|
|
| [flashback an 4] we are all just prisoners here of our own device ✶ a t l a s
|
| - Eon Dreplo -
A NEW HOPE
faciès et crédits : kiko mizuhara - laserquest (ava) ; mcfly (crackship 2)
labeur : apprentie sith au capuchon retourné, ancienne padawan désillusionnée ; les dents grincent, l'affamée gronde d'être parquée avec les débutants, brûle de couper le cordon qui la relie à son maître origines : écorchée vive par la brûlante tatooine, endor dans le sang myocarde : le célibat imposé lui colle au corps mais pas au cœur, nie furieusement ses attaches, fuie cette destructrice dévoreuse d'âmes
rps et disponibilité : 6/5 close
(raedan) (atlas) (event) (tadj) (kaz) (hada)
"my mind is filled with cataclysm and apocalypse. I wish for earthquakes, eruptions, flood" ★ ★ oh we could have been legendary love that we cannot have is the one that last the longest, hurts the deepest, and feels the strongest
THE DARK SIDE
| (#) Sujet: [flashback an 4] we are all just prisoners here of our own device ✶ a t l a s Mer 19 Mai - 12:10 | |
|
So, I'm breaking the habit I'm breaking the habit tonight I tightly lock the door I try to catch my breath again I hurt much more Than anytime before I had no options left again -- @atlas Y-33A AN 4 ; hyperion love center, quartier sud de theed / 24 ans
La silhouette est vive, discrète. La tête baissée, tout de noir vêtu, un demi masque sur le visage. Rien de bien inhabituel, parmi tous les êtres plus ou moins vivants qui fréquentent ce quartier mal famé, créatures de tout poils et tous backgrounds, mille-feuille kaléidoscopique. Ce n'est pas là qu'on va lui poser des questions, non, c'est une règle officieuse, les curieux sont mal-vus, à peu près certains de voir leurs cadavres venir décorer le parvis à la propreté peu scrupuleuse... Elle en aurait presque la tête qui tourne, les néons multicolores, les milliers de sons qui se mélangent, se font la compétition pour attirer les clients et les deals douteux. S'il n'en tenait qu'à elle, elle donnerait un grand coup de pied dans ce nid de bernacles des ombres qui infestent les rues, contaminent les bons citoyens et profitent des plus faibles... Elle les connaît, la pègre, les criminels, qu'importe leur nom, qu'importe leur planète, ils sont tous pareils, la moelle rongée par la cupidité et l'égoïsme, la cruauté au bout des doigts à la gâchette-lâcheté facile. Eon, partisane du côté obscur, considère pourtant qu'elle a plus d'honneur que ceux qui règnent dans les quartiers sud... Ou que ceux qui dirigent le bordel ou elle s'engouffre, sans un regard pour les corps dénudés derrière les vitrines, togrutas, androïdes, humains... Toutes les espèces se mélangent en ce qui pourrait être un bel exemple de tolérance... Si les circonstances avaient été autres. C'est plus fort qu'elle, un frisson parcourt son échine face à ce lieu de tous les désirs, pas d'excitation, loin de là. Elle n'a rien à faire ici, ça la dégoûte, les clients qui viennent profiter de ceux qui n'ont pas toujours le choix... Ca lui met les nerfs en pelote parce que, dans une autre vie, ça aurait pu être elle, de l'autre côté du miroir.
Elle est sur ses gardes, Eon, sur le qui-vive. Main sur la garde de son sabre gauche, dissimulée sous le tissus, elle s'avance jusqu'au comptoir, sans un mot tend une carte avec un numéro. Un androïde à l'air beaucoup trop jeune la guide entre les couloirs faussement luxueux, sa programmation qui la pousse à tenter de séduire, de mettre dans l'humeur... Eon ne réagit pas, bloque ses paroles, l'esprit ailleurs... Dans une prairie couverte de fantastiques teintes éthérées, sans autres êtres vivants. Les fleurs sont libres de pousser comme elles veulent, et hors de portée de ceux qui voudraient les arracher ou y butiner...
