standing in the ashes of the past. (shiti#1)

Il y a une odeur de fumée, dans l'air. Une brume constante qui agresse et qui n'aide en rien à l'état de ses nerfs ; derrière lui, les enfants sont problématiques depuis plus d'une heure déjà. Il peut entendre la voix agitée de DUMY tenter de les discipliner à plusieurs reprises mais l'excitation presque présente et il suffit de tendre l'oreille pour entendre les quelques villageois des environs être exaspérés par l'énergie folle qu'ils possèdent, tous. Tintin peut les comprendre ;  il les comprend parfaitement. Il ne demande qu'à boucher ses oreilles la plupart du temps et être libre de ces bruits nombreux qu'ils créent et de leur présence. Il est que son coeur est bon et qu'une promesse a été faite par amour, et que peut-être, il les aime. Juste un peu ; un amour moindre qui va de paire avec l'état de ses nerfs constamment agités. Il suppose que la chose est bonne pour sa santé ; du moins, c'est ce que San lui dirait, un sourire doux sur les lèvres, une malice moindre mais immense dans l'iris, toujours. San est un rat ; un rat soumis qu'importe la blancheur de son pellage et la perfection de son joli minois.
Le bruit ne cesse pas ; l'odeur non plus. En vérité, l'un comme l'autre ne cesse de croître et d'un geste brusque, Tintin laisse tomber ses outils. Pour la première fois depuis de longues minutes, il redresse sa tête et son cou hurle d'une douleur sourde. Ses muscles sont endoloris. La grimace placée sur ses traits, il fait un mouvement de rotation une et deux fois avant de lancer un regard autour de lui.
Dans l'atelier, rien ne semble en feu. Il n'a rien oublié, pour une fois. À l'occasion, de part le bruit que font les enfants mais aussi pour sa manie à faire de multiples choses à la fois, un feu nait dans l'atelier et prend son aise. Cette fois-ci, ce n'est pas le cas. Peut-être en ressent-il une certaine fraction de fierté.
Il n'en reste pas moins que le bruit continu, à l'extérieur, et que l'odeur reste, dans les narines. Les traits froncés et salis par l'effort de ses expériences, il met un moment à quitter son banc et son atelier, par la suite. Le reflet du soleil contre la neige, envahissante, l'aveugle. Il ne s'habite toujours pas à la chose. À l'occasion, il envisage de quitter Naboo. Mais pourquoi ? Il ne possède rien d'autres que cet endroit et son coeur est envahi d'un espoir qui ne le quitte pas. San reviendra un jour, il ne possède aucun doute.
Pour l'heure, il doit trouver l'origine du feu. Avec la fumée ne vient aucune odeur agréable. Il est impossible, alors, qu'une personne soit en train de faire un repas.
- DUMY, comment vont les monstres ? qu'il demande, approchant le pit droide. Celui-ci, interpelé, tourne son attention dans sa direction et se voit, dans l'instant suivant, agressé par une envolée de boule de neiges. Peu impressioné, le savant fou dévisage le droide dont, atteint à la tête, s'est recroquillé en position de veille. ah. à la perfection. qu'il fait, grommèle, avant de rejoindre le cyborg pour l'activer de nouveau. protège toi, bats toi comme un homme. j'vais voir un truc.
Les paroles sont dites en le maintenant bien par les épaules, un grand sourire sur les lèvres et un air sérieux sur la gueule. Un regard est offert aux gamins ewoks s'amusant dans la neige et, dévisageant brièvement l'état de leur habit et de leur fourrure, il préfère soupirer plutôt que de dire quoique ce soit.
Il y a toujours une odeur de fumée, dans l'air. Chassant les quelques mèches se trouvant devant son visage, son chignon étant dans un état lamentable, Tintin sécure le sabre à sa taille et enfourche l'un des speeders appartenant au village. Lui-même émet quelques brins de fumées en s'activant, mais rien n'équivalent le nuage captant son attention, au loin. Il lui faut remonter son masque, noir, contre son visage tandis qu'il s'approche. La fumée est lourde, déjà, et la chaleur commence à prendre place.
Il s'agit d'un vaisseau. Le speeder s'arrête et les yeux plissés, Tintin en descend pour s'approcher à pied.
Il s'agit d'un vaisseau impérial. Il y a quelqu'un, juste là. Quelqu'un lançant des branches et des morceaux de bois sur le feu naissant dans la carcasse de métal pour alimenter le carnage prenant place.
- hé! j'peux savoir c'que tu penses être en train d'faire ? Les mots sont brusques et le sourire est grand, sur les lèvres. La tête penchée sur le côté, Tintin dévisage l'inconnu avec la plus grande des curiosités. non parce qu'un feu dans les bois, c'est pas la meilleure idée. tu sais il faut quelle température pour faire fondre les types de métaux qu'on trouve dans un vaisseau impérial ? très chaud. tu sais ce qui brule plus facilement? Une forêt. À chacune de ses questions vient une réponse dite de manière simpliste, lente et découpée, de la même manière dont il parle aux Ewoks, constamment.
Tintin prend une pause pour l'observer, bêtement, avant de lui sourire encore.
- on récapitule ? est-ce que faire un feu avec un vaisseau de l'empire est une bonne idée ? Geste simple, il penche sa tête sur le côté, le regard attentif, presque innocent. La colère est loin de l'être. Si l'homme est tâché de sang, Tintin n'en a rien à faire, complètement.

