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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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Message(#) Sujet: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptyJeu 4 Fév - 2:01



Les jambes croisées devant lui, les mains salies par les parties mécaniques qu'il tient dans ses mains, Tintin est posé à l'intérieur du temple. Il est ordinaire, depuis un moment, de voir l'ancien padawan se trouver à l'intérieur du lieu sacré avec ses créations. Il dit souvent, un sourire immense sur les lèvres, que la lumière ainsi que la présence de la Force sont favorables pour sa créativité. Si l'un des plus anciens moines lui a pincé à plusieurs reprises les oreilles face au bruit qu'il crée à l'occasion, les plaintes ont finies par cesser. On a compris avec aisance que les paroles n'étaient que rarement entendues et que l'inventeur avait tendance à agir comme bon lui semble. Qu'importe, au final ; posé dans un coin de la grande pièce accueillant les visiteurs, il offre souvent des salutations et des directions. Préposé à l'accueil moindrement désiré, il n'empêche en rien que le sourire offert est souvent immense et que le bruit de son rire, fort, laisse exister une paix intérieur. Saidatin n'a rien de malin ; s'il possède parfois des élans de violence et des jours plus sombres, il préfère rester dans son atelier et dans sa maigre demeure que de venir en ces lieux. Ainsi, il apprécie sa présence faisant toujours écho à sa bonne humeur.
Elle est présente, aujourd'hui. Il suffit de tendre l'oreille depuis le matin ; son rire a résonner plusieurs fois, comme le son de sa voix. À plusieurs reprises, il s'est permis de déranger les moines en formation - précisément ceux prisonniers de leur mois de silence - pour leur expliquer pendant de longues minutes - heures ? - le principe de son invention du moment. Certains sont plus curieux que d'autres, ces derniers préfèrent encore fuir. L'ancien padawan les suit du regard, une moue sur les lèvres, prêt à leur jouer un mauvais tour dans les jours à venir. Plus malin que vilain, il tente à l'occasion de récolter une réaction, un bruit de leur part. Le jeu l'amuse et laisse d'autres rires exister, à l'occasion. Plus souvent, la réaction est venue d'un pauvre moine amusé que de celui piégé.
Un bruit se fait entendre ; le regard se défait de l'invention se trouvant entre ses mains et Tintin tend le cou pour observer les portes de bois, vieilles, s'ouvrir. Elles restent fermées lorsque les journées sont plus chaudes, laissant l'air frais à l'intérieur. La lumière vient principalement du puits rocheux venant du plafond.  Les joues aussi sales que ses doigts par les matériaux usés depuis des heures, l'ancien padawan plisse des yeux tandis que la lumière se fraie un nouveau chemin dans le lieu de culte. Il lui faut un moment pour réaliser que l'intru possède des habits horriblement clairs, et une grimace se pose déjà sur ses traits. Il n'imagine pas le désagrément de la chose. Même les moines du temple ne portent pas des habits aussi impeccables que cela.
- Bienvenue au temple chur'hee ! qu'il fait, la voix portant horriblement fort dans le lieu de culte. Se redressant sans grande manière, il chancele brièvement avant d'adresser un sourire à l'inconnu. c'est pour une visite ? une reconvertie ? un exorcisme peut-être ? ah, une compagnie de nettoyage ? Le regard coule sur les habits, un moment, avant de revenir sur les traits. Ils sont jolis, délicats. Il sourit un peu plus fort, la tête se penchant sur le côté. c'est que t'es tout en blanc. un mariage ? un fantôme ? oooh, un esprit de la force ?? Les sourcils dansent un moment avant qu'il ne penche le haut de son corps vers l'autre, les mains liées dans son dos, pour en observer les traits de plus près. hmmmm. non. pas très translucide. juste très blanc. wow. Il s'approche un peu plus pour dévisager le grain de peau avant de se redresser et, encore, offrir un sourire. tu fais plus moine que moi. c'est honteux. La bouche se tord encore, et Tintin fait mine de lisser ses habits peu propres et surtout, plus noirs que blancs.
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Message(#) Sujet: Re: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptySam 6 Fév - 20:45

Il est rare de le voir loin des murs de l’Académie, plus encore sans son maître à quelques pas devant lui. San n’aime pas vraiment Theed ; il n’aime pas Naboo dans son ensemble, même s’il n’en connaît rien. Le cœur appartient encore à Endor et à la forêt de son enfance, et tous les autres lieux de la galaxie ne représentent rien à ses yeux. Ce ne sont que des endroits vides d’intérêt, où il peut se déplacer et vivre, mais où il n’a pas réellement envie de rester. Si l’Académie a ses faveurs, c’est seulement parce que ceux qui y résident préfèrent souvent l’éviter. San n’en est pas triste. Sa formation est tout ce qui le préoccupe, jour et nuit. Il ne fait que méditer, travailler, s’entraîner, dans le plus pur respect des règles de l’Ordre. Et bientôt, il sera chevalier jedi. Les épreuves approchent, ce n’est plus qu’une question de semaines. Maître Karaal a placé de grands espoirs sur ses épaules et il est prêt à les honorer. Et pourtant, le cœur est encore, parfois, un peu trop agité. Les longues discussions avec son maître n’ont pas totalement apaisé les griefs du passé, et lors de la dernière d’entre elles, il a été décidé qu’il devrait entreprendre un pèlerinage afin d’atteindre la paix intérieure attendue d’un chevalier jedi. Le voyage a été préparé minutieusement, il n’a rien laissé au hasard et son maître l’a accompagné jusqu’aux portes de Theed pour quelques mots d’encouragement, brefs et secs, habituel avec elle. San apprécie son laconisme qui fait écho au sien, depuis toujours.
Il a marché, chaque jour, du lever au coucher du soleil, avec la même volonté vorace qui le guide depuis qu’il est devenu padawan. Rien n’est venu déranger son pèlerinage, et quatre jours plus tard, le voilà devant le temple qui porte le même nom que lui. Il prend quelques instants pour en observer l’architecture, qu’il juge vite sans intérêt, n’ayant pas vraiment le goût pour les constructions humaines. Il se dit qu’il pourrait repartir pour quelques jours de marche dans la nature et revenir, mais cela ne respecterait pas ses plans de voyage. Et San respecte toujours les plans, quels qu’ils soient. Il vérifie donc une dernière fois que sa tenue est impeccable – il s’est vêtu de blanc par déférence envers son ancêtre –, qu’aucun cheveu ne dépasse et qu’aucune goutte de sueur ne perle sur son front, et pousse finalement les lourdes portes du temple avec la retenue d’usage.
