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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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 this is a story about seeing. this is a story about being seen. (talas part.1)

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- Atlas Y-33A -
androïde
Atlas Y-33A

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 132
monnaie chromium : 961
identité : tiph
doublures : aziel osrick, kael kestas, evi tah'han
faciès et crédits : tom holland - manuela, texte dans la sign: lisel mueller
labeur : androïde personnel de Tadjedine Shaetris
origines : Il a été créé durant l'année 2 par Mendeleïev Robotics - androïde de deuxième génération
myocarde : Muscle du cœur assurant, par sa contractilité et son élasticité, la vidange et le remplissage des cavités cardiaques et donc la circulation sanguine.
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  THE DARK SIDE

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Message(#) Sujet: Re: this is a story about seeing. this is a story about being seen. (talas part.1) this is a story about seeing. this is a story about being seen. (talas part.1) - Page 2 EmptyDim 9 Mai - 20:55


beat, happy stars, timing with things below -- @tadjedine shaetris


Malgré toute sa bonne volonté, ce désir de bien faire et de répondre aux moindres exigences du propriétaire de son matricule du mieux possible, le petit androïde se retrouve incapable d’être heureux face à une telle révélation. Surtout, il est incapable de prétendre que cela ne le dérange pas, de se ranger aux défaults de l’Empire dans ses paramètres: celle d’obéir. L’envie de se rebeller monte dans son for intérieur, celle d’aller chercher les premiers représentants du régime qu’il croise pour leur parler de ce traître, et puis de toute cette organisation qui semble être déjà si bien rodée et structurée, déjà, dont le but et de faire un coup d’Etat, sans doute, et récupérer des cendres ce qu’il reste pour mieux asseoir leur folie et installer le chaos. La propagande et la censure sont encore vives. Elles transpirent du moindre de ses pores. Elles guident ses pensées, provoquant en lui une grande sensation d’effroi à l’écoute des mots qui sortent des lèvres de l’inconnu. Quelque part, la chose était connue, supposée du moins, dans le fond de ses circuits, mais l’androïde naïf a voulu se protéger d’une vérité qu’il ne voulait pas reconnaître; davantage encore quand elle concerne l’homme qui l’a sauvé. Maintenant, il ne peut plus revenir en arrière. Il est face à ce qui était déjà presque assuré; et pour la première fois depuis qu’il a croisé le chemin de Tadjedine, il considère sérieusement un départ. Le prendre au mot, s’emparer d’une prétendue liberté uniquement pour retrouver le chemin rassurant et familier de l’Empire, à l’opposé de l’inconnu et des forces contraires qui veulent abattre la main qui a pourtant apporté tant de réconfort, de paix et d’ordre dans la galaxie. C’est la peur, qui s’infiltre dans le moindre des circuits, qui se glisse dans les prunelles, qui l’enveloppe d’une couche glaciale qui lui donnerait envie de frissonner, s’il était humain. Il ne sait plus regarder l’humain qui l’a tant rassuré. Les yeux se baissent, dévient sur le côté, et puis la lèvre inférieure tremble, un peu. Derrière les pupilles, il sent la brûlure assez récente mais si familière désormais des larmes qui s’approchent, qui s'agglutinent, un peu. Les doigts de Tadjedine glissent autour de son poignet. Il ne sait pas le regarder. Il ne sait pas quoi dire. Alors, il ne dit rien. Dans son esprit, il ne sait formuler une quelconque décision. Comment le faire? Quand l’une ou l’autre transgresse une des deux règles fondamentales? Il ne répond rien, alors. Il profite honteusement de cette prétendue liberté qui lui est donné pour rester silencieux et se laisser un temps de réflexion, d’assimilation, tout du moins.