Non, Shireen n'a jamais été doué en pilotage. L'atterisage forcé à fortement endommagé le chasseur impérial qui s'est crashé. Il a eu une brève pensée pour Sherveen qui serait fou de rage devant un tel carnage et qui lui ferait sans doute la morale. Il ne veut surtout penser à lui, pas alors qu'il vient de commettre l'irréparable. Shireen se dégage de la carcasse fumante du vaisseau. Son corps le fait souffrir, il n'y a pas une endroit qui ne soit pas emprunt de douleur et il doit faire peur à voir, avec ce qu'il reste de ses boucles en batailles et le sang qui recouvre ses vêtements. Il récupère ses affaires dans le cockpit. Il n'a pas presque rien récupéré, juste le sabre laser de son père, son arme et un sac qui contient tous ses souvenirs de l'empire. Des livres, des babioles et du bacta spray. Tant qu'à faire, il a vidé l'armoire à pharmacie. Il donne sa main au droide qui se démène, une tôle pliée l'empêchant de se dégager. B1 n'a rien dit lorsqu'il a abattu Aion. Il est resté de marbre, confirmant qu'il n'est pas une création de l'homme pour le protéger. Shireen est rassuré de toujours pouvoir compter sur son droïde, garde du corps mais surtout ami. Maintenant, il va devoir effacer ses traces. Il n'a aucune idée de comment faire. penser pratique et comme un soldat pour ne pas penser au reste. Dans sa tête, Vee en boucle. Son visage, son inquiétude, son jugement et ses mots. Vee. Vee. Vee. Il doit retrouver Vee. C'est son unique but désormais, le reste il trouvera.

Il alimente les flammes, brûlant ses empreintes et endommageant les systèmes du vaisseau. Il ne va pas le faire disparaître, mais il veut qu'il soit impossible d'identifier qui se trouvait dans celui-ci. Ils s'en douteront, mais ils ne pourront pas récupérer sa conversation avec Vee. Ils n'auront rien. Ils ne vont pas l'attraper. L'angoisse commence à grimper en lui, alors qu'il panique et réalise qu'il vient de tout foutre en l'air. Il est étonne en même temps d'un autre calme, un calme à l'intérieur de son esprit qui contraste avec ses membres tremblants et son coeur en furie. Il comprend que c'était nécessaire, qu'il est délivré. Il continue sa petite affaire jusqu'à ce qu'il sursaute en entendant une autre voix. Shireen se pensait en seul, qui peut bien l'avoir trouvé ? Déjà ? Il n'a pas été discret en s'écrasant, pas vraiment de sa propre volonté. Il aurait préféré l'éviter, mais il n'a pas ce talent. Immédiatement, sa main agrippe le sabre et il l'allume, dévoilant sa lame d'un rouge profond.

Pas un impérial, pas d'uniforme. Juste un gars. Quelqu'un qui vit dans le coin peut-être ? Envoyé par Vee ? Il n'a pas l'air d'appartenir au Bumblebee, pas sur que le médic ait mélé les autres à sa folie. Ou alors c'est un espion de l'empire. N'importe qui. Il ouvre la bouche et la referme instantanément. Qui est ce type ? Il n'a pas l'air dérangé de le voir sortir d'une épave en flammes, ni perturbé par la cicatrice qui barre son regard. Il pense à sa forêt et il le comprend, regardant autour de lui. Coupable de sa barbarie. Shireen rougit violement de honte, presque aussi rouge que son sabre. « ... Non. Parce que la forêt brûle plus rapidement que l'alliage du vaisseau. » Il baisse le bras, circonspect. Il ne s'attendait pas à ce genre de discussion après sa désertion. Comme si rien ne s'était passé. Comme si il n'y avait pas réellement un chasseur impérial en morceau derrière lui et qu'il n'était pas explicitement couvert de sang. « Ecoute, il ne faut que tout ce qui se trouve à l'intérieur disparaisse, le reste je m'en fiche je.. Il faut pas qu'on me retrouve et d'ailleurs tu m'as jamais vu. » La lame ardente du sabre lui toujours et fait fondre la neige autour de lui. Il l'éteint et l'accroche à sa ceinture. Ses blessures se réveillent a nouveau, instinctivement sa main vient se plaquer contre sa coté, fêlée peut-être, alors qu'il essaye de partir. Il s'écroule à genoux au sol. Il n'ira pas loin, il ne peut même pas courir. Shireen regarde l'étranger par dessus son épaule, les dents serrées. « J'ai besoin d'aide... »

