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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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Une annonce ébranle l'univers : l'empereur est mort. Le peuple élu un nouvel Empereur ; lors de la cérémonie hommage liée à Darth Taarq, un sombre événement survient. Divers problèmes de malfonctionnement sont vus chez les androïdes depuis quelques semaines. La cause reste encore inconnue, bien que l'on parle de virus dans leur système.

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 These things take time // Talas (2)


                                                                 
- Atlas Y-33A -
androïde
Atlas Y-33A

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 132
monnaie chromium : 961
identité : tiph
doublures : aziel osrick, kael kestas, evi tah'han
faciès et crédits : tom holland - manuela, texte dans la sign: lisel mueller
labeur : androïde personnel de Tadjedine Shaetris
origines : Il a été créé durant l'année 2 par Mendeleïev Robotics - androïde de deuxième génération
myocarde : Muscle du cœur assurant, par sa contractilité et son élasticité, la vidange et le remplissage des cavités cardiaques et donc la circulation sanguine.
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Message(#) Sujet: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptyDim 23 Mai - 21:49

La pièce est tirée à quatre épingles. Les draps sentent bon et le lit est fait à la perfection. Les livres sont tous bien rangés. Le ménage a été fait ce matin consciencieusement. C’est le moins qu’il puisse faire. Il sait bien pourtant Atlas qu’il n’est pas obligé. L’information commence à rentrer dans son esprit. Seulement, c’est si profondément installé dans ses habitudes que le petit androïde ne peut pas encore s’en défaire. Du reste, la chose est rassurante, apaisante, dans ce monde où tout a changé autour de lui. Les règles, les gens, les lieux. Les gestes sont instinctifs, ils lui permettent de garder un semblant de normalité. Il est important d’avoir de l’ordre sous les yeux, quand à l’intérieur de la carcasse, c’est le chaos. S’il était humain, les maux de tête auraient sans doute été bien fréquents, ces dernières semaines. Heureusement, ce n’est pas le cas. A la place, tout s’entrechoque et se confronte dans ses circuits. Il les sent surchauffer, parfois. Il est encore peu fréquent qu’il ose s’aventurer en dehors de la chambre qu’il partage avec Tadjedine, bien qu’il le fasse de temps à autre pour admirer l’univers des grands posts d’observation, ou observer les allers et venues sans un mot. Tadjedine n’est pas encore retourné de sa journée d’entraînement, et Atlas s’ennuie de la présence de son humain. Il n’a pas encore bien confiance au reste des individus qu’il croise dans les couloirs de cette base qui l’angoisse encore régulièrement. Il ne s’y sent pas encore, pas vraiment, à sa place. Les androïdes qu’il rencontre y sont beaucoup trop sûrs d’eux, assumant des rôles qu’il ne peut encore rêver endosser et qui lui paraissent insensés. Les humains et autres espèces sont majoritairement agréables avec lui et lui accordent une attention qui le met encore mal à l’aise. Alors, il reste la plupart du temps à l’intérieur de leur chambre, quand le jedi est trop occupé pour pouvoir rester avec lui. Souvent, Four est avec lui, comme aujourd’hui, il percute gentiment ses jambes, et le jeune androïde sourit. La présence du petit droïde est rassurante. Il s’accroupit, puis glisse sa main sur la petite tête du robot, le considérant un instant. “I am happy you are with me, Four” Il explique avec douceur, avant de pousser un soupire, une habitude qu’il a pris des humains, et s’assoir à terre, s’appuyant le dos contre le mur. Le regard se perd un instant sur la petite étagère où quelques fleurs et plantes sont entreposées et traitées avec soin - de ses mains, tous les jours. Les doigts de sa main se perdent, effleurent les pétales, caressent les feuilles des plantes. La vision l’apaise, elle aussi. “Which one is your favourite, Four?” Il demande, intrigué, laissant les petits bleeps et boops du droïde remplir la pièce. “I like this one” Il hume en réponse, désignant la jolie fleur d’un bleu vif et profond, presque brillant. “I’d never seen it before, you know? It’s so vibrant...” Il sait qu’il se répète. C’est ce qu’il a dit à Tadjedine, quelques jours plus tôt, alors qu’ils arpentaient les rues. Le garçon lui a ensuite acheté la jolie fleur, et Atlas a remercié avec toute son innocence et son enthousiasme innocent, plutôt que de refuser: de ce côté-là, il y avait des progrès dans son comportement; même s’il lui était toujours bien difficile de recevoir quelque chose. Le regard se fait un peu mélancolique. Son carnet lui manque, il se souvient avec exactitude de la liste des fleurs et des plantes qu’il connaît et qu’il couchait sur le papier, mais les fleurs séchées qui s’y trouvaient sont perdues à jamais et ça le rend triste. La chose est stupide, bien sur, mais il doit reconnaitre que c’est un autre d’aspect de sa vie passée qui lui manque. Il commence à voir les avantages qui se présentent à lui, mais il est difficile de se jeter à corps perdu dans une existence si drastiquement différente de ce à quoi il a toujours été habitué. Mais la petite fleur lui donne du courage de sortir de sa zone de confort, même si c’est sur un rythme un peu trop lent pour Four, qui a tendance à le sermonner quand il converse avec lui de ses doutes. Il relève la tête brutalement, alors qu’il entend la porte s’ouvrir et l’occupant des lieux faire son entrée. “Hi” Il s’exclame aussitôt, un sourire aux lèvres de retrouver l’humain, se relevant rapidement pour l’accueillir comme il se doit. “How was your day?” Il demande, doux. “You came back earlier than planned” Il commente, se souvenant avec exactitude de l’heure que lui a donnée Tadjedine au petit matin.


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- Tadjedine Shaetris -
padawan
Tadjedine Shaetris

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monnaie chromium : 1152
identité : mcfly
pronom : elle
doublures : mi chiquita hadassah
faciès et crédits : timothée chalamet; zaja (sign) ; mcfly (crackship & ava)
labeur : s'est déchu de l'avenir sith, s'est glissé, abîmé, dans le devenir rutilant du padawan à la recherche d'un ordre dont il n'a attrapé que le rêve. matriculé marchand interplanétaire d'impervium sous la couverture le jour, chien errant la nuit.
origines : né sur la peau fumante de nevarro, les parents tiennent leurs origines de balmorra.
myocarde : on ne s'incline pas face à ce qui peut changer le monde et dévorer les ardeurs.
These things take time // Talas (2) Amhi
rps et disponibilité : closed as hell : (raedan); (atlas) ; (zaryna) ; (ran) ; (eon) ; (arte) ; (icarus)
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Message(#) Sujet: Re: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptyMer 26 Mai - 1:36


for a second, i was unhaunted. i was the sun, not light from a dying star. i was before. -- @atlas y-33a



Onze heures.

La frégate, ainsi discrètement esquissée par l’hologramme que tient le Kaminoen, n’a pas d’égal. Un ancien modèle Nébulon, construit et vendu par le chantier naval de Kuat pour le Premier Ordre, un truc tellement énorme que même sa témérité n’est pas certaine de vouloir s’engager dans des recherches pareilles sur Corellia. Au sein de son temps passé dans les bras de l’Empire et bercé par une famille rongée par la guerre, Tadjedine ne s’était pas effrayé de l’apprentissage de chacun des vaisseaux de guerre et de la situation économique de leurs constructeurs - après tout, le commerce s’arrange de ses alliances et reconnaitre les frileux, c’est savoir flairer le fruit véreux. Alors comment cet engin gargantuesque, fort de ses vingt-quatre canons et de son équipage avoisinant les huit cents impériaux, a t’il bien pu être détourné par un convoi obscur ? Comment être certain que les centaines de gaillards aient crevé tout au fond de leur navire en taule et quelle force armée avait t’elle pu se jouer de la technologie d’un vaisseau amiral aussi imposant que celui-là ? Un soupir s’écrase d’entre ses dents, transforme un visage déjà soucieux pour une expression davantage sceptique. Derrière les yeux noirs et la gueule de murène de Taun Be, il croit voir un grincement cauteleux. Il aime pas sa tronche, il aime pas sa façon de pencher son cou immense, de faire dodeliner sa tête minuscule, d’arranger sa voix pour l’accorder à la volupté de ses gestes trop précieux pour lui sembler honnêtes. Il a ce genre de trogne qui sourit des carnages, c’est ce qu’il pense. La carotte est trop grossière, même pour l’Alliance il ne risquera pas sa peau dans un piège à loup pareil. Sa vie vaut bien de perdre la main sur un hypothétique Nébulon fraichement tombé aux mains d’il ne savait trop qui ou quoi. En se saisissant des traits maussades de Tadjedine, Taun Be se redresse et revête un air sombre avant de ranger le petit trésor que le brun croit être un mensonge holographique. Si l’ordre lui est donné d’aller chercher ce truc de l’autre côté de la galaxie, il ne refusera pas son aide à Cassiopeia. Mais risquer sa vie sous l’impulsion d’un Kaminoen sans être certain de ce qu’il y trouvera ne semble pas au gamin l’idée la plus solide qu’il ait eu. "How much do I owe you for the information ?"
L’adverse n’est pas un inconnu sorti des entrailles de la ville. Non, il a trainé ses palmes dans des affaires qui ne regardent que le crime organisé de Theed et d’au-delà et c’est en sa qualité de criminel que l’homme ne lui prête qu’une confiance toute relative. Les deux se font face, agenouillés dans une scène presque cérémonieuse si elle ne s’était pas passée sous une tente en jute à la frontière du quartier portuaire.