... Une porte automatique coulisse devant elle. Elle s'y engouffre, dans une chambre exagérément somptueuse. Le lit, surtout, emperor size. On y mettrait bien trois banthas. Les yeux de la sith, pourtant, plutôt que d'observer la pièce, semble comme aimantés par le jeune androïde qui l'y attend. Jeune, elle ne sait pas, mais comme la plupart d'entre eux, il en avait l'air. Visage juvénile, lisse, si terriblement innocent. Comme souvent, elle est assez troublée par les machines qu'elle ne peut pas ressentir comme les autres êtres vivants. Elle est empathe, pas technopathe...
La dernière fois... Pas plus d'une phrase, échangée avec l'androïde. Une menace, tranchante, glaçante, un tu me touche et je te brise en deux irréfutable qui avait suffit pour qu'il tienne ses distances. La dernière fois, Eon était paralysée, par l'angoisse de cette situation qui lui était imposée, par la fureur que son maître - et de plus en plus, le mot se teinte de mépris, perd toute connotation respectueuse - la force à se mettre dans cette position. Elle est plus calme aujourd'hui. Peut-être pas calme, mais tempérée et résolue. Eon s'adosse contre le mur sans faire mine de s'approcher du lit prévu pour une occupation bien moins chaste que celle qui les attendait. La dernière fois, elle avait réquisitionné le dénommé ATLAS Y-33A sur un coup de tête, un coup de cœur horrifié devant la mise en scène dans laquelle son propriétaire l'avait mis. Nyeb. Il avait bien fait de ne pas se montrer à nouveau devant elle. Tout leur arrangement s'était fait par holocom, c'était mieux pour son self-control. L'androïde avait-il seulement été mis au courant ?
« Tu ne ressens pas le froid ? » la question la surprend elle-même -et le ton, dénué d'agressivité, d'une savoureuse neutralité. Eon n'avait pas l'intention de faire ami-ami. Juste de passer la nuit à s'occuper toute seule en attendant l'aube et en ignorant totalement l'autre... Juste une nuit supplémentaire qu'elle lui offrait comme une échappatoire à l'asservissement, à cet Atlas soutenu de fusibles et circuits électriques. Mais elle constate qu'il ne porte presque rien. Sans doute que son fils de hutt de propriétaire avait cru qu'elle apprécierait le geste. Idiot.
|
| | | - Atlas Y-33A -
A NEW HOPE
doublures : aziel osrick, kael kestas, evi tah'han faciès et crédits : tom holland - manuela, texte dans la sign: lisel mueller
labeur : androïde personnel de Tadjedine Shaetris origines : Il a été créé durant l'année 2 par Mendeleïev Robotics - androïde de deuxième génération myocarde : Muscle du cœur assurant, par sa contractilité et son élasticité, la vidange et le remplissage des cavités cardiaques et donc la circulation sanguine.
THE DARK SIDE
| (#) Sujet: Re: [flashback an 4] we are all just prisoners here of our own device ✶ a t l a s Dim 30 Mai - 0:16 | |
|
So, I'm breaking the habit I'm breaking the habit tonight I tightly lock the door I try to catch my breath again I hurt much more Than anytime before I had no options left again -- @eon dreplo AN 4 ; hyperion love center, quartier sud de theed / 24 ans
C’est l’une des meilleures chambres de l’établissement. Il le sait car c’est loin d’être la première fois qu’il se rend dans cet établissement et si cela lui a toujours paru respectable, il a bien conscience de n’avoir jamais eu accès à un endroit aussi luxueux auparavant. Précautionneux, il se défait de son manteau qu’il range dans l’armoire à cet effet, puis se défait du pull et du t-shirt qu’il plie avec soin avant de les ranger eux aussi. Les chaussures et les chaussettes suivent, il reste alors avec son pantalon ample, et léger au matériel précieux que Nyeb s’est procuré pour l’occasion. Atlas ne veut surtout pas l’abîmer. Les circuits du petit androïde chauffent un peu; sous la nervosité qui traverse la carcasse métallique bien propre. Il n’a jamais été à l’aise en présence des Sith, dont la surpuissance l’effraie. Celle des hommes est déjà impressionnante, alors celle des Siths... A vrai dire, côtoyer ces individus ne lui est pas arrivé très souvent bien sûr, car une telle élite n’a que faire de s’encombrer d’androïdes. Et ils ont d’autres préoccupations. Avec l’armée impériale, ils sont les garants de la paix et de l’ordre dans l’Empire et la galaxie, il n’y a donc aucune raison pour qu’ils portent un quelconque intérêt à un androïde comme lui. Et pourtant. Voilà deux fois que