Tintin n'aime pas les enfants. Tintin n'aime pas les gens qui demandent de l'aide. Il n'aime pas ceux qui n'ont l'air de rien, soudainement, au milieu de nulle part, et qui semblent entièrement paumés. Car il a toujours été en parti seul dans son cas, toujours apte à se débrouiller sans l'aide d'autrui et que, de manière générale, il s'en est toujours tiré de la meilleure manière qui soit. Tintin a du mal, oui, avec tout ce qui peut être associé à la stupidié. Il est fréquent chez lui de poser un regard empli de jugements sur un être et de le proclamer con. C'est plus fort que lui. DUM se prend le commentaire à de nombreuses reprises, qu'importe si le droide est l'une de ses créations. L'ancien padawan voudrait le voir évoluer un peu plus rapidement, après tout. Il n'aime pas le savoir si limiter par des codes - même s'il s'agit des siens - et incapable de dépasser les frontières établies par l'homme. C'est un peu la même chose, avec les gens. Il n'aime pas les voir limiter. Par les sentiers, les sentiments, les éducations ou juste, leurs parents. Il déteste dévisager un individu et n'en voir que des déceptions les uns après les autres. Il n'y a rien de beau, dans la chose. Ce n'est même pas amusant. C'est terriblement triste et frustrant. Et Tintin est une boule de colère ; une boule à vif, constamment, face à toutes ces choses qu'il n'apprécie tout simplement pas. San avait - a - la manie de lui dire de se calmer, souvent. De poser une main contre son bras et un baiser contre sa joue, juste pour calmer le feu, juste pour calmer un peu la tempête avant qu'elle n'éclate sans grande raison. L'ancien Padawan reste, après tout, bien en harmonie avec ses sentiments. San avait - a - tendance à dire qu'il était terriblement honnête, au moins.
Pour l'heure, son honnêteté lui donne envie de claquer des mains pour applaudir cette pauvre âme perdue qui s'amuse à faire un grand feu de joie. À croire que la honte est une chose qui va même aux idiots, car de maigres instants se passent avant qu'il ne rougisse terriblement face aux commentaires de Tintin. Voilà un bon signe ; au moins, l'information se rend au cerveau. La cause n'est pas perdue. Juste lamentable.
- ... Non. Parce que la forêt brûle plus rapidement que l'alliage du vaisseau. Avec les paroles bien sages, le sabre est baissé. Tintin y offre une première oeilade. Il n'en a que faire, des sabres lasers. Fut une époque, l'outil était lié à ses doigts et n'en délogeaient pas. Maintenant, il n'y voit qu'un briquet géant ne servant pas à grand chose. Le sabre se trouvant à sa taille, fait de beskar, est plus utile à ses yeux. Celui de l'inconnu serait plus pratique en médecine que sur un camp de bataille. Quelle idée de cauteriser la blessure de son ennemi en plein combat. Ecoute, il ne faut que tout ce qui se trouve à l'intérieur disparaisse, le reste je m'en fiche je.. Il faut pas qu'on me retrouve et d'ailleurs tu m'as jamais vu. Le sabre s'éteint, enfin. Tintin suit le mouvement des yeux, à peine. Il porte plus attention à la grimace et à la main posée contre la taille. Une blessure ? Bien évidemment qu'il est blessé.
Les enfants se blessent toujours pour tout et pour rien. Il grimace, les lèvres se tordant un brin en une moue. Il n'est pas ravi par la situation. À l'instant, l'ancien padawan préfére presque ses démons.
- J'ai besoin d'aide... qu'il ose lui dire, et Tintin déteste la bonté qu'il possède. La moue s'accentue et le froncement de ses sourcils aussi, sur le coup, avant qu'il ne soupire et s'approche. Il ne ressemble à rien, au sol, à être blessé devant son lamentable feu de joie.
- J'avais pas vu qu'il fait, amer, l'aidant malgré tout à se redresser pour l'asseoir plus loin des flammes. Il est peu délicat dans ses gestes, mais Tintin n'a jamais été tendre. C'est surtout San qui était - est - aveugle à dire le contraire. On va commencer par éteindre ta merde. Reste là et bouge pas. Les flammes, en soi, sont encore minimes. On perçoit plus de fumées qu'autre chose.
Se redressant, Tintin pose ses mains sur ses hanches et dévisage les lieux. Après quelques secondes, il s'approche d'un arbre environnant et, à la manière d'un acrobate bien agile, en escalade le tronc pour, une fois rendu au sommet, en secouer les diverses branches envahies par la neige. Le processus dure de longues minutes, passant d'un arbre à l'autre - ses capacités d'ancien Jedi servant encore - jusqu'à ce que l'épave soit d'un blanc presque parfait.
D'un bond, il retourne au sol.
- Tu peux t'redresser ou tu sais juste chialer ? tu veux effacer les données ? montre moi le cockpit qu'il exige. Ramenant son communicateur à sa bouche, il envoie un message à DUM. continue d't'occuper des enfants un moment, j'suis occupé. Il attend quelques secondes, et ajoute. essaie de pas faire de court circuits. Le regard dévie sur l'inconnu, encore au sol. La moue est contrariée, cette fois, avant que la tête ne se penche sur le côté. allo ? allo ? ça va ? sors ton briquet. on a besoin de faire une brèche pour rentrer. ton feu a tout bousillé. Sauf ce qu'il voulait détruire, bien évidemment. La logique des idiots. À croire qu'ils n'ont jamais entendu parler d'une boite noire. Soupirant - il est déjà tant exténué d'être bon - il s'empare de son propre sabre, sortant la fine lame de son étui, pour s'approcher de l'épave maintenant enneigée.

