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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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 the bearer of a question (kishar)


                                                                 
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Message(#) Sujet: the bearer of a question (kishar) the bearer of a question (kishar) EmptySam 6 Fév - 2:17

Il y a des trous dans sa mémoire ; des ombres obscurs desquelles il ne peut fuir. Vee cherche pourtant ; il cherche continuellement des échos. Des traces de qui il a été, de qui il est. Shireen possède des réponses ; il est déchirant pourtant de regarder dans ses yeux et d'être frapper par des souvenirs douloureux. Par des voix dans sa tête, continues, qui ne cessent de lui dire des choses qu'il ne comprend pas. Shireen est loin, depuis un moment. Les mots sont dits par holocom plutôt que de face ; il veut son visage, son toucher. Il veut sa chaleur mais ne ressent que le froid ; et pourtant, il bouille de l'intérieur, constamment. Naboo est froide sous la neige mais Vee possède un incendie à l'intérieur. Il y a des choses qui ne vont pas ; sa conscience qui hurle et son corps qui s'agite à rien. La patience est loin d'être sienne, et la voix s'élève pour rien. Combien de fois a-t-il hurlé sur Noon dans les dernières semaines ? Combien de fois s'est-il enfermé dans sa chambre ou sa cabine du vaisseau pour être à l'écart des autres ? Il cherche des distractions ; le médic cherche à fuir autant qu'il guette ce qui peut appartenir au passé.
Il guette partout, nulle part.
Dans les rues, sur les trottoirs ; l'iris est fou, s'accroche aux visages et cherche lueurs loin des ombres. La paranoïa est une malice qui se glisse dans ses veines et qui pèse lourd sur son être. Vee voudrait bien garder l'esprit clair, mais la lumière est une chose qui lui échappe et qu'il traque depuis un moment. On lui dit pourtant ; on essaie de l'aider, lui offre des portes de sortie mais on oublie qu'une de ses jambes a été coupé comme une grande part de ses pensées. Il ne sait pas avancer ; il oublie comment mettre un pied devant l'autre. Et s'il semble le faire, c'est car les autres le portent sans se rendre compte. Jun-0 le fait constamment ; après tout, sa jambe est sienne depuis de nombreux mois maintenant. C'est celle de chair qui peine à supporter le poids de son corps.
Il cherche et il fuit. Les deux s'entremêlent et dansent, continuellement. La plus belle des fuites se trouve dans une cantina ; après quelques verres, les pensées se confondent et il est plus aisé de faire mine de ne pas se souvenir, de ne pas savoir, de ne pas chercher.
Pourtant, même dans la plus opaque des brumes, le regard reste un brin clair et il observe, voit. Il y a des visages qui sont familiers, d'autres qui laissent des impressions sans qu'il ne sache. Depuis un moment, un faciès croise souvent ses prunelles et Vee dévisage, la mâchoire serrée, lorsqu'il l'aperçoit une énième fois. Il est aisé de reconnaître la femme ; les togruta sont certes répandues mais le nombre reste limité dans la capitale.
Il la voit quitter l'endroit, cette fois-ci. Juste s'en aller ; les routes ne se croisent pas, les regards non plus. Elle n'est qu'un passant parmi tant d'autres, mais un passant trop régulier et dont la présence n'est pas en accord avec le calme absent de ses veines. Le médic finit son verre, dépose quelques chromiums sur le comptoir avant de se lever à son tour, quitter l'endroit.
Il fait jour, dehors. Le soleil est quelque part, les rayons ne les atteignent pas au travers des hautes tours qui constituent le secteur sud de Theed. La foule, dense, est tout aussi bruyante ; il lui faut jouer du coude pour parvenir à se créer un chemin et à l'atteindre. Il la rejoint sans grande manière, s'empare de son bras sans demander son reste, l'agresse déjà d'un regard noir qu'il ne contient pas. Vee n'est pas délicat ; il est cassé en entier, constitué d'éternels morceaux de verres qui se percutent les uns les autres continuellement. Il blesse autant qu'il se blesse.
- j'peux savoir t'es qui ? qu'il gronde comme un nexu. non mais parce que j'vois ta gueule depuis des semaines. t'es toujours dans les parages. tu veux un truc ou j'sais pas ? Les sourcils sont froncés, le regard braqué sur la femme. Il la toise comme si elle possédait une réponse parmi les milliers qu'il cherche. Peut-être qu'il est désespéré. si t'as un truc à dire ou à d'mander, fais le. j'ai pas d'temps à perdre à avoir j'sais pas qui me coller au cul. Les prunelles restent accrochées aux siennes, aussi sombres que bleues. Aussi folles, aussi. La pression diminue sur son bras. t'es avec l'empire ? qu'il demande, dans un souffle car il veut savoir sans le vouloir.
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Message(#) Sujet: Re: the bearer of a question (kishar) the bearer of a question (kishar) EmptySam 13 Fév - 7:42