Le prix annoncé a grincé sur ses trente deux dents. Il s’est frotté le visage, encore, a rangé ses boucles propres du matin derrière son oreille. Parce-que les cheveux ont été récemment coupés, elle est aussitôt revenu lui souligner la pommette. Poliment dans tout ce qu’il a de mesquin, le jeune Jedi s’est retiré des affaires et de la quincaillerie ambulante, dépouillé des chromiums alloués par l’Alliance, pour rejoindre la fièvre criarde et odorante d’un quartier qu’il n’a que trop bien connu pour si peu de temps sur ses pavés. Aujourd’hui, le revoir ne lui provoque rien sinon la sensation d’une morsure désagréable dans le ventre.
Haine sur les quais.

Pourtant, l’instant passe vite et reste ce qu’il est ; un souvenir, rien de plus qu’une courte chronique qu’il prendra malgré tout soin de ne pas oublier tant elle a pu être charnière pour tout ce qu’il devient. Les bottes claquent sur le même bitume et les mêmes endroits dans lesquels, quelques mois auparavant, le minuscule titan et lui avaient trainé les pieds et affronté la misère pour la première fois. Un sourire vague lui prend, l’accapare assez pour ne pas constater qu’autour de lui, tout est toujours pareil. Ce matin, Tadjedine n’a pas eu le coeur à réveiller Atlas trop tôt, bien endormi encore dans leurs draps et jouissant d’un sommeil tout neuf. Ils s’étaient quittés sur des chuchotements, lui accroupi face au visage à peine réveillé de l’androïde presque à moitié camouflé par les draps. Ainsi s’en dessine un quotidien que le môme ne remet pas en question. Une installation à laquelle on n’a rien trouvé à redire et en son sein, il y a trouvé un confort tendre tout autant qu’un repère quand tous les autres se sont cassés la gueule.
Il croit qu’il lui manque. Un peu.

Vingt heures.

La tresse associée à son statut lui effleure la gorge. Bien protégé par les murs de la base spatiale, Tadjedine a le dos fier et le port de tête haut, endosse avec moins de difficulté ce rôle plutôt que celui qu’il s’est inventé des années auparavant et qu’il aurait tord de regretter aujourd’hui. Le pas se presse quand la distance se restreint dans le couloir et la façon dont il compose le code de la chambre commune se fait appuyée. L’après-midi lui a paru longue, après Theed et ses recherches controversées et l’ancien apprenti s’est vu remercier l’instructeur pour laisser courir son impatience à retrouver son androïde, sûrement encore trop seul de ne pas savoir sortir de leur espace à tous les deux. Alors le sourire s’élargit et il s’immobile aussitôt la porte refermée derrière son dos. "What ya doing on the floor, lil head ?"  Il badine, s’approche sans se défaire de sa cape. "Not that bad. Yours ?"  Il n’a pas besoin de faire le tour pour comprendre que l’odeur est plus fraîche et que les livres ont été réorganisés de ses mains soigneuses. "Yeah… Do you want me to come back later ?"  Le ronronnement se plie au regard malicieux qu’il jette à Atlas, attendrit par la douceur de sa voix.
"Did you stay alone all day ?" Si la plaisanterie est facile, Tadjedine sait que les journées peuvent être dures et que toute l’entreprise est une déconstruction douloureuses pour celui qui a été ballotté et trimballé par tant d’autorités différentes - y compris la sienne. Le sourire devient tendre, lorsqu’il s’assoit sur le rebord du lit sans le lâcher du regard.




Dernière édition par Tadjedine Shaetris le Dim 30 Mai - 20:15, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptyDim 30 Mai - 20:02

C’est un peu plus d’une semaine et demi après leur arrivée sur la base cassiopeia que le jeune androïde osa faire sa première vraie demande à Tadjedine. La demande lui semblait alors complètement hors de propos et pas du tout respectable et en accord avec son protocole; mais Atlas ne savait pas quoi faire d’autre dans la situation dans laquelle il se trouvait alors. Le souhait fut exprimé à demi-mots, incertain, les yeux baissés; craignant toujours de faire un faux pas. On ne réclamait rien à son propriétaire. Le souhait était simplement de lui ajouter un module pour qu’il éprouve le besoin de dormir. La raison était simple. Tadjedine ne lui demandait jamais rien. C’était déroutant. Et la nuit, Atlas n’avait rien à faire, juste à attendre que le temps passe, et s’assurer de ne pas réveiller l’humain. Four lui tenait parfois compagnie, mais cela ne semblait plus si nécessaire de rester en activité continuellement. Fort heureusement, Tadjedine n’avait pas semblé être dérangé le moins du monde par sa demande, et s’était même empressé de faire en sorte que ce soit possible. Et depuis, ils dormaient ensemble dans le même lit. C’était une question de pragmatisme. Il n’y avait qu’un lit dans cette chambre, et si Atlas n’avait surtout pas voulu imposer sa présence, il n’avait surtout pas voulu entrer en confrontation avec Tadjedine lorsque ce dernier lui avait assuré que cela ne le dérangeait pas. Il avait réfléchi quelques instants, et puis avait décidé que refuser créerait plus dérangement qu’accepter, car il aurait alors fallu que l’humain fasse le nécessaire pour lui trouver une autre chambre, et Atlas refusait que Tadjedine se donne du mal pour une simple chose. Alors, c’est ce qu’il fut décidé. Et finalement, Atlas n’en était pas mécontent. Dormir était nouveau pour lui, et s’il n’appréciait que guère la sensation de perdre du temps alors qu’il pourrait faire mille et une autres choses utiles, il avait bien compris que Tadjedine ne lui ordonnerait rien (il semblerait); et du reste la sensation était douce et… chaleureuse? il pensait que c’était le bon mot - quand il se réveillait proche de son propriétaire; et sous la couette. Maintenant, c’était une habitude qui s’était installé, et elle était rassurante, comme celle de nettoyer la pièce, et s’occuper de ses petites fleurs, de ses petites plantes. L’inconvénient, c’est qu’il était parfois encore tout endormi, à peine réveillé, lorsque l’humain quittait déjà les lieux, et cela le contrariait. Il n’aimait pas ne pas être pleinement prêt et habillé, quand Tadjedine partait déjà. A vrai dire, il était difficile de savoir que l’humain ne se nourrissait que peu, et partait souvent sans avoir pris un bon petit déjeuner. C’était une chose de moins qu’Atlas pouvait faire. Ce matin là, Tadjedine était parti si tôt, et Atlas avait eu à peine le temps de lui demander vers quelle heure il comptait rentrer que l’humain était déjà parti après lui avoir répondu dans un murmure.