Pendant un moment, il se demande si l'individu va l'aider ou le regarder, se moquer de lui. Exploser de rire. Il ressent une profonde colère à cette pensée, il ne comprend pas ce qu'il y a de drôle -ou d'exaspérant. Shireen ne prétend pas être en pleine capacité de ses neurones. Il n'a pas anticipé que le plan se déroule aussi bien, qu'il finisse par s'en sortir. Tout jusqu'au crash c'est de l'improvisation. Ensuite, il sait qu'il doit retrouver Vee, mais entre le moment où s'on corps s'échoue par terre et celui où il doit relancer la machine, il ne sait pas. Il a une seconde réalisation,  le poids de ce ses actes qui retombe sur lui et le cloue au sol. Qu'est-ce qu'il a fait ? Et puis, au moins, cette certitude Pas le coix, je n'avais pas le choix. Il a peur. Il a honte d'avoir peur, même si il ne devrait. Il n'y aucune honte à être effrayé quand on a de bonnes raisons de l'être, c'est la pauvre qu'il reste un peu de courant dans ses neurones. L'adrénaline encore suffisante  dans son corps le force à bouger, malgré la douleur; pour le faire tenir quelques minutes de plus. Il s'assoit plus loin dans la neige, se laisser guider même si sa peau lui hurle de le repousser, de ne laisser personne le toucher. Avant il pouvait faire semblant, maintenant, il a l'impression que tout est en train de s'écrouler. Qu'il a trop repoussé ses limites, il a aussi été creuser dans des couloirs de son âme qui étaient ignorés. Il reste recroquevillé le temps que l'inconnu éteigne l'épave. Shireen peut se réjouir qu'il ne l'ait pas attaqué, le jeune homme est agile et nul doute que si il avait du le combattre, il ne s'en serait pas sorti vainqueur.
Toute sa vie se résume à ça, se réjouir que les choses ne soient pas pires qu'elle le sont déjà. Il aimerait que pour une fois, il n'ait pas à faire de choix entre un mal et un pire.

Il ne sait pas si il peut lui faire confiance, il ne sait pas grand chose et pour sa défense, il n'a pas envie de réfléchir, encore moins la capacité. Il pèse le pour et le contre, Reen n'ira pas loin seul, il ne pourra pas rejoindre la ferme dans cet état et surtout, il craint la colère de Vee. Elle est inévitable, si il se présente en pièces détachées elle sera pire. Shireen prend une grande inspiration, douloureuse aussi. Il n'y a rien qui soit agréable de faire. Il fronce les sourcils, quand l'autre lui parle d'un "briquet" étonné quand il réalise qu'il fait allusion à son sabre laser. Shireen déglutit. Le commandant - ex - se relève, conscient que si il reste trop longtemps immobile, il ne pourra repartir et titube pour le rejoindre. Le froid lui mord la peau. Reen  n'a pas la force de s'énerver contre lui. La colère est passée, celle qui s'outre de la rudesse des mots. Il comprend; Il faut rester pragmatique dans une telle situation. Eteindre le feu, griller le système. Il verra ensuite. « Là. » Il force l'assurance dans sa voix. Au fond de lui, il voudrait souffler, à peiner murmurer, de peur que l'autre l'entendre. Effrayé même qu'il puisse capter ses pensées. Est-ce que c'est un Jedi ? Il a dans le souvenir des êtres pleins de sagesses, mais peut-être qu'il a tort. Après ce qui leur est arrivé, il ne serait pas très aimable, lui non plus. La culpabilité le ronge toujours autant. Cette homme sait-il seulement quel rôle il a pu jouer ? Il n'a pas l'air plus dérangé que ça d'aider un impérial quand, clairement, il pourrait l'échanger contre son pardon. Ou peut-être pas.
Sans doute pas. La seule chose qu'il pourrait faire comme excuse, c'est crever maintenant. « Le code c'est X-4-5-T-Y-0-0. » Le monde tangue autour de lui, comme si il allait tomber dans les vapes. Il a du prendre un coup sur la tête. Si ça se trouve il fait une hémorragie interne et il est déjà mort, sans le savoir.