La discussion dévie. Il est rassurant de n’avoir pas eu à répondre, du moins pas complètement, pas encore. Il y a un soulagement un peu paradoxal, de parler des raisons qui, finalement, l’ont mené jusqu’ici. C’est que ces raisons rappellent les habitudes, le passé et son emploi du temps bien quadrillé. Ces raisons rappellent aussi un maître dont il connaissait toutes les facettes, une existence qui n’avait plus de secret pour lui et où il n’avait pas à se poser des questions, outre celles nécessaires à son travail pour épauler les scientifiques impériaux. La chose manque. Il y a de la mélancolie, de la nostalgie, aussi. Pourra-t-il seulement un jour revenir à sa vie d’avant? Rien ne semble moins sûr. La tête se relève brusquement, aux mots de Tadjedine. Ce qu’il peut lire dans son regard, Atlas ne le supporte pas. Pas plus que ce qu’il entend traverser la barrière de ses lèvres. “He’s not dead!!” Il s’exclame alors, avec véhémence. La simple perspective est assez terrifiante. Son côté rationnel, néanmoins, prend le dessus. “At least, I haven’t seen him dead. They took him. I was taken. I’m not sure what happened after for him”. L’explication est donnée. Le feu brûle un peu encore dans les prunelles. Il est difficile de tenir tête à l’humain, il est également bien difficile d’accepter de tels propos envers son ancien propriétaire. “His death wouldn’t be for the best.” Il tremble un peu, pour montrer son désaccord. “For me, and especially for the Empire. He was a very smart and great man.” Il y a une pause. “I’m sorry” Il est terrible de penser qu’il vient de contredire l’humain. Tadjedine se rapproche, Atlas craint, peut-être, un peu, des représailles. Mais il n’en est rien. Il y a juste un calme. Une voix posée. Des mains douces et qui se veulent rassurantes, sans doute, qui se posent sur ses épaules. Petit oiseau effrayé, le regard se relève, incertain, sur celui de l’homme qui se glisse dans le sien. Les yeux brillent. Ils se brouillent, un peu. Et puis se baissent, de nouveau, incapable de tenir le regard de son vis à vis. Il y a un silence. Il y a une promesse, pourtant, qui rassure. Celle de ne plus jamais connaître ce qu’il a vécu ces derniers mois. Autre chose panique. Une rébellion. Des lèvres qui s'entrouvrent, pour signifier leur départ. Mais les circuits s’affolent. Tadjedine est son propriétaire, malgré tout. Son destin est lié au sien. Les paupières se ferment. “I will go with you.” Il y a une sensation de vide, de peur, d’être sur le fil du rasoir, un peu. Mais la décision est prise. Ses paramètres ont décidé pour lui. “Will 4C-T come with us, too?” La question est presque innocente. Le petit androïde tâche de se rassurer de peu de choses.
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- Tadjedine Shaetris -
padawan
Tadjedine Shaetris

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 562
monnaie chromium : 1152
identité : mcfly
pronom : elle
doublures : mi chiquita hadassah
faciès et crédits : timothée chalamet; zaja (sign) ; mcfly (crackship & ava)
labeur : s'est déchu de l'avenir sith, s'est glissé, abîmé, dans le devenir rutilant du padawan à la recherche d'un ordre dont il n'a attrapé que le rêve. matriculé marchand interplanétaire d'impervium sous la couverture le jour, chien errant la nuit.
origines : né sur la peau fumante de nevarro, les parents tiennent leurs origines de balmorra.
myocarde : on ne s'incline pas face à ce qui peut changer le monde et dévorer les ardeurs.
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rps et disponibilité : closed as hell : (raedan); (atlas) ; (zaryna) ; (ran) ; (eon) ; (arte) ; (icarus)
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  THE DARK SIDE

