Kishar Kal'ndra Ϟ Ces étoiles qui dansent sous le ciel de minuit.

nom et prénoms : Je pourrais interroger mes plus lointains souvenirs, mais je suis persuadée qu'on m'a toujours appelé Kishar. Un prénom et nom qui viendraient de parents dont les visages avaient longtemps disparu à travers les tréfonds abyssaux de ma mémoire. Cela dit, seul mon maître ou mes proches me nomment directement par mon prénom quand d'autre use d'un surnom affectueux qui est Kal. Cela dit, la plupart du temps lorsqu'on fait courtoisement appel à moi, on invoque mon titre honorifique "Jedi" avant mon nom Kal'ndra.    
trigger warnings : Aucun.
âge : Le temps passé, j'ai à présent trente-six hivers. J'ai longtemps laissé derrière moi l'innocente padawan que je fus.
planète d'origine : Je suis née sur une planète qui porte le nom de Shili, je n'en garde aucun souvenir, car je n'avais à peine que trois années de vie quand j'ai quitté ce monde pour rejoindre l'académie de la force sur Naboo.
lieu de vie : Voilà une question difficile, le groupe de Jedi avec qui j'avais débuté mon expédition vers l'inconnu, s'était installé sur Tython, alors l'on pourrait aussi dire que c'était là-bas que je résidais. Mais voyez-vous, je n'ai jamais été du genre à rentrer à la maison. Toujours en exploration à travers les étoiles, vers ses régions inconnues en quête d'une réponse, laquelle ? Je l'ignore, mais tout l'intérêt était à l'idée de découvrir quelque chose qui nous dépasserait sur notre belle galaxie. Découvrir une relique d'un temps révolu qui pourrait nous révéler les traces d'une civilisation éteinte que l'on pourrait à peine concevoir, les fabuleux trésors des temps anciens prêt à nous conter diverses histoires. Voilà une chose qui me faisait rarement revenir sur Tython. Aujourd'hui, si je le peux, je continuerai à voyager là où l'histoire ne demande qu'à être déterrée, bien que les événements récents m'ont conduit à revenir sur Naboo avec l'ensemble des Jedis de Tython.
statut marital : Célibataire, mon cœur n'est pas à prendre, il ne l'a jamais été. L'amour est un concept qui m'échappe, une notion absurde que je ne puis comprendre.
profession ou rang au sein de l'ordre sith et jedi  ? Repoussant la responsabilité d'être le maître d'un padawan, je suis encore à ce jour un Chevalier Jedi et si vous demandez pourquoi on vous répondra sans doute que c'est parce que mes expéditions me prennent bien trop de temps et bien trop de travail... Mais en vérité, de mon point vue, avoir à gérer les tracas d'un Padawan me semble être une entreprise bien plus périlleuse et plus difficile que d'offrir une peluche Wookie à un Sith aigri. Sans doute, l'archéologie n'est bien là qu'une excuse pour rester loin de cette responsabilité, en effet.
caractère : Par où commencer... J'ai toujours ressenti des difficultés à comprendre les émotions des autres, car mon cœur a toujours semblé en être dépourvu. Pour autant, et sans doute parce que ces étrangetés de la psychologie m'ont toujours intrigué, je me suis constamment montrée curieuse sur la raison qui pouvait provoquer la joie, la mélancolie ou la colère chez une personne. Je me disais que même si j'étais incapable de ressentir moi-même ce fleuve de voix interne, je pouvais toujours tenter de la définir selon ce que je percevais chez les individus. Les gens rient de bon cœur quand ils sont heureux, ils s'énervent quand une injustice leur arrive, etc... J'avais songé à un moment de ma vie que la solution était peut-être dans le mimétisme. Rire en même temps que les autres, pleurer quand la situation le demandait, être en colère pour me montrer sous un autre jour. Mais était-ce sincère ? Non. Tout n'était que comédie, mimétisme, je voyais et je recopiais sans rien n'éprouver réellement. Une comédienne de l'émotion, au cœur en réalité indifférent. Je n'ai jamais eu de rancœur contre ceux qui tiraient sur mes lekkus pour se moquer, je n'ai jamais ressenti l'euphorie qui accompagne le rire, je n'ai jamais non plus ressenti la détresse qui accompagne le danger. Toutes ses larmes, que j'ai un jour versées, ne portaient aucune tristesse. Alors j'avais alors fini par abandonner l'idée de ressentir un jour ce que tous ces gens subissaient intérieurement au quotidien.    