Les pupilles mettent un instant à s’accommoder à l’intérieur plus sombre, et se posent sur la silhouette qui vient de prononcer son nom avec bien trop d’entrain, lui semble-t-il, pour un lieu de prière. Mais il lui est impossible de juger la chose, les us et les coutumes des moines de la Force de Naboo lui étant encore inconnus. Il aura sans doute l’occasion d’en apprendre davantage durant les quelques jours qu’il va passer ici. En attendant, il fait quelques pas de plus en direction de l’individu qui a l’air d’être préposé à l’accueil. Il ne voudrait pas paraître impoli dans le temple qui abrite la dépouille de son ancêtre, de toute façon le temple est vaste et il lui faut demander où se trouve la tombe de Kin Chur’hee. Il n’est pas là pour faire du tourisme et découvrir chaque recoin du lieu de culte. Les sourcils se froncent délicatement au fur et à mesure des paroles adressées à son encontre ; un tel humour est incongru, venant d’un moine, tout autant que les mains et les joues salies d’huile çà et là. San se demande si ses parents ne lui ont pas menti, après tout. Peut-être que Kin n’avait rien d’un vénérable moine, reconnu pour sa sagesse et sa maîtrise de la Force. Peut-être qu’il fabriquait des vaisseaux pour des courses, ou d’autres choses mécaniques, San n’y connaît rien, et qu’il est devenu une sorte de figure protectrice de tous ces gens-là. Cela expliquerait certainement la présence de cette personne, la pensée l’amuse, une seconde, avant qu’il se souvienne que cela contrecarrerait tous ses plans de pèlerinage serein et efficace.
Le sourire qui lui est offert à multiples reprises le trouble, lui aussi, tout aussi incongru que le reste, surtout que San n’en a pas l’habitude. Il ne se rappelle pas qu’on lui ait déjà souri ainsi, et c’est très probablement de sa faute. Il n’est pas le genre de personnes à qui l’on sourit. Il est le genre de personnes qui donne l’impression qu’un sourire le dérangerait dans sa solennité. C’est le cas, tout comme le fait que l’on s’approche un peu trop de lui. Il aime avoir la maîtrise de son environnement direct. Son visage reste impassible, cependant, il demeure droit, se redresse même peut-être un peu plus en constatant que le jeune homme le dépasse d’au moins une tête. Il n’a pas honte d’être petit, non. Il n’a pas encore vingt ans, il grandira encore sûrement. Ah. Vous êtes moine. Bien, qu’il donne pour toute réponse, décidant de passer outre tous les commentaires précédents. Il n’a jamais été doué pour converser plaisamment. Pourriez-vous m’indiquer la tombe de Kin Chur’hee, je vous prie ? Je viens pour me recueillir. Il essaye d’employer un ton ferme et convaincu ; depuis toujours, il se dit qu’à force de répéter les choses ainsi, il finit par se convaincre lui-même de leur importance. A son entrée à l’Académie, on lui aurait dit qu’il viendrait un jour rendre hommage à son ancêtre, il aurait probablement cassé toute chose fragile lui passant sous la main. Et le voici aujourd’hui, presque calme, dans ce temple de la fierté familiale. J’aurais également quelques questions, connaissez-vous bien son histoire ? Il ignore quels enseignements reçoivent les moines du temple, mais il imagine que l’histoire de Kin a dû être relayée, d’une manière ou d’une autre. Il contemple un moment le visage du moine, retient soigneusement ses mains le long de son corps malgré son envie folle de nettoyer les saletés qui s’y trouvent. Peut-être un moine plus âgé ?, qu’il demande, dans le doute.
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Message(#) Sujet: Re: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptyLun 8 Fév - 16:53

Les visiteurs ne sont pas constants en ces lieux ; c'est bien pour cela que Tintin s'est posé près du temple malgré les avis négatifs et dérangés des moines. Outre quelques villageois à la croissance puissante et les habitants des lieux, le temple Chur'hee reste souvent dénudé de visites. L'endroit est calme ; calme par les murmures du vent et la nature. Il y a quelque chose de familier avec Endor et Tintin y ressent un certain confort malgré le fait que, au final, il n'ait jamais apprécié sa planète natale. Il n'en possède aucun bon souvent, aucun mauvais également. Le sentiment d'attachement est un fantôme étrange qui glisse sur lui et qui ne prend pas réellement place. Certes, il possède le souvenir de quelques sourires et d'hommes comme de femmes étant à l'occasion agréable avec lui, mais la chose n'a jamais été puissance assez grande pour laisser une marque sur son coeur. Chacun possédait sa propre famille et lui, de son côté, ne possédait rien. Il était une bonne action dans la journée de chacun; un repas offert, un lit chaud certaines nuits. Un acte de bonté pour se croire un peu plus saint avant de passer à autre chose. Maigres ont été les jours consécutifs qu'il a passé dans la même demeure. Et puis, rendu à un certain âge, il s'est construit un abri moindrement acceptable et dormait dans les arbres. Les choses n'ont pas bien changés, depuis. Certes, un passage chez les Jedi et dans l'Académie a eu lieu, mais aujourd'hui, où se trouve-t-il ? Les nuits confortables le bercent tandis qu'il dort dans des arbres confortables et d'autres, plus froides, le trouvent dans la demeure suffisante qu'il s'est approprié. Au final, Tintin ne demande pas plus que cela. Il est agréable de posséder une indépendance et d'être sourd aux attentes des autres. Les gens ne comprennent pas, de toute manière, encore moins les ainés. Ils essaient, tous, de l'encadrer dans un système qui ne l'a jamais intéressé. Le dit-moine se refuse à suivre les lignes tracées par d'autres ; son chemin a toujours été différents, loin d'être dégagés et bien tracés.