*

La journée a été longue, et Atlas s’est ennuyé. C’est pourquoi dès le retour de Tadjedine, il se relève rapidement malgré la question de l’humain. Souvent, il a envie de demander à Tadjedine de l’accompagner, qu’il le prenne avec lui. Mais il ne veut pas l’encombrer, et comme l’humain ne semble jamais avoir besoin de son aide, il ne préfère pas lui imposer sa présence, dont il a peut-être assez. “It was all good.” Il répond simplement. Il secoue rapidement la tête. “No!” La réponse est un peu plus vive. “I don’t mind.” Il marque une pause. “I am happy you’re back.” Soulagé, à vrai dire. “I wasn’t alone, Four was with me.” Il répond doucement. “I cleaned the room and then I took care of the plants and we were just looking at them and talking about our favourites with Four when you got here” Il explique simplement sa journée, pas bien intéressante. “They’re doing well.” Il commente avec douceur. Le reste, il n’y a pas grand chose à dire. Il a essayé de dormir plus longtemps, mais le sommeil n’est pas venu. L’ennui est tout nouveau pour lui, et il s’y sent un peu dérouté, et ne sait trop comment le contrer, maintenant qu’il ne doit des comptes à personne. Ce n’est pas une sensation agréable, il a décidé. Il observe l’humain s’assoir sur le lit, les boucles un peu folles et la cape toujours sur ses épaules. “I can clean your cape tomorrow, if you don’t need it.” Il ajoute, assez désespéré de l’aider d’une façon ou d’une autre. “Was your mission a success?” Il demande. C’est une chose qui a changé. Maintenant qu’il a compris qu’il peut poser autant de questions qu’il le souhaite, il est beaucoup plus fréquent qu’il tâche d'étancher sa curiosité; toujours intéressé par ce que Tadjedine peut lui raconter - sauf dans les moments où il craint être trop présent.
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Message(#) Sujet: Re: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptyDim 30 Mai - 22:15


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Les beep et ronronnements mécaniques attirent son attention, vaguement. Il a un sourire lorsque sa main distraite se glisse sur le métal propre de Four qu’il caresse et gratte comme un chat, avec tendresse. Parfois, les doigts se coincent, heurtent des rainures et s'en dégagent aussitôt. Il murmure des réponses aux babillages mais ne quitte jamais des yeux l’androïde, toujours debout face à lui. Tadjedine n’a pas de quoi prétendre que la détresse d’Atlas n’existe pas. Au fond du regard ne pétille aucune joie et les sourires, souvent, sont pincés de ses lèvres déjà fines. Il lui serait facile et accommodant de se dire que l’emmener fut une erreur, que sa place était auprès de l’Empire où le bonheur se serait fait dans la subordination. Mais une telle chose se construisant, le Jedi n’aurait jamais permis à la facilité de gagner sa place sur le devoir. Le sien avait été de tirer des doigts du carcan impérial ce gamin de fils et de circuits. Celui d’Atlas, sûrement, sera de savoir en tirer profit. Mais la captivité se porte dans la tête plus qu’autour des poignets et Tadjedine se souvient parfaitement du rôle de fanfaron que son adverse avait joué pour l’Empereur. Au fond, peut-être n’a t’il fait que commencer à le décortiquer comme une crevette de toutes ses croyances en essayant de ne pas lui en souffler d’autres entre les oreilles.
Qui aurait mieux fait que l’androïde, dans une situation où les repères jusqu’à celui où se trouvent ses pieds se sont cassés la gueule ? L’âme du jeune homme s’est aiguisée sur sa colère et ses révoltes pérennes parce-qu’il avait vu ; au travers de la Force comme ailleurs, que quelque-chose d’autre était possible. Comment ne pas comprendre la colère du peuple et comment se reposer sur l’esclavage quand il a le pouvoir d’en changer les rouages - pas tous, juste quelques-uns, donner le change à d’autres. On ne se passe pas de la dictature, peu importe sa forme, au travers des voies parlementaires. Atlas n’avait rien à faire entre les canines de cette bête. Tant pis si c’est dur.

Le sourire à la bouche est discret et son regard se porte à la bibliothèque ; soigneusement équilibrée dans ses dispositions. Les livres ont été rangés par thème et dates. "I like it this way." Il dit. Lui si peu méticuleux, il fait trainer la honte dans la risette pour mieux reporter son regard dans celui d’Atlas. Il ne sait comment lui faire comprendre qu’il lui est agréable de voir la chambre si bien entretenue mais que c’est une tâche qu’ils se doivent de partager. Lui retirera t’il encore quelque-chose ? "Ah yeah ? This one is your favorite, am I wrong ?" Le doigt se pointe sur l’étrange fleur bleue qui a tant suscité de ravissement dans le regard d’Atlas lorsqu’il l’a trouvée sur une étale quelques jours auparavant. Le piaillement de l’unité rose le fait rire et Tadjedine se penche pour saisir entre ses deux mains la tête toute ronde du droïde. "I know Four I know it’s yours too ! You do whatever he does anyway !" L’arête étroite de son nez se relève sans que le sourire ne disparaisse vers le plus petit. "I know Four and you are getting along well but, maybe you should try to get out of the room, ya know ? I think they’d need your help in the engine rooms. I mean, you’re smart so… What about I come with you tomorrow so you won’t be alone to say hello ?" Il hume, quelques instants, avant de se reprendre. "It’s not an order, Atlas. Only a suggestion. Please say no if you don’t feel it." La proposition lui tire un soupir attendri mais il finit par hocher la tête, cède à la demande. Si la chose sait être rassurante, alors Tadjedine ne dispose pas d’assez d’autorité au coeur pour la lui refuser. "Alright." De toute façon, il fallait bien la porter aux machines, le tissu s’étant gorgé des odeurs diverses qui, devenues rances, ne s’appréciaient plus par nul nez normalement constitué. "Pretty much, yeah. Don’t you want to sit ?"
D’un mouvement de cul, il lui laisse assez de place à ses côtés avant de glisser un genou par dessus les draps pour faire mine de lui faire davantage face. "I went to Theed, this morning. I saw the docks, remember ? The ship where we stayed is no longer here." Il croit bon de raconter, pas certain pour autant que ce souvenir rappel à Atlas des moments agréables. Certes, ils s’étaient rencontrés entre deux tirs de blasters et des raccordements de fils, mais la misère que Tadjedine lui a imposée s’est imprimée à la honte. "Then I came back for my training." Parce-qu’il y pense, l’ancien apprenti décroche de sa ceinture le manche du sabre silencieux et le dépose un peu plus loin. S’égraine un petit silence où il ne le regarde plus, engage son attention ailleurs, quelque-part sur le sol parfaitement entretenu.  
"I have something for you." Il le dit comme ça, un peu brusquement lorsque sa main se plonge dans la large poche de son manteau. Le geste est assuré mais il y a dans le poignet un léger soubresaut qui l’agace. Entre ses doigts, le petit carnet vierge qu’il a acheté le matin même est emmailloté dans du craft froissé. "Ah, close your eyes Atlas, there’s something else !" Ca y est, il a le sourire sous les paupières.


Dernière édition par Tadjedine Shaetris le Lun 7 Juin - 20:16, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptyLun 7 Juin - 19:52

Atlas a observé pendant longtemps, cette façon que Tadjedine a de se comporter avec le petit droïde Four. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles il lui a rapidement fait confiance et pour lesquelles il s’est rapidement attaché. C’est que l’androïde a toujours eu le coeur de métal semblant cogner fort, en voyant des droïdes se faire maltraiter; les plus simples d’entre eux. Les droïdes de nettoyage, ceux aux cafétérias, ceux qu’il croisait dans les rues de Theed avec Nyeb. La relation entre Tadjedine est Four lui est étrangère, et aussi douce pour le coeur. Il ne saurait trop l’expliquer, mais il semble évident qu’ils sont très attachés l’un à l’autre, et Atlas aime bien voir le Jedi agir avec le petit robot avec toujours tant de gentillesse. Il observe ça de loin, souvent. Il analyse. Les réactions de Four qui semble si indépendant - il l’est déjà tellement plus que lui, il a compris ça depuis longtemps. Et puis, il analyse les traits du visage de Tadjedine. Ils sont toujours tellement plus détendus qu’avec le reste des gens avec lesquels il discute, sur la base. Atlas se demande si cela signifie qu’il ne leur fait pas pleinement confiance.

Il raconte sa bien simple journée en tâchant de ne pas embêter le Jedi. Tout le visage s’éclaire, néanmoins, au commentaire appréciateur qui le fait se sentir utile. « Really? » Un sourire se dessine sur les lèvres. Ce n’est pas grand chose, mais pour l’androïde c’est beaucoup, c’est très important pour lui que Tadjedine soit content de ce qu’il fait. « I ‘m glad. I thought it would be more practical for you to find what you’re looking for. » Il ajoute. C’est une bonne journée, du coup, il décide. Et quand il parle de ses fleurs, l’humain est rapide à deviner quelle fleur était sa préférée. Ce n’est pas dur, sans doute, de remarquer l’admiration qu’il a pour les pétales bleus. « It is. » Il admet. « It’s just so pretty and seem so fragile and strong at the same time… » il murmure. « I wonder where it comes from. I’d like to see it. » Il ajoute plus pour lui même que pour Tadjedine, l’air rêveur sur les traits. Il imagine des champs entiers de fleurs, ou du moins il ose à peine l’imaginer, tant cela doit être magnifique! Il y a un sourire, de nouveau, sur les traits, à la vive interaction entre Four et son propriétaire.

