SAVING PRIVATE BILLY — ft. Aziel & Dradna.

A NEW HOPE THE DARK SIDE

saving private billy

an 05, mois 08 (sous occupation de l'Empire), planète naboo (back lands).

- luminous beings are we -

PG G — cette épisode galactique s'adresse à des lecteurs de tout âge.

Quand une mercenaire bourrue et un pilote de l'Alliance rebelle font de nouveau équipe dans une série de désastreuses aventures.; Quand une ferme de banthas (des fins fonds marécageux de Naboo) subit les assauts constants d'une bande de pillards gungans.; Quand le cœur de nos héros est conquis par un chevreau bantha orphelin.;

Mettant en vedettes :

+

@Aziel Osrick

+

@Dradna Kelosa

Crédit(s) : icons self-made par JΛCQUELYN. (tubmblr). Tous droits réservés à Long and Prosper.

(Dans le présent message, les termes employés pour désigner des personnes sont pris au sens générique; ils ont à la fois valeur d’un féminin, non-binaire et masculin. rainbowkeur

)

A NEW HOPE THE DARK SIDE

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an 05, mois 08 (sous occupation de l'Empire), planète naboo (back lands).

- luminous beings are we -

Dans une petite taverne piteuse des quartiers sud de Theed, des exclamations s'élevaient en un concert incompréhensible de timbres et sonorités exotiques. Autour d'une table, des humains et des créatures en tout genre s'agglutinaient comme des rapaces à la ceinture d'un couple de mercenaires bizarrement différents. Opposés l'un face à l'autre, une femme à l'allure d'un ours et un wookie s'affrontaient dans une manche de bras de fer. Un défi lancé idiotement pour départir d'un différent qui faisait maintenant s'élever les paris de tous les habités de la buvette crasseuse. Voilà quelques bonnes minutes que les mastodontes ne lâchaient pas l'affaire, au grand plaisir des plaisanciers de plus en plus bruyants. « Tu devrais lâcher l'affaire, Dewie..., qu'elle grommelle sous la pression de la force du Wookie, les muscles de l'avant-bras crispés à leurs extrêmes. ... y'a ta fourrure que je peux voir friser... » le nargue-t-elle tandis que la créature riposte bruyamment dans un grommellement dialecte propre à son espèce. Tenace comme une gomme sous la semelle d'une chaussure, Dradna Kelosa - surnommée Chavo - n'était pas réputée pour lâcher le morceau facilement. Comme un chien avec un os, les crocs de l'ancienne stormtrooper de choc ne quittaient rarement la chair dans laquelle ils venaient à se planter. C'était tout là le secret de son efficacité dans l'underground de la capitale. Énervé de voir une humaine lui résister avec autant de force - c'était quoi cette femme, un camion? - le Wookie perdait patiente et grognait de plus en plus bruyamment.

Les exclamations tout autour le rendait nerveux et, sous la pression, Dewie craignait de perdre la face devant cette alderaanienne. Qu'est-ce qu'on se moquerait de lui, alors, le Wookie incapable de résister à la force d'une femme, simple humaine qui plus est. Dévoré par l'envie obsédante de remporter la manche (et les gains avec), le Wookie se prête à la déloyauté d'une diversion savamment - ou pas - orchestrée; sous la table, tandis que les yeux se rivaient tous sur ses deux mains qui ne cédaient pas, il balance à son adversaire un coup au tibia qui vaut à l'Ourse de pousser le plus odieux des jurons. Momentanément distraite par la douleur, la mercenaire perd de la concentration et le Wookie profite de l'opportunité pour lui écraser violemment la main contre le bois de la table.

Le match était terminé et le Wookie triomphant, les bras dans les airs, ses longs poils chatouillant les visages de toutes ses mouches agglutinées, s'éloignait, récoltant au passage tous les gains qui lui étaient déloyalement destinés. Une pluie de félicitations à sa suite, il s'éloigna sans un seul regard vers son adversaire, qu'il savait, avait deviné son parjure stratagème.

Les mains portées à son articulation douloureuse, la mercenaire grognait, lorgnant d'œillades incendiaires le tricheur qui s'éloignait sous les éloges qu'elle lui savait due. Même si ce n'était que partie remise, Aziel et elle venaient de perdre une bonne somme de chromium qui aurait pu profiter à l'Alliance. Rapidement rejointe de son camarade d'infortune, la mercenaire s'impatienta sans qu'il n'eut prononcé un seul mot : « Tait-toi, je ne veux rien entendre. » Connus pour se railler mutuellement, cette fois, Dradna n'était pas d'humeur à l'écouter, préférant plutôt cette pulsion du moment de s'envoyer de la spotchka dans le gosier. Alors indifférente aux quelques compliments qu'on lui lançaient, la guerrière s'avança jusqu'au bar où elle entendit les bribes d'une conversion : « ... je vous en prie... il y a bien quelqu'un ici qui puisse m'aider? Droïde, donne-moi des noms! » Insensible à la détresse de son interlocuteur, le robot se contentait simplement de répéter qu'il n'était là que pour lui servir de la boisson, les meilleures de la capitale, et que sa programmation ne lui en permettait davantage. C'est qu'il ne fallait jamais s'attendre à mieux avec ce genre de machine : « Il y a des soldats à l'extérieur, pourquoi n'allez-vous pas les voir? » Lui fait remarquer Dradna, s'accoudant alors au comptoir du droïde pour demander qu'il lui serve un verre de spotchka. « Oh j'ai bien essayé, commença le paysan, mais les impériaux ne veulent pas se mêler de nos affaires... » Visiblement aussi indifférente à ses problèmes que le droïde ne l'avait été, la Guerrière avala bruyamment une première lampée de sa boisson fraîchement servit. « Je ne sais pas de quelles affaires il s'agit, mais si les impériaux ne veulent pas vous aidez, alors personne ici ne le fera... » Déjà prête à s'éloigner, les mots magiques retentissent comme des cloches à son oreilles. « Nous avons de quoi payer... »

À ses mots, alors, commencèrent les ennuis.

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Aziel virevoltait à droite à gauche, BB-K4 cognant dans les jambes des impudents qui osaient le pousser - se faufilant entre les habitués de la taverne crasseuse dans laquelle ils s’étaient arrêtés quelques temps plus tôt avec son acolyte d’aventure, actuellement en plein bras de fer avec un wookie. La bataille faisait rage. Aziel, lui, n’y faisait que peu attention, il avait des choses bien plus importantes à faire, comme récupérer les mises des paris qui s’accumulaient - c’était bien partagé, entre ceux qui n’hésitaient pas une seule seconde pour miser sur la force et la carrure évidente du Wookie, et les autres qui préféraient s’impressionner sur la ténacité et la hargne du petit camion qui ne lâchait aucun lest à son adversaire. Et c’était ce que notre pilote voulait, histoire de s’en mettre plein les poches lorsque son amie finirait par l’achever. Il y avait un mérite à être petit, et plutôt gracile, c’est qu’il était plus évident de se frayer un chemin parmi la foule qui s’empressait de plus en plus autour de l’épicentre de cet événement historique - au moins. En tout cas, cela avait le mérite de mettre dans l’ambiance dans cet établissement sordide qui mériterait bien un bon coup de peinture, et de biens meilleurs goûts en musique, pensa Aziel en grimaçant. Quelle horreur. Beau parleur, bluffant, il jouait l’inquiet - mince, alors, la mercenaire allait sans doute perdre d’ici peu. Ou était-ce du double bluff? Il s’amusait, attendant la sentence irrévocable de Dewie qui devrait quitter le jeu dans une marche de la honte - quand lui serait riche! Les première secondes, personne ne s’était vraiment intéressé à ce qu’il se passait, mais maintenant que les minutes s’accumulaient… les exclamations se faisaient entendre, tout comme l’inquiétude qui transpassait sur les visages de ceux qui avaient parié sur Dewie, qui semblait peiner légèrement.

