore et qui ne s'arrête pas. Il est sudmergé ; envahi par ces choses qui ne possèdent pas de noms, par des échos de voix qui résonnent parfois et le réveille la nuit, sans le moindre souvenir. Vee est dépassé. Il n'en veut pas, de cela. Il ne voulait pas quitter Tatooine ; certes, cela faisait une année qu'il osait marché et qu'il ne rejetait plus la nourriture. Et alors ? Il ne voulait pas. Il n'était pas mieux. L'aveu n'a jamais été fait et les soupirs ont été offerts, soulagés, à le voir se lever et vivre, enfin. Il les a laissé croire ce qu'ils voulaient bien tandis que, à l'intérieur de lui, l'angoisse et l'anxiété étaient aussi voraces l'un que l'autre.
Il n'en peut plus. Les choses sont pires, sur Naboo. Il n'aime pas Theed, il n'aime pas cette ville, il n'aime pas cette planète. Tout lui apporte un écho lourd dont il ne subit sur les vagues brutales sans pour y faire quoique ce soit, sauf tenter de ne pas échouer au sol.
L'Empire a les réponses ; l'Empire est la seule chose claire et précise qu'il possède d'autrefois. Même Shireen est flou ; tellement flou qu'il en vient à douter. Vee en oublie la sensation de sa peau contre la sienne, la chaleur de son souffle contre son visage. Le poids de son regard, dans le noir. L'Empire est une ombre, immense, dans laquelle il pense trouver un peu de clarté.
Sa main contre la sienne. Sa peau est si foncée. Parfaite, presque. Celle de Vee est marquée par des rougeurs de toutes sortes, par des grains de beautés et des veines également. Les cicatrices sont aussi rosées que sa peau peut se teinter, constamment. Il ne serre pas ses doigts ; elle pourrait le couper par le contact enlacé de leur peau. Elle ne le mérite pas. Le contact ou la coupure ? Il ne sait pas. Il est autant en colère contre elle que contre lui-même. Elle l'a abandonné comme il s'est abandonné. Soeur, mais elle ne possède rien de son passé. Pas l'ombre d'une histoire à raconter. Tu ne peux pas. Ils te tueraient. Il ne la regarde pas, ne bouge pas. Le corps s'est juste arrêté brusquement, tendu en entier. Il prend un temps pour renifler ; les allergies, encore. Il s'agit toujours des allergies. D'un geste d'épaule, il essuie son visage - ou tente du moins - contre le tissu recouvrant son bicep. laisse moi qu'il gronde, dit bas, et la chose se laisse entendre comme une supplication, presque. Il ne possède plus rien outre que son souffle, court, et son visage, aussi rouge que ses yeux, déjà. Les forts émois le teintent constamment. Et tu ne peux pas te rendre quelque part où je ne pourrais te retrouver. L'iris coule sur elle, brusque. La papille est aussi sombre que le regard peut être bleu. Le médic est interdit, un moment. Puis, un bruit lui échappe. Un rire brusque.  Qui y a t-il là bas ? Pourquoi es-tu aussi attiré ? qu'elle continue, à couvrir le rire bref qui la possède. Et Vee secoue la tête, se défait de sa prise et se recule, d'un pas. La caresse commence à peine qu'il s'en défait entièrement. La douceur du geste ne lui apporte rien de délicat. Tout est dangereux ; la peau est sensible. Le moindre contact laisse des traces. Il a l'impression de sentir encore les marques de Shireen contre sa chair, parfois. de quoi tu parles, heela ? qu'il soufle. La voix ne porte rien dans les intonations. Elle est terne, épuisée. Similaire à son état. Ce sont les yeux qui portent le poids de ses mots. qu'est-ce que ça peut te faire, hein ? j'me pose pas des questions sur les endroits ou t'étais. tu m'dis rien, j'en ai rien à foutre. j'me souviens à peine de toi. j'sais même plus  - qui il les. Les dents se serrent. où qu'tu pourrais pas m'retrouver ? j'sais même pas où j'suis. j'sais même pas qui j'suis. et c'est certainement pas toi qui va m'apporter des réponses. sauf si tu sais ? La question est brusque, le regard posé sur elle. Il la supplie autant qu'il l'agresse avec son regard. dis moi, heela. p'être que t'en sais plus qu'moi. t'es ma soeur, non ? ma tête m'le dit mais p'être que c'est une merde de plus là d'dans. Avec le dernier mot vient un coup, Le bas de sa main, de sa paume, qui frappe un coup contre sa tempe. Le geste est récurrent, souvent fait dans l'intimité. Un geste pour tenter de retrouver ses souvenirs. Un geste qui n'apporte rien, sauf extérioriser la colère en lui. ils savent, eux. j'étais avec eux, avant. maintenant, j'suis même pas avec moi-même. et t'sais quoi ? j'ai pas envie d'être avec moi-même. Un aveu fait de nouveau après plus d'un an sous silence. Vee n'a pas regagné le goût à la vie, pas entièrement. Il ne connait que la survie. Il n'y a que ça, une survie douloureuse et agonisante, dans ses souvenirs. Le reste est poussière déconstruite.