Il y a une petite pause, alors qu’Atlas considère les propos, la suggestion que vient de lui faire l’humain. Il se sent un peu tiraillé. Il y a une appréhension, de sortir de l’écrin chaleureux, de la routine rassurante; pour travailler pour les traitres à l’Empire, et devoir échanger avec ces derniers. D’un autre côté… il s’ennuie; Tadjedine lui demande, et sans doute que cela rendrait Tadjedine heureux. Et il sait bien que les frontières entre les bons et les mauvais sont beaucoup plus floues qu’auparavant. Il apprend, petit à petit, que c’est loin d’être aussi simple que ce qu’il avait dans la tête, il fut une époque, pas encore lointaine mais qui lui parait maintenant à des années lumières. Il est libre. Il n’était pas normal de se faire traiter ainsi. Il se le répète, souvent, pour s’en rappeler; car il est souvent difficile d’y croire pleinement, chaque jour. Il n’est pas si simple de se défaire de la captivité, quand c’est tout ce qu’on a connu. C’est effrayant. Il réfléchit. Et puis hoche la tête. « i can try. » il murmure. « But I can go by myself, I don’t want you to waste time on me » Il lève la tête, avec un sortir. « I will let you know how it went. » Il ajoute, tâchant d’être brave alors qu’il a un peu peur. Il hésite, et puis rajoute. « Do you think Four can go with me? »

Un nouveau immense sourire, quand Tadjedine l'autorise à s'occuper de sa cape. "I will! It will be so clean and smell good" Et puis, il écoute la journée de Tadjedine, qui est rapidement contée. Le regard se fait un peu plus absent, au souvenir de leur rencontre, des docks nauséabonds et de cette peur qu’il avait chevillée au coeur. « Of course… You saved me » Il y a une petite pause. « I was afraid of you, then. » Il ajoute, à demi mots. Il est encore dur de reconnaître ses vrais émotions et de les proférer à haute voix. Il avait peur de tout, à ce moment là. Le regard se perd un instant sur le sabre qui est déposé un peu plus loin. La chose fascine. Atlas ne comprend pas grand chose à la Force, ou aux Jedi. Il sait juste qu’ils sont si puissants, et si importants. Ce n’est pas étonnant pour lui que Tadjedine s’entraîne pour en devenir un. Le petit androïde est tiré de ses rêveries par son humain qui a sorti quelque chose grossièrement empaqueté de papier craft avant de le pousser dans ses mains un peu brusquement. Les yeux s’écarquillent, sans trop comprendre. « For me? But… » La curiosité est immense, et il veut regarder, mais la demande suit aussitôt et Atlas relève brusquement le regard sur lui, complètement intrigué et un air perdu sur le visage. Il a de la peine à comprendre ce qu’il se passe. « Oh. Alright. » Il ferme les yeux. Dans ses circuits, tout va très vite. Il est un peu nerveux. « What is it? Why do I need to close my eyes? »
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labeur : s'est déchu de l'avenir sith, s'est glissé, abîmé, dans le devenir rutilant du padawan à la recherche d'un ordre dont il n'a attrapé que le rêve. matriculé marchand interplanétaire d'impervium sous la couverture le jour, chien errant la nuit.
origines : né sur la peau fumante de nevarro, les parents tiennent leurs origines de balmorra.
myocarde : on ne s'incline pas face à ce qui peut changer le monde et dévorer les ardeurs.
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Message(#) Sujet: Re: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptySam 19 Juin - 15:27


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Il capture son regard ; ne relève pas lorsqu’il croit comprendre qu’il le dévisage aussi. Un moment c’est le silence et puis, Tadjedine baisse le menton le sourire en fantôme, reporte son attention sur le droïde qu’il ne cesse pas de flatter. Son intégration, parmi toute cette fourmilière industrialisée et organisée comme du papier à musique, n’a pas été difficile et le Jedi en devenir n’a souffert d’aucune hostilité. Mais la présence d’Atlas à ses côtés broda des douceurs dont il n’avait pourtant pas soupçonné avoir besoin. Un tout petit radeau pour leur tranquillité, chaque soir, qu’ils ne partagent qu’à deux et ne prétend à rien sinon de les soustraire de leurs ombres quotidiennes. Toute cette prétention et cette appétence pour le courage dont il se gargarise s’effondrent sans violence et c’est doux comme du miel de retrouver les bras de cette pièce pas si grande qu’il aime comme un chez-lui. Comme un chez eux. Parfois il s’y énerve aussi et il lui prend des humeurs de chien à piquer qu’un regard adverse calme sitôt rencontré. Tadjedine se fait chaton sans quenottes et ne demande plus rien sinon les sourires de l’androïde et cette tonalité que sa voix prend lorsqu’il parle plus bas et l’apaise. Ca lui traverse l’esprit à chaque fois qu’un trait de colère ou de nervosité le prend au dehors et qu’il serait bien mieux dans son étreinte qu’à devoir se gérer seul. Four roule et s’arrache à ses caresses. Un instant la main de Tadjedine est immobile dans le vide puis, il la reprend, relève le nez pour profiter de la fraicheur résiduelle de la climatisation qui fonctionne à peine. En fermant les yeux, il lui semble entendre le sifflement des machines ; de cet énorme monstre de métal suspendu dans le silence de l’espace.

"Of course."  Qu’il fait d’une voix basse aux accents de sourire. Il se détend en s’appuyant sur le lit, les bras le soutenant derrière son dos bien appuyés au lit commun. Peut-être s’agit il là des symptômes d’un quelconque bien-être lorsqu’il préfère à ses désordres d’adolescent ce ventre utérin parfaitement rangé et parfaitement organisé. Il ne lui rappelle pas les pièces aseptisées de son enfance, seulement le caractère tranquille de ce qu’il aime à retrouver. C’est un début de maturité, il se dit. Ca soulage et l’apaise. "I’m sorry I didn’t help you to organize all this mess. Next time you plan to tidy I’ll be here."  Il hume tranquillement, expire en silence alors que s’élève l’enthousiasme d’Atlas ; ça transforme l’environnement. Tadjedine ne dit rien, écoute seulement la tessiture douce et presque juvénile déployée de sa gorge et cette joie qui lève davantage les notes de sa voix précipitée. Peut-être qu’il continue de sourire. Une main passe dans ses boucles, elle traine puis s’en défait. "One day I’ll take you out there and we’ll discover new flowers nobody has ever seen on an unseen planet."  Il ouvre un oeil, un seul, mutin et doucereux. Peut-être ne devrait-il pas tenir ce genre de promesse mais il gratterait n’importe quoi pour provoquer les petits bonheurs qu’Atlas cache si mal. L’androïde ne sait pas mentir.

"I’m not waisting time on you."  Il gronde et désormais le regarde vivement. La pensée est chassée d’un geste bref parce-qu’il ne veut pas que l’idée s’appesantisse davantage dans la conversation. Il faut défaire d’Atlas cette idée qu’il est plus une extension du quotidien du Jedi plutôt qu’une entité à sa propre et unique charge. Il faut à Tadjedine gagner cette manche avant de prétendre remporter la partie. L’affaire est compliquée. "I don’t want you to spend your days waiting for my return. With all the things in your head, you need to find something to do or you’ll fletrish."  Et puis il se penche avec sa gueule d’épouvantail, pas menaçant, simplement creusé. "If something goes wrong, if someone’s mean with you just tell me. Or tell them to go fuck themselves. Alright lil head ?"  La question le fait sourire et il hoche la tête, doucement. "Of course."  D’un signe de la tête, il désigne le concerné pour mieux acter le désir. "What ya think Four ? Wanna work with him ?"  L’accueil est sifflé avec enthousiasme, ce n’est pas comme s’il s’en serait étonné. "Don’t worry, I’ll work with an another astromech when it will be needed. Ah and, let me come with you tomorrow. Please ?"  C’est que rien n’est invective et que même désinvolte le Jedi tient à cadrer strictement cette frontière entre eux. Pas pour le soumettre ; pour l’élever à son rang à lui, à leur rang à tous ; et qu’Atlas l’observe comme un égal.  