Aziel était goguenard, et commençait déjà à compter plus ou moins le total de ce qu’il allait récupérer comme gains d’ici peu. cash

Car pour lui, cela ne faisait aucun doute, le petit camion était gagnant. (Sinon elle allait l’entendre se plaindre jusqu’au retour sur la base). Avec Dradna, on ne s’ennuyait jamais. Même si elle pouvait lui sortir par les yeux parfois (ou, en fait était-ce sans doute le contraire, avec la fâcheuse manie qu’il avait de les traîner dans des situations pas possibles). Il l’avait retrouvé quelques mois plus tôt, à son arrivé à l’Alliance, quand elle l’avait agressé pour lui demander s’il n’avait pas vu où était son précieux Chalacta, ou pire, qu’est ce qu’il en avait fait. excuseme

ça l’avait outré. Il lui avait répondu qu’elle avait qu’à faire gaffe à ses affaires, et surtout, pour qui elle le prenait. Il s’était pris une torgnole. (peut être qu’il l’avait mérité. Un peu.) Il faut dire, qu’à l’époque, quelques semaines seulement s’étaient déroulées depuis le meurtre d’Aldder par les forces de l’Empire. Et Aziel, n’était pas vraiment d’humeur pour ces conneries. Elle l’avait interrogé à ce propos, se souvenant bien de l’acolyte d’Az qui ne l’avait jamais quitté pendant toutes ces années de contrebande - là où ils s’étaient tout d’abord rencontrés, à l’époque. Il avait balancé la nouvelle comme on annonce la pluie et le beau temps, d’un ton neutre et vide d’émotions, qui cachait pourtant un myocarde qui ne savait plus bien comment fonctionner. Ils n’en avaient jamais reparlé.

Un juron sonore le fit brutalement relever la tête - pour assister à la catastrophe, la main de la mercenaire écrasée dans un bruit mat sur la table de bois. barack

BB partit comme une furie, ses bip bip furieux incendiant le Wookie sous un flots d’injures. La triche, BB détestait ça surtout quand cela desservait Aziel. Aziel qui regardait sa richesse chromium fondre comme de la glace sous la chaleur de Jakku. Un désastre. Une désolation. Ses économies pour l’alcool de contrebande de l’Alliance, envolées. (Bon, accessoirement pour pouvoir vraiment aider l’Alliance, mais ils pouvaient se faire un peu plaisir aussi, non?) Il jeta un regard assassin au Wookie qui le toisa comme un vulgaire moustique avant de quitter la taverne avec ses gains.

Il fit les gros yeux à Dradna alors qu’elle lui intimait de se taire, et choisit de ne pas répliquer - il ne valait mieux pas l’emmerder quand elle faisait cette tronche (bon même si c’était souvent mais là ce n’était pas techniquement sa faute). A la place, il la laissa se descendre un verre de Spotchka (cette horreur!) et fut lui aussi happé par la discussion entre le paysan et le droïde qui faisait office de barman. Il dut prendre sur lui pour ne pas lever les yeux au ciel alors que l’homme parlait des impériaux. Evidemment, comme si ces abrutis allaient lever le moindre petit doigt ou faire le moindre effort pour aider qui que ce soit. QUELLE SURPRISE. feuu

Ce n’était donc pas bien compliqué, Aziel avait d’office envie d’aider, par voie de conséquence. Il n’était pas d’accord, et il était sur le point de tenter de convaincre sa partenaire quand le paysan ajouta qu’il avait de quoi payer. “ aah

” Il se précipita pour faire face à Dradna, quelques pas plus loin. “Come on, Drad, techniquement tu m’as fait perdre mes tunes, c’est le moyen de se ratraper… hé! Je dis juste que t’aurais pu voir le coup bas venir! Et vas y, dis moi que t’as pas envie de te défouler après ça?!” Il se tourna vers le paysan. “Lead the way! on parlera affaires en route.” il répondit sans attendre la réponse de son acolyte, et se dirigeant vers la sortie avec leur nouveau client, et BB qui suivait derrière. A vrai dire, Aziel s’en fichait un peu de l’argent, lui faisait ça pour l’adrénaline. Il ne pouvait pas rester en place bien longtemps, au risque de s’étouffer sous la solitude qu’il ressentait en son for intérieur. Il prit sa place sur une plateforme volante avec le vieil homme, Dradna et BB, et les voilà parti vers de nouvelles aventures. Assis devant auprès de Tark, car c’était son nom, Aziel était déjà en grande conversation avec lui à propos de sa ferme de Banthas, et des pillards qui ne cessaient de semer la terreur dans les environs depuis plusieurs semaines.

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Dans un monde trop souvent gouverné par la corruption et l'arrogance on peut avoir du mal à rester fidèle à ses convictions littéraires et philosophiques. L'Ourse ne comprenait pas avec exactitude la signification de ce mantra particulier, mais l'avait entendu se prononcer plus d'une fois entre les vieilles babines pendantes de son père adoptif. Elle supposait pourtant que ça n'allait pas avec cet appétit opportuniste avec lequel qu'Aziel avait empoché gloutonnement la bourse frêlement tendue par le pauvre fermier. Avoir été de véritables héros, la Mercenaire et le Pilote de l'Alliance auraient accepté de l'aider sans la moindre compensation financière... encore heureux qu'ils ne soient pas des héros. Lançant une dernière œillades incendiaire au Wookie qui s'accordait encore impétueusement les mérites de sa victoire, sa vengeance serait terrible. Elle se le promettait, silencieusement, alors qu'elle avalait à grandes lampées les dernières gorgées de la spotchka outrancieusement commandée. Le goût était toujours aussi dégueulasse, mais elle ne grimaçait plus maintenant qu'il lui chatouillait le palet, la gorge et l'œsophage. Ne fallait-il pas se méfier d'une femme - ou même de quiconque - capable d'avaler ce nectar de crustacé sans s'affrioler?

Alors à la suite du Pilote, du petit droïde et du fermier (Tark) avec cette sensation désagréable qu'elle se faisait avoir - encore une fois -, la Mercenaire chargeait la plateforme de leurs affaires en ignorant délibérément l'enthousiasme naissant de son partenaire, son esprit se mutait lentement vers cet esprit tacticien et militaire que lui avait insufflé tant de fois auparavant ses missions dans l'Armée Impériale. Mais elle avait cette impression d'y aller à reculons; puisque là où elle avait pu compter sur le savoir faire et les aptitudes de soldats entraînés, ici, elle ne profiterait que de l'expertise d'un Pilote, d'un fermier et d'un droïde. Dommage ici qu'ils n'aient pu compter sur la force brute d'un Wookie.

(...)

SAVING PRIVATE BILLY — ft. Aziel & Dradna. 6f2fa557562ec1cef2247e01a54decdf317d130c

(...)

Le chant d'une multitude de créatures pour seule berceuse crépusculaire - si ce n'était en plus de l'incessant baragouinage d'Aziel qui, assit au premier loge, dialoguait allégrement avec leur conducteur, la nature était somme toute paisible et reposante. Occupée à frotter d'un vieux morceau de chiffon le manche de son blaster, Dradna Kelosa n'écoutait que d'une oreille la conversation auquel elle ne se mêlait pas, de toute façon. Tout son corps - et son esprit - se préparait à élaborer une tactique militaire efficace. Tour à tour, ses muscles se bandaient et se relâchaient, comme pour s'échauffer au combat. S'ils attendraient à la faveur de la pleine obscurité pour se déployer véritablement (pensant que les gungans profiteraient de la même opportunité), les derniers rayons de lumière leur serait bénéfique pour étudier pleinement le terrain - à supposer qu'ils y parviennent avant la tombée de la nuit. Puisque voilà plusieurs heures qu'ils avaient quitté Theed, la plateforme cabossant et sursautant, s'enfonçant de plus en plus profondément dans une panorama sauvage et indigène que la Mercenaire n'avait jamais visité jusqu'à présent.

Et tandis qu'ils s'enfonçaient plus encore dans cette nature sauvage et hostile au genre humain, la Guerrière astiquait ses armes, comme si leur propreté impacterait l'issu de la bataille.

