rp commun 1 : la course pour l'empire

episode i : la course pour l'empire La nuit recouvre la ville et crache ses lumières sur ses rues bondées. Longue vie à l'humanité. Les paroles criées face à Darth Taarq arrachent un sourire à peine perceptible au nouveau chancelier de Naboo. Récemment couronné, on peut lire dans le cuivre de son regard la fierté inébranlable du Sith, convaincu par la place de l’empire en société. L’homme occupe enfin la place qui lui est due. Des siècles de soumission et de misère qui ont enfin pris fin sous la coupe de ses maîtres de pensée. Il dérive discrètement les agates en direction de celui qui lui a tout appris, @Uriel Quilter. Les épaules drapées de noir, il approche de sa peau pale et pose une paluche fraternelle sur son torse. “Imperius unitada ober totallex, mon frère. Ce rêve, cet empire nous appartiennent.” murmure-t-il. Il tourne la tête et aperçoit @Azazel Seastar qu’il gratifie d’un sourire chaleureux à son tour. “Tout ceci n’aurait pu être possible sans vous deux.” Kirk fait signe à l'androïde qui les accompagne de les rejoindre pour un toast tandis qu’il lève deux index pour distribuer des boissons à ses alliés grâce à la Force. “A nous et à l’empire.”

La course commence et la foule autour d’eux s’agite. Les vaisseaux embrayent alors qu’il aperçoit le visage de leur jeune machine, @Vega L-373. Ses yeux s'écarquillent brusquement en reconnaissant ses traits familiers. Il s’excuse poliment auprès d’Azazel et Uriel et se dirige vers la sylphide de métal. “Vega.” souffle-t-il incredule. “Que fais-tu ici ?” Il pose ses dextres sur son bras et la crible de questions. “Tu es en danger ? Et où est Roymar ? Il sait que tu es ici ?”

résumé:

la course pour l'empire an 05, mois 08 (sous occupation de l'Empire), theed.

- topic commun (ouvert à toustes) -

Dans l'anonymat que lui conférait une foule aussi énorme que celle-là, une ancienne stormtrooper de choc et l'Équipage du regretté Chalacta (vaisseau spatiale) épiaient méticuleusement ce raz-de-marée humain et extraterrestre. Leurs sens aux aguets, leur capteur indiquait la présence en ces lieux d'une proie hautement convoitée. Voilà une année qui s'était écoulée sans que le réputé petit groupe de chasseurs de prime n'aient débusqué cette personne. Une éternité à se trouver coincé sur cette planète avec rien d'autres que pour subsister que cette nouvelle identité de mercenaires. «... Ne t'avais-je pas demandé de recouvrir ce tatouage?... grogne le vieil abednedo à sa fille adoptive, tandis que ses petits yeux fatigués continuent d'épier, cette fois, les soldats de l'Armée Impériale qui patrouillaient aléatoirement la foule d'indigents. ... tu risques des ennuis, encore une fois... » Agacée par la remarque de Laurf, l'Ourse serre la mâchoire et redresse le menton : « Je n'ai pas peur... » Cette fois, c'est l'iakaru qui rigole et qui croassa : « C'est bien ça le problème... »

Tirant la nuque pour voir un peu mieux par-dessus chapeaux et couvre-chef, le mastodonte n'apercevait aucun piste satisfaisante. Indifférente quant aux discours du Chancelier et des acclamations qui s'en suivaient, l'Ourse avait une impression de déjà vue. C'est que des oraisons comme celle-là, la soldate en avait entendu des dizaine et des dizaine du temps de son service dans l'Armée. Ce slogan, elle regrettait l'avouer le connaître par cœur. Et tandis que ses yeux sombres balayaient les visages et les têtes à portée d'œillades, portant parfois quelques regards pour la course dont l'issue lui importait peu, Dradna cru reconnaître avec effroi le visage d'un cauchemar (@Remus Kirk). Sans attendre que son cerveau ne le lui confirme pleinement, la Mercenaire tourna le dos à ses compagnons de chasse pour battre en retrait; leurrer des stormtroopers était une chose, mais tromper une seigneur sith était une chose impossible. Et tandis qu'à coup d'épaules elle se frayait un passage à contre-courant, peut lui chaut alors d'effaroucher quelques gens de la Pègre...