Ca le fait rire. Il hoche la tête à cette joie bête et simple qu’il rencontre, enclin pour une fois à laisser l’autre gagner en sachant pertinemment qu’il se plaira dans les odeurs propres des tissus. L’insouciance pourtant se voit remplacé par autre chose et Tadjedine considère un moment l’aveu qu’il avait deviné déjà à l’époque - il y a mille ans, il y a deux semaines, il ne sait plus bien reconnaitre les mesures du temps. "I hope it’s over now."  Il articule avec lenteur pour laisser aux mots le poids de leur importance. C’est que la confiance qui les unit semble si infaillible qu’il lui est compliqué de la voir peut-être s’ébranler.
Dans ce petit écran de temps à la réflexion, il lui revient l’idée de ce qui traine dans ses poches et qu’il s’était fait si impatient de lui offrir. "Of course for you. Because you do so much for me."  Il sourit lorsqu’Atlas s’ébranle et ferme les yeux alors qu’il sort d’un étui plaqué de cuir souple une pair de lunettes qu’il glisse et coince à l’arête de son nez. "Look at you."  Et la pulpe de ses doigts traine le long de la branche, glisse contre la peau synthétique de sa joue avant de rompre le contact pour mieux le reprendre ailleurs. Le poignet d’Atlas est étroit, comme des os bien définis. Doucement, Tadjedine le relève du lit et l’emporte jusqu’à un petit miroir proche de l'une des vitres devant lequel il plante son androïde. "There. Open your eyes now."

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faciès et crédits : tom holland - manuela, texte dans la sign: lisel mueller
labeur : androïde personnel de Tadjedine Shaetris
origines : Il a été créé durant l'année 2 par Mendeleïev Robotics - androïde de deuxième génération
myocarde : Muscle du cœur assurant, par sa contractilité et son élasticité, la vidange et le remplissage des cavités cardiaques et donc la circulation sanguine.
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Message(#) Sujet: Re: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptyDim 11 Juil - 16:11

Le regard du petit androïde est posé sur la jolie bibliothèque qu’il a pris grand soin à ranger, quelques heures plus tôt. Il trouve ça joli. Il trouve ça toujours joli, quand les choses sont bien organisées, en ordre. Il se demande à quel point cela vient de sa programmation, et à quel point cela vient de lui. Il se demande ce qui est vrai, dans ce qu’il ressent, et ce qui est faux. C’est troublant, et c’est frustrant, parfois, mais Atlas fait de son mieux pour apprendre, chaque jour. Pour analyser tout cela; même si c’est loin d’être aisé. Il relève le nez vers Tadjedine, appuyé sur le lit, quand ce dernier lui annonce qu’il devrait le prévenir, la prochaine fois. Il secoue la tête aussitôt. L’idée lui paraît si saugrenue. « It’s alright. I like tidying. » Il dit automatiquement. « I really don’t mind, and you have more important things to do anyway. » Il ajoute sur un constat en haussant un peu les épaules. Il en a conscience. Son humain est très important; et l’androïde ne viendrait pas gâcher ses journées pour des choses aussi simple que faire du rangement ou du nettoyage. Après tout, ça ne le dérange pas, et il n’a rien de plus important à faire, alors pourquoi ne le ferait-il pas?

Le regard, ensuite, s’est posé sur les jolies plantes et les jolies fleurs. Il ne saurait expliquer pourquoi, mais ça le rend si heureux, les plantes et les fleurs. Ça touche son coeur d’une façon qu’il est incapable d’analyser. C’est un petit mystère qu’il accepte, car il n’est pas prêt à tirer un trait sur cette passion qui l’anime. Il relève le visage vers l’humain à sa réponse, et un sourire doux fleurit sur les lèvres de l’humanoïde, et les yeux se plissent et les fossettes se creusent tout le petit plaisir que fait naître ces quelques mots. « That would be a dream. » il fait, doux. Il croit que ça fait sens, comme ça, ce mot. Sans doute Tadjedine n’est-il pas sérieux, parce que ce serait bien difficile à arriver à un tel résultat - les probabilités ne sont vraiment pas bonnes. Mais le rêver, déjà, réchauffe le coeur. Aussitôt, le visage est baissé au petit grondement. Atlas n’a plus peur de lui, mais il n’apprécie pas le décevoir. Et parfois, il a sacrément l’impression de le faire - trop souvent. C’est encore si difficile pour lui, de concevoir que l’humain souhaite passe du temps avec lui, et l’aider, quand l’androïde le considère comme bien souvent comme plus important que lui. Il est difficile, d’avoir ces deux vérités dans son esprit : il est l’égal de l’homme, mais Tadjedine est au dessus de lui. A vrai dire, Tadjedine est au dessus d’un bon nombre de personnes, dans son coeur.

La proposition est considérée un instant. La perspective est un peu effrayante, mais Atlas prend de plus en plus conscience du fait que sortir de sa zone de confort va lui permettre de grandir, de sortir de son vieux carcan qui lui colle à la peau. Cela reste inquiétant, néanmoins, mais il veut faire de son mieux. Et il veut, secrètement, impressionner Tadjedine. Il veut que son humain soit fier de lui. C’est très important pour lui; et les raisons, en revanche, sont plus floues qu’auparavant. Ce n’est pas réellement parce qu’il serait son propriétaire et lui son androïde. Il y a autre chose. Aux paroles crues, il rougit brusquement, à une telle possibilité, et secoue vivement la tête. « I couldn’t say that » il fait aussitôt. Il ne peut pas insulter des humains. « but, alright… I’ll let you know. » Les muscles se détendent encore davantage, quand il est confirmé que Four le petit droïde viendra avec lui. C’est rassurant. Il ne se sentira pas seul. « But… » il fait, doucement. Se mord l’intérieur de la lèvre dans un tic un peu nerveux. « Okay » il finit par concéder. « If you really want to. » Il ajoute, après une petite réflexion.

Il est étrange, de repenser à leur rencontre, haute en couleurs. Atlas, il y repense souvent. Car c’est à cet instant que tout a commencé. Sa vie d’avant est encore si profondément imprégnée dans ses circuits, mais quelque part, elle lui paraît aussi si loin. « I’m not afraid of you anymore. » L’androïde confirme, sans aucune hésitation. Il y a une pause, pendant laquelle il rassemble ses pensées. « I’m still impressed by you, though. » Il ajoute, finalement. Atlas détaille les traits de l’humain assis sur leur lit. Il est toujours plus détendu, quand il est avec lui dans cette pièce, que lorsqu’ils sont ensemble dans les couloirs de la base et que Tadjedine discute avec d’autres individus. Atlas se demande ce que cela signifie. Mais en tout cas, ça le rend heureux.

Recevoir un cadeau, cela ne lui est jamais arrivé; et Atlas s’en retrouve complètement perdu et un peu sous le choc. Les mains sont encore si agrippées au papier craft qui semble contenir un trésor, quand Tadjedine lui demande de fermer les yeux. Il est très nerveux, alors, mais il se laisse faire, parce qu’il a confiance en son humain. Il sent ses circuits surchauffer, comme si son coeur artificiel battait si fort; alors qu’il sent quelque chose glisser sur son visage, sur l’arrête de son nez. Ce sont des lunettes. Il n’a pas besoin d’avoir les yeux ouverts pour le comprendre, mais la surprise est grande. Les doigts de Tadjedine sont sur son visage. Et puis, très vite, ils sont autour de son poignet et l’attirent avec douceur. Atlas en lâche le papier kraft, le présent reste sur le lit alors qu’ils se déplacent dans la pièce. Les yeux sont toujours résolument fermés. Ce n’est que lorsque que l’humain lui donne l’autorisation d’ouvrir les yeux que les paupières se soulèvent; et le petit androïde reste immobile, figé devant le miroir. Il s’observe avec intensité, les lunettes sur son front. Il sent une douce chaleur l’envahir, partout. Lentement, il lève la main et presse d’un doigt sur ses lunettes pour mieux les situer sur son nez. Il rit, si ravi. Ses dernières lunettes, il les a perdu chez Sorken. Il n’en a pas besoin, en réalité, mais l’androïde y attache une importance toute particulière. Il se sent important, avec. Il a l’impression qu’on va davantage l’écouter, il se sent comme un vrai scientifique. C’est sans doute stupide. Il ne sait pas d’où ça sort. Mais à cet instant, il est si heureux. C’est instinctif, alors, comme il se retourne et se glisse contre l’humain pour refermer ses bras dans son dos dans une étreinte. Il a appris en observation autour de la base que c’est ainsi que les personnes qui s’apprécient beaucoup font, parfois, pour manifester leur joie. « Thank you! » Il est ému, alors, et sent l’humidité aborder les pupilles rapidement. Il ferme les yeux un peu fort. « I don’t deserve them » il exhale, contre la tunique du jedi. « You didn’t have to buy some, you know… »
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labeur : s'est déchu de l'avenir sith, s'est glissé, abîmé, dans le devenir rutilant du padawan à la recherche d'un ordre dont il n'a attrapé que le rêve. matriculé marchand interplanétaire d'impervium sous la couverture le jour, chien errant la nuit.
origines : né sur la peau fumante de nevarro, les parents tiennent leurs origines de balmorra.
myocarde : on ne s'incline pas face à ce qui peut changer le monde et dévorer les ardeurs.
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Message(#) Sujet: Re: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptyVen 30 Juil - 1:06


for a second, i was unhaunted. i was the sun, not light from a dying star. i was before. -- @atlas y-33a