- Là. La voix de l'homme est faible, qu'importe la force qu'il y met. Tintin laisse tomber son regard sur ses traits pendant un court instant, avant d'humer et de tourner son regard vers la porte. Sa lame entre les doigts, il transperce le lourd métal du vaisseau pour se frayer un chemin à l'intérieur. À ses côtés, l'inconnu aide moindrement avec son sabre laser. Tintin se garde d'un commentaire, malgré le fait qu'ils restent lourds sur sa langue. Il est porté à juger l'homme pour les problèmes qu'il apporte et pour l'attention venant avec sa présence. Il y a une angoisse en lui ; pour les petits monstres comme pour le village. Un sabre rouge ne veut dire qu'une chose, bien que nombreux regards se sont autrefois porté sur son sabre, orange, accompagné par de pensées similaires. Les gens sont portés à voir le mal aux endroits où ils le désirent.
De son côté, Tintin est porté à être irrité plus qu'autre chose. Le ventre est creux et il se rend compte qu'il n'a pas mangé depuis un moment. Les monstres avaient encore faim, il a préféré leur filer son repas plutôt que de les entendre se plaindre. Il choisit ses batailles, même aujourd'hui.
Le cockpit est dans un état acceptable. Tintin en dévisage les composantes et se garde de fracasser plusieurs pièces pour ramener des morceaux avec lui. Il a compris depuis longtemps qu'il était préférable de ne pas emporter des pièces de l'Empire avec lui. Il y a quelque chose d'étrange avec eux ; voilà ce que lui murmure la Force, constamment. Il y a du sang et des pleurs qui collent aux matériaux.
- Le code c'est X-4-5-T-Y-0-0. Le regard se défait du fer pour se poser sur l'inconnu, mal en point. Tintin hausse d'un sourcil, le dévisage.
Il penche la tête, un brin.
- Qui a besoin d'un code ? qu'il demande, malicieux. Il n'en a que faire de leur information.
Les genous se pliant devant une part du tableau de bord, il se sert de sa lame pour extraire la boite noire du vaisseau. La triste vérité est que les fabricants sont les mêmes, peu importe les camps, peu importe les valeurs. C'est l'argent qui parle, constamment. Tintin a accepté l'idée depuis longtemps ; la guerre sera toujours là, car les gens en ont de besoin pour s'enrichir. Il n'est pas question de bonté, ni de paix dans le monde. La paix n'amène aucun chromium et ne pose aucun pain sur la table. Un peu de souffrance ne fait pas de mal, si c'est pour la richesse.
La Force ne peut rien face à la laideur des gens ; elle leur offre simplement plus de possibilités d'être avares et cruels.
Une inspiration est prise, la paume est posée sur la boite noire. Il est difficile, sans pratique et sans formation, de pouvoir se servir de sa technométrie. Mais Tintin ne croit pas en ces formations, en ces études Jedi. Il sait que son chemin est le sien, et qu'un sentier ne vaut pas mieux qu'un autre. Il ne possède aucune comparaison pour sa maitrise et ses capacités, mais San avait tendance à lui dire que la chose était innée chez lui. Son mari lui a dit, une fois, qu'une formation ne l'aurait qu'opprimer. Tintin n'a pu que plus l'aimer, lorsque les paroles ont été prononcés.
Un moment s'écoule avant que les mécanismes de la boite noire soient décousus et fragmentés, réduits en poussière si moindre que l'Empire ne pourra pas, certainement, obtenir une quelconque information sur la trajectoire du vaisseau. Il s'agit d'un fantôme, maintenant. Une épave parmi tant d'autres dans les back lands de Naboo.
La main quitte la boite, le sabre s'y enfonce cruellement pour la fendre en deux. Il vaut mieux ne pas prendre de risque. Lorsqu'il se tourne vers l'inconnu, Tintin cligne comiquement des yeux.
- ugh. qu'il fait face à la silhouette inconsciente. Combien de temps a-t-il pris pour décrypter la boite ? Trop, peut-être.
Dans tous les cas, l'homme est faible. Tintin n'a pas envie de le porter. Il pourrait bien le laisser ici ; les flammes ont cessés et le vaisseau est isolé. Il a fait, après tout, sa part des choses. Il a été bon de sa personne. Il n'a pas de temps à perdre pour -
Les dents se serrent et une inspiration est prise. L'instant suivant, il se sert de son communicateur pour aller DUM et demander son assistance. C'est accompagné de cinq monstres que l'androide arrive, et il faut deux fois plus de temps pour ramener le pauvre martyr à son atelier que prévu. Tintin y perd une grande part de sa chevelure ; la calvicie est à l'opposé de sa santé mentale.
L'homme est déposé sur son lit de fortune depuis de nombreuses minutes tandis que, sur le feu, un chaudron repose. Une fine odeur s'en dégage, mélange d'épices et de viandes. La soupe est moindre, mais elle est suffisante. Tintin sait qu'elle est bonne ; il ne doute pas de lui, jamais. Ses certitudes sont solides. Tout comme il croit que son mari est en vie.
Un pot entre les mains, des herbes écrasées à l'intérieur, il les écrase un peu plus longuement avance de s'approcher de l'homme inconscient. La blessure a été nettoyé et le sang est sec, maintenant. L'herbe est froide lorsqu'elle est déposée sur la plaie, si bien que l'inconscient ouvre les yeux face au premier touché.
Tintin sursaute fortement ; ses doigts se crispent contre le pot et les yeux s'ouvrent grands. Un goût de fer sur sa langue ; il l'a mordu. Déjà, il grimace.
- frag qu'il peste, la bouche se tordant et la langue sortant brièvement pour éloigner le plus possible le goût du sang. Derrière lui, de minuscules voix - mais insupportables - se font entendre.
- frag frag frag ! que répète trois ewoks bien poilus, tous de pelages différents. Si le plus grands est aussi sombre que la nuit, les deux autres abordent un caramel soyeux. Tintin ferme les yeux un instant, inspire lourdement et essaie d'oublier ses problèmes. Il ne les oublie pas. Malgré tout, il ouvre les yeux et offre un sourire fortement forcé mais tout de même agréable à l'inconnu.
- bienvenue chez moi ! le pire endroit du monde après l'empire ! qu'il annonce gaiement. bouge pas. de nouveau, il se penche vers lui pour poser les herbes sur la plaie.