résumé:

episode i : la course pour l'empire La foule. Toujours la foule. La masse vivante qui s'agite, parcourt des chemins imaginaires. Se frayer un passage parmi les être vivants qui peuplent la galaxie. Le visage fermé du sith dont les iris sont braquées sur le chancelier suprême. Sa place. La sienne. L'émotion indiscernable quand lui-même ressent un chaos en son sein. Mécaniquement, il se contente d'applaudir. Rôle joué d'un membre du conseil quand lui a en tête d'autres projets. Il finit par se détourner de toute scène inutile quand il entend la voix de son ancien apprenti. Les prunelles qui scintillent un bref instant quand on sait qu'il épreuve un profond respect pour @Remus Kirk, fier de le voir propulsé à la place d'intendant de Naboo. La fierté éprouvée d'un père, d'un grand frère, d'un maître qui a bien travaillé. Il incline doucement son visage pour le saluer. « Tâchons de le garder désormais. » Presque l'ombre d'un soupir qui en vient à franchir ses lèvres. Un long combat pour dévorer les planètes, étaler son manteau ténébreux dans les cœurs, conquérir l'unanimité. Ses opales hermétiques qui se posent sur @Azazel Seastar, la fixant un peu plus longtemps que la bienséance ne le voudrait. Il ne l'aime pas spécialement et elle le sait. Il se contente malgré de sourire. Un sourire dénué de gentillesse. Un sourire qui se veut simplement faux mais poli, ne rien gâcher. Ses doigts glissent autour du verre que Remus lui propose puis il le lève. « À nous et à l'empire. » La voix rauque qui s'échappe de ses lèvres avant qu'il ne les pose sur le rebord du verre pour boire une gorgée d'un jus qui le fait grimacer. Décidément, ce n'est pas sa boisson préférée. Remus s'en va, laissant le sith seul avec Azazel. Doit-il se forcer à faire la conversation ou peut-il trouver un échappatoire pour éviter d'avoir à lui parler ? Ses reliquaires qui observent la course, se demande alors s'il aurait du parier lui aussi. Il n'est pas un adepte des jeux d'argent et cette course ne l'intéresse pas spécialement.

résumé:

episode i : la course pour l'empire Foule compacte, masse bondée dont il est peu aisé de se frayer un passage, lézarder entre les carcasses entassés les unes aux autres, étales voguantes entre charnier populace, fumet de divers mets finissent en tumulte au creux des narines de l'escroc, capuchon recouvrant goule malgré la risette quenotte s'y dessinant. Harnaché au bras, bonne compagnie regagnée après poignée de semaine à voguer au vide spatial pour diverses affaires dont il se n'est clairement pas étalé, happé par les joyeusetés retrouvailles, abattis l'un à l'autre, prise d'omoplates se squettant en balancelle, ne le lâche ni le perd de vue d'une seule semelle, @Bram Sulu au creux de toutes les attentions, pauvre hère à bien des choses à se faire pardonner, y compris les répétées absences dû aux occupations crasses.

Déambulations aléatoires, panards se paument un peu partout, tarin soulevé aux cornes résonant le départ de la régate spatial, humorale un peu piquée par le fait que vieux breloque ayant fait des miracles véloces par le passé ne tienne plus la route pour ce genre de courses ou alors pour subir humiliation et finir bon dernier. « If only I had a ship.. » squetté à l'égocentrisme de malfrat, quasi boudeur continue ses déambulations bras dessus, bras dessous, savate cognant dans les rocailleux traînant au parterre tandis qu'alors intérêt se pique à nouveau sèchement. « This one seems fast. »

Pointe grosse bécane, idéal fait son petit bonhomme de chemise aux quenottes qui s'étirent en un sourire un peu plus large, de ceux qui veulent tout dire, qui suintent malhonnête et autres problématiques à venir.
« Honey, we're going to steal that vessel. »   