« Alors dis-moi, ces gungans, ils sont nombreux? » Le fermier grimace, les yeux rivés sur la route qui s'assombrissait, interminable traîne boueuse et marécageuse qui faisait se secouer de soubresauts, par instant, la petite plateforme automatique. Décidément, à entendre les grognement gutturaux qui s'échappaient des profondeurs du bayous les entourant, les moustiques n'étaient pas les seuls à se régaler. « Je ne saurais vous dire..., qu'il commence, lui jetant une brève œillade par-dessus son épaule. ... je ne les ai jamais compté; mais ils sont suffisamment nombreux pour tous nous inquiéter au village... » Roulant des yeux, profondément agacée par le manque d'informations stratégiques sur les ennemis, le regard sombre de la Guerrière foudroie celui de son compagnon. C'était à cause de lui qu'ils se retrouvaient au beau milieu de nul part, imposer à l'improvisation complète face à une situation dont ils n'avaient aucun contrôle. Sur le ton de la moquerie cynique, Dradna s'enfonça un peu plus confortablement dans le bordel de leurs bagages et de leurs couvertures, les bras derrière la tête, à fixer les quelques étoiles que laissaient se voir l'épais feuillage de la forêt les engloutissant de plus en plus : « Dans la jungle, terrible jungle, s'enfoncent un Pilote et une Mercenaire... Au son de la sérénade, le petit droïde s'impatienta, la Soldate un rictus aux lèvres, s'expliqua : ... c'est bon BB, tous les bataillons ont bien une petite chanson avant chaque bataille... Mais devant la désapprobation continue du petit robot, l'Ourse ronchonne et se redresse un peu mieux sur son séant, le blaster entre les jambes : et leurs armes...? Tu les as vu, Tark? » Puisqu'à défaut d'avoir leur nombre, au moins pouvait-elle espérer se faire une meilleure idée de leurs armements : « Je suis un fermier... Tiens donc, n'en avait-il pas seulement l'apparence, mais la modestie aussi : ... mais je les ai vu armée d'atlatl... certains avaient des blasters aussi... et... Pourquoi avait-elle l'impression que le pire restait à venir? ... ce matin j'ai vu des traces de roues, fines mais énormes qui allaient jusqu'en direction de leur campement... » Des catapultes énergétiques? Alors, la Guerrière ne cacha rien de son mécontentement et s'élança sans douceur vers le Pilote pour lui empoigner le collet de son manteau. Qu'importe alors que la plateforme soit secouée par son emportement et sa brusquerie physique : « Écoute-moi bien le Pilote de l'Air... qu'elle grogne, les accents sauvages d'Alderaan qui lui raclent la gorge comme une feuille d'écorce : ... j'ai pas signé pour ça... rend-lui immédiatement la bourse qu'on se casse au plus vite... Elle connaissait la puissance des catapultes énergétiques pour les avoir vu à l'œuvre pendant la bataille Kashyyyk, rasant en un seul tir plus d'une trentaine de stromtroopers. Ils ne pourraient jamais en venir à bout à eux deux : ... ces ''traces de roues'' sont celles de catapultes énergiques.... et à moins que tu n'aies vu de tes propres yeux les dégâts qu'elles puissent faire, laisse-moi t'éclairer : ... elle le secoue autant que cette pauvre plateforme l'avait fait tout du long de leur voyage. ... des immenses catapultes, tirées par des bêtes que ni toi, ni moi, ni Tarek ne sauraient montées, qui lancent des boules d'énergies synthétiques sur leurs adversaires... capables de réduire un bataillon de stormtrooper en quelques secondes... Les souvenances de la bataille de Kashyyyk pour références mentales, l'alderaanienne était toujours hantée des détonations bruyantes et distinctes de ses engins indigènes, mais ô combien mortellement efficace. Cessant de le secouer comme une poupée de chiffon, cependant, les griffes restent harponnées au tissu du vêtement et elle le soulève de son siège sans effort : ... on est pas assez de nous deux... et nos armes? Ce sont des bâtons de bois à côté de ça... »

Alors qu'importe qu'ils se baladent au milieu de nul part, en plein milieu de marre d'immondices et de bayous putrides. Même les monstres qui se tapissaient au fond de ses eaux vaseuses lui semblaient moins problématique que l'hypothétique armement de ses pillards gungans.

Sauf qu'au loin, déjà, se dessinait la silhouette timide d'une chaumière baignée dans une faible lueur. Une ferme - ou peut-être l'ébauche d'un village, les attendait impatiemment.

Mais dans qu'elle mission suicide venaient-ils de s'embarquer?

@Aziel Osrick

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Laissant ses jambes dans le vide, assis devant avec Tark, Aziel continuait à discuter avec lui alors que la plateforme s’enfonçait encore et encore davantage en tressautant un peu dans la nature profonde et sauvage dans les back lands de Naboo - il n’y avait presque plus aucune habitation excepté ça et là, de façon très irrégulière et rare. Cela faisait plusieurs heures qu’ils étaient partis de Theed, et notre pilote ne se souvenait pas avoir été bien souvent aussi loin, aucune ville à la ronde sur des kilomètres et des kilomètres. Ce qui, actuellement, n’était en effet pas bien rassurant selon s’ils avaient besoin d’appeler des renforts. Mais ils auraient tout le temps de s’inquiéter de cela plus tard. Il écoutait pour le moment le fermier lui conter ses histoires, lui parler de son occupation, de sa famille, et des quelques banthas qu’ils avaient. De toute façon, ce n’est pas comme s’il pouvait taper la discut’ à Dradna, qui avait décidé de tirer la tronche (comme les 95% du temps - il se demandait si elle savait sourire en vrai parfois, mais pour dire vrai il n’était pas très certain de vouloir le découvrir). Croyez le sur parole, il avait déjà tenté plus d’une fois de lui faire la conversation, ça c’était toujours soldé plus ou moins sur un échec (comprenez, soit elle ne tirait pas un mot - il lui était aussi arrivé de s’en prendre une dans la tronche).

Il se tourna un peu de côté alors que son acolyte interrogeait le fermer finalement pour en savoir plus sur les pillards et leurs nombres, Aziel tendant l’oreille pour ne pas louper ces informations importantes, il voulait lui aussi s’avoir à peu près dans quoi il s’enfonçait, ce serait pas plus mal. Elle ne se gène pas pour lui lancer un regard assassin quand les réponses vagues de Tark ne lui plaisent pas, ce à quoi Az répond par une grimace, levant les mains dans un geste agacé. Et quoi alors ?! Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres alors que BB ne se gênait pas pour traduire ses pensées sans qu’il ait besoin d’exprimer quoi que ce soit. C’est qu’il l’aimait tant, son petit droïde! “Après on dit que je suis dramatique….” Il marmonne, plus pour lui même qu’autre chose, avant la conversation tourne autour des armes des gungans - et ses réflexes ne furent pas assez rapide pour éviter le camion Dradna qui le percuta de plein fouet - ou plutôt, qui l’agrippa par le col pour lui exprimer tout son mécontentement. “ça va pas non?!” Il s’exclama, lui aussi bien mécontent. Elle le secouait comme si elle espérait qu’il change d’avis, lui faisant la leçon. Mais elle l’avait vraiment regardé ou quoi? Il devait admettre que les derniers mots du fermier étaient loins d’être rassurant, mais ce qu’elle disait…. vraiment? Il était déçu. “Tu nous compares vraiment à des stormtroopers?” Les stormtroopers n’avaient pas la niaque ou l’espoir qu’ils avaient eux. Les stormtroopers, n’avaient pas son désespoir, sa haine. Il n’en faisait qu’une bouchée, de ses satanés stormtroopers, lui aussi! Cela ne sembla pas plaire à l’alderaanienne qui le souleva de son siège…. BB se mit alors à l’insulter et à lui cogner un peu dans les jambes, exigeant qu’elle relâche son humain tout de suite! “Relâche moi!” Il s’exclama, lui lançant un regard noir. “T’es sérieuse là, tu veux les laisser dans la merde?! Tu veux te barrer? Vas y fais toi plaisir, je te retiens pas! Je ne vais nulle part!” Il la regardait avec toute son indignation brûlante dans son regard. “Tu l’as entendu, ça fait des semaines qu’ils se font emmerder! Ils ont besoin de notre aide. ”