groupe : Homines (les neutres).
palier de la force, début et lieu de l'enseignement : Palier 5 : J'ai grandi dans cette philosophie qui entoure les enseignements de la force du côté lumineux. Du haut de mes trois ans, je n'étais pas une enfant bien trop compliqué à éduquer. J'avais en ce temps, déjà montré les signes que j'étais différente du commun des mortelles, notamment dans ma capacité à être indifférente aux sentiments des autres. Je n'avais aucun intérêt à jouer comme les autres enfants, car ce qui les amusait, me laissait de marbre. Il était plus facile pour moi d'apprendre à méditer que de créer des liens avec ceux dont les intérêts me semblaient aussi évidents que ceux que pouvaient potentiellement avoir un Bantha. Plus disciplinée que les autres, j'avais un esprit capable d'imprégner tout ce qui, pour lui, avait un sens. J'ai donc très tôt su communier avec la Force comme si elle était une extension de moi-même. Une compréhension qui n'a fait que s'accroître avec le temps à travers les divers enseignements et surtout grâce à l'expérience réelle.      
si niveau 3 +, quel don et comment se traduit-il ? Je n'ai jamais su sentir une étincelle d'émotion, et La Force elle-même sait que pour tenter de la comprendre au mieux, j'ai essaye d'y mettre toute mon âme à cette tâche. Peut-être était-ce là une belle ironie que la seule chose que j'ai pu réussir à ressentir pour la première fois, c'est la plus pur existence de la Force elle-même, celle qui accompagne la vitalité. Une essence chaude que j'avais la capacité de toucher et de manipuler au détriment de ma propre force, aussi bien mental que physique. Oui, et j'ai appris à reconnaître et communiquer avec les midi-chloriens eux-mêmes, ainsi la manipulation de ce micro-organisme m'a permis de faire de la guérison mon art, ainsi que mon fardeau.
sabre laser : Vouloir comprendre les autres depuis ma plus tendre enfance, m'aurait d'un certain point de vue offert la clé d'une empathie toute relative. Je sais que si une personne pleure, c'est que quelque chose l'affecte, qu'elle a besoin d'en parler ou de rester seul un moment. Je sais que si une personne à peur, c'est que souvent, elle est en détresse. Ma différence m'a permis de m'intéresser à l'être-humain sous toute cette facette sans pour autant être dégoûtée par ses défauts, ou fascinée par ses qualités. Une compréhension purement logique et sans attache de l'individu qui m'aura permis de faire naître un besoin de préserver ce qui rend unique une personne et ses palettes d'émotions. On m'apprit ce qui était moral et immoral, ce qui devait être proscrit ou ardemment défendu. Et c'est pourquoi je porte ses sabres antiques trouvé dans les ruines d'un monde oublié, des sabres portant des cristaux de couleur blanche, comme la marque de mon éternel dévouement à la justice que l'ordre et moi-même défendons.  
perception des androïdes : Est-ce que les émotions les rendent humains ? Je l'ignore... Si c'est le cas, peut-on dire alors que chez moi l'absence de ces dernières, fait de moi une machine ? Où est donc la frontière entre la conscience réelle et celle issue d'un programme ? En partant du principe qu'il y en a aucune, peut-on réellement considérer la machine comment une créature vivante à part entière. Si leur évolution est une possibilité qui n'a rien d'absurde, de là à voir en eux des êtres-vivants, c'est une dimension bien compliquée à aborder. Et au final, autant valait mieux redéfinir ce qu'était la vie elle-même si l'on venait à considérer ces machines comme vivantes.      
que cherche-t-il ou elle plus que tout ? Sa plus grande quête n'est autre que la compréhension de sa propre conscience.
crédits ultraviolence et bloodybaronn.