Il a posé les yeux sur l’androïde et s’est passé ce qui se fait chaque fois maintenant. Un apaisement des circuits, une sensation vaporeuse entre ses tempes, un léger flottement sur son regard voilé pour quelques secondes. C’est une quiétude qu’il n’a nulle part et qu’il chérit sans en demander plus. Le coeur n’est plus un chronomètre et le temps cesse sa course, juste un moment. Tadjedine d’abord ne dit rien, n’aborde pas les choses de la même façon qu’il l’aurait fait avec quelqu’un d’autre. Il n’est pas simple d’amener Atlas à la place qui lui revient, pourtant l’apprenti ne s’est jamais égaré d’une colère, d’un agacement à devoir reprendre les choses, à les répéter, les réorganiser, patiemment et sans croire que le temps s’y perd. L’androïde n’est pas un gosse à qui l’on apprend la vie et toute la douceur déployée n’a pas vocation à infantiliser cette tête de linotte autrement plus intelligente que quiconque d’autre ici. Mais à plébisciter son infériorité par des stratagèmes de vocabulaire et de fâcheuses tournures de phrases, Tadjedine sait qu’il n’y a rien d’autre que la patience et la compréhension pour défaire les conneries infusées  en noeuds par l’Empire lors de sa conception. Alors il se laisse, lui aussi, se faire dégorger de ses petites contrariétés et de ses frustrations quotidiennes par la sérénité qu’il recouvre dans cet espace protégé, ce morceau de terrain à eux et qu’ils continuent de construire encore. "But I want to help." il fait, doucement. "I live here with you." Et c’est simple comme idée, que de bâtir et d’entretenir, ensemble, cet espace utérin auquel ils ont donné vie par des fioritures. En arrondissant le dos, il rapatrie ses coudes contre ses cuisses, gratifie l’autre d’un sourire tiède. "You look upset." Et ça le fait rire.

Le murmure d’Atlas ne s’évanouit pas mais Tadjedine n’en relève rien. Se contente de sourire encore à la remarque rêveuse, se dit qu’il n’y a rien qu’il aimerait mieux, à ce moment même, que de le voir ailleurs qu’entre ces murs qu’ils ont pourtant tellement cherchés ; fut un temps. Le padawan se prend à rêver de liberté d’un autre genre, d’un autre goût que celui de la guerre et de ce qui fait des gens des héros. Les aspirations sont mal dessinées, ont des contours encore peu distincts, encore tressaillant parce-que jamais fantasmés par un esprit apaisé. C’est à ces perspectives que le laisse l’androïde aux yeux noirs avant qu’il ne se rappelle de lui-même à la réalité. Tadjedine s’amuse à le détailler. "A quoi tu penses ?" Qu’il fait dans un murmure. Atlas a des reveries qu’il aimerait connaître. Mais ce qu’il a de silence, l’autre le lui laisse volontiers, ne s’immisce pas dans ce qu’il garde pour lui. Il est dur d’imaginer les échos de ce qui l’a façonné, a peur parfois de croire que, peut-être, ne saura t-il jamais l’aider à le tirer de ce mécanisme. Puis le regarde encore, balaie les parasites risibles qui ne sauraient pas entacher la confiance innée qu’il lui doit. Un sourire profond sur ses lèvres en coeur, lorsqu’ils se regardent. Ce n’est pas quelque-chose qu’Atlas a de si facile, le ravissement. Ca lui sied pourtant si bien, les rides aux coins des yeux. L’apprenti ne cherche rien, sinon que l’autre cesse de baisser le nez chaque fois qu’un être vivant lui chante quelques ordres et assène des remarques. Il voudrait tous leur claquer ses dix doigts sur la gueule lorsque les regards ne lui semblent pas appropriés. Il se sait prompt à la ferveur, il sait qu’il le ferait sans grands élans de remords. "Not yet." Il fait, carnassier. Pour le moment, le jedi en devenir se laisse le monopole des traits de colère et des insultes qui ne mènent à rien. Juste une victoire de l’égo, rien de plus. Il hoche la tête, doucement, ravi ou rassuré de savoir que son androïde saura lui dire la vérité. "I don’t want them to be rude to you." Il explique avec calme et sa main vient remettre une boucle élégante derrière son oreille. Un instant, il considère son adverse avec attention. "Does that make you uncomfortable ?" C’est vrai qu’il ne l’a pas demandé. "If I come with you." Les longs doigts se font doucement craquer dans une petite étreinte de main à main. "I just want to know they’re ok." Et repartir avec toi, si ça n’est pas le cas. "I don’t wanna sound like a nagging mom. But I won’t be ok if I leave you somewhere you don’t like."  Encore le sourire qui se loge et ne repart pas.

La confession lui retient la respiration et le voilà qu’il lui jette un regard oblique, peut-être un peu gêné, un peu honteux de rester si impressionnant - c’est qu’il n’a pas encore toute la conscience de vouloir le demeurer à ses yeux. Il ne veut rien entendre, ne compte pas céder de terrain à autre chose que ce qu’il se donne comme apostolat quotidien. "It will go away." Peut-être pas aujourd’hui, peut-être pas demain. Un jour. Un jour lointain. "There’s nothing to be impressed about." Face à Atlas, qu’est-ce qui pourrait se targuer de l’être ? Il semblerait que ses références aient changé, depuis cette rencontre. A cet égard, un cadeau ça n’est rien, qu’il se dit. C’est bien facile, c’est pour remercier. Pour faire plaisir à un ami, voilà tout, c’est très commode. Il ne tient pas compte de leur ravissement commun ni de leur trouble conjoint. Tadjedine n’est pas prêt à supporter certaines choses, les remercie sans même y penser, les délègue au placard là, tout à l’arrière de sa tête. Lorsqu’il emporte Atlas à sa suite, le guide jusqu’au miroir, le garçon ne dit rien de plus. Pose son menton en haut de son crâne, les mains bien à plat contre ses épaules qui font des vallées. Aucun moment à celui qui s’amorce n’a son pareil. Rien ne vaut le regard que l’androïde pose à lui-même et dont le gosse est témoin, en silence. Tendrement, sans qu’il ne s’en rende compte, ses doigts se pressent contre les muscles solides. Il observe la fierté qu’il croit déceler et le coeur se fige entre ses poumons. L’image absorbe ce qui lui reste de négatif, ces morceaux de tumeurs glanés dans la journée et le rire d’Atlas qui lui éclate un truc au fond des entrailles. C’est vif, ça ne fait pas mal. Ne manque jamais de le dépayser, quand entre ses mains l’autre est à ce point solaire qu’il éclipse tout, l’espace d’un instant.
La seconde suivante, Tadjedine s’est coincé entre les bras gaillards. Celle d’après, faufile les siens par dessus ses épaules, glisse une main le long de sa nuque, emmitoufle son nez dans quelques boucles ambrées. Cet espace tranquille et silencieux, entre eux. Ce qu’il ne partagerait pour rien au monde à d’autres que lui. "You deserve everything." Qu’il susurre ; à peine a t’il froissé la quiétude. Ses poumons se remplissent et se vident en un rythme tranquille. "I believe there’s one another left." Alors il se détache et c’est un peu pénible de quitter la chaleur de l’étreinte. Toutefois ne le quitte pas totalement, alors qu’il fait cheminer avec précaution ses mains le long des joues pleines de bouderies de l’androïde. "You’re pretty."