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Message(#) Sujet: Re: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptyMar 16 Fév - 20:57

Ce qui est douloureux, ce n'est pas ses mots. C'est le rejet du contact physique, la seule chose qu'elle soit autorisée à lui donner. Une accolade, sa main sur la sienne. Le reste est trop dangereux, les mots sont puissants, les mots sont directement reliés aux émotions. Indissociables d'elles. On dit ce que l'on pense, on éprouve ce que l'on pense. Certains préfèrent croire que le cerveau est le pilote, Heela préfère voir les choses sous un autre angle. Ou plutôt, chez elle, le coeur est le chef d'orchestre, il est celui qui l'a guide. Son esprit est là pour le rationnaliser, pour répondre à ses craintes et ses questions de manière plus pragmatique. Sans l'un, ni l'autre, elle ne serait pas qui elle est. Chacun à besoin d'un coeur, d'une tendresse, d'amour même. Mais elle peine à lui donner comme Vee a besoin de le recevoir. Elle se pince les lèvres, récupère sa main et baisse les yeux. Elle a échoué. Echoué à être une bonne soeur, en choisissant d'être une bonne jedi. Un échec cuisant, car elle aurait aimé être en capacité de répondre aux deux. Elle pensait, naïvement peut-être, que comme il n'y est ni bien, ni mal, qu'il n'y a pas réellement de choix, elle n'avait pas à choisir entre une voie ou une autre. La encore elle s'es trompée. Et son maître lui aurait sans doute fait la leçon. Prends garde Heela, à ne pas tout vouloir.Est-ce ça ? Vouloir ? Elle n'en sait rien. Elle ne sait rien. Elle sait des choses qu'elle a apprit dans les livres et dans la force. Elle ne sait pas les autres. Pire encore, elle ne sait pas Vee.

Ses mots sont durs. Et elle ravale une tristesse, une émotion qui lui fait du mal. Il a raison. Elle ne lui dit rien, en soit, elle a une excuse pour ces dernières années. Elle le protégeait, elle se protégeait elle de l'empire, elle était toute aussi perdue. Ne revenant au vaisseau que pour ses primes, manger, dormir et puis, fuir à nouveau. C'était épuisant et lui était blessé, mal au point. Brisé. Sans doute a t-elle fuit quelque chose, une réalité. Ce n'est pas dans ses principes. Heela tire une chaise et s'assoit. Puisqu'il vont parler, qu'ils parlent alors. « Je tâcherai d'être plus transparente avec toi. J'ignorai ta souffrance. Pardonne moi Vee, de ne pas l'avoir envisagée. » Elle sourit, faiblement, lui offre toujours sa générosité, son amour infini. Il n'est coupable de rien, sinon d'espoir. D'avoir voulu une soeur peut-être, d'avoir constaté qu'elle n'était pas. Amer. « Je ne suis pas assez présente pour toi, mais je te porte dans mon coeur à chacun de mes pas. Voudrais-tu que je vienne plus souvent ? » Elle peut - elle DOIT - essayer, mais elle ne veut pas lui imposer. Elle ne veut pas qu'il pense qu'elle se force, elle veut qu'il comprenne qu'elle doit apprendre elle aussi. « Tu es toujours toi même Vee, même quand tu crois ne pas l'être, tu es infiniment de choses. Maintenant... » Elle se concentre à nouveau sur ce soubresaut dans la force. Cette chose qui la dérange. « Je sens quelque chose, c'est l'oeuvre d'une personne comme moi, qui maîtrise la force mais... ce n'est pas parfait. Sans doute quelqu'un qui n'était pas totalement formé. Ont-il fait quelque chose avec ta tête Vee ? As-tu le souvenir que l'on ai essayé de te manipuler ? » C'est ce que fait le coté obscur. Ce que ferait un sith. Ce n'est pas l'oeuvre de l'un d'entre eux, c'est quelque chose qui a été fait dans la panique, mal fait et qui de ce fait, est douloureux pour Vee.