"THE BEARER OF A QUESTION"

La puissance s'accompagne d'un sentiment d'impuissance... - Kishar



        Kal’ndra fixait la liqueur dans son verre, comme un joyau au sombre secret. Elle se demandait ce que tous ces gens pouvaient trouver de si formidable à avaler ce qu’elle pensait être qu'une simple aberration. Le seul effet que cela lui procurait, ne fut qu'une sensation de brûlure à la gorge pour un goût des plus amer au niveau du palais. Aux yeux de la Togruta, il n’y avait sans doute rien de plus stupide comme invention, songeant qu’un tonneau de sa propre boisson serait plus approprié pour dégraisser les parois de son vaisseau qu’être dégustée. Mais elle avait une mission à remplir pour l’ordre depuis que l’Egide était de retour sur ce monde, elle devait jouer un rôle. Ce conflit qui est apparu sur Naboo et qui impactait en premier lieu le peuple, Aaron tenait à savoir si c’était bien l’Empire qui en était fautif ou si les rebelles avaient leur part de responsabilité. Elle devait donc récolter des informations et comprendre ce qui en était réellement.  
      Elle prit une gorgée de cette lessive qu’elle engloutit sans montrer signe de dégoût. Bien que son regard ne s’était guère posé sur lui de la soirée, elle accrochait sa présence dans la force comme une lueur dans l’obscurité. Aujourd’hui, encore, il était présent, lui dont les tourments ondulaient dans la force comme des vagues sous un ciel en feu. Dans l’esprit de Kal’ndra, quand une âme criait ainsi, généralement, c’était qu’elle subissait une chose qui faisait défaut à la compréhension de la Togruta qui savait, toutefois, reconnaître une vague quand elle en voyait une. Il était sans doute la personne qu’elle devait rencontrer, interroger. La question était comment l’approcher sans que cela paraisse voulu et planifié, sans que sa présence attire une méfiance dans le cœur de l’homme où ne devrait séjourner que le doute. Peut-être que la solution était bien plus simple qu’elle n’y paraissait ? L’esprit humain, dépendant de ce que Kishar considérait être les lacunes de la conscience, lui avait appris Ô combien un esprit intempéré, était un esprit faible.  

         La togruta avait songé qu’il n’était peut-être pas nécessaire pour elle d’aller à sa rencontre. Songeant que jouer sur une potentielle paranoïa allait le conduire à croiser, un jour ou l’autre, son chemin. Patiente, les jours et les nuits défilaient alors qu’elle observait et étudiait ses habitudes pour ainsi mieux se calquer sur ses allers-retours. Et sans jamais l’approcher ou lui adresser un regard, sa présence devenait malgré tout, au fur et à mesure, une hantise prenant peu à peu de la place à travers des pensées déjà hostiles à sa paix intérieure. Se levant, elle avait quitté la cantina, passant à nouveau dans son champ de vision tel une ombre agglutinée au coin de votre œil et qui disparaît indubitablement quand vous tenter de l’attraper du regard. Est-ce que Kishar avait conscience de provoquer cette frustration ? Si elle-même ignore la raison exacte de l’existence de cet état d’âme ou ce que cela fait de le ressentir, elle sait qu’elle peut en jouer.
        Et sa patience fût enfin récompensée quand à travers les rues bondées, la présence, sous l’effet d’une attraction animé de frustration, poursuit la jedi. La pression sur son bras stoppa aussitôt Kal’ndra qui se tourna vers l’individu, ses iris clair, d’un bleu azur, se posa sur ceux sombres de l’homme. Le regard de Kal’ndra, aussi pénétrant que paisible, embrassait celui austère et féroce de l’homme qui l’apitoyait de question aussi grossière que prévisibles. « Je crois... » Comment ça la Togruta quand le silence revient. « Que lorsqu’un homme poursuit ainsi une femme qui hante son esprit, c’est généralement pour des raisons plus romantiques. » Annonce-t-elle, sous le ton d’une conversation conviviale, comme si l’agressivité de l’homme n’avait jamais eu lieu. Il n’y avait ceci dit, ni sarcasme, ni humour dans sa voix. « Mais je trouve que la dernière question est stupide, contenue du fait qu’il est peu probable qu’une personne puisse vous avouer qu’elle est avec ou contre l’empire en premier rendez-vous ? » Non vraiment, il n’y avait réelement aucun sarcasme dans sa voix, la convivialité dans le ton de sa voix était sincère.