Alors qu’elle avait finalement fini par le lâcher et qu’au loin se dessinait les traits du village, Aziel avait changé son état d’esprit pour un état d’esprit d’attaque, et de concentration. “Ecoute, la nuit est pas encore tout à fait tombée, on peut en profiter pour faire du repérage, ça nous donnera la possibilité d’avoir des informations plus précises et après… on avisera!” Il y avait toujours des solutions, avec assez d’ingéniosité. Il croise les bras et penche son regard vers Tark qui semblait soulagé de ses quelques mots. “Dis moi Tark, par le plus grand des hasards vous n’avez pas un quelconque vaisseau ou chasseur, même en mauvais état?” ça se réparait, après tout, et il pouvait piloter n’importe quoi, du moment que c’était à peu près en état de marche. Le fermier secoua la tête en soupirant. “On n’y connait rien, en engins volants vous savez… “ La plateforme finit par ralentir avant de s’immobiliser vers l’entrée du village. “Nous avons juste réussi à récupérer un blaster, mais je ne sais pas s’il est bien en état de marche” Az sauta à terre. “On fera sans, alors!” Il est vrai que les combats terrestres n’étaient pas réellement son domaine d’expertise… mais il avait de la hargne à revendre. Et ce qu’il voyait, ne faisait que l’alimenter davantage, alors qu’ils marchaient pour s’enfoncer dans le village. Un village qui avait subi de nombreux dégâts - quelques habitations avaient été incendiés, et un grand nombre de maisons étaient complètement détruites, le tout donnait un spectacle plein de désolation, qui serrait le coeur d’Az. Ces gens-là n’avaient rien demandé. “Mais surtout… ils ont volé ou tué presque tous nos banthas... nous n’en avons plus que quelque uns, dont un bébé qui a déjà perdu son père. On n’a pas su les protéger...” Expliqua la fille de Tark qui avait fini par les rejoindre sur le chemin, alors que son père leur expliquait le reste des dégâts - et qu’ils arrivaient là où les Banthas se trouvaient, vivant leur vie tranquillement, eux aussi n’ayant rien demandé à personne. BB s’approcha de la jeune fille dans des bip bip de sympathie. “On ne sait plus quoi faire, je vous en prie, aidez nous…” Le regard d’Az s’était perdu sur le petit bantha, collé contre sa mère. Dans sa poitrine, son myocarde se serra brusquement. Et dans ses entrailles, le brasier de la colère ne fit que se raviver davantage. Il était hors de question que Billy perde sa mère également - parce que oui, il avait déjà un nom, dans son coeur. “Je vous promets, on va tout faire pour vous débarrasser de ces gungans!” Il s’exclama avec toute sa véhémence et toute sa passion, révolte au coeur et dans son regard.

@Dradna Kelosa

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Sans véritable efforts, la Soldate aurait pu secoué le pilote longtemps encore, si ce n'avait été la violence avec laquelle le paysage dévasté des environs l'eut happé. Alors lentement, l'Ourse relâcha sa proie pour balayer d'œillades contrits les carcasses habitations. Aussi loin que pouvait voir son regard, la Militaire distinguait les ravages mortifiés de la Guerre. Submergée d'un vertige haineux de remontrances imaginaires, se juxtaposait dans sa tête les fresques mentales de ses combats menés à travers la Galaxie, l'étendard de l'Empire pour seule justification médiocre de cette belligérante. Le faciès d'apparat polaire, l'expression stoïque de l'ancienne stormtrooper pour seul abri, elle ne disait plus un mot et n'écoutait que d'une demi-oreille l'argumentation de son acolyte. Tout autour d'eux, tandis que la nacelle poursuivait son ascension parmi les débris et les restes encore fumants, Dradna Kelosa avait ce drôle de ressentiment dans le sang. Comme s'il se matérialisait-là la résultante de son propre enrôlement jadis. Aziel n'avait plus à la convaincre que la Mercenaire était décidée à les venger.

Sa désinvolture de guerrière se mutait alors en un esprit soldatesque étroit. Quel n'était pas son soulagement intérieur, alors, de constater que son compagnon partageait la même moralité. « Écoute, la nuit est pas encore tout à fait tombée, on peut en profiter pour faire du repérage, ça nous donnera la possibilité d’avoir des informations plus précises et après… on avisera! » Le Mastodonte acquiesce, la cervelle d'intelligence tacticienne façonnant déjà mille et un scénarios d'embuscades. Ses marais, à défaut de partager un spectacle désolant, pourrait leur service de souricière. Une stratégie sournoise qui avait déjà fait ses preuves auparavant, dont la Kelosa n'était pas peu fière de témoigner de l'ingénieuse efficacité. Sauf que les gungans étaient des êtres capables de s'adapter sous les profondeurs de la Mer et des rivières; les plonger dans un bayou, quoi que nauséabond ne ferait, qu'au mieux, les ralentir un tant soit peu. Les méninges en ébullition, la Mercenaire n'attrapa qu'une partie de la suite de la conversation : « ... Nous avons juste réussi à récupérer un blaster, mais je ne sais pas s’il est bien en état de marche... » Sans délicatesse - même si on ne semblait lui en connaître aucune, d'ailleurs - Dradna tandis la patte, le pressant de le lui donner : « Montre-moi. » L'engin entre les mains, la Chasseuse de Prime témoignait tout de même de la fonctionnalité de l'objet. Abîmé, certes, le tir ne serait pas des plus précis, mais ses charges demeuraient suffisantes pour le travail qu'ils auraient à effectuer. Le confiant à Aziel, l'Ourse aida au débarquement de leurs affaires. Toujours accompagné d'un minimum d'armement, la Femme savait trop bien que serait peu face à l'artillerie de leurs ennemis. Si les gungans possédaient bel et bien une catapulte énergétique, ils ne feraient qu'une seule bouchée d'elle.

Rejoints par d'autres paysans, femmes et enfants, le trio-de-nouveaux-héros déambulaient entre les cabanes et les petits échoppes mobiles, bombardés de nouvelles informations : « ... ils ont volé ou tué presque tous nos banthas... nous n’en avons plus que quelques uns, dont un bébé qui a déjà perdu son père... » L'air renfrogné, Dradna observait et regardait tout autour. Une population indigène des plus ordinaires, affaiblit par la malchance et les raids de leurs assaillants. Pas un seul n'avait l'étoffe d'un combattant et elle doutait presque de la capacité de certains à tenir efficacement un blaster. Qu'importe l'enthousiasme et le courage de son partenaire, la Soldate faisait le même constat alarmant ; ils n'étaient que deux. Arrivés à la demeure de Tark, ils constataient d'un même œil les dégâts les plus accablants. Au milieu d'un enclos boueux brûlaient les dépouilles d'une demi-douzaine de banthas. Les quelques derniers vivants - tout au plus cinq bêtes et un chevreau - observaient le bûcher sans qu'on ne puisse savoir s'ils comprenaient la sévérité de la situation. La rigidité de la Guerrière ne semblait même pas s'émouvoir du petit, tout son être ne se concentrait que sur un seul objectif; débusquer les gungans et les dégommer, les uns après les autres. « ... on ne sait plus quoi faire, je vous en prie, aidez-nous… » Les mains sur les épaules de sa fille, Tark implorait du même regard, tandis qu'Aziel se voulait rassurant : « Je vous promets, on va tout faire pour vous débarrasser de ces gungans! » Et tandis que l'obscurité semblait les avaler lentement, Dradna toussota : « Vous devriez rentrer maintenant; la nuit est tombée et vous n'êtes en sécurité dans cette obscurité... Dociles, les paysans obtempérèrent et les deux voyageurs se trouvèrent seuls. Dradna soupira : ... il n'y a pas un seul guerrier parmi ses paysans qui sauraient nous aider... Elle déposa ses énormes sac par terre, les farfouillant calmement : ... et même si je ne doute pas de leur courage, je doute qu'ils sachent tenir adéquatement un blaster... Et le temps leur état compté. En dépit de tous ses efforts, la Mercenaire n'en ferait pas des soldats : ... il n'y aura donc que toi et moi conte ses gungans.... et leur catapulte... Se redressant, armant à sa ceinture ses deux blasters et quelques charges grav (bombes mandaloriennes), la Rebelle déposa les paluches contre l'ove de ses hanches. ... on devrait patrouiller le secteur. BB, tu restes ici. Surveilles nos affaires et ses paysans... Bien qu'elle n'en fût pas la maîtresse, son ton ne laissait pas place à la discussion. Un droïde, même aussi courageux et vaillant que BB, n'était pas construit pour s'avança plus avant dans une jungle dense et boueuse comme leur nouveau terrain de jeu. De plus, si l'urgence leur intimait de déguerpir au plus vite, le petit robot aurait peiné à les suivre à travers la brousse. ... le blaster que Tark t'a donné, il a un petit déréglage au niveau de l'alignement; les tirs pourraient ne pas toujours être précis, alors fait attention... » Comme si ses simples mots pourraient suffire à la protéger des potentiels tirs maladroits du Pilote, la Mercenaire s'engagea dans la boue et la fange, guidée seulement de son instinct et des quelques informations visuelles que lui offraient le terrain...