Il reste qu'il y a toujours une curiosité, dans son iris. Une envie de trouver des gens différents, de rencontrer des étrangetés un peu uniques et de voir des finesses qui s'éloignent de la norme. Le regard est un brin moqueur, le sourire trop grand, tandis qu'il lorgne sur le jeune homme en face de lui. La vision offerte est d'une normalité affolante ; il lui rappelle tous ces autres apprentis qu'il a pu rencontré lorsqu'il était à l'Académie de la Force. Un bon Jedi. Une chose que lui-même n'a jamais été. Mais la signification de bon qui lui appartient est bien loin de celle que les autres proclament être.
- Ah. Vous êtes moine. Bien Il y a quelque chose de doux dans la voix, bien qu'elle est morne à l'entente. Elle parait vide. Les Jedi sont vides, selon Tintin. Et pourtant, il se souvient avoir vu de la colère bien grande dans les iris de son ancien maître. Ils sont surtout hypocrites. De son côté, il est loin de l'être. Pourriez-vous m’indiquer la tombe de Kin Chur’hee, je vous prie ? Je viens pour me recueillir.
La tête se penche un peu plus fortement sur le côté tandis qu'il fronce des sourcils, sous la demande.
- eh ? hmm...quelle drôle d'idée.   qu'il commente, bien bas, sachant que les tombes ne possèdent pas d'odeur intéressante et qu'un mort reste un mort. Il n'a jamais compris l'idée des tombeaux. Enfermé dans la pierre, un corps ne peut se décomposer convenablement et retourner à la terre. Il en perd ses fonctions premières.
- J’aurais également quelques questions, connaissez-vous bien son histoire ? La bouche se tord en une joue ; la voix reste drôlement jolie mais si peu intéressante par les mots dits et le ton employé. Déjà, il s'ennuie cruellement. L'idée de s'amuser reste dans son esprit, un brin maligne. Peut-être un moine plus âgé ?
Sous les mots, il se redresse de tout son long, les yeux grands ouverts, autant choqué que amusé.
- Ah ? pardon ? Mais c'est impoli ! Avec les mots, il secoue de la tête, l'accuse d'un doigt bien sale qu'il tapote contre ses vêtements immaculés. Il y laisse une trace. Tintin la voit, mais dévie l'iris. Il n'y voit aucun problème. et si j'étais son plus grand admirateur? et si j'étais le plus compétant de tout les moines de ce temple à son sujet ? quelle insolence pour un quelqu'un de si bien vêtu ! quelle déception. Encore, il secoue la tête avant de soupirer de manière drastique. aaah... kin chur'hee serait bien déçu.  
Il lui offre, encore une fois, un regard empli de déception. Les lèvres pincées de moquerie cachée et de jugement, il lui tourne le dos sans demander son reste. Tintin retourne dans son coin initial, se pose au sol, sous son rayon de lumière, pour continuer ses travaux.
- lorsque tu seras plus grand, peut-être ! je peux déjà dire qu'il ne t'écoutera pas ! qu'il lance, les mains déjà occupées à travailler le pit droide qu'il s'est approprié quelques semaines plus tôt. kinkin est un grand homme, le temple porte son nom tu sais ! il n'écoute pas les prières de n'importe qui. et il était aveugle alors les jolis minois, ça n'aide pas non plus. Connait-il une quelconque information sur l'homme ? Moindrement. Il a simplement reconnu le nom du temple. Il suppose à voix haute, confiant.
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Message(#) Sujet: Re: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptyDim 14 Fév - 19:16

Il y a quelque chose de dissonant, dans l’attitude du jeune homme, quelque chose qui ne colle pas à la sérénité du lieu, à peine dérangé par les bruissements extérieurs. San a beau y être étranger, il règne un calme si solennel autour d’eux que le regard espiègle du moine et son sourire trop grand pour être tout à fait bienveillant lui semblent déplacés. Pourtant, il est venu l’accueillir directement. Peut-être est-il encore en formation et commet certaines maladresses, après tout il a l’air d’avoir la vingtaine et l’on peut certainement entrer au service du temple à tout âge. Il n’apprécie pas le commentaire sur les raisons de sa venue, qu’il entend malgré le ton bien bas employé. Il se garde bien d’y répondre, cependant. Il n’a pas à se justifier pour cela, l’importance de ce pèlerinage lui est personnelle. Il ne s’attend pas à ce que quelqu’un d’autre que lui on son maître le comprenne.
C’est ce commentaire, le froncement de sourcils et la moue de son interlocuteur qui le poussent rapidement à demander à voir quelqu’un d’autre. Il n’est pas là pour ergoter sur le bien-fondé de sa venue. Les moines sont plus sages et respectueux que cela, d’habitude, et San ne se rend compte qu’après avoir prononcé les mots qu’il s’est montré impoli. Il n’est pas patient, c’est vrai, et il a du mal à se débarrasser de cette rudesse qui le qualifie si bien. Pourtant, il doute de la sincérité du moine en face de lui, lorsqu’il s’offusque. Ne serait-ce pas une pointe d’amusement, dans son regard ? Et un coin de ses lèvres n’a-t-il pas menacé de se soulever en un sourire, à l’instant ? San observe et ne dit rien, c’est ce qu’il fait depuis toujours et qui lui cause bien du souci, parce qu’il se retrouve souvent touché par les histoires des autres bien plus qu’il ne le voudrait. Il n’est pas touché par le petit jeu de l’inconnu, à ce moment, simplement car il a posé un doigt sur ses vêtements et y a laissé une tache de cambouis, trace noire sur le tissu d’un blanc éclatant. Les sourcils se froncent délicatement à cette vue, mais le regard, sévère, se repose sur le visage de l’antagoniste après quelques secondes seulement.
Le flot de paroles qui suit l’irrite profondément, les poings se serrent légèrement le long de son corps tandis que les sourcils ne se défroncent pas. Il ne peut avouer qu’il se fiche de la déception de son ancêtre dans le temple bâti pour lui rendre hommage, tout de même, alors il retient tout à l’intérieur, les lèvres pincées, les yeux clos, prend une longue inspiration par le nez et expire pour retrouver son calme. Quand il rouvre les paupières, l’individu exaspérant s’est rassis à son poste et a reporté son attention sur ce qui semble être un droïde. San n’en a que faire et il avance de quelques pas supplémentaires dans l’édifice.