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Message(#) Sujet: Re: this is a story about seeing. this is a story about being seen. (talas part.1) this is a story about seeing. this is a story about being seen. (talas part.1) - Page 2 EmptySam 15 Mai - 23:35


beat, happy stars, timing with things below -- @atlas y-33a



D’ordinaire, Tadjedine a la patience d’un Ponda Baba - c’est à dire, très peu. La moutarde lui montant vite au nez, il lui est difficile, souvent, de s’illustrer dans des réactions adultes et pondérées, des réactions qui, somme toute, s’accordent au style Jedi et pour lesquelles il ne montre aucune sorte d’intelligence. C’est que le gosse est doué, c’est que le gosse a de l’avenir dans ses ambitions et que tout est mis à profit pour entasser les chances de devenir celui qu’il voudrait se targuer d’être. Pourtant, et irrémédiablement, il lui manque cette courtoisie élémentaire qui saurait signer la panoplie parfaite de ce masque dont il se drape avec tant d’envie. Parce-que le désir est grand, parce-qu’il est vital à la survie de son moral, le fuyard se doit bien de revoir ses copies sinon quoi Theed terminera bien par l’avaler entièrement. En ce sens, il ne relève pas - pas encore - le regard qu’il croit apercevoir dans les yeux d’Atlas. Toute la bonhomie et tout ce qu’il y a de tendre semblent s’être fanés pour quelque-chose de plus dur et d’autrement plus vindicatif que l’angoisse qui semble lui avoir collé aux semelles. Il ne dit rien, le menton rentré. L’autre ne relève pas non plus. Pour quoi faire ? Il lui a déjà dressé toutes les options. Si l’adverse veut partir, la porte lui est ouverte. Si l’adverse veut trahir, peu importe. Il se sera carapaté avant que l’on ne vienne le chercher par la peau du cul. Parce-qu’une promesse est une promesse, il se fout de la façon dont elle sera reçue tant que lui s’y raccorde parfaitement. C’est en ce sens qu’il n’a jamais rien à regretter. Presque. Faire la paix avec soi, c’est aussi comprendre qu’il n’est pas responsable de tous les maux que les dieux ou la force aient pu inventer et que tout ne saurait être sauvé. Qui sait ce qui se passe, sous les circuits du garçon ? Ses années à côtoyer tout un tas de profils lui ont appris qu’il n’y avait pas pire en terme de ressources que celles dont disposent les personnalités les plus effacées. Le gamin sous ses prunelles a bien quelques cordes à son arc, peu importe que la peur lui courre les organes.
La pièce est silencieuse. Four ne dit rien non plus, laisse les synapses et les circuits botter en touche quand Tadjedine laisse son regard essayer de décortiquer celui d’Atlas. Les doigts ne le lâchent pas, ils pressent même un peu le poignet duquel il jurerait en sentir le radius. Lorsque les yeux se trempent, ses lèvres à lui se plissent. Là non plus, il ne dit rien. C’est vrai qu’il pourrait le laisser s’en aller, retrouver la paix impériale et son élégance. Tadjedine pourrait commencer par délasser ses doigts et en accepter l’idée, le rendre à la rue, lui dire casse toi, démerde toi ; après tout les patrouilles ne sont pas ce qui manque et lui n’aurait pas à s’en faire pour son avenir. Il est en suspens. La pulpe de ses phalanges correctement glissée à sa peau de synthèse qui se réchauffe à son contact, et d’un coup le môme fait marche arrière, le lâche un peu brusquement pour mieux remettre ses serres élégantes et dégueulasses au fond de ses poches. Il le regarde et il y a un peu de colère ; au moins quelque-chose qui brûle, soufflé par cette ambivalence qui le met mal à l’aise tant elle est fine et plus corsée que ce dont il a l’habitude.