Shireen l'observe se mettre à l'œuvre. Malgré la carcasse encore fumante du vaisseau, il ressent la morsure froid de l'hiver sur sa peau et les bras de l'inconscience qu'i se referment sur lui. Le sommeil l'appelle, celui où il n'y aura aucune douleur, juste le vide. Il se force à garder les yeux ouverts, battant des cils avec exagération pour passer le voile noir qui tombe devant son regard. On ne se souvient jamais du moment où l'on s'endort, simplement que l'on est tombé. Son dernier souvenir est celui de l'étranger en train de neutraliser la boite noire du vaisseau. Puis plus rien, seulement le vide dans lequel il tombe sans pouvoir s'arrêter. Il lâche prise et les rêves prennent le dessus sur le réel.

Dans ses rêves, il ne revoit pas les évènements qui l'ont mené jusqu'ici. Une porte s'ouvre sur une maison, sa maison, sans qu'il ne s'agisse réellement d'elle. Il y a un jardin et le soleil brille dans le ciel.  Vee lui crie dessus à cause de ses blessures, un tablier noué autour de sa taille. Il est en train de préparer à manger, une douce odeur se répand dans la pièce. Celles de burgers Porg.  Il a raison d'être en colère contre lui, il ne sait pas encore comment il va réagir quand Shireen va admettre sa bêtise, si il va comprendre. La scène change. Ils sont à nouveau dans le vaisseau, ils se disputent à ce sujet. Vee qui lui hurle qu'il ne doit pas trahir l'empire, qu'il ne doit pas le trahir. Lorsqu'il observe ses vêtements, il réalise qu'ils ont tous les deux l'uniforme, à nouveau et puis le temps qu'il relève le son regard, des bras fantomatiques l'agrippent et le traînent loin de lui, loin de ses caresses. Loin de son coeur. Il essaye de l'appeler mais Vee ne répond pas.  Il essaye de le chercher, il se retrouve à courir dans un couloir sans fin. A chaque fois, il repasse devant la même porte. Où est Vee ? Peu importe où il se trouve, ce qui se passe, qu'il réalisse que ses pieds s'enfoncent dans le sol. Où est Vee ?

Farg. Un sursaut douloureux, son corps refuse de se secouer aussi brusquement. Il ouvre péniblement les yeux, prêt à être accueilli par la lumière aveuglante d'un bloc opératoire, ou l'obscurité d'une cellule. A la place, tous ses sens sont maintenu en éveil par une odeur de nourriture, le crépitement d'un feu et la chaleur. Surtout la chaleur, qui revient dans ses membres et lui confirme qu'il est toujours vivant. Il a un faible sourire, quand l'étranger prend la parole, un plus grand quand il croise les ewoks. Pas qu'il les porte dans son coeur plus que ça, mais il est attendrit de le voir avec des petites êtres. If you're going through hell, keep going. Pire que l'empire ? Il peut le supporter. Il tente de se redresser sur ses coudes d'abord, conscient qu'il lui faudra un peu de repos si il veut pouvoir marcher et partir. « Merci. » Il hoche la tête. Ils ne connaissent pas, mais il vient de lui sauver la vie. De lui faciliter sa fuite et de s'attirer des ennuis. Il se garde bien de lui dire, première résolution, ne pas raconter sa vie au premier venu. « Je m'appelle Reen. » Il se présente, à deux doigts de tendre la main. Sans doute aurait-il fait un salut militaire si il avait pu se tenir sur ses deux jambes, par habitude. Il ne connait que ce cadre, les habitudes vont avoir du mal à partir, mais il le faudra bien.