l’apprentie d’un grand maître Sith sollicite sa présence pour la nuit - et la nuit entière! Pourtant, Atlas n’en comprend pas la raison, ou bien l’objectif. La première nuit fut étrange et maladroite: la jeune apprentie lui ayant clairement ordonné de ne pas la toucher. Il est important pour l'androïde de faire ce qu’on lui dit, alors il s’était exécuté. Il avait alors pensé que peut-être elle souhaitait uniquement regarder quelque chose, mais quand il avait posé la question, il avait vite compris que c’était loin d’être le cas. Quand il avait demandé, alors, ce qu’il devait faire, il s’était vite avéré que la réponse était qu’il devait simplement se contenter d’être là, mais surtout ne rien faire. Il n’avait pas osé dire grand chose d’autre, semblant réaliser que la jeune femme appréciait le silence. Atlas n’a toujours pas compris en quoi il lui avait apporté quoique ce soit. Il se demande si cette fois-ci sera différente. Il est arrivé en avance, ce soir. Nyeb a bien insisté sur l’importance du rendez-vous, et Atlas sait bien que la ponctualité est cruciale. De toute façon, il n’arrive jamais en retard. Ce n’est pas dans ses habitudes, ce n'est pas dans son protocole.
Il relève soudainement la tête, en entendant la porte coulisser, et l’apprentie Nova entrer dans la pièce, qu’elle observe avant de poser son regard sur lui. Lui l’observe également en silence, les expressions de son visage, la cape autour de ses épaules. “Bonsoir, Sith Eon” Il salue, poli, avec un signe de tête respectueux. La question le prend de court, la dernière fois, elle n’avait pas eu l’air de trop vouloir discuter. Ceci dit, il est possible que la réponse soit très importante pour la suite des événements. Après tout, il a conscience de l’intelligence supérieure de la jeune femme, et il doit arrêter de se poser des questions. “Je ressens le froid d’une certaine façon, mais je ne peux pas tomber malade.” Il choisit ses mots avec soin, pour satisfaire la curiosité de celle qui a exigé sa présence ce soir. Il l’observe un instant. Elle est en avance. “Vous nous faites honneur, à mon propriétaire et moi.” Il ajoute, en se penchant légèrement. Nyeb a bien insisté qu’il se devait d’être irréprochable. Il réfléchit un instant. “Je pensais vous avoir déçu la dernière fois… mais je suis ravi d’être ici pour vous ce soir.”
|
| | | - Eon Dreplo -
A NEW HOPE
faciès et crédits : kiko mizuhara - laserquest (ava) ; mcfly (crackship 2)
labeur : apprentie sith au capuchon retourné, ancienne padawan désillusionnée ; les dents grincent, l'affamée gronde d'être parquée avec les débutants, brûle de couper le cordon qui la relie à son maître origines : écorchée vive par la brûlante tatooine, endor dans le sang myocarde : le célibat imposé lui colle au corps mais pas au cœur, nie furieusement ses attaches, fuie cette destructrice dévoreuse d'âmes
rps et disponibilité : 6/5 close
(raedan) (atlas) (event) (tadj) (kaz) (hada)
"my mind is filled with cataclysm and apocalypse. I wish for earthquakes, eruptions, flood" ★ ★ oh we could have been legendary love that we cannot have is the one that last the longest, hurts the deepest, and feels the strongest
THE DARK SIDE
| (#) Sujet: Re: [flashback an 4] we are all just prisoners here of our own device ✶ a t l a s Mer 4 Aoû - 10:35 | |
|
So, I'm breaking the habit I'm breaking the habit tonight I tightly lock the door I try to catch my breath again I hurt much more Than anytime before I had no options left again -- @atlas Y-33AEon n’était pas une personne curieuse. La curiosité tuait plus facilement que les blasters, et son instinct de survie surdéveloppé l’avait toujours poussée à éviter de poser trop de questions, de s’intéresser à ce qui ne la concernait pas. Peut-être aussi son mépris des conversations. Non, Eon n’était pas curieuse, elle se mêlait de ses sombres affaires sauf quand les ordres la forçaient à faire autrement. Pourtant la question était sortie de ses lèvres, traîtresse, incongrue. Eon méprisait les mots. Elle aurait aimé que tout se fasse sans qu’ils soient nécessaires. Que ses cordes vocales aient l’excuse d’avoir été endommagées comme ses doigts, lorsqu’elle était une gamine, remplacées par une prothèse synthétique avec une limite de mots par jour… Bonne excuse pour ne pas avoir à répondre lorsqu’elle ne le désirait pas… …Quoique, elle n’avait pas besoin de ça pour mettre des vents. Sith ou pas sith.