C’est religieux qu’il entend comprendre l’histoire du garçon, qu’il éperonne bien volontiers ses peines en se froissant le visage d’une main exaspérée à l’écoute de ce qu’il a pu vivre sous le joug si parfait d’un Empire tellement égalitaire. Il est terrible de penser que son espèce est mieux considérée dans les boyaux de Nar Shaddaa qu’au sein même de l’Empire galactique. Et cette façon qu’Atlas a de prêcher son feu maître, ce connard imbu de sa propre personne que son père a aimé inviter de temps en temps, qui a lorgné sur les gamins avec son air mielleux d’abruti et ses airs de grand seigneur raté. Tadjedine en a un souvenir exaspéré, lui, le reste, un panier de pêches pourries bon à foutre aux ordures. Comme les autres. Féroce, il avise Atlas qui vient claquer son mécontentement d’une voix plus haute.
"He is." Il crache soudainement en réponse, peu accommodant. "At least you should wish it." Le reste le tend davantage et l’ancien apprenti arque un sourcil, déconcerté par tant de front de la part de l’androïde qui semble trouver à ses propos le parfait angle pour s’insurger. Au fiel, Tadjedine se redresse de la boussole qu’il est en train de rassembler pour mieux faire semblant de ne pas trop prêter de coeur à la situation. Celle-ci est lourde parce-qu’il ne répond pas tout de suite, et Atlas semble en saisir le silence pour mieux la buriner de ses conneries impérialistes. Le brun a bloqué sa respiration, la loge bien au fond de son estomac pour mieux se concentrer sur des propos qu’il a fuit pendant cinq ans. "A great man ?" Il articule et la voix se greffe aux crispations. "I don’t know Atlas. What’s a great man according to you ?" Quand il perd son sourire, son visage se fait plus adulte et les yeux ont l’air d’avoir vécu milles vies déjà. La réponse, sûrement qu’il la connait peut-être déjà. "J’ai vu tout un éventail de salopards et tu sais quoi ? Your master was on the top. I am sorry lil head. Même dans la mort je lui souhaiterais pas le repos." Quand il s’approche, le petit androïde s’excuse et Tadjedine ne fait rien sinon le gronder d’un air moins féroce mais toujours patibulaire. Il y a le calme. Et puis, une promesse. Et ça l’énerve encore, de le voir se racornir sous la flippe de leur position sociale qui n’existe plus que dans sa tête. "Arrête d’avoir peur de moi."
Arrête d’avoir peur tout court. Ce serait bien. Les mains se glissent, pour appuyer les propos. Pour une fois, crains pas les autres, crains pas les sentences et les punitions. Le mutisme s’étale, il voit les larmes venir lui gonfler les paupières, s’engorger aux coins des yeux qui se baissent, et lui, il se demande, commence à croire que leur petit chemin croisé s’arrêtera ici, que c’est trop peut-être pour le plus jeune qui ne peut rien envisager d’autre que le repos de l’Empire. Pourtant il le lâche pas, resserre même sa prise, c’est comme un point d’ancrage pour qu’il ne s’effondre pas. Et puis ça tombe comme un point final.
Non.
Comme un guillemet qui s’ouvre.
Le reste est entre ses doigts, et le visage de Tadjedine retrouve la lumière de son sourire. Il hoche le menton, le regard brillant et le rire aux lèvres. "Absolutely." Répond t’il. "I would be dead by now without his help." Le droïde fait un drôle de bruit comme un ronronnement pour seule réponse, s’en vient rouler au creux des jambes d’Atlas puis dans celles de son propriétaire. Une inspiration prise et l’humain se détache de sa prise, allégé soudainement par la décision d’Atlas qu’il accueille avec soulagement. Et puisque la tension s’en est allée, il s’autorise à lui tourner le dos pour ouvrir un robinet misérable duquel la flotte s’écoule à peine, glisse ses mains en coupe pour en cueillir l’eau paresseuse et s’en asperger la gueule. Sans délicatesse, il frotte sa peau encrassée par la sueur, gratte le coin de son nez et puis, robinetterie fermée, s’agenouille face à la paroi de métal huilée. Les paupières s’alourdissent de n’avoir que trop peu dormi, alors Tadjedine fait volte face, s’adosse avec indolence pour mieux s’emmitouflé dans ses guêtres. L’allure est celle d’un pantin que l’on vient de désarticuler. Il ne ressemble plus à rien, se laisse couler. "I’m sorry mate, ‘think I’ll have to sleep a little." Juste un instant, juste un moment. Un regard contenu et un sourire peu disposé à la conversation. "Don’t go anywhere." Ca durera bien trois heures.

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