Des silhouettes sont présentes, à l’autre bout, en pleine discussion, apparemment. Peut-être devrait-il les solliciter plutôt que de compter sur le préposé à l’accueil qui ne paraît pas si préoccupé que cela par le sort des visiteurs. lorsque tu seras plus grand, peut-être ! je peux déjà dire qu'il ne t'écoutera pas ! Dans quelques semaines, il sera chevalier jedi. Il ne peut pas perdre son temps en enfantillages, ni son sang-froid face à des provocations si puériles. Il est bien plus mature et sérieux que la plupart des garçons de son âge, il n’a pas besoin d’être grand par la taille pour le prouver. Et il n’a rien à prouver à Kin Chur’hee, encore moins à un moine de pacotille. kinkin est un grand homme, le temple porte son nom tu sais ! il n'écoute pas les prières de n'importe qui. et il était aveugle alors les jolis minois, ça n'aide pas non plus. Kinkin. Il cligne des yeux, longuement. Déglutit. Mordille ses lèvres. Il ne doit pas rire, vraiment. Ce serait malvenu. Ses parents ne lui ont jamais parlé de la cécité de son arrière-grand-oncle, non plus. Il ne voit pas pourquoi ils auraient omis un tel détail, ça n’aurait rendu sa légende que plus héroïque. Il se retourne doucement vers lui, le toise, la tête penchée sur le côté, songeur. Tu dis ça parce que tu as essayé ? Si tu lavais ton visage, il t’écouterait peut-être. Il oublie sa déférence pour un ton plus familier, il ne va pas s’embarrasser de bonnes manières si on ne lui en offre aucune en retour. Ce n’est pas comme s’il pouvait le vexer davantage. Chez moi, on t’aurait déjà pendu par les pieds pour avoir osé l’appeler de la sorte. Le timbre est vaguement menaçant, froid, pour ne pas dévoiler que la chose l’amuse. Combien de fois a-t-il manqué de respect à Kin Chur’hee, qu’il a toujours jugé responsable de ses maux ? Le nombre ferait tomber tous les moines du temple à la renverse, probablement. Je n’ai pas besoin qu’il m’écoute. Montre-moi seulement où il se trouve. Lentement, il penche la tête de l’autre côté, les prunelles bien accrochées aux siennes. S’il te plaît, la voix presque mielleuse, derrière sa morosité.
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Message(#) Sujet: Re: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptyMar 16 Fév - 2:30

Il n'aime pas les gens qui parlent avec un semblant de connaissance absolue. Ceux qui ont l'air de tout savoir, de voir le chemin clairement et d'avancer sans la moindre embûche. Tintin les dévisage à la recherche d'un problème, d'une explication. Il les trouve idiot, souvent. Parce qu'ils sont tous si fiers de leur beau sentier déjà fait, déjà tracé, et qu'ils ne voient pas qu'il y en a des milliers d'autres au travers des arbres et de la forêt. Qu'un chemin fait par l'homme et emprunté un millier de fois par d'autres n'effacent pas ceux qui sont plus rarement utilisés. Que la vérité absolue est unique et que rien ne peut la chambouler, et qu'une vérité ne l'est que jusqu'au moment où le contraire est prouvé. Rien n'est solide. Rien n'est véritable. Tout attend le moment certain où il sera prouvé à tort et démenti entièrement. Tintin a cette recherche éternelle de nouvelles vérités, de nouveaux sentiers et chemins, de déconstruction de ce qui a déjà été prouvés et dits, et répétés un milliard de fois par ceux qui ne sont bons qu'à suivre ce qui a déjà été affirmés. Chez lui est présent une curiosité monstrueuse harmonisée à une colère violente ; il est en guerre contre ceux qui ont tentés de l'enfermer sur ces chemins ennuyeux et qui lui ont ri au nez lorsqu'il a parlé de la possibilité de marcher ailleurs.
Il les déteste ; c'est un poison en lui, un grondement aigu qui résonne et qui ne sait se taire, jamais. Contre son échine, il ne peut que sentir le poids des regards, entendre des murmures qui n'existent pas.
Déception. Éternelle déception de constater que chaque nouvelle rencontre n'échappe pas à la règle et que le nouveau venu fait parti de la masse, encore, et qu'il suit un sentier sans même observer ce qui pourrait autre, ce qui pourrait mieux. Le charlatan juge, pose un regard sévère sur les gens et les emprisonne sous les suppositions qu'il possède. Car on lui a fait la chose trop souvent, car les gens ne lui ont appris que peu de choses, mais celle-ci a été acquise et reste ancrée. Il juge d'un oeil sévère mais d'une colère brusque et vive, surtout, pour les blessures qu'il a eu au coeur face aux espoirs perdus et qu'il possède encore, aujourd'hui. Mais surtout, il se moque. Il se moque de ceux qui ne voient pas, qui marchent seulement le long du chemin, car ils ne savent même pas remarquer la pire des bêtises.
La surprise n'est pas prévue alors, quand les mots tombent.
- Tu dis ça parce que tu as essayé ? Si tu lavais ton visage, il t’écouterait peut-être. Mouvement brusque ; le regard qui abandonne le droide pour se poser sur les traits de l'intrus religieux. Les pupilles sont grandes ouvertes, dévisage l'homme dont la tête est penchée, dont l'air est presque malin. Il est aussi malin qu'un rat. Un rat tout blanc, mais un rat tout de même. Il suffit de voir la lueur dans ses iris. Les lèvres de Tintin se tordent, amusées, un brin. Chez moi, on t’aurait déjà pendu par les pieds pour avoir osé l’appeler de la sorte.
Sourire remplacé par une moue ; il lève les yeux brièvement au ciel, ramène une main à son nez et le frotte, un court instant. Il y laisse un énième trace de saleté.
- Faut déjà m'attraper. qu'il marmonne. Combien de maîtres jedi ont été au moins une fois à sa poursuite dans les couloirs de l'Académie ? Quelques Sith, même, ont été assez ridicules pour le traquer. Rares sont ceux à y être parvenus.