Être appelée par le titre qu’elle n’avait pas encore lui laisse un sentiment étrange. Fier ? Elle n’est qu’une apprentie, encore. Malgré son âge, son dévouement, son tableau de chasse… Elle donne, donne, donne… et ne reçoit pas ce titre tant attendu. Eon est fatiguée d’être une apprentie. Mais plutôt que la frustrer, le respect de l’androïde la laisse satisfaite… et perplexe. Et ce même s’il ne pense sans doute pas ce qu’il dit. Il avait été formaté pour respecter les humains. Mais même en se disant ça… le sentiment soudain de pouvoir est enivrant. Ca la rend malade. Ça lui donne envie d’en avoir plus. La dualité est toxique.
Presque aussi toxique que l’ambiance qui règne dans cette maison close. Ou que les idées tordues qui avaient été mises dans la tête (les connexions ? rouages ?) de cet androïde.
La curiosité est consumée par la vorace injustice de cette situation. Eon écoute, et Eon déplore.
« Ton propriétaire- » elle crache le mot avec venin, rage et dégoût s’y mêlant avec force dans un éclat soudain. « -n’a pas d’honneur. » Déclare-t-elle d’une manière définitive. Le mot propriétaire lui hérisse le poil, fait accélérer le rythme des battements de son cœur. Eon n’a beau ne pas savoir quoi penser exactement des androïdes –s’ils étaient programmés, comment pouvaient-ils ressentir, sentir ? aimer, haïr ?- mais elle ne supportait pas les abus de pouvoir, quels qu’ils soient. Les androïdes n’étaient pas en position de penser par eux-mêmes. Atlas le lui prouvait avec sa tenue, ses paroles, sa complaisance à servir d’objet sexuel parce qu’une pourriture se sentait « honoré ». Si Nyeb avait été présent dans cette pièce, au même instant, sans doute aurait-il regretté les choix qui l’auraient amené à cet endroit. Car Eon aurait sans hésité tordu son cou tant il représentait tout ce qui lui faisait horreur.
Mais Nyeb n’était pas là. Atlas l’était. (et une part d’Eon se disait qu’elle le sauvait un peu, lors de ces quelques heures. L’autre part, cyniquement amusée, contre-attaquait en disait qu’au contraire, il n’avait jamais été moins en sécurité qu’en présence d’une sith à moitié folle).
Elle détourne les yeux de son corps trop dénudé, comme une offrande sur un amas de soieries. Elle n’était pas gênée par la nudité chez les autres –elle avait vu pire, mais elle n’aimait pas ça. Quant à la sienne… Eon ne se sentait pas suffisamment à l’aise pour ne serait-ce que dévoiler la peau de ses mains.
« Posons tout de suite des règles. » Elle ignore, le jaune corrodé, brûlant, qui avait envahi ses pupilles. Eon à toujours du mal à contenir ses humeurs, mais généralement elle arrive à garder face, à cacher l’étendue des dégâts. Les yeux, eux, ne manquent jamais. « Je ne veux pas entendre parler de ce fils de Bantha dans cette pièce. Il n’est pas là. Tu es libre de faire ce que tu veux. A part de me toucher. » Elle utilise un ton froid, professionnel. Celui des ordres, des missions. Tente de se distancier émotionnellement de cette situation, de ne pas perdre le contrôle. Atlas n’est qu’un moyen pour arriver à ses fins. Point. Elle refuse de se dire qu’elle l’a choisi par pitié ou autre sentiment trop… doux. « Sors toi ça de la tête. Ni déçue, ni satisfaite. Je n’attends rien de toi. Compris ? »
|
| | | - Contenu sponsorisé -
THE DARK SIDE
| (#) Sujet: Re: [flashback an 4] we are all just prisoners here of our own device ✶ a t l a s | |
| |
| | | | [flashback an 4] we are all just prisoners here of our own device ✶ a t l a s | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|