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Message(#) Sujet: Re: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptyMer 17 Fév - 22:40

Vee n'a jamais connu la guerre. Il n'a pas connu la fin des Wookie et de leur planète, il n'a pas vu les morts ni les blessés, ni même senti l'odeur de la chair brûlée suite aux horreurs ayant eu lieu. Il n'y connait rien ; outre les informations entendus et partager par les siens, il est resté aveugle face à ce qui était dit, aveugle face à la mise au pouvoir de l'Empire car, déjà depuis l'enfance, il en faisait parti. Il n'a jamais remis la chose en question ; du moins, pas au delà de ses phrases alarmantes qui osaient venir dérangés le confort de certaines personnes. Lourd critique de ce qu'est l'Empire, il a toujours été honnête face à son avis et aveugle face aux horreurs. Car il était confortable ; confortable dans les cliniques auxquels il était assigné à s'occuper des blessés et à faire les rapports mensuels des membres de l'Empire. Il remplissait ses fonctions à la perfection au travers des commentaires nombreux qu'il faisait. Car au final, il ne voulait pas se défaire de cela, car il était confortable. Confortable dans un monde connu à sa manière, confortable à suivre une rythme décousue mais rythmée jour après jour. Il n'avait pas envie de s'en défaire, peu importe les commentaires. Il aurait été le premier à se plaindre,, certainement, si quelqu'un était venu à briser la routine qu'il possède.
Maintenant, Vee ne sait pas. Il ne sait plus.
Ce confort n'est plus le sien, cette vie non plus.
Il ne possède aucun écho de ce qu'il a été, ne sait rien d'autres que ce qui a été raconté par la soeur souvent absente et par un amant pour lequel les sentiments sont aussi mouvementés que blessés.
Il ne sait pas. Il ne sait rien.
Il a conscience de cette guerre, malgré tout, à l'intérieur de lui.
Il la vit chaque jour, un peu plus à chaque fois, sans savoir comment, sans savoir pourquoi, incapable de faire quoique ce soit. La tendresse de Shireen a apaisé brièvement la panique de son coeur, mais la tête reste un volcan qui ne sait pas s'endormir. L'éruption est imminente.
Les doigts tremblent. Le souffle aussi, constamment. Les allergies ne sont plus là, l'hiver les a englouti, et pourtant les yeux piquent et se remplissent de larmes pour rien et rien, constamment, et la peau lui gratte sous des élans d'angoisse qu'il ne comprend pas.
Il est brisé. Brisé comment, pourquoi ? La réponse ne se trouve pas. Vee ignore la question. Sans une image précise de ce qu'il a été avant, il ne saurait trouver ce qui ne va pas. Ce qui n'est plus là.
Pourtant, le vide est grand. Aussi grand qu'angoissant.
Il aimerait que Heela lui apporte des réponses mais elle ne sait pas grand chose, au final.
Il ne veut pas de ses excuses. Il ne veut rien d'elle. Elle pourrait lui offrir les réponses qu'il demande, mais il ne saurait que en faire. Vee ignore l'emplacement où elles doivent aller pour le réparer, juste un peu, et lui permettre d'aller mieux. Certains jours, il se met à penser qu'il s'agit de son état normal, qu'il a toujours été ainsi, constamment à cran et au bord des larmes, constamment sur le bord de craquer entièrement. Pourtant, il reste un voile, un murmure lui prouvant le contraire, faiblement.
Le médic ne répond pas ; ne prononce aucun mot quand elle demande. Quoi lui répondre, quoi lui dire ? Il ne sait pas. Il ne sait rien. La voir plus souvent, et pourtant ? Sa présence reste malgré tout vide de sens. Il ne ferait que lui hurler au visage, comme à cet instant. Il n'est bon qu'à rien d'autres que cela. Hurler, encore et encore, incapable de demander à ce que dans leurs bras il soit bercé.