- Je n’ai pas besoin qu’il m’écoute. Montre-moi seulement où il se trouve. La moue s'accentue, comme l'ennui. Sous ses sourcils froncés et son regard pensif, il observe les traits de l'autre. Le Jedi - car le sabre est bien visible - fait usage de ses fins traits pour obtenir ce qu'il désire. Un véritable rat. S’il te plaît qu'il ose, et Tintin grimace lourdement et essuie, encore, ses mains sur ses cuisses.
Le moment suivant, il se redresse une nouvelle fois et le bouscule sans grande douceur pour passer à côté de lui.
- Ridicule ! Je pensais que les Jedi pouvaient sentir des choses avec la Force. Tu sens pas ton idole ? Pourtant il doit bien sentir la pourriture hein. Il lui lance un regard par dessus son épaule, déjà rendu plusieurs pas plus loin. Tintin ne s'arrête pas et continue. Bah ? T'attends quoi ? J'suis pas en train de prendre une marche de santé. Suis moi. Sauf si t'es aveugle aussi, hein. Il hausse des sourcils, l'observe une moindre seconde avant de détourner la tête et continuer sa route.
Le pas est rapide ; c'est un problème, chez Tintin. Tout ce qu'il n'apprécie pas faire, il le fait en vitesse. La patience est une chose qui vient à lui manquer rapidement et souvent, au fil des instants et des frustrations, il ne fait qu'accélérer et au final, cause plus de dégâts qu'autre chose. Pourtant, il lui suffit d'être parfaitement concentré pour que la lenteur ne lui pèse pas. Il y a uniquement ces choses terribles et ennuyantes qui, avec aisance, éveillent une impatience chez lui et le forcent à accélérer continuellement.
Le pas est rapide, alors. Les détours sont nombreux ; il suffit que l'iris croise le visage d'un moine pour qu'il bifurque dans une direction ou une autre, entrainant le Jedi avec lui. Il salit, encore une fois, sa manche immaculée. Les remords n'existent pas. Le regard ne s'attarde même pas sur les saletés.
C'est au bout de quelques minutes qu'il s'arrête dans ce qui semble être une tour construite à même la pierre. Un puit de lumières vient des cieux et quelques plantes, plutôt nombreuses, ont poussé au travers des pierres. Au sol, sur les côtés, se trouvent des accumulations d'eau formant des maigres étangs. Il ne connait que le lieu pour sa beauté.
- Pleures pas surtout. Si ça s'trouve il est même pas enterré là. Vu le nombre d'idiots qui le vénèrent, il a surement fait 'pouf' comme dans les contes des Jedi et c'est devenu un esprit de la Force. Il fait une moue, agacée par l'histoire qu'on lui a conté trop de fois mais jamais expliqué. Personne n'aime ses questions. Si tu crois à ce genre de choses. Tintin attend toujours, de son côté, de voir un esprit de la Force.

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Message(#) Sujet: Re: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptyDim 28 Fév - 17:04

Le cœur est soulagé, quelque peu, d’avoir réussi à capturer l’attention de l’homme une nouvelle fois. Rien ne doit le détourner de sa mission première, ne doit troubler la quiétude qu’il a dû atteindre pour arriver en ces lieux. Il ne peut pas se laisser distraire par des paroles narquoises ou autres provocations. La patience n’est pas son fort, certes, mais il sait se contrôler, les longues séances de méditation avec maître Karaal n’avaient rien d’inutile. Il suffit de respirer de la manière adéquate pour retrouver son calme, de connaître ses propres faiblesses pour mieux les contrer. San sait parfaitement à quel point il est aisé de l’agacer, d’autant plus quand il possède une idée bien précise en tête de la façon dont les évènements doivent se dérouler. Ses premiers pas dans le temple se sont vraiment éloignés de la ligne droite qu’il avait tracée dans son esprit. Il n’avait pas imaginé un seul instant tomber sur une personnalité aussi vive et récalcitrante, chez un moine. Il pensait être accueilli et conduit solennellement jusqu’à la sépulture de son ancêtre, et que l’on aurait aimablement répondu à ses questions, peut-être avec un brin de mysticisme, mais c’est là l’unique excentricité qu’il avait envisagée. A aucun moment il ne s’est dit qu’un moine pouvait faire preuve d’ironie, encore moins d’irrévérence à l’égard de Kin Chur’hee. Il croyait que le respect des moines envers Kin lui insufflerait une meilleure compréhension du glorieux passé familial et qu’il en viendrait à regretter les insultes qu’il a pu lancer à son encontre. Pas qu’il devrait s’empêcher de rire face au surnom idiot accordé à son vénérable arrière-grand-oncle.
Mais il doit faire avec, il suppose. S’il parvient à être mené jusqu’au tombeau par cet individu, il n’en aura que plus de mérite, non ? Maître Karaal n’apprécierait sans doute pas ses minauderies, mais elle n’est pas là pour le lui reprocher. Ce n’est pas lui qui a commencé, de toute façon. Visiblement, l’autre n’apprécie pas non plus, et semble plus énervé qu’autre chose lorsqu’il se redresse et le bouscule même pour passer devant lui. San reste bien stable sur ses pieds, n’en tient pas trop rigueur, l'important est d’être parvenu à le faire se lever et il en tire une certaine satisfaction, il doit bien l’avouer. Ridicule ! Je pensais que les Jedi pouvaient sentir des choses avec la Force. Tu sens pas ton idole ? Pourtant il doit bien sentir la pourriture hein. Les lèvres se pincent, encore. Ne pas rire. Il demeure immobile, pour se concentrer. Ne pas rire, surtout pas. Il se force même à froncer les sourcils pour avoir l’air réprobateur lorsque l’homme se retourne vers lui. Que l’on puisse considérer que Kin est son idole fait office de catalyseur, il oscille gentiment entre son envie de rire et un sentiment d’offense, le tout est de garder l’équilibre. La Force est présente, dans le temple, mais il doute que ce soit le seul fait de la présence de Kin. Son ancêtre s’y est probablement installé pour entrer en communion avec elle. Il n’en connaît que trop peu, sur le sujet, sa famille préférait les récits de ses batailles à ceux de ses années pieuses.