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Message(#) Sujet: Re: the bearer of a question (kishar) the bearer of a question (kishar) EmptyLun 15 Fév - 2:57

Elles sont nombreuses, folles, déconstruites. Une multitudes de phrases, de questions sans réponses qui claquent dans son esprit. Elles ne cessent de faire échos en lui depuis l'éveil douloureux il y a plus de deux ans maintenant, la moitié de sa mémoire fragmentée et sa jambe dans un état presque plus acceptable. Les dernières semaines n'aident pas. L'aide apporté par sa soeur ne fait qu'aggraver les choses. Vee désire savoir autant qu'il craint le passé et tout ce qui peut le constituer. Il ne sait pas qui il a été. Il ne sait même pas qui il est. Des lèvres des autres viennent des paroles à son sujet et il se contente de les accepter. Il aboie par moment, gronde et montre des dents, mais Vee trouve un confort dans les choses que les gens annoncent avec certitude à son sujet. Peut-être est-ce pour cela qu'il a si aisément cru les paroles de Shireen et qu'il fond dans ses bras avec aisance. Shireen possède cette vision presque trop belle de lui, sourit à l'entente de ses paroles acides comme s'il le retrouvait un peu plus, à chaque fois. Shireen est aussi présent qu'absent ; il est comme l'écho de ses souvenirs qui ne parviennent pas à s'accrocher. Tout est là, au bout de ses doigts. Il suffirait d'un pas, d'un bref mouvement, et il pourrait les capturer. Autant l'homme que son passé. Mais Vee ne bouge pas ; ses jambes sont lourdes et cassées, incapable de parfaitement s'accordés. Il souffre à chaque pas, en vérité. Il souffre par le mouvement cassé qui se crée, par la manière dont il sent le métal claqué brusquement contre le sol et sa jambe, humaine, être si légère qu'elle parait fantôme, comme celle disparue. Et toutes souffrent. Chacune de ses trois jambes souffrent. C'est de celle qui a disparue que vient le plus grand des sanglots.
Elle résonne, à cet instant. La douleur, elle hurle.
Le regard accroché à celui de la femme, les doigts toujours accrochés à son bras. Il a besoin de se tenir contre quelque chose, quelqu'un. Vee est en chute libre depuis trop longtemps déjà.
Et elle est calme. Si calme, dans son regard et sa présence. Si calme dans ses mouvements, dans l'ombre, le coin de son regard, depuis un moment maintenant. Le médic est incapable de l'observer. Incapable de supporter la légèreté s'accordant à sa présence. Elle éveille en lui une tempête.
Elle éveille en lui toutes ces choses qui ne demandent qu'à exploser.
Il l'envie.
- Je crois... qu'elle commence, par pour la première fois, et il méprise déjà profondément le timbre de sa voix. Que lorsqu’un homme poursuit ainsi une femme qui hante son esprit, c’est généralement pour des raisons plus romantiques.
Il la déteste ; non pas pour ses paroles, mais pour sa voix, pour le vide autant dans les mots que dans ses iris. Elle est vide tandis qu'il déborde entièrement, complètement, un peu plus à chaque chose. S'il est un océan pris par la tempête, elle est un lac, simple et paisible, qui n'est pas touché par les vents.
- Mais je trouve que la dernière question est stupide, contenue du fait qu’il est peu probable qu’une personne puisse vous avouer qu’elle est avec ou contre l’empire en premier rendez-vous ?
Il la lâche, brusquement, avec les derniers mots. Le regard porte des blessures qui viennent d'ailleurs et qu'il pose sur elle. Il l'observe comme si elle était responsable de tout alors qu'elle ne sait rien. Mais Vee a besoin de détester des gens, d'autres personnages que lui-même. Il pourrit de l'intérieur.
- De quoi tu parles ? qu'il gronde, essayant sa main contre ses vêtements, la dévisageant lourdement. Le regard, l'instant suivant, glisse d'un côté et de l'autre, se perd dans la foule. J'sais pas si t'as maté trop d'holonovela ou que tu t'es cognée la tête, ou si t'es juste conne, mais j'te drague pas. Les souvenirs des derniers jours lui ont prouvés qu'il avait tendance, par le passé, de se perdre dans les bras de tous et chacun pour trouver l'amour. Le coeur en a pourtant toujours dénudé, si bien que cela en fait une énième raison pour douter continuellement de ses sentiments à l'égard de Shireen et leur sincérité.
- c'quoi cette manière de parler franchement. qu'il gronde, loin de savoir quoi dire. Il veut des réponses et, encore une fois, on ne les lui accorde pas. Vee devrait y être habitué. Il ne l'est pas. Il renifle - le froid remplace les allergies, l'hiver - et laisse sa botte frotter contre le bitume sale. La neige fond, ici. Il ne reste que des saletés brunes et humides, parfois un peu gelés, qui laissent les chaussettes humides. arrête d'croire tes rêves pour des réalités. c'pas un rencard ; fais juste répondre à mes questions. Il y a quelque chose dans l'iris, derrière le sévère, le noir, qui est fragile.
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