La mine reste basse ; le regard n'est pas entièrement sur le sol, se pose plutôt sur les bottes de sa soeur, sur les pans de sa cape, sur divers éléments se trouvant près du sol, autour d'eux. Il dévisage les pattes de la chaise.
Il y a un tressaut dans la pupille ; une vive envie de l'observer elle, quand elle parle de la Force. Vee n'a jamais compris ce genre de choses. La logique lui échappe. Le côté religieux de la chose est au delà de sa personne et le tend plus qu'autre chose. Il insupporte, au final, cette confiance que l'on peut posséder en cette Force. Il les jalouse, aussi, à sa manière. Fait quoi ? qu'il gronde, se déplaçant un brin pour, au final, s'appuyer contre un mur. À son bras se trouve toujours un sac, mais celui-ci pend lamentablement vers le sol sans grande retenue. Pourquoi on aurait joué dans ma tête ? J'étais qu'un médic, frag. Il fronce des sourcils et reniffle, se frotte le nez et dégage la morve coulée en refléchissant. J'pourrais pas d'dire. L'accident a bousillé ma mémoire. Tout c'qui est lié à l'Empire, j'me souviens pas trop. Avec les souvenirs viennent d'horribles migraines durant de longues journées. Une chose qui n'en vaut pas forcément la peine vu les miettes qu'il récolte, en échange. J'sais juste qu'on m'a soupconné d'être un traitre et qu'la seconde suivante, notre tante m'réveillait dans la nuit pour m'balancer dans l'espace. Heela possède-t-elle encore des souvenirs de leur tante ? Elle était si jeune, quand elle a été prise.
Il reste silencieux, un moment. Un long moment, avant d'dire. Y'a des conneries dans ma tête, parfois... Il offre un aveu, bas. Une chose que Shireen a entendu, une fois, et qui lui a fait peur, terriblement. des merdes comme quoi j'dois pas trahir l'Empire, et rester. Il n'était qu'un médic, pourtant. Qu'un médic. j'vois pas pourquoi on m'aurait manipulé pour m'dire un truc comme ça. Il n'était rien. Il est toujours rien.
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Message(#) Sujet: Re: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptyDim 7 Mar - 14:56

La jedi se concentre, elle érige de nouveau ses barrières entre elle et lui, car elle réalise qu'elle pourrait très bien se bruler les doigts si elle l'approchait de trop près. Celui qui s'en est prit à son frère était puissant, ou assez maladroit et inexpérimenté pour que son travail sur son esprit soit aussi chaotique. Elle ne sait pas ce qu'il ou elle a essayé de faire, seulement qu'au passage il y a eu des dommages, en plus de ceux que son corps à subit pendant le crash. Leur tante n'est pas une forceuse, il est impossible que ce soit son œuvre pour le protéger, quel intérêt aurait-elle eu à le convaincre qu'il devait lui revenir si elle est celle qui l'a fait partir, lui évitant une mort assuré ? Heela se demande si c'est une œuvre malfaisante ou une tentative de protection. Cela pourrait être une méthode expérimentale d'endoctrinement, pour que leurs soldats n'aient pas la mauvaise idée d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Ou alors, le geste désespéré de quelqu'un qui l'est tout autant. Pour cela, il faudrait qu'elle puisse capter quelque chose, un souvenir, une intention, qu'elle écoute cette voix avec ses oreilles et son coeur.