Il finit par lui emboîter le pas sans répondre, assez de répartie pour le moment, et se retrouve à presque courir derrière lui pour le rattraper – il est grand et impatient, ce maudit moine, il lui faut deux pas quand il n’en fait qu’un. San ne comprend pas trop le chemin emprunté, à force de détours, il se demande s’ils n’auraient pas pu y arriver plus vite. Mais peut-être qu’il y a un cérémonial autour de cela, il ignore trop de choses. Ce qu’il sait, en revanche, c’est qu’il va avoir un mal fou à rattraper les traces de cambouis laissées sur ses manches par les mains sales de son guide. Dire qu’il avait réussi à garder ses vêtements propres durant tout le voyage. Quand ils s’arrêtent finalement dans une sorte de tour, il époussette ses manches d’un air las, les remet bien en place. Pleures pas surtout. Si ça s'trouve il est même pas enterré là. Vu le nombre d'idiots qui le vénèrent, il a surement fait 'pouf' comme dans les contes des Jedi et c'est devenu un esprit de la Force. Si tu crois à ce genre de choses. Il prend quelques secondes pour contempler les lieux, ressentir la sérénité qui y règne. Il se demande si un Chur’hee peut réellement se satisfaire de reposer sous la pierre et non au cœur d’une forêt endorienne. Il détesterait cela. Cela n’a pas d’importance. Il est si vénéré que cela ? Lentement et précautionneusement, il se pose à genoux sur le sol humide. La mousse risque de salir ses habits, mais au point où il en est, il n’a plus à s’en soucier. Merci, qu’il murmure, le regard bien devant lui, avant de tourner la tête vers le moine pour préciser : c’est toi que je remercie, pas lui. Petit sourire, un rien de malice dans les yeux. Si tu t’ennuies, tu peux retourner à l’entrée. Je retrouverai bien le chemin. Au pire, je demanderai à un moine plus âgé.
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Message(#) Sujet: Re: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptyLun 8 Mar - 17:03

La Force est comme l'air, le sol, l'univers. Elle est présente, constamment, sans qu'il n'ait besoin de faire quoique ce soit. La Force coule en lui, comme un fleuve calme, comme une tempête qui ne sait se contrôler, allant au delà des limites et dépassant ce qui la contient. Voilà le problème ; la Force ne désire pas du chemin parfaitement bien tracé, en lui. À quoi peuvent bien servir les barrières ? L'air n'en possède aucun. L'univers non plus. Tintin observe la chose de cette manière  ; l'iris lourd sur l'homme face à lui, il le dévisage et essaie de comprendre pourquoi il est enfermé, comme les autres, dans un chemin serré et déjà tracé. Il le dévisage et se rappelle de cette époque qui l'a enfermé, avant qu'il ne trouve la liberté. Tintin est amer ; ses ressentiments sont nombreux, sa tête est dure et son coeur possède de sombres coins. Il n'est pas forcément bon ; il ne juge pas bon de mentir sur ce genre de choses. Ses pensées sont souvent empoisonnés et sa bonté est une chose difficile à obtenir. Il se méfie plus souvent des gens qu'il croise qu'il ne leur tend les doigts. Il ne veut pas d'eux ; ils sont trop égoistes, trop centrés dans leur monde. S'ils ouvrent une porte, c'est pour contrôler et modifier, bouger les autres à leur image. Il est presque amusant de voir que c'est au coeur d'un temple qu'on désire moins le changer. Pourtant, les moines possèdent une vision très précise de tout, selon plusieurs. Ce sont pourtant les plus jeunes qui peinent à l'ouverture et à l'acceptance tandis que les plus vieux, eux, possèdent une ouverture d'esprit plus accrue.
Tintin les dévisage encore avec recul, peu importe la bonté offerte.
Il se méfie des gens, constamment. Il se méfie de celui lui faisant face, qu'importe l'amusement qu'il tire de son comportement, de ses habits blancs et de ses croyances.
- Cela n’a pas d’importance. Il est si vénéré que cela ?
La tête un brin penchée sur le côté, Tintin hausse des épaules. La vérité ? Il ne sait pas. Il connait l'endroit uniquement pour les siestes qu'il y fait, à l'occasion. Rares sont les moines venant dans les parages. On ne dérange pas les morts. Tintin, lui, sait qu'ils sont loin et ailleurs, les morts. Personne n'aurait envie de rester au même endroit pour l'éternité. La liberté est beaucoup trop alléchante.
- Merci Une grimace d'embarras se pose sur ses traits, sourcils froncés, tandis que le jedi est déjà occupé à offrir ses belles paroles à la carcasse depuis longtemps décomposée. Puis, les regards se croisent et  Tintin cligne des yeux. c’est toi que je remercie, pas lui.
La grimace disparait un peu ; il cligne des yeux encore, face au sourire offert et la mine si peu jedi et noble se trouvant sur la tête de l'autre. Un véritable rat ; qu'importe les habits tout blancs, Tintin n'est pas berné. Il est malin comme un rat.
- Si tu t’ennuies, tu peux retourner à l’entrée. Je retrouverai bien le chemin. Au pire, je demanderai à un moine plus âgé. que l'autre continue et lui dit.
Une moue se pose sur les lèvres de l'ancien padawan avant qu'il ne tourne son regard autour. Il n'a pas fait sa sieste de la journée. Aucun moine ne va venir dans les parages.
- t'en as déjà trouvé un ; il est sous terre. qu'il dit à la blague, bougeant de quelques pas pour aller se poser près de diverses roches qui, placées de manière aléatoires, forment un lit acceptable. De toute manière, Tintin a dormi un peu partout, dans sa vie. Des roches ou un arbre, il ne voit aucune différence. j'vous proposerais bien un thé mais - Il ne continue pas la phrase, se met plutôt confortable, allongé sur le côté, bras ramenés contre lui, avant de souffler.
Il en lui faut que quelques minutes pour s'endormir. Le silence est dérangeant à l'occasion, mais le temple parle plus que les moines, souvent. La présence de la Force est accrue, que ce soit dans les arbres, la pierre ou encore, le sol. Le vent exerce constamment un murmure au travers les murs de l'endroit.