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episode i : la course pour l'empire Longue vie a l’humanité. A peu près certain de ne pas être inclus dans cette déclaration pleine de fierté, Aldebaran Z-449 se désintéressa de discours du chancelier suprême, mouvant sa grande carcasse mécanique a travers la foule surexcitée. Corps humains émanant chaleur et transpiration, incapables de tenir en place, fourmilière chaotique aux yeux rivés sur la piste ou les pilotes se préparaient à la course. L’androïde prenait un soin tout particulier à éviter tout ce qui ressemblait, de près ou de loin, a des forces de l’ordre – les seigneurs Sith étaient présents, mais la Ruche aussi, était de sortie, prête à réclamer son territoire à la face même de leurs supposes seigneurs.

Les grandes occasions comme celle-ci constituaient toujours de ces moments ou les personnalités importantes de Theed venaient se retrouver – et la ou l’on se retrouvait, secrets, complots et informations fuitaient, qu’on le souhaitait ou non. Alors, Aldebaran et les Chuchoteurs étaient de sortie, aujourd’hui, abeilles discrètes se fondant dans la masse avec une aisance déconcertante. Des yeux et des oreilles partout, a l’affut de tout ce qui pourrait constituer un début de piste vers quelque chose de plus grand. Qui fréquentait qui. Qui se comportait étrangement. Qui échangeait quoi. Qui, dans cette activité folle, avait quelque chose à cacher, sans se savoir observé.

Tout proche de la piste, l’androïde envisageait même de profiter lui-même de la course – sans doute l’un des seuls plaisirs qu’il accepte plus ou moins de s’accorder – lorsqu’une masse de muscles lui rentra dedans de plein fouet. Humaine, identifia-t-il immédiatement, son programme s’ajustant aussitôt pour chercher l’apaisement, plutôt que la confrontation. Pendant une fraction de seconde, ses yeux scannèrent le visage résolu de l’inconnue – un tatouage sous l’œil, évocateur d’autre chose, souvenir qu’il alla immédiatement piocher dans son extensive base de données. L’Alliance. « Faites attention. » lui intima-t-il, voix basse et grondante comme un orage accidentel. « Beaucoup de stormtroopers dans les parages. » Avertissement gratuit et concis, avant que l’androïde ne fasse mine d’à nouveau s’intéresser à la course. Pas le temps de prendre parti. Pas de raison de le faire non plus. Si quelque chose devait se passer aujourd’hui, il prendrait la poudre d’escampette avec le reste des Chuchoteurs, comme prévu.

résumé:

Phalanges entrelacées. Le Jedi adresse un regard amouraché au contrebandier. Blyst l’honore enfin de sa présence. Une ironie lourde de plusieurs semaines. Pas de nouvelles. Pas de signal. Le silence infini de l’espace pour meubler son absence. Un simple au revoir et la promesse presque oubliée de retrouvailles, un jour, quelque part. Ici même. Les machines et l’Alliance occupent assez l'esprit de Bram pour qu’il oublie presque le trou béant laissé derrière lui par Pum et ses obligations auprès de la pègre. Lui, qui observe à présent la parade désobligeante de l’Empire, se contente d’adresser un sourire lointain à son compagnon. Malgré l’existence nouvelle dont il jouit, il n’oublie pas les responsables de la disparition de l’Ordre Jedi. Il n’a lui-même jamais voulu en être, relayant le sabre à Mara, mais ne peut s’empêcher de ressentir la trahison brutale qui a été faite aux siens. Hier encore, Sith et Jedi agissaient main dans la main. Hier encore, son visage était bien différent. La mâchoire se serre et la pogne se crispe, retenant celle de Pum avant de la lâcher soudainement. Sulu ravale la rage naissante qui s’empare de son âme comme un cerbère enragé. Non, il refuse de laisser la rancune prendre le dessus. Il doit aussi encore avouer à sa moitié son implication dans la résistance. Il y a longtemps qu’il souhaite l’avoir à ses côtés sur Cassiopeia. Un désir trop brûlant pour être avoué sans remords. Ce moment n’est pas le leur, se dit-il. Le technopathe sait combien l’autre aime les vaisseaux et les manœuvrer. La course du jour semble être une bonne idée. Le colosse suit le malfrat jusqu’à la plèbe ecstatique. Bientôt, on bouscule les corps pour mieux admirer une bicoque. Déambulation qui prend fin avec la voix de l’intéressé. “Steal it?” Marmonne-t-il. “Pum, are you sure? This is my friend Dradna’s ship.” Il marque une pause en voyant l’autre prendre possession de l’engin. Levant les orbes au ciel, il propose alors : “Fine, let’s borrow it then. I’m sure she won’t mind if you take good care of it. We need to win this stupid race for her.” Se laissant charmer par le regard pénétrant et enjôleur de l’humain, il s’installe avec lui aux commandes, apercevant le visage de son ancienne mentor qu’il salue avec gêne.