(...)

Alors que l'obscurité se voulait totale, la Mercenaire avançait à tâtons, piétinant du bout des orteils le terrain embourbé et visqueux devant elle, cherchant à ne pas trébucher sur les détritus rejetés par les palus. C'est qu'en dépit de leur prudence exacerbée, les deux membres de l'Alliance Rebelle auraient tôt fait d'y perdre pied. Sans ponctuer un seul mot, l'Ourse avait suggéré à son partenaire qu'ils ne communiquent en aucune circonstance, sans quoi leurs ennemis pourraient les repérer. Sous leurs pieds, l'herbe semblait vierge de toutes traces de pas, mais n'en demeuraient pas à l'affût de la moindre trace. Accroupit comme un nexus, la Soldate avait l'agilité facile et se faufilait entre les branchages, ouvrant le chemin à son compagnon qu'elle savait derrière elle.

Alors, ils s'arrêtent d'un même mouvement à la vue d'un scintillement lointain. Un rictus satisfait, l'Ourse s'accroupit plus encore, faisant signe à Aziel de la suivre plus silencieusement qu'ils ne l'eussent été jusqu'à présents.

LA FORCE a écrit:: LANCÉ DE DÉS
Dradna Kelosa & Aziel Osrick avancent prudemment dans la jungle marécageuse. Ils sont à la recherche d'un groupe de pillards gungans responsables d'une dévastation catastrophique dans un village à proximité. À travers l'épais feuillus de la végétation sauvage, le duo de héros repèrent la lueur d'un campement. Ils décident de s'en approcher...

de 0 à 3 : réussite critique, Dradna et Aziel parviennent à avancer jusqu'au campement sans se faire repérer. Ils peuvent ainsi évaluer plus adéquatement la force de leurs ennemis.
de 4 à 6 : réussite, Dradna et Aziel parviennent à avancer jusqu'au campement, mais la nature leur joue un vilain tour et le craquement d'une brindille et/ou le froissement d'une feuille attire l'attention des pillards. Sans être repérés, les gungans sont aux aguets et il est lors plus difficile pour nos héros d'évaluer la force de frappe de leur adversaire.
de 7 à 9 : échec, Dradna et Aziel s'avancent jusqu'au campement de leurs ennemis, mais sont repérés par un éclaireur. Le danger est imminent et nos héros peuvent encore se replier sans prendre trop de dégâts.
10 : epic fail, Dradna et Aziel s'avancent jusqu'au campement des pillards gungans, mais ils sont débusqués par six ennemis qui ont tôt fait de les maîtriser. Privés de leurs armes, ils sont escortés jusqu'au campement.

(voir l'image en taille réelle)

Ainsi, à la faveur du couvert obscur de la nuit et des frondaisons épaisses de la jungle dans laquelle ils s'enfonçaient, les deux combattants rebelles s'approchèrent du campement gungans avec précaution. Déposant leurs bottes là où la nature ne les déjouerait pas, ils s'arrêtent, baraqués derrière un imposant tronc d'arbre échoué. D'une distance suffisamment confortable, c'est là, au bout de quelques heures de patrouille fatigante, que Dradna et Aziel parviennent enfin à voir les visages de leurs ennemis. La Mercenaire grimace devant le spectacle peu ragoûtant qu'il leur est offert; rassemblés autour d'un feu, six gungans dévoraient ce qui semblaient être les restes d'une mystérieuse bête - un bantha peut-être? - tout en s'esclaffant bruyamment dans un dialecte que l'alderaanienne comprenait à peine. Ils banquetaient gaiment, sans se soucier que paires d'yeux les espionnaient. Les éclaboussures des flammes ne leur permettant pas de voir si d'autres individus se rassemblaient autre part, il se comptait néanmoins six tentes ce qui suggérait qu'ils étaient probablement le double.
À vue, Dradna ne repérait aucune catapulte. C'était presque un soulagement - même si rien ne lui prouvait le contraire. Ces engins pouvaient très bien être entreposées quelque part et dissimulée sous la protection de la noirceur. Sans quitter les cibles de vue, la Mercenaire s'adressa à son partenaire, d'une voix si basse que les crépitements du feu et les exclamations des gungans l'enterraient presque : « Je compte six gungans... peut-être une douzaine tout au plus... »

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'la roulette rp' : 2

Ils n’étaient que deux, en effet. Même si les villageois semblaient avoir de la volonté, et que le fermier avait fait tout ce chemin pour chercher de l’aide… ce n’étaient pas des soldats, et Aziel doutait qu’ils sachent comment se battre. Mais comment pouvaient-ils fermer les yeux, après avoir vu ce spectacle de désolation, les habitations détruites, le feu des banthas et les quelques rescapés - le regard exténué et désespéré des paysans? Az, en tout cas, ne le pouvait pas. Il en aurait été incapable. Prenez le pour un stupide inconscient et irraisonable, il avait plus que tout un grand coeur et il savait qu’il ne pourrait pas vivre avec lui même s’il faisait marche arrière maintenant. Sans compter qu’il recherchait l’adrénaline de plus en plus. Frôler les danger, jouer avec sa vie - trop de fatigue et de lassitude sur les épaules; une détresse qui se manifestait par des comportements encore plus inconsidérés qu’auparavant. Il écoutait Dradna tirer les conclusions qui s’imposaient. Il hocha la tête et s’apprêtait à lui emboîter le pas lorsqu’elle intima à BB-K4 de les attendre ici. Ce qui, bien évidemment, provoqua la colère et l’indignation de ce dernier qui l’insulta de tous les noms avec l’envie d’en découvre. Le coeur d’Aziel se serra dans sa poitrine, il posa son genou à terre pour être au niveau de son petit droïde, et posa sa main sur le métal avec affection. “Elle a raison, BB, tu risquerais de t’embourber, c’est pas un terrain pour toi et je ne peux pas que tu te mettes en danger. En plus, ici, tu peux me prévenir si quelque chose arrive.” Les bip-bip de protestations s’affaiblirent pour des sons un peu tristes, et inquiets. “I know. Be careful, ok?” Beaucoup de gens trouvaient stupide l’attachement qu’Aziel avait avec son droïde…. mais il leur crachait à la gueule. BB était son plus fidèle compagnon depuis des années, depuis qu’il n’était qu’un ado. Il était tout ce qu’il lui restait de sa famille. Aldder, les avait quitté. Il pencha sa tête pour la presser contre la petite tête du droïde. “love you buddy, see you soon” Il lança en se redressant; réajustant ensuite son blaster et celui de Tark au niveau de sa ceinture avant d’emboîter le pas à Dradna, avec un dernier regard et signe de main pour BB qui les regardait s’éloigner.