Si il avait de l'argent, il lui en proposerait pour le remercier. Shireen est gêné, il ne sait pas exactement comment il va pouvoir lui rendre la pareille et son instinct lui souffle de prendre la poudre d'escampette dès qu'il le pourra. Non seulement il doit retrouver Vee, mais il ne peut pas rester immobile, il ne peut pas s'arrêter. Ce ne sont pas des vacances, il va devoir réfléchir, trouver des solutions. Ce lit est tellement confortable... Un jour ou deux, juste le temps de reprendre des forces et si il n'abuse pas de l'hospitalité de son hôte, ça ne va pas le tuer. Il a faim, son ventre grogne, bruyamment. Il mangerait n'importe quoi, il n'est pas du genre à faire sa fine bouche. La soif est pire encore. Il n'ose pas réclamer. « ca sent bon chez vous, en tout cas, meilleur que dans l'empire. » Il ironise et se retient de se lancer dans un long discours sur la cantine, là bas et les plats fades, les collègues qui sentent la transpiration. Ce genre de choses.

Les herbes sentent la merde. Tintin ne se gène pas de le dire, ni de le penser. Il se plaint à l'occasion à Cassandr' mais au final, on ne crache pas sur ce qui est gratuit. Il n'en reste pas moins que l'odeur est fortement dérangeante, trop souvent. Si les gamins sentent souvent à faire de l'humidité restant ancrée dans leur pelage, l'odeur des herbes est fortement plus envahissante.
Le nez est fortement froncé ; les sourcils aussi. Bien concentré à sa tâche, Tintin s'empresse de poser le mixture contre la blessure en vitesse. Ses gestes manquent de délicatesse. Il ne sait pas l'être, de toute manière. Son touché n'a jamais été délicat. San avait souvent besoin de prendre ses poignets pour lui montrer comment ralentir. Depuis un moment, ses poignets sont froids loin de ses mains. Et Tintin est un peu plus brusque, toujours, dans ses gestes. Il n'y a plus rien pour le ralentir dans ses gestes et dans ses mots. Juste les remords, parfois, qui portent la voix et le visage de son mari. Et aussi, un élan de chagrin.
- Merci. que dit l'homme, et Tintin gronde pour tout répondre face au remerciement. Que peut-il dire ? Forcément qu'il est obligé de l'idée. À peine arrivé au village avec l'idiot inconscient sur le dos qu'il entendait déjà les remarques de Zhin le traitant d'inconscient face à leur sécurité. Maintenant, il est obligé de garder l'abruti ayant crasher avec lui le temps de capter s'il est, ou non, avec l'Empire. À se souvenir de ce qu'il a pu bien dire, il les a quitté, mais sait-il jamais. Les plans de l'Empire pour infiltrer des endroits à tout va peuvent changer constamment. Il ne s'agit pas du premier visage impérial qu'il croise.
Si les ongles de Tintin sont incrustrés par la grasse et l'huile, il y a aussi des traces de sang, à l'occasion.
- Je m'appelle Reen. que continue son invité surprise, et Tintin dépose le pot contenant la mixture avant de lever les yeux vers lui. Il l'observe un moment. Quel nom de merde. Rin ?
- Ouais. Enchanté. qu'il fait, le regard se détournant. Il ne prend pas la peine de se présenter. Son prénom est depuis longtemps oublié. Personne ne l'appelle Saidatin. Quant à Tintin, il préfère taire la chose. Le nom est inscrit sur des affiches de l'Empire, aux dernières nouvelles.
Derrière, les gamins s'affolent pour le repas. A-t-il sauté un repas, aujourd'hui ? Il ne s'en rappelle plus. Normalement, ils se plaignent assez fort pour qu'il s'en souvienne. DUM les a nourri, peut-être. L'ancien padawan leur offre un regard noir pour qu'ils se calment.
La chose ne fonctionne pas. Ils sont habitués, maintenant.
- ca sent bon chez vous, en tout cas, meilleur que dans l'empire.
La remarque lui tire un rire. Tintin lui offre un regard avant d'aller s'occuper du chaudron, sur le feu.
- t'as pas besoin d'me le dire. c'pas pour rien qu'ils font la file à mon resto, les impériaux. À plusieurs occasions, il a été tenté de mettre des herbes toxiques dans les repas ou encore, de l'huile à moteur, mais Tintin s'est gardé de le faire. Quelque part, il préfère écouter les conversations et espérer entendre quelque chose au sujet de son mari. Alors, c'est quoi ? qu'il demande, un peu brusque, prenant un bol et le remplissant. La chose est faite avec peu de manière, si bien que nombreuses gouttes tombent sur le sol de terre. Qu'importe ; le premier Ewok s'emparant du bol ne fait pas mieux. Il sert les gamins, un à la fois. Ton histoire, tu racontes ? et p'être que t'auras droit à un bol aussi, après. c'est pas gratuit, un bon repas. ça s'mérite. et c'pas en foutant le feu à la foret que tu l'mérites, Rin. Le dernier est servi au cinquième monstre avant qu'il n'en remplisse une autre. Si Tintin n'a pas faim, il en prend pourtant une bouchée, fixant toujours ce Rin. Un peu de bouillon coule le long de sa machoire ; il l'essuie du revers de la main. c'est vraiment chaud. super réconfortant. ça t'ferait vraiment du bien vu ton état. Il appuie sur les faits, le fixant gravement dans les yeux, non sans prendre une autre bouchée beaucoup trop fournie.