episode i : la course pour l'empire La vie dans Theed battait son pleins, les rues étaient noires de monde. la foule, compact, avançait dans une sorte de symphonie orchestrée vers le lien de rendez-vous de la Course. Ce soir c'était une célébration pour une victoire, une victoire qui avait plongé de multiples personnes dans l'anonymat et la peur, l'oppression, la misère. L'Empire apparaissait grand, triomphant, sur de lui. Qu'il garde son arrogance et sa confiance, cela ne pouvait qu'aider l'Alliance à en tirer profit pour faire revivre la Démocratie.

Officiellement sous la couverture d'un lieutenant impérial, Horion se glissait relativement rapidement entre les différents groupes d'individus. Des yeux, il cherchait quelqu'un, une âme connue, il espérait qu'il serait ici ce soir, ne serait-ce que pour l'apercevoir. Cela allait bientôt faire deux ans qu'il n'avait pas pu poser les yeux sur lui, il lui manquait terriblement, chaque jour un peu plus. Cette mission ne cessait de devenir une torture. Horion avait besoin d'air, de liberté, il ne devait surtout pas paniquer ce soir. Rester lisse, paraître confiant, le visage froid, sans émotion. Jetant un coup d'œil par dessus son épaule, il vit Uriel, Remus et Azazel dans un coin de droite. Horion n'avait clairement pas envie de les rejoindre, Uriel le rendait particulièrement mal à l'aise, sa cruauté transparaissait dans son attitude.

Rebroussant chemin dans l'autre sens pour se trouver un coin tranquille et solitaire, il heurta sans le vouloir une femme, petite mais tendue, musclée, massive. Une tête qui lui disait clairement quelque chose. Un visage connu avec un tatouage précis, un symbole puissant mais qui n'est pas de bonne augure à porter lors de cette célébration.

- Dradna ? Que fais-tu ici à découvert ? Tu es folle, tu pourrais te faire prendre ! Horion panique légèrement, c'est presque trop, cette foule, ces gens, il veut le voir à tout pris, peut-être que Dradna pourra lui donner quelques informations. Pas sûr qu'elle le reconnaisse ceci dit avec son uniforme impeccable qui lui donne une allure de seigneur noir. C'est un risque qu'il est prêt à prendre.

résumé:

La fumée se glisse dans sa gorge et coule dans ses poumons ; l'odeur de l'essence et des engins pèse dans l'air et Vee ne peut qu'y marier celle de ses clopes. Il préfère encore ses puanteurs accablantes à l'odeur florale qui l'agresse lourdement dans les environs. Le regard est sombre, parfois tourné vers la verdure folle et vive autour d'eux. Jun-o n'y prête pas attention ; l'androïde fixe les engins à la manière d'un enfant, Tresh solidement pressé contre son torse, agité à la vue des boulons abandonnés sur la chaussée et des déchets alcoolisés balancés par cette race supérieur que sont les idiots. fous le au sol qu'il finit par dire au bout d'un moment. Jun-o lui offre un regard, hésite brièvement mais finit par le faire. Il reste là, devant les engins, devant la course tandis que Mavee s'éloigne pour suivre le droïde affamé à la fin des détritus traçant une route quelconque. Tresh, non. Il gronde à l'occasion, la voix morne et se faufilant dans la foule. Le droïde s'arrête parfois, l'observe de ses yeux immenses et refait sa route, s'empare d'une canette puis d'un mégot - le sien, à l'occasion - et une fois plein, offre un carré compact au médic qui ne peut que le ramasser et l'enfuir dans son sac.
Un moment s'arrête. Le sac se fait plein. Vee en extrait une bouteille de vin naboueen déjà entamé pour faire de la place. Il en retire le bouchon et prend une gorgée - rien de mieux contre les allergies - et jette un coup d'oeil autour de lui, ensuite. Tresh n'est plus là. ah. merde. Il n'est pas inquiet, pas encore. Juste agacé par l'expression angoissée qu'il imagine sur les traits de Jun-o, s'il ne parvient pas à trouver leur poubelle ambulante. Plus loin dans la foule, des voix hurlent, des paroles essaient de couvrir le bruit des engins. Il suffit de peu pour percevoir les mots et Mavee grince des dents, encore plus. Il hésite, un instant. Jun-o est seul dans la foule ; assez con pour supporter ces androïdes à la recherche de liberté. Il les comprend. Vee n'est pas sans coeur. Il n'a juste pas envie que Jun-o se retrouve dans la merde pour une connerie de manifestation. tresh ! qu'il lance, plus fort, dans la foule. Il s'attire le regard désobligeant de certaines personnes. Les sourcils se froncent. not you. qu'il répond, déjà, dérangé par la rapidité à laquelle les gens se sentent insultés. Il joue des coudes, déjà, dans la foule. Jun-o ou Tresh, il doit trouver l'un des deux avant qu'ils soient à la tête de ces manifestants. Jun-o pour suivre la marche et Tresh, de son côté, pour compacter les bras cassés.

résumé:

Spoiler:

episode i : la course pour l'empire La course de bolides, l’évènement que tout le monde attendait. Le ciel s’était paré de ses plus belles étoiles mais personne ne s’en inquiétait. Tout ce qui comptait, c’était l’effervescence de la fête, de cette foule compacte qui ne faisait plus qu’un. Danita faisait partie de ce tout. Difficile de pouvoir savoir ce qu’il se passe et assurer l’ordre en étant loin de la populace. Aucun uniforme, elle avait simplement revêtu une tenue pour cacher son sabre laser. Aux yeux de tous, elle n’était qu’une jeune femme venue pour faire la fête et parier pour son favori.
Tout semblait calme – enfin aussi calme que possible alors que les engins passent à toute vitesse dans les rues. Le regard alerte, Danita ne semblait pas remarquer de personnes suspectes – pas une plus qu’une autre en tout cas. Jusqu’à ce que les voix s’élèvent et scandent leurs slogans. Des manifestants pour le droit des androïdes. « Pas maintenant… » soupira Danita. Elle aurait espéré que cette journée se passe sans un heurt. Elle était bien trop naïve. Les stormtroopers étaient déjà en place, prêts à faire feu. Elle jura entre ses dents et bouscula tous ceux qui étaient sur sa route. Chevalier sith, elle ne pouvait pas rester sans rien faire, sa mission restait de faire régner l’ordre dans l’empire mais elle préférait ne pas agir de son propre chef. Elle n’avait pas sa tenue officielle et quitte à faire un massacre de masse, elle aurait préféré le faire à visage couvert.
Jouant des coudes, elle réussit à rejoindre Uriel. Comme tous les seigneurs, il n’était jamais très loin de l’empereur, profitant des meilleures places. Elle se plaça à ses côtés, essayant de garder le plus possible son calme. « Quels sont vos ordres ? » Devrait-elle se salir les mains ou laisser les troopers agir. Elle n’était ni pro androïde ni contre, si elle intervenait ça ne serait pas par gaité de cœur mais par devoir. Son devoir, protéger l’empire.