Il haussa un sourcil. “Je suis pas idiot comme un porg merci, je te signale que je sais comment utiliser un blaster” Il lève les yeux au ciel. Bien sûr, il était meilleur en pilotage - meilleur que quoique ce soit d’autre - mais il savait très bien manier les blasters, beaucoup plus à l’aise sur les combats à distance que lorsqu’il fallait commencer à attaquer au corps à corps… Quand c’était le cas, il laissait un peu désirer bien qu’il soit au courant des techniques de base. Il était loin d’être certain que cela suffise, avec ces gungans. Avec de la chance, les blasters et les armes de Dradna leur permettraient d’éviter les combats rapprochés.

Ils s’enfonçèrent dans la jungle, de plus en plus dense, de plus en plus humide et malgré la nuit qui était tombée, de plus en plus suffocante. Aziel grognait, ses vêtements avaient fini par lui coller à la peau, et il n’appréciait pas des masses les insectes volants qui n’arrêtaient pas de l’emmerder. “Putain de jungle de mes deux, sure, quelle bonne idée d’aller chasser des gungans dans le trou du cul de la galaxie” Il pesta dans un murmure. Franchement, quel idée d’être un soldat dans l’infanterie, genre, c’était quoi l’intérêt?. Piloter, c’était quand même sacrément plus confortable qu’avoir les chaussures enfoncés dans la merde, de transpirer et de se faire emmerder par des bestioles. Finalement, cependant, il avait fermé sa gueule déjà parce qu’ils s’enfonçaient de plus en plus dans la jungle et qu’il ne voulait pas qu’ils se fassent repérer, et de plus, Dradna l’aurait sans doute assomé, s’il avait continué à se plaindre. Ce fut au bout de plusieurs heures désagréables qu’ils finirent par s’arrêter pour observer de leur position les quelques gungans peu ragoûtants qui festoyaient et s’empiffraient - Aziel afficha une grimace, mimant une envie de vomir, avant de hocher la tête aux paroles de la soldate. “Let’s go around and meet at the other end?” Il lâcha, avec l’idée d’avoir une idée plus précise de leur campement, voir s’ils pouvaient apercevoir une autre catapulte, des armes, ou d’autres gungans. Ils avaient de plus l’effet de surprise et Aziel voulait en profiter. Il était toujours bien remonté contre ces enflures qui avaient détruit tout le village. Avant d’attendre l’avis de Dradna, Aziel était déjà parti de son côté pour faire le grand tour, tâchant de rester silencieux, le regard alerte en observant leur campement, histoire de voir des armes, ou d’autres gungans, ou bien encore des catapultes (même si ça serait une mauvaise nouvelle pour eux). Il est presque de l’autre côté du campement…. quand il se retrouve nez à nez avec un gungan - surpris tous les deux, Aziel a la présence d’esprit de dégainer son blaster et de tirer…. mais le gungan évite le tire de peu, laissant une de ses oreilles légèrement fumantes ceci dit, et le gungan grogner, un peu de douleur et surtout de colère. Oh, merde. Aziel s’élance à terre pour éviter le tir de blaster de son assaillant - il peut entendre les autres gungans s’exclamer, et certains venir de lui. Oh well… Une vive odeur le prend aux narines. “Pouah! t’as des problèmes de digestion ou quoi dude ça pue la mort” Il grimace, roulant sur lui même pour éviter un deuxième coup, puis se redresse et se met à courir, prenant couvert derrière un arbre. “Désolé j’aimerais bien causer plus mais tu pues un peu trop” Il reprend son souffle, puis tire de nouveau - en plein dans le mille, et le gungan s’écroule à terre. Mais il y en a d’autres qui arrivent.

1 à 3: ok il gère plutôt pas mal, considering - mais il fait craquer une branche et les gungans sont aux aguets - 2 d’entre eux se dirigent vers lui - cay la merde
4 à 6: Az est un peu suicidaire, et bien en colère, il décide de profiter de l’effet de surprise et parvient à foutre en feu 2 de leurs tentes - bon du coup on commence à l’attaquer cay un peu plus la merde (il avait pas tout à fait anticiper ça)
7 à 9: Az parvient presque à faire le tour sauf qu’il est intercepté par un gungan qui était allé faire ses besoins - il loupe son tir de blaster de peu, et cela attire l’attention des autre gungans - cay encore plus la merde et faut qu’il se salisse les mains maintenant avec l’autre qu’il le lâche pas ptn (c’est chaud)
10: Le gungan l’a prit de surprise et le traine jusqu’au milieu du campement après l'avoir désarmé. Time to use your smart mouth, Az (ça pue)

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'la roulette rp' : 7

A NEW HOPE THE DARK SIDE

saving private billy

an 05, mois 08 (sous occupation de l'Empire), planète naboo (back lands).

- luminous beings are we -

L'envie d'accompagner l'altruisme chevaleresque (et stupide) de son coéquipier d'une ribambelle d'insultes ne manque pas, pourtant, l'Ourse se contente de le dévisager outrageusement sans grogner la moindre remontrance. Ce n'est ni le temps, ni le bon moment pour lui déverser à la gueule toutes ses oppositions logiques et militaires; elle aurait tout le loisir de les lui balancer au visage une fois cette mission de ''sauvetage'' achevée. Si la Force était avec eux... Toujours planquée derrière l'énorme souche, l'odeur du lichen et de la mousse lui chatouillait désagréablement les narines. C'est que l'humidité du bayou était à son apogée, comme fermentée des lueurs crépusculaires des étoiles, investigatrice de leurs marrées. Des trucs - qu'elle ne saurait identifié - mijotaient bruyamment dans les marécages, tout comme les insectes lui dévoraient le visage. De toutes les jungles planétaires qu'elle eût jamais visité, celles qui fleurissaient sur Naboo étaient de loin les plus désagréables. Je déteste cette planète, se répétait-elle mentalement sans cesse, tandis que d'œillades attentives, elle analysait le terrain et ses possibilités infinies de guet-apens. Entouré d'arbres et de bosquets feuillus, le campement des pillards gungans offraient plusieurs cachettes intéressantes, qui à la faveur de la nuit, leur offrait presque le couvert de l'invisibilité. Plusieurs tentes étaient accessibles par la droite, Aziel trouverait aisément un moyen de les infiltrer... si ce n'avait été de la mauvaise surprise que les lueurs du feu lui laissait voir.

Les sens étaient parfaitement éveillés lorsque se fit surprendre par la clameur. Encerclé de quelques gungans, la progression d'Aziel avait été intercepté par les pillards vigilants. Cette fois, Dradna ne cache rien de son embêtement, et elle le maudit une énième fois - probablement trop depuis le début de cette maudite journée - avant de se glisser vers la gauche et se faufiler habilement entre les branches et la végétation. Malgré les exclamation lointaines, la Soldate suit son instinct et se dissipait dans l'ombre et l'obscurité qui jouait en sa faveur, comme la meilleure combinaison de camouflage disponible. Son esprit lui disait comment réagir, mais son corps, embourbé dans la boue et les immondices marécageuses, manquait de vértiable coordination. « Quoi c'était? Qu'elle entend alors un gungan croasser tout près : ... moissa avoir entendu d'autres... » Raide comme le tronc derrière lequel elle s'était précédemment cachée, elle tenta de filer en crabe vers les frondaisons broussailleuses avec l'agilité d'un chat prêt au combat, le poids de tout son corps pesant soutenu par ses orteils et ses doigts. Les pensées se bousculaient dans sa tête à une vitesse vertigineuse et la Soldate les emmagasinait comme les chasseurs de prime collectionnaient la monnaie chronium. Elle analysait ses adversaires aussi rapidement et exhaustivement que possible, ignorant le nombre exacte de gungans qui parcouraient le campement, mais depuis quelques secondes, les pillards avaient l'avantage; de toute évidence, ils savaient où chercher et quoi trouver. « Moissa voir quelqu'un là-bas. »

Tapis dans la feuillée de la jungle avoisinante, la Guerrière apercevait des silhouettes se découper dans l'ombre. Des créatures aux faciès indigènes s'avançaient, armes à la main, le poitrail recouvert de cuirasse et de plastrons improvisés. Ils avaient tout du profil des pillards bien préparés, probablement mieux que l'alderaanienne ne l'eût imaginé.