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Message(#) Sujet: Re: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptySam 8 Jan - 23:20

A quoi pense-t-il? Il y a un silence. Les rêveries ne sont pas étrangères au petit androïde. Il en a toujours eu, même sous l’Empire. Depuis sa création. Leur teneur, en revanche, a changé. Il devient bien évident que ses réflexions de maintenant n’ont plus que peu à voir avec celles d’avant. Y-33A avait des rêves étriqués. Bien loin d’un Icare libre, l’humanoïde avait un boulet le retenant au sol, lui et toutes les aspirations et ambitions qui auraient pu être les siennes. Il rêvait de si peu de choses. Il rêvait de travail bien fait, de la profondeur de l’univers et de jolis fleurs. Il rêvait d’être utile. De victoire de l’Empire. D’apporter son aide aux scientifiques. Les souhaits ont désormais bien changés. De l’univers et des jolis fleurs, Atlas en rêve toujours. Mais il y a maintenant des espoirs qui se greffent, ou des folies, il ne sait pas trop bien. Et il convient de démêler ce qui est possible de ce qui ne l’est pas. Il convient d’analyser ce qu’il est en droit de vouloir, et puis le reste. Ce qui reste impossible … ou bien encore à désapprendre? Les circuits surchauffent, souvent. Parfois, il lui semble que les efforts sont plus nombreux qu’ils ne l’étaient auparavant. « It takes more time and efforts, to be free. » Il finit par dire, simplement, l’air ailleurs. Tadjedine n’a pas besoin de savoir tout ce qui passe dans son esprit fabriqué. Il s’interroge, parfois. A-t-il seulement une seule once de libre arbitre? Ses yeux détaillent le jedi, tâche de comprendre pour quelle raison l’humain semble accorder autant d’attention à ce qu’on le traite d’une façon qu’il considère correcte. Atlas croit que c’est parce qu’ils sont amis. L’amitié est un concept qu’il pense avoir compris, d’après ce qu’il a pu analyser. « It’s fine » Il fait simplement. Des individus impolis et grossiers à son encontre, il en a rencontré une multitude. Il devrait sans doute davantage s’en formaliser. « Why would that make me uncomfortable? » Il demande, plisse le nez un instant. « I am just worried it would be pointless for you. » Il admet. « But you said you wanted, and if you want to then I don’t mind » Il explique simplement. Les mots de Tadjedine sont comme de l’huile à ce qu’il y a de ferraille à l’intérieur. Atlas a réalisé qu’il en apprécie l’inquiétude, et cette façon que le rebelle a de s’assurer qu’il aille bien et qu’il ne fasse pas quelque chose qu’il n’apprécie pas. La chose est rassurante, il croit. « If I don’t like it, I will tell you. » Il répond aussitôt. Il ne voudrait pas lui mentir.

La réaction est vive. « It won’t!! » L’androïde s’est exclamé. Il réalise qu’il y a de la colère, dans ce qu’il ressent. Il n’accepte pas que cette émotion soit reléguée au loin. Elle est vrai, elle existe, bien réel dans son coeur technologique. « There is! » Il s’est redressé. Les mots sont fermes. Il est moins effrayant de tenir tête au Jedi.  « You are impressive. » Il répète. « You’re a Jedi. You understand more than I ever could things that do not have an explanation. You are brave and strong. People respect you here. Some are even afraid of you. I have seen them. You’re the human I choose to stay with. Even if I’m free.» Il y a une pause. « I just mean I don’t want the feeling to go away. » Il ajoute, presque fier, en relevant le nez.

Quelques minutes plus tard, les paupières résolument fermées pour entraver une humidité qui voudrait se faufiler jusqu’à glisser sur ses joues, l’humanoïde profite d’une étreinte douce et chaude pour ses circuits, qui se sont mis à surchauffer. Il y a trop d’informations à traiter. Ce qu'il ressent, Atlas ne le comprend que peu. Ce sont ses premiers cadeaux. La pensée devrait être ridicule : on ne donne pas de cadeaux à un androïde, répète Y-33A. On offre des cadeaux à ceux qu’on aime, pense Atlas. Pourtant, ce n’est pas la première fois que Tadjedine lui donne quelque chose. Cette fois, les choses semblent être différentes. Elles touchent quelque chose de profond, remplacent des objets qu’il a regretté avoir perdu et auxquels il tenait tant. Il y a la chaleur du souffle de l’humain, dans sa nuque. La chaleur de ses doigts dans ses boucles. La sensation est différente ce qu’il a pu connaître avant. « I dont think I do. But I love them » Il répète. Il ne va pas les quitter.

Et puis, un compliment. Atlas le regarde, interdit, alors qu’il s’apprêtait à déballer le papier kraft du présent encore sur le lit. Dans sa base de données, il cherche à savoir comment se comporter, quoi dire après cela. Il ne trouve pas quelque chose qui conviendrait à cette exacte situation. Son regard se pose sur celui de l’humain. Il y a une chaleur, sur ses joues. « I was made to be pretty, I think » Il finit par articuler. Quelque chose ne semble pas correct. Il n’a pas le temps de s’arrêter dessus. A la place, il y a une curiosité. « What are the requirements for something or someone to be pretty? » Il demande cherchant à comprendre. « It seems like humans do not have the same understanding of this. » Il fait, alors que leur étreinte est rompu. Il va s’assoir sur le lit, prenant le papier kraft comme un trésor, sans néanmoins se précipiter pour le déballer. A la place, il reste songeur « I like Four’s colour. Does that mean I find him pretty? » Il rit, alors que le petit robot fait un tour sur place, semblant être fier. « And I like your curls » Il hume, comme une pensée après coup. Il décoche un sourire, et puis baisse le regard sur le papier kraft. Il déballe. Le carnet vierge est dans ses mains. Les yeux deviennent humides, alors. La sensation est étrange. Une sorte de soulagement, et puis une mélancolie, quand dans l’esprit danse la réminiscence des moments sur la base de l’empire à remplir un carnet abimé avec un crayon cassé et mal taillé. Les souvenirs se pressent derrière ses pupilles. « This, I think I have always wanted to do. From my own » Il murmure à demi mot, comme s’adressant à lui même. Assurément, cette habitude devait provenir de son propre libre arbitre. Il l’espère. « Thank you. » Les doigts effleurent la couverture comme si la valeur de l’objet était inestimable.
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Message(#) Sujet: Re: These things take time // Talas (2) These things take time // Talas (2) EmptyDim 16 Jan - 18:35


for a second, i was unhaunted. i was the sun, not light from a dying star. i was before. -- @atlas y-33a


Les yeux se sont rabattus sur les lignes de ses mains, moins calleuses qu’elles n’ont pu l’être lorsqu’il courrait la misère et essuyait toute sorte de petits travaux pour ramasser quelques chromium et ne pas crever de faim comme les cabots des docks. Elles ont retrouvé leur finesse et quelque-part, la noblesse de son nom. De longs doigts de pianiste ou d’épouvantail aux ongles courts, presque rentrés dans la chair à force d’être rongés. Un défaut dont Tadjedine ne se défait pas, mais il n’en est que la racine - l’angoisse en est son tronc. Le silence est long. Peut-être dure t’il quelques secondes ou quelques minutes ; le temps se confond et conjugue sa lenteur à l’écoulement de son cycle régulier. De l’autre côté de ses genoux pliés, Atlas prend du temps. Absorbé sûrement par autre chose, il s’absente comme il en a l’habitude, sage et mesuré. Le Jedi a appris à faire avec et du reste, il a fallu adapter son impatience et tout ce qui le brûle pour marcher au rythme de ce gamin de métal. L’androïde prend soin chaque jour d’être un peu plus étonnant, de dire ou de faire des choses auxquels lui ne s’attend jamais - il du lui concéder une intelligence longue et étroite puisque pragmatique, qui ne s’autorise à rêver qu’en silence. Le genre de méninges qui brassent tant d’informations qui leur faut trier ; une tête sans fin, une pensée nécessairement minutieuse, fatalement plus taillée et plus acérée que la sienne. Tadjedine n’est pas bête ; l’androïde est simplement monstrueusement plus intelligent. Faut-il que l’intéressé ne le comprenne pas encore ; que son innocence le préserve d’un certain culte égoïste auquel le gosse ne le croit pas capable. Aux mots lâchés, les lèvres rondes et pleines se plissent tranquillement. Il relève les yeux, puis le nez et le menton, tique alors que le regard adverse le détaille sans broncher. Il n’y a pas de réponse dans les traits de l’ancien apprenti. Ses doigts se glissent entre eux avant de se séparer dans un élan nerveux. "It takes more time and efforts to make choices. You get to know yourself." Il avait fallu des catastrophes pour que sa liberté à lui soit prise dans l’urgence. Elle apparut dans un élan de vie ; mais ses conséquences ne sauraient pas être regrettées. Un léger rictus, comme un sourire, sur une commissure de ses lèvres. Atlas ne bronche pas.