Les pensées de Mavee l'effraient, bien qu'elle ne le montre pas. C'est un terrain inconnu pour Heela, le chaos est quelque chose de propre au coté obscur tandis qu'elle est l'ordre, où chaque chose est à sa place. La nature elle même n'est jamais totalement l'un ou l'autre, il arrive qu'une fleur sauvage pousse là où personne ne l'attendait, qu'une racine transperce les fondations d'une maison, alors même que tout pousse à croire que les règles ne peuvent être transgressées. Il lui faut devenir le chaos aussi si elle veut comprendre. Il faut ouvrir la porte à ses émotions, celles qui lui sont plus intimes. « Me laisserais-tu avoir accès à ton esprit Vee ? » Elle demande son consentement, les mains posées sur ses genoux. A chaque problème sa solution et elle aime la logique calme derrière un problème à résoudre, une énigme à percer. Elle se place en position de médiation préférant s'asseoir sur le sol. Elle invite son frère à faire de même. Il n'a pas besoin d'y croire, seulement de lui laisser l'accès. Si il le peut. Car la personne qui a mal oeuvré sur son esprit peut l'avoir fermé en hâte et désormais, il se braque chaque fois que quelqu'un s'approche un peu trop près du message à délivrer, qu'un mot est prononcé. Il semble être déclenché par la notion de l'empire, sa trahison. « Tu n'as pas le moindre autre souvenir ? » Elle demande. Toute information peut lui être utile. « Un détail, sur cette voix que tu entends. Ce n'est pas grave si tu ne peux rien me dire. » Elle fera sans et il est cruel de le culpabiliser pour quelque chose qu'il ne contrôle pas. Si l'inconscient était une prote ouverte, cela se saurait. « Voilà ce que je pense. Je ne vois que deux raison de t'infliger ces pensées, pour te protéger ou t'utiliser. L'Empire ne doit pas vouloir qu'on puisse le trahir. » Elle se monte transparente avec lui. « Si je pouvais savoir ce qui a été clairement dit, ou identifier cette personne, no-tu pourrais en apprendre plus sur ses intentions. » Elle se reprend, incertaine qu'il veuille mener ce combat à ses cotés. Elle ne veut pas lui imposer. C'est un travail à faire sur lui même, quelque chose à explorer et il a le droit de préférer le faire seul.
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Message(#) Sujet: Re: house of memories (veela#1) house of memories (veela#1) EmptyMar 30 Mar - 16:58

Il y a cette tension, dans ses muscles. Dans son coeur, dans ses membres.
Vee ne sait plus.
Le voilà, le problème ; il ne sait plus rien.
Les derniers mois sont gravés fortement à son esprit mais comment peut-il savoir ? Comment peut-il savoir s'il n'a pas oublié quelque chose, quoique ce soit, sans le vouloir ? Si sa tête ne se vide pas peu à peu de ce qui est connu, s'il ne perd pas ses souvenirs au compte-gouttes, lentement et surement, pour finir vide, entièrement.
Parfois, il aurait envie de frapper les murs. Parfois, il aurait envie de frapper sa tête, encore et encore, juste dans l'espoir de récupérer quelque chose, quoique ce soit, même une moindre miette. Les souvenirs qu'il possède d'Heela, il ne sait même pas s'ils sont vrais.
Il doute.
Il doute constamment. De ses pensées, de ses souvenirs, de ses sentiments.
De lui-même.
Et des autres, forcément.
Il y a un sentiment, en lui. Une colère lourde avec Heela sur laquelle il ne parvient pas à trouver des explications, outre l'abandon. Mais comment peut-il savoir ? Les souvenirs ne sont pas là. Rien n'est présent.
Rien, juste un vide, un grand vide.
Un néant. Vient-il de son absence ou des souvenirs manquants ? Il ne sait pas. Il ne sait plus.
Il n'existe qu'une seule certitude ; il est perdu.
Avec la colère qui se calme et qui reste pourtant, toujours et constamment, vient les larmes. Des larmes qui perlent dans ses cils et qui rougissent ses prunelles, ne font que ressortir le bleu de ses yeux, un peu plus.
- j'sais pas. j'sais rien. qu'il répond après ses paroles, ses questions. La fragilité est dans sa voix, dans ses gestes. Enfin, il bouge et s'approche, la contourne et se laisse tomber sur un siège. c'quoi la différence ? j'sais rien, Heela. j'sais même pas - quoi, exactement ? Tout, probablement. Il renifle encore, passe le revers de sa main contre son nez une fois et deux et rit, sans rien, sans sentiment. Un sanglot ferait moins mal à l'oreille.
Il reste un moment comme ça ; tête basse, épaules affaissée, main contre ses traits. Il reste un moment comme ça ; une éternité.
Puis, il lève les yeux vers elle. Des larmes ont coulés et cessés, entre temps. Le chagrin finit toujours par passer.
- Juste vas y. Fais le. Essaie, j'sais pas. j'ai quoi à perdre ? plus rien. Il suffit d'un simple, d'un pas, pour qu'il perde constamment des bouts de soi. Rien ne tient, tout s'en va.
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