LA FORCE a écrit:: LANCÉ DE DÉS #001
Toujours cachée derrière un massif tronc d'arbre échoué, Dradna est embêtée par l'empressement de son coéquipier qui s'élance par la gauche. De lorgnades stratèges, la Soldate étudie le terrain et cherche une opportunité pour s'introduire dans le campement lorsque son attention est attirée par la mésaventure d'Aziel; intercepté par quelques gungans l'ayant repéré, il est dans une mauvaise posture.

de 0 à 3 : réussite critique, Dradna se glisse par la gauche pour se rapprocher du campement. Sans être repérée, elle parvient à s'introduire dans l'une des tentes où elle cherche une façon d'attirer leur attention.
de 4 à 6 : réussite, Dradna se glisse par la gauche pour se rapprocher du campement. La surveillance accrue du campement l'oblige à s'introduire dans une tente au hasard. Elle y trouve un gungan éméché qu'elle parvient aisément à maîtriser (sans attirer l'attention des autres).
de 7 à 9 : échec, Dradna se glisse par la gauche pour se rapprocher du campement. Mais en dépit de sa furtivité, elle est repérée par un patrouilleur gungan qui sonne l'alerte. Elle se voit forcer de se faufiler dans une tente où deux gungans bien éveillés la surprenne. Elle doti se battre.
10 : epic fail, Dradna se glisse par la gauche pour se rapprocher du campement. Mais elle est surprise par quatre gungans bien armés. Elle parvient à se faufiler dans une tente où elle est cernée de tout côté.

(voir l'image en taille réelle)

« Ça être là-bas! » Les blaster se lèvent d'un même mouvement, les canons pointés dans la direction indiquée par le gungan. Alors Dradna n'a le temps de ne rien voir, ni de ne rien comprendre, que son impulsion militaire l'a fait rouler vers la gauche, engloutit dans les fioritures d'une des tentes la plus proche. La Mercenaire n'était pas pour autant protégée, puisqu'elle se savait encerclée : « Ça être à l'intérieur! » Que beugle un autre indigène, tandis que quelques tires plasmiques s'échangent bruyamment, de tous les côtés. Son propre blaster à la main, la Mercenaire tire à l'aveuglette à travers les tissus de la tente, protégée momentanément des charges adverses par les caissons de provisions diverses - qu'elle devinait être le butin de guerre de leurs précédents pillages - derrière lesquels elle avait trouvé un refuge provisoire. « ... ses fils de Chutta... » Qu'elle grogne, se passant un avant-bras sur le front pour chasser les mèches rebelles de sa tignasse - devenue plus longue qu'à son arrivée sur Naboo - qui lui gênait les yeux. L'issue principale probablement prise d'assaut d'un moment ou d'un autre par des renforts, la Mercenaire était prise au piège.

Maudit soit Osrick.
Maudite soit Naboo et ses maudits fermiers.
Maudit soit Dewie qui, par sa tricherie, les avait poussé à accepter ce job dans la flore nauséabonde des bayous.

LA FORCE a écrit:: LANCÉ DE DÉS #002
La tente cernée de tous les côtés par les ennemis gungans, Dradna cherche rapidement une solution pour se sortir de ce merdier.

de 0 à 3 : réussite critique, cloîtrée sous la tente, elle trouve un gungan assoupit et le prend pour otage. Elle peut ainsi entamer des négociations avec les pillards et espérer récupérer Aziel.
de 4 à 6 : réussite, cloîtrée sous la tente, Dradna trouve un blaster DTL-19. Arme massive (dont la puissance de tir est impressionnante), elle tire quelques décharges en direction des pillards qui se dispersent. Elle se taille une voie vers les bosquets où elle se repli; elle a une chance de trouver un autre moyen de récupérer Aziel.
de 7 à 9 : échec, cloîtrée sous la tente, Dradna n'a que ses armes pour contrer les pillards qui l'entoure. Elle s'empare d'une charge grav (une bombe mandalorienne) qu'elle installe contre le mât de l'habitacle. Elle tire quelques charges énergétiques à l'aide de son blaster (modèle 434) pour les tenir à distance jusqu'à ce que les détonations effrénées de la charge grav ne lui indiquent une explosion imminente. Elle s'extirpe de la tente juste à temps, mais se trouve sonnée par l'explosion. Un feu se déclenche dans le campement.
10 : epic fail, cloîtrée sous la tente, Dradna est prise au piège et les quelques armes en sa possession n'ont pas la force de frappe suffisante pour repousser les pillards gungans. Ils sont dans une impasse.

«... tussa être prise au piège! » Que n'aurait-elle donné, alors, pour qu'un bataillon de stormtrooper ne débarque pour créer une diversion. C'est que la Soldate aimerait mille fois mieux aimer gérer les pires tireurs de la Galaxie qu'une poignée d'indigènes motivés des mêmes intentions qu'elle à l'instant; la Survie. Il n'y avait pas meilleur moteur (et justificateur d'actes) que ça. Alors toujours terrée derrière les caissons, l'arme qui décharge par moment des tirs à l'aveuglette pour les maintenir à distance, l'Ourse cherche une opportunité à saisir, balayant l'intérieur de la tente d'un œil critique et investigateur. Il y avait peu de matière à intérêt par ici. Quelques fournitures alimentaires, surtout; encore chanceuse qu'il n'y ai eu aucun gungan à l'intérieur. Elle avait déjà bien assez de gérer ceux à l'extérieur. Farfouillant frénétiquement à sa ceinture pour s'armer de son deuxième blaster (avec une meilleure précision de tir), ses doigts chatouillent curieusement un outil jusque-là oublié. Une lorgnade lui fait alors s'étirer le faciès d'un rictus satisfait, le cogite assouvi du scénario qu'il vient de se proposer.

Boom.

S'armant d'une charge grav, la Mercenaire l'installe sur le mât principal de l'habitacle qui soutenait toute la carcasse de tissus et de peaux de bêtes. Le détenteur s'active instantanément au contact du bois pour émettre une fréquence tantôt calme, bientôt effrénée, la sonorité rapprochée annonçant l'explosion imminente. Les minutes étaient comptées à présent. Se redressan un peu mieux sur son séant, Dradna beugla d'une voix claire et étrangement calme pour aviser les indigènes de ses intentions. S'ils étaient malins, ils se disperseraient : « ... si j'étais vous, je m'éloignerais de cette tente... tout va exploser...» Elle entend les reniflements gutturaux des gungans par-delà les tapisseries, qui cessent d'un même corps les tirs d'intimidations en direction de la tente pour mieux lui répondre : « Tussa mentir! » Le faciès de la Mercenaire se fend plus encore, tandis que le cliquetis accéléré de la bombe suggère une conflagration imminente.

Tic tic tic.

Alors sans attendre plus longtemps que le message eût fait son effet, se protégeant le visage de ses avant-bras redressés, la Soldate s'élance vers l'entrée du chapiteau de fortune, pour s'en extirper le plus rapidement possible. Accompagnée dans les jonchées des tirs adversaires, l'accalmie n'est que de courte durée et la confusion qui règne dans le campement lui vaut d'être épargnée par les rayons plasmas des armes.

C'est alors qu'explose la bombe mandalorienne coincée sur le mât. Faisant s'envoler avec elle des lambeaux de tissus, des résidus des caissons et de leur contenu et les quelques indigènes s'étant infiltrés dans la tente pour s'élancer à sa poursuite. Sous la violence de l'impacte, la Soldate est propulsée et roule plus loin, cognant durement le sol de son dos qui amortit la chute. Le souffle coupé par le choc, l'Ourse ricane néanmoins lorsqu'elle entend les gungans s'affolés, accourant de tout bord et tout côté pour éteindre les flammes qui dansaient follement dans la nuit des bayous.