Lorsqu'il ouvre les yeux, ce n'est pas le Jedi qui le réveille. C'est la voix d'un moine en colère. D'un semblant de moine, plutôt, à se croire déjà expert de la Force et de ses croyances qui, à chaque rencontre, ne peut que ronchonner face à la présence de Tintin. Zhil est exécrable, bien qu'amusant. Tintin n'a pas envie, par contre, de le voir dés qu'il ouvre les yeux. Le visage du Jedi est fortement plus agréable.
- ... encore là ? tu n'en possèdes aucun droit, seuls les moines peuvent être en ces lieux ! le moine supérieur te laisse vraiment faire ce que tu veux ; tu es une honte pour ces lieux. retourne à ta cabane, saidatin. tu es - AH ! Les lèvres de l'ancien Padawan se tordent, fort amusé, tandis qu'une boule de boue s'écrase lourdement contre les traits de l'apprenti moine. Il ouvre les yeux, grands, faisant mine d'être choqué.
- oh ! c'est le moine kin qui communique enfin ? qu'il demande, l'air parfaitement innoncent, tournant ses iris vers l'invité. la Force est vraiment sublime ! Le ton est fortement exagéré. j'suis pas digne de sa présence, t'as raison Zhin. Il t'a béni avec la boue, quelle chance !! je meurs de jalousie. j'vais aller penser à mes fautes Il désigne la porte, direction vers laquelle se trouve son androide et ses choses. plus loin. Il offre un clin d'oeil à San et quitte les lieux avant d'entendre de nouveau les hurlements de Zhin.
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Message(#) Sujet: Re: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptyMer 24 Mar - 22:00

Ils sont rares, les sourires de San, souvent contenus, presque effacés. Il n’y a qu’une poignée de personnes qui y ont droit, et encore, ils sont contrôlés, ces sourires-là. San a comme idée que ses émotions sont nocives, trop présentes, troublantes, il vaut mieux les étouffer, les comprimer à l’excès. Jusqu’à ce qu’elles disparaissent. Un souffle profond, les paupières closes, et il peut les éloigner. La méditation sert à cela, après tout. A canaliser ce trop-plein d’émois qui bouillonne en permanence en son être. Enfant, il ne savait pas faire autrement que d’exploser, à chaque instant, de rage, de larmes ou de bonheur, il lui fallait peu pour basculer de l’un à l’autre. L’Académie a muselé tout ça, il s’est muré dans son mutisme, ses regards noirs et son air grave. Lorsqu’il en est sorti, l’enfant n’était plus. Il n’a plus jamais laissé libre cours à ses émotions en public, c’est tout juste si un poing se serre quand sa patience atteint ses limites, tout juste si le coin de ses lèvres se soulève à une bêtise de Tadj. Il contrôle tout. Ses pensées, ses expressions, ses mots, ses gestes, même ses envies. Il est si facile de le faire à l’Académie. C’est une prison aux portes grandes ouvertes sur le monde, dans laquelle il est protégé de tout ce qui ne se déroulerait pas selon ses plans. C’est un poids qui pèse constamment sur ses épaules, d’être le padawan parfait, celui qui ne commet jamais d’erreurs, reste toujours concentré. C’est le regard approbateur de maître Karaal à chaque acte étudié, à chaque sage parole énoncée. Des murs qu’il a érigés entre lui et le monde. Pourtant, la Force est libre, elle, elle est partout où elle veut être, elle rassemble plutôt qu’elle ne sépare. Elle est ici, dans ce temple ouvert sur la nature, où repose Kin Chur’hee qui a toujours su garder son cœur et son esprit ouverts à l’univers.
Peut-être qu’il n’est pas prêt, alors. Loin de sa prison, un sourire s’est formé sur ses lèvres, un instant d’égarement où il a oublié de contrôler, contenir, effacer. Sa nature a repris ses droits, pendant de brèves secondes, et il envie la liberté de l’autre, soudain, à pouvoir s’endormir sur un lit de pierres comme il s’endormait petit dans les arbres, sans se soucier des convenances ou de ceux qui le cherchaient. Elle n’est plus là, cette liberté, engloutie par ses années à l’Académie, à être celui qu’on voulait qu’il soit. Pour son propre bien, il s’est enfermé dans un mariage de raison avec les préceptes jedi. C’est ainsi que cela doit être. C’est ainsi qu’il doit apaiser ses griefs injustifiés envers son ancêtre pour son destin, communier avec lui dans ce temple de la Force, trouver la paix intérieure qui le mènera à réussir les épreuves des chevaliers.
Mais il est difficile de communier avec la Force avec un individu endormi à côté de soi, la bouche ouverte et ronflant presque. Du moins, San tente de s’en convaincre tandis que ses yeux se posent pour la troisième fois consécutive sur le visage du jeune homme. Il semble plus apaisé dans le sommeil qu’éveillé, à toujours sauter d’humeur en humeur au gré des paroles échangées. San ignore combien de temps passe, ainsi, mais il ne parvient pas à se concentrer sur la Force, ni sur Kin Chur’hee. Ce n’est pas étonnant, il n’a jamais apprécié les légendes à son sujet, d’un ennui sidérant, mais quand même. Ce devait être le but de son voyage. Il reviendra demain. Peut-être y aura-t-il quelqu’un d’autre à l’accueil. Et puis, un autre moine fait irruption dans l’alcôve, et San prend un moment pour observer la scène, muet, les sourcils délicatement froncés d’incompréhension. Seuls les moines. En un sens, il s’y attendait. La chose lui laisse pourtant un vague arrière-goût de trahison, mais est-ce cela, ou le prénom entendu ? Saidatin, peu commun, sur Naboo, sensible à la Force, qui plus est, avec une passion pour le démontage de droïdes. Le padawan déchu de maître Karaal. Celui dont il doit être l’opposé parfait. Il est tel qu’il l’a imaginé. Peut-être un peu plus agréable à regarder, mais ça, il ne se l’avouera jamais.