Si il veut manger, Shireen va devoir le gagner au prix d'une vérité qu'il se garderait bien gardé de partager avec le premier venu. Même si il est reconnaissant d'avoir été sauvé par l'inconnu, dont il ne connait même pas le nom, il est mal à l'aise à l'idée de lui raconter son histoire. A vrai dire, il ne s'est jamais posé pour essayer d'y mettre des mots, tout n'a toujours été que confusion dans son esprit. Il ne sait pas parler de ce qu'il a vécu et vu, il n'a pas cette intelligence. Il lui arrive de se demander ce qui le différencie des autres, il n'est ni bon guerrier, ni un beau parleur. Une mauvaise estime de lui même, est-ce que c'est un trait de personnalité unique ? Il soupire. Son ventre est toujours douloureux dès qu'il fait un mouvement, même respirer le tiraille. Par dessus le marché, il sait que le creux dans son estomac n'est pas du à une blessure, seulement le manque de nourriture qui se fait ressentir. Pour être un bon cuisinier, il faut bien aimer la nourriture, Shireen l'aime, il prend souvent des grands repas, finissant la ration de ses camarades quand ils font la fine bouche. Peu importe que ce soit rance, que ça n'ait pas de goût, il a un appétit difficile à satisfaire, surtout quand il est stressé. Un qui n'est pas non plus à la hauteur de celui de Mavee. Vee... Il a tout intérêt à dire ce que l'autre veut entendre ou il pourrait ne jamais le revoir. Il comprend que son hôte soit réticent à l'aider. Il est impérial et l'empire n'est pas vu d'un bon oeil partout où il passe, il est surtout curieux de voir un impérial se crasher et ne pas chercher à contacter sa base. Il a tout d'un fugitif. L'inconnu appuie ses propres en décrivant son plat. C'est cruel. Il veut de cette chaleur à l'intérieur de son corps endoloris. Il a besoin de forces aussi. Rationnellement, il sait que son corps requiert de l'énergie, comme un vaisseau a besoin de carburant. Si il se néglige, il ne pourra pas aller très loin et il a besoin de toutes ses aptitudes pour les jours, mois à venir.

Rin. Il y a quelque chose de particulier dans la manière de prononcer, qui le fait sourire et le met en confiance. Mais par où commencer, sincèrement ? Il ne sait pas, seulement qu'il faut bien débuter quelque part et que l'autre se fiche bien de savoir où il est né. Qui es-tu Shireen ? Il n'a même plus de nom sauf si Vee veut bien qu'il porte le sien. D'ordinaire, il est celui qui parle trop, qui raconte ses aventures, qui comble le vide que le silence des autres laisse, incapable de voir ce qu'il a de précieux quand l'autre se tait. Il parle pour Vee, pour tout ce qu'il ne peut plus dire parce que les souvenirs se sont envolés. Qu'il y a si peu à dire.« Je sais pas moi, mon histoire. » Il soupire de plus belle, grimaçant. « J'ai tué quelqu'un et je me suis barré. » Il ne voit pas trop comment il pourrait prendre des gants pour annoncer ce genre de choses. « Est-ce que tu vas me laisser mourir de faim du coup ? » Il jette un regard aux Ewoks, comme si ils pouvaient lui donner une réponse. Ils le font sourire. Adorables. B1 lui manque soudainement et il regarde le plafond, inquiet pour son droïde et triste d'être seul maintenant. Il s'en veut aussi, d'avoir agit de manière stupide. Il voudrait se recroqueviller mais ses bandages l'en empêchent.