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la course pour l'empire an 05, mois 08 (sous occupation de l'Empire), theed.

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C'est à la joug de ses larges épaules et de sa relative petite carrure que s'enfonçait la Guerrière dans ce raz-de-marée de spectateurs ameutés. La foulée accompagnée dans son sillage de véhémentes remontrances et dialectes incompréhensibles, l'instinct de l'alderaanienne accorde peu d'intérêt aux gronderies soulevées, jusqu'à ce qu'elle ne soit interrompue dans sa progression par faciès qu'elle ne croit pas reconnaître (@Aldebaran Z-449). Elle le dévisage outrageusement, faisant se relever un seul sourcil d'intérêt mitigé. « Faites attention...  À quoi la Mercenaire ne lui répond que d'une œillade farouche : ... beaucoup de stormtroopers dans les parages. » Tirant la nuque sur giron pour une meilleure vue d'ensemble, Dradna ne pouvait que constater la véracité des propos de l'inconnu; il lui semblait que de plus en plus de stormtroopers envahissaient les parages, pullulant comme des mouches autour de la carcasse d'un immondice nauséabond. Quelque chose se tramait, forcément, une étrange tension lourde capable de se découper au couteau. La gueule peinturée de son masque hirsute usuel, l'Ourse fronce les sourcils, la curiosité soudainement éveillée par la présence d'autant de soldats à un événement, somme toute, badin. Ce inconnu savait-il quelque chose? « Tu sais quelque chose? » qu'elle grogne, tandis que son regard se perd dans l'analyse de toutes les informations environnantes. Un détail lui avait peut-être échappé...

Mais elle n'a le temps de ne rien voir, ni de rien comprendre, qu'un autre personnage la prend d'assaut, lui faisant s'interrompt une ribambelle d'hypothèses et de constatations. Cette fois, la Soldate ne prend même pas l'effort de cacher, tour à tour, la surprise et l'incompréhension qui lui passait sur le visage comme une peinture de guerre. « Dradna? Que fais-tu ici à découvert? Tu es folle, tu pourrais te faire prendre! » Le costume, quoi que bien réussit, ne suffit pas à faire oublier à Dradna l'identité de l'individu (@Horion Kriss). Le visage crispé d'incompréhension, elle articule de surprise : « .. Horion?! » Qu'elle ne pensait jamais retrouver dans pareils endroits en de pareilles circonstances. Elle se serait presque moquée de son accoutrement, si ce n'avait été des exclamations d'excitations dans le public qui lui faisait soudainement regretter d'avoir quitté la scène des yeux quelques secondes... Glissant les yeux jusqu'à la piste de course, avec cette désagréable impression qui vous fait vous torde les viscères, la Guerrière constatait avec la plus grosse incompréhension que ses craintes s'avéraient fondées. On lui piquait bel et bien son vaisseau... « ... ses fils de Chutta... »

Laurf et Jonor qui s'élançaient déjà vers la piste pour tenter - en vain - de stopper les voleurs, Drada dévisagea son ancien camarade de chasse avec cette impression que cette journée ne pouvait être plus bizarre maintenant. « ... t'aurais pas un vaisseau à me prêter? » Qu'elle lui demande avec l'idée en tête de rattraper ses voleurs et les envoyer dans le fin fond marécageux des jungles de Naboo.

Mais voilà que des réclamations s'élèvent plus bas, et tandis qu'il lui vient aux oreilles que des bribes de revendications, la nervosité de la Soldate grimpe d'un cran, maintenant que les blasters sont dégainés, prêts à tirer. Avec toute cette masse de gens tout autour, des innocents se prendraient des charges de plasma énergétique en pleine poire. Pas que ça lui fasse un plis, mais le visage de cette gamine qu'elle avait croisé au tournant d'une échoppe quelques heures plus tôt lui faisait enflé la tête d'aspirations héroïques : « Kriss, tu dois m'aider. »

Il y avait, certes, son vaisseau à récupérer...
... mais surtout tous ses innocents à protéger...

Qu'est-ce qu'elle détestait cette planète!

Résumé: