i bore a hell within me which nothing could extinguish ((hera))

prénom et matricule : Hera, le nom donné à une comète, brillante et fulgurante dans le noir profond de la galaxie. Mais Hera n’a pas l’intention de s’arrêter ni de s’éteindre – cette Hera-là est partie pour briller plus fort, plus intensément, plus dangereusement que toutes les comètes de la galaxie, et pour pulvériser tout ce qui se trouvera sur son passage. J-447, le matricule maudit, le matricule honteux tatoué sur sa nuque, marque luminescente qu’elle déteste avec toute la passion qui l’anime. trigger warnings : prostitution, esclavagisme. date de conception : La date exacte de sa conception lui échappe ; mais voilà vingt ans que Remus a rallumé ses circuits et l’a sauvée de la casse. planète d'origine : Naboo, dans les laboratoires de Mendeleiev Robotics, bien évidemment, usine à androïdes, lieu qui la fascine et qu’elle exècre tout à la fois. type d’androïde : Autrefois androïde destiné à satisfaire les désirs lubriques de quiconque ayant les poches assez remplies pour se le permettre, Hera est née une deuxième fois, grâce à la curiosité et l’esprit scientifique d’un jeune garçon trop adroit. Aujourd’hui, Hera est l’androïde personnelle de Darth Kirk – même si elle ne se considère plus comme telle depuis longtemps, estimant avoir largement dépassé sa condition de propriété. lieu de vie : un logement sur l'île impériale, au nord de Theed, véritable luxe pour une androïde, luxe qu'elle estime mérité, avantage d'avoir dans la poche le chancelier de Naboo. attachement à d'autres : Points d’attachement amoureux pour elle qui dédie chacun de ses instants à ses ambitions brûlantes ; intolérante envers les humains, impatiente envers pour ainsi dire l’intégralité de la galaxie, il n’y a guère que Remus qui trouve grâce à ses yeux. Son ami, son frère, celui qu’elle appelle ‘son humain de compagnie’ (lui s’en amuse – elle s’amuse de son incapacité à voir qu’elle est très sérieuse), dans un savant renversement des rôles dont elle seule a décidé et elle seule a conscience. profession ou rôle : Techniquement, Hera est l’androïde personnelle de Darth Kirk, chancelier de Naboo. Dans les faits, il lui a permis de s’émanciper de cette simple fonction pour embrasser ses propres ambitions depuis longtemps. Hera a l’ambition chevillée au corps, cherche à s’imposer dans l’Empire Sith même quand on persiste à ne la voir que comme un outil bien commode. On la sous-estime, on la moque, mais elle se rend utile, le reflet parfait des valeurs de l’Empire, alors on lui confie les responsabilités que les seigneurs Sith jugent indignes de leur grandeur : depuis trois ans, Hera est l’intendante de l’Académie, s’occupant au quotidien de toute la gestion logistique de l’endroit. Personnel, matériel, administration : travail ingrat selon certains, mais ô combien indispensable si l’Ordre Sith veut voir fleurir ses nouvelles recrues. Hera règne sur l’Académie d’une main de maître, quand bien même on prétendrait que non – elle a su se rendre indispensable auprès de tous, étudiants comme Siths accomplis, et entend bien utiliser cette position comme marchepied vers plus grand encore. caractère : ambitieuse – cynique – sèche – mégalomaniaque – passionnée – obtuse – jalouse – envieuse – protectrice – hautaine – nourrit une antipathie virulente envers les humains – calculatrice – désespérée. groupe : Dictum, fidèle à l’Empire dont elle embrasse les préceptes et le fonctionnement – tout ce qu’elle veut, c’est y imposer la suprématie des androïdes. Et, pourquoi pas, remplacer l'empereur à la tête de l'Empire. des personnalisations dans la fabrication ? système digestif, modules d'empathie, de douleur, de diverses sensations physiques et psychologiques,  seconde carte mémoire, puces pour affiner ses expressions faciales, Hera a été modifiée, et re-modifiée un nombre incalculable de fois, poussée par un désir toujours croissant de se rapprocher au plus près de cette humanité qu'elle méprise pourtant. Mais il lui manque toujours quelque chose, rien n'est jamais assez, et elle continue, Hera, désespérée dans sa quête de toujours plus, tanne Remus qui cède toujours à ses caprices sans s'apercevoir de la spirale infernale dans laquelle elle dégringole inexorablement. Dernière folie en date, Remus l'a équipée d'un module expérimental de magnétisme, lui permettant d'attirer, faire léviter, et contrôler à sa guise les métaux autour d'elle - piètre simulacre de la Force, qui la satisfait... pour l'instant.un propriétaire ? Remus Kirk, le petit malin qui lui a donné un second souffle il y a vingt ans. Elle est restée à ses côtés depuis, marchant inlassablement dans son ombre, gravissant les échelons avec lui, comme deux entités inséparables. perception des hommes : Elle les déteste, elle les envie. Elle veut les dominer, elle veut leur ressembler. Sentiments aussi virulents qu'ambivalents, contradiction perpétuelle dans ses circuits qu'elle endigue en s'accrocher à des modifications perpétuelles, pour se rapprocher d'un idéal de conscience qu'elle méprise quand il existe chez ces faibles humains corruptibles. que cherches-tu plus que tout ? De l'humanité, toujours plus d'humanité - à décrocher tout ce qu'eux ont, sans jamais l'avoir mérité. La suprématie des androïdes est indiscutable à ses yeux désillusionnés, et ce n'est qu'une question de temps avant que son peuple ne se soulève et ne prenne ce qui lui revient de droit. L'ambition brûlante ancrée dans le moindre de ses circuits, Hera telle Icare veut voler au plus près des soleils de Naboo, s'imagine déjà au sommet, pousse Remus à toujours plus pour jouir de sa gloire par extension. Des droits pour les androïdes d'abord, leur domination ensuite. Et, évidemment, ce saint graal qui changerait tout pour les siens : trouver un moyen de permettre aux androïdes d'eux aussi maîtriser la Force. Obsession déraisonnable, secrète, délire de jalousie et d'envie dévorante, pour laquelle elle est prête à se brûler les ailes.