A quoi penses tu encore ? Qu’il veut demander. Rien ne sort, c’est à l’autre de lui répondre et le Jedi n’empêche pas un soupir agacé. "It has nothing to do with that." Qu’il bougonne. Un instant, il laisse trainer son regard sur la pièce si bien rangée, déglutit son humeur comme l’on le fait d’une cuillère de soupe peu à son goût. "C’est pas une question d’être utile ou pas, idiot. I just wanna come with you." L’aveu est craché et un geste sec du menton entend le faire disparaître. C’est inutile, il le sait. Le zèle de logistique n’a rien à voir - ou si peu - avec son désir de l’accompagner ; il y a une inquiétude plus grande, un besoin tout personnel, à ce que l’astrophysicien trouve la place qui est la sienne. Une véritable, à la hauteur de ce qu’il est. Elle se fera en douceur ou à coups de poings. Peu importe. Il faudrait bien qu’Atlas le comprenne sans avoir besoin de lui tirer les vers du nez. Le reste lui fait pousser une plainte encore, mais celle-ci abdique et son agacement s’est fait tendresse.

"It’s you and me against the whole universe, lil’ head. If I can count on you, you gotta count on me, right ?" Les yeux dans les yeux, il attrape cet air dans le regard de l’autre. Impuissant, il a observé le destin lui mettre ce drôle de lutin entre les pattes et accorder ensemble leurs notes maintenant si bien agencées que Tadjedine aurait bien du mal à savoir commencer composer le reste sans sa présence. Tout ce qu’il y a de vide et de creux au fond de ses entrailles se remplit, il suffit d’un rien.

D’un élan, d’une protestation vive comme il vient de le faire et qui ne manque pas de le faire sursauter violemment. A la colère de sa voix, feu l’impérial recule sa tête de chouette étonnée, les yeux grands ouverts sur des sourcils qui se froncent. Et puis non content de s’emporter, le gosse se redresse, fustige, énonce, infuse des couleurs pourpres sur les joues du brun - il n’aime pas ça ; sentir fleurir aux ailes de son nez toutes les taches de rousseur que font ressortir ses rougeurs. Il y a tout un tas de mots dans sa bouche qui prennent directement son coeur pour un tambour. Et la musique lui remonte la gorge, ravaude son orgueil, dessine des douceurs sur sa bouche ourlée. "Okay okay…" Il veut rire ; pas par moquerie mais pour peindre quelque-chose par dessus son embarras. Avoir de quoi s’appuyer pour reprendre le dessus. Rien ne vient, il se racle la gorge. You’re the human I choose to stay with. "C’mon." Qu’il gronde faussement ; les yeux ravis ne savent plus où se mettre. Il trouve un intérêt aux détails insignifiant, à la couleur d’une tranche de livre, à la led qui clignote faiblement sous une rondeur d’un Four étrangement calmé lui aussi par l’emportement inopiné. "You scared me all of sudden !" Par un effort surhumain, Tadjedine parvient à poser sur Atlas un regard rieur. Il y a un silence contemplatif, avant qu’il ne reprenne d’un ton bien plus mesuré. "I want it too. Qu’tu restes avec moi." Un sourire, juste un sourire pour couronner ce qui le submerge. De la bienveillance, bien sûr. Toutefois, autre chose avec elle, un goût qu’il ne mesure pas, une odeur qui se dérobe. Derechef, le visage anguleux aux traits de silex se détourne.

Bien engoncé entre ses bras, Atlas le contredit. Encore. Comme une discipline agaçante et dont il ne se défait pas. Tadjedine ne se contrarie pas, pourtant. Il n’y a pas de place, dans aucun coin de sa tête, pour quelque-chose qui ressemblerait à de l’exaspération. Alors simplement se contente-il de sourire dans ses boucles et de profiter de son odeur. Devant ses yeux, comme une gaze qui ne laisse passer que les couleurs les plus chaudes. Un apaisement des sens comme le début du sommeil et le Jedi laisse ses paupières s’alourdir et se fermer, rien que quelques secondes. L’emprise, s’il ne l’a pas initiée, aucune particule ne souhaite s’en défaire. S’il ne dit rien c’est parce-qu’il ne trouve rien à répliquer. Peut-être resserrer l’étreinte lui signifiait-il de se taire ; l’homme n’a du reste pas besoin de justifier quoique ce soit. Aux sourires de l’androïde, il vendrait toutes ses croyances. C’est bien suffisant, d’être garant du début de son bonheur. Tout doucement, les membres se défont et se relâchent jusqu’à récupérer le dernier présent. C’est un commun accord et lui éructe ce qui lui vient à l’esprit sans trop y réfléchir. T’es beau qu’il lui fait, comme ça, sans ambages. Si ça sort de nulle part, Atlas semble avoir autant de mal que lui à traiter l’information. Heureusement pour lui - pour eux - l’androïde s’embrigade dans un autre questionnement et le gamin s’y piège encore. C’est qu’il n’a pas la rigueur d’un philosophe, que ce genre de thématique s’étant construire sur des années de vie ne font jamais le sujet de réflexions poussées. Lui alors ; avec son besoin d’appuyer sur chacun des boutons pour en comprendre leurs systèmes. "I suppose…" Une inspiration paresseuse. "There’s no requirement." Il sentence. "Trouver quelqu’un ou quelque-chose de beau ne dépend pas seulement d’eux. C’est ce que tu as appris à aimer ; ce qui te touche et te rend sensible." Il sourit, plus doux qu’à l’ordinaire. "Parfois, tu apprends à trouver beau ce que tu avais l’habitude de trouver laid. Ce n’est pas immuable." Une jambe repliée sous ses fesses, l’autre pend vers le sol sans trop d’élégance. Oui Atlas est beau. S’y serait-il attardé s’ils n’avaient fait que se croiser ? Sûrement que non parce-que les traits des hommes ne sont pas ceux sur lesquels traine son regard. Aujourd’hui, il apprécie tous les contraires de son visage, tous les angles masculins, la douceur ingénue de ses yeux, la finesse de sa bouche qui disparait dans ses sourires. Il aime le nez tordu, les oreilles rondes, les joues qui s’arrondissent, les boucles paresseuses, sa taille de fée, sa voix de gosse, ses muscles militaires. Au compliment, Tadjedine sourit, fait mine de s’intéresser aux couleurs du droïde qui ronronne de ravissement - tant mieux, il s’agite pour deux. "I suppose you find him pretty." Qu’il croasse finalement. "I mean… One day, I tried to flirt with a woman. She told me I looked like a snake on drugs and I wasn’t her type at all." Le rire n’a rien de venimeux contrairement à l’impression que ce souvenir lui a laissé. "What you’d find pretty, someone would hate it for the same reason." Il n’a pas d’autre explication à lui apporter mais la conversation le ragaillardit et la curiosité l’emporte alors qu’Atlas déballe finalement le papier froissé par le voyage et ses doigts indélicats. Il a pourtant voulu et tenu à ce que l’emballage soit propre - tant pis. Aux yeux humide, l’ancien apprenti ne relève rien. Le moment, encore, lui appartient. Rien ne vaut de le lui abîmer. Sur les premières pages, sans les coller, Tadjedine y a déposer des fleurs qu’il ne connait pas - deux ; qu’il a trouvé jolies sur le chemin du retour. Un moyen peut-être de commencer à remplir le carnet dont il lui a tant parlé. La remarque sûrement ne s’adresse t’elle pas à lui, aussi il prend son temps pour lever le regard et sourire en retour. « Pleure pas. » Qu’il ronronne. La pièce s’alourdit, il se mord la lèvre, triture ses doigts, la peau de ses ongles, la cloque fichée entre le pouce et l’indexe après s’être brûlé quelques jours auparavant. "I’ve an idea." Une idée bête et fraiche d’adolescent. D’un bond de biche, se relève et se saisissant d’une main délicate de son adverse. "Up. I’ll show you something funny. Do you know how to dance lil head ?"
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