La diversion suffirait-elle, à tout de moins, à les faire s'éloigner du campement pour regagner le village ou quelconque autre abris leur permettant de faire le point. « ... Aziel... je vais te tuer... » Qu'elle grogne, du sang sur les dents qu'elle n'a pas le temps de goûter.

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'la roulette rp' : 10, 8

Se retrouver dans des situations pas possibles, ça, Aziel connaissait bien. Il en avait même l’habitude, à croire qu’il s’attirait toujours les ennuis; il faut dire qu’il avait un peu tendance à foncer tête baissée. Pas qu’il ne réfléchissait pas du tout, mais, quand ça touchait son coeur et que son besoin d’aider les autres s’activait, il était difficile pour lui d’attendre, de tergiverser, il fallait agir au plus vite pour pouvoir fixer le problème. Aujourd’hui, il s’agissait de sauver tout un village des assauts répétés de ces gungans. Un village, et un bébé bantha. Le bébé bantha Billy, qui avait déjà perdu son papa. Aziel ne voulait pas qu’il perde son deuxième parent. Il ne voulait pas que les villageois perdent d’autres membres du village, ou aient à craindre chaque nuit une nouvelle attaque. Et pour ça, il était prêt à se battre dans le fin fond des back lands de Naboo, dans la boue et la chaleur et les bestioles inssuportables.

Jusque là, il s’en était sorti plutôt bien et il avait réussi à ne pas faire de bruit, gardant une discrétion exemplaire; mais il fut malheureusement surpris par un gungan qui semblait avoir fait ses besoins un peu plus loin dans la forêt. Et bien qu’Aziel était parvenu à le faire s’écrouler à terre avec efficacité, le tir avait attiré l’attention du reste des gungans du campement. Deux gungans se précipitent à sa suite. Tâchant de se mettre à couvert, Aziel tire un peu à l’aveuglette, des tirs qui se perdent. En revanche, c’est un tir des gungans qui l’atteint brutalement au bras et le fait grogner de douleur, et lâcher son propre blaster qui est projeté un peu plus loin dans la nuit. ll s’élance pour le récupérer, sans trop savoir exactement où il est tombé. De son bras valide, il dégaine le second blaster, celui de Tark, vise et tire alors qu’un gungan se jette sur lui. Malheureusement, le blaster étant abimé, le tir se perd dans la nuit sans atteindre sa cible, et Aziel pousse un juron. Violemment, le brigand le désarme et malgré un coup bien placé d’Az, il ne lâche pas sa prise et place brutalement sa main dans son dos, le faisant siffler de douleur - et le canon du blaster sur sa tempe. Az lève sa main valide. “HEy ho big boy, on se calme” Il n’en mène pas large - il faut dire qu’il n’est pas vraiment très agréable d’avoir un canon de blaster sur la tempe. “On peut sans doute trouver un arrangement” Sa voix est trainante. Après tout, la séduction sa meilleure arme quand tout le reste lui fait défaut. Les gungans, par contre, n’ont pas l’air d’être vraiment intéressé - on lui intime de se la fermer, et il se fait brusquement poussé en avant jusqu’à ce qu’ils arrivent dans le centre du campement. Ils sont tous agités. Aziel laisse ses yeux virevolter partout, tâchant de comprendre la situation. Il semblerait que sa partenaire se soit terrée dans une tente - une tente? Mais? à quel point elle est stupide comment elle veut s’en sortir alors qu’elle est encerclée? C’est pas possibble putain.

Tout va très vite, et alors que le gungan le traine et le presse pour qu’il aille plus vite et qu’ils puissent prêter main forte au reste des brigands…. L’explosion survient. L’onde de choc permet à Az de se libérer de la prise du gungan…. mais également le projette en avant. Il retombe quelques mètres plus loin, dans un bruit sourd, grognant de douleur alors que son bras déjà blessé se tord sous lui, et la tête la première dans la boue. Il reste sonné quelques secondes, avant de relever la tête et de siffler entre ses dents tout un tas de jurons dont il a le secret. toute cette histoire commence à lui taper sur le système. Il entend les gungans s’affoler, tourne la tête et les voit fuir….. en direction du village. Il peste entre ses dents. Bordel. C’était pas le plan.

Se retrouver dans des situations pas possibles, ça, donc, Aziel connaissait bien. Il en avait même l’habitude, à croire qu’il s’attirait toujours les ennuis. Seulement, il avait l’habitude de se retrouver dans ses situations…. à bord d’un vaisseau. Un chasseur. N’importe quel engin qui vole, pas uniquement avec ses deux pieds, un bras blessé et une main valide, à bouffer la boue dégueulasse des bayous de Naboo, avec l’odeur du feu dans les narines. Il espérait qu’avec l’humidité, cela s’arrête rapidement. Les choses, en revanche, sentaient le roussi, et pas que littéralement. Il se redressa péniblement alors qu’il voyait Dradna au coin de l’oeil faire la même chose. “Mais tu foutais quoi dans cette tente putain?” Il demande, le bras contre sa poitrine en grognant. ‘Bon, laisse tomber, on doit les rattraper ils de dirigent vers le village!” Il s’exclame alors que les derniers gungans ont pris la poudre d’escampette, quelques secondes seulement devant eux. Aziel ramasse le blaster de Tark. Il ne peut pas retrouver le sien, et il n’a pas le temps de le chercher, ils doivent arrêter la progression des gungans. En plus de cela, BB est seul là bas! On se demande à qui la faute. Il prévient rapidement le droïde avec son communicateur interne, sifflant entre ses dents, alors qu’ils s’élancent à la poursuite des brigands…. et tire comme un forcené dans leurs dos. Seul un tir atteint sa cible, les autres se perdant dans la nature. “blaster de merde, putain! on ne peut pas avoir un chasseur c’est trop demandé!” Il grogne et se baisse brutalement alors que les gungans tirent vers l’arrière, sifflant entre ses dents de nouveau. “T’as pas une nouvelle bombe à balancer par hasard? De préférence, pas sur nous” qu’il demande à sa partenaire, alors qu’ils se font canarder, quelques gungans cherchant à stoper leur progression pour permettre à ceux de devant de prendre de l’avance et rejoindre le village plus rapidement.

1 à 2 : Seulement 3 gungans l'ont poursuivi - Aziel maitrise son blaster à la perfection et les descend sans problème l'un après l'autre. Il s'agit maintenant de se dépécher pour aller apporter de l'aide à Dradna, il n'a pas trop vu ce qu'il se passait. Ils étaient assés éloignés pour ne pas être vraiment touché par l'explosion. Aziel parvient à courir jusqu'à Dradna pour l'aider à se relever.
3 à 5 : Aziel parvient à descendre 2 gungans sur trois, mais manque de se faire toucher par le tir du troisième. Il plonge sur le côté et se faisant perd son blaster. Il ne lui reste que celui qui ne fonctionne pas bien, de Tark. En essayant de se défendre, c'est un échec et le tir se perd dans la nuit. L'explosion survient.
6 à 8: Malgré sa rapidité, ses réflexes ne sont pas suffisant et un tir le touche au bras - ça fait pas du bien du tout. > il jure beaucoup et il se fait aussi traîner vers le campement. Les gungans sont très agités, ils ont également senti la présence de Dradna mais ils arrivent trop tard quand l'explosion survient - ils sont néanmoins trop proche et le souffle de l'explosion le projette en avant et lui fait bouffer la terre dégueu du bayou. Un feu se déclenche et les gungans s'affolent.
9-10: Le tir le touche à la jambe c'est la mégaloose et ça fait mal bordel. Aziel essaie de déplacer son vaisseau de la base jusqu'ici avec la Force, sauf qu'il n'est pas un forceux, donc, ça ne marche pas. Les gungans étaient revenus avec lui jusqu'au milieu du campement pour s'enquérir de ce qu'il se passait avec l'autre rebelle, et l'autre l'explosion survient, ils étaient beaucoup trop près. Aziel est propulsé sur le côté avec violence et se prend un caisson sur la figure. Il est sonné pour un moment.

(0 deuxième dé)

Le membre 'Aziel Osrick' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'la roulette rp' : 7

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#2 'la roulette rp' : 8

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