L’homme en disgrâce s’éclipse et l’abandonne aux mains du jeune moine en colère. San passe de longues minutes – interminables minutes – à s’excuser de son intrusion malavisée et à l’aider à nettoyer les dégâts sur ses vêtements, la mine sombre et sérieuse. Zhin finit par le ramener à l’entrée, plus ou moins calmé, même s’il reste à une distance ridiculement grande du fameux Saidatin et lui lance des œillades hargneuses. San se sent trop épuisé pour poser ses questions et promet de revenir le lendemain à la première heure, heure à laquelle l’autre ne devrait pas être réveillé. Au fil de leur échange, les puits de lumière du temple s’assombrissent peu à peu, et bientôt un orage d’été de se déclare à l’extérieur. Lorsque San pousse enfin les portes du temple pour partir, il est accueilli par des pluies torrentielles et le souvenir qu’il n’a aucun abri pour la nuit. Dormir à la belle étoile n’est pas vraiment envisageable dans ces conditions. Eh, le… préposé à l’accueil, il s’adresse à l’imposteur qui est revenu à son poste de tout à l’heure, occupé avec son droïde en pièces détachées. Y a-t-il une auberge, dans ce village ? Il arbore un air quelque peu renfrogné, il ne voudrait pas lui faire croire qu’il ne lui tient pas rigueur de ses mensonges. Mais s’il demande aux moines, ils lui offriront sans doute l’hospitalité, et San n’en a pas envie. Il étouffe déjà, dans ce temple qui porte son nom, dans la gloire éternelle de Kin Chur’hee et toutes ces choses qui l’ont toujours agacées. Et surtout, avec cet échec qui lui reste en travers de la gorge. Il n’a trouvé aucune paix intérieure, alors si au moins il pouvait se trouver un toit pour cette nuit, ça serait déjà bien.
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Message(#) Sujet: Re: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptyMar 30 Mar - 21:01

Chaque recoin du temple est son domaine ; Tintin s'y installe comme un roi, comme un parasite qui ne demande pas permission et qui étire son domaine lentement, surement. Les plaintes sont nombreuses et les tentatives pour le déloger des lieux sont nombreuses. Qu'importe les mois qui s'écoulent, Zhin est plein de motivation et ne cesse d'essayer, encore et encore, avec ses cris et ses indignations. À l'occasion, Tintin lui offre un petit répit alors. Juste une absence de sa présence, une fausse victoire le temps de quelques jours avant de revenir plus fort, un grand sourire sur les lèvres, ses choses partout sur le sol. Il y a quelque chose d'amusement, dans la chose. Un grand bonheur.
Voilà le choix de l'heure, alors ; les cris ont été amusants, et le savant fou décide de nettoyer le chaos mécanique à l'entrée du temple pour retourner à sa maigre demeure. Il est dérangeant de devoir porter autant d'objets et, au cours des dernières minutes, il a déjà fait deux aller retour pour recollecter ses multiples possessions. La dévotion est une chose qui demande beaucoup d'énergie. Ses jambes restent fortes mais sa motivation est moindre ; la paresse est un serpent qui coule dans ses veines, un confort qui lui donne déjà envie d'être chez lui, avec une soupe chaude, et une boisson quelconque. Peut-être devrait-il boire un peu moins, mais le nectar est chaud dans sa gorge. Il possède un certain plaisir à boire son vin chaud lorsque la nuit tombe et que la fraicheur se glisse sous ses habits.
Les mains grasses par les circuits et les métaux, il empile les multiples pièces restantes de son DUM pit dans un sac bandoulière plus ou moins acceptable. il sera lourd. Tintin peut le sentir déjà sur son dos. Mais qu'importe ; les muscles hurlent depuis un moment déjà, mécontents du peu d'entrainement qu'il fait depuis son arrivé au temple. Il néglige ce qui a été une routine autrefois. Le corps réclame mais Tintin n'écoute pas. Il est têtu, bloqué dans un refus de ce qui lui a appartenu autrefois. Certains soirs, il rêve des exercices qu'il enchainait, un sabre à la main. Les nuits sont calmes mais l'esprit est agité, le lendemain. Il s'agit d'un manque qu'il refuse. Il n'apprécie pas qu'on lui impose ce à quoi il appartient. Tintin se crée lui-même. Son univers a toujours été ainsi.
- Eh, le… préposé à l’accueil
D'un geste lent, il tourne la tête vers le rat blanc. Il a entendu ses pas et pourtant, Tintin ne l'a pas suivi des yeux. Non pas qu'il soit déjà lassé de sa présence, mais plutôt car son esprit était déjà à des années lumières. Il s'égare aisément.
- Hmm ? qu'il fait juste, ramenant quelques mèches de cheveux vers l'arrière d'un souffle fort puis, de la main. Il laisse une trace contre ses traits. Elle est foncée à côté de ses traits pourtant faiblement brunis par le soleil.
- Y a-t-il une auberge, dans ce village ? La question possède une innocence si simpliste et irréelle que Tintin fronce brusquement des sourcils, à l'entente, et ses lèvres se tordent pour créer une moue confuse. Une auberge ? Mais que -
Il lâche un rire, simple et sec, les épaules se secouant. Par de gestes simples, il ferme son sac et se relève enfin, positionnant bien son ballot contre son épaule. Chose faite, le regard se pose de nouveau sur le Jedi et il secoue la tête, encore, avant de le rejoindre de quelques pas.
- Totalement ! L'auberge est juste à côté de l'hippodrome. qu'il dit dans le plus grand des sarcasmes. Et du musée, évidemment. Un hochement de tête est offert, ainsi qu'un sourire, avant qu'il ne lui tape l'épaule, compatissant. On a rien du genre par ici. Les visiteurs, ils dorment ici ou chez leur famille. Un vrai bonheur pour les passants de dormir dans un lieu saint.
La main quitte le tissu blanc de ses habits et Tintin redresse le sac contre son épaule, avant d'aller vers la sortie du temple. Son nez est froid, déjà, par la nuit qui tombe. Ses muscles sont fatigués, aussi. Il rêve d'un bon repas.
- tu viens ou pas ? qu'il fait sans se retourner, descendant déjà les escaliers du temple pour se rendre à sa maigre demeure. Abandonnée lorsqu'il est arrivé, elle a été réparé moindrement par ses soins au fil des mois. Les pièces sont moindres, trop encombrées, mais confortables. À mi-chemin entre le temple et le village, Tintin ne se recule à aucun moment pour s'assurer d'être suivi. Il le sent dans la Force, qu'il est là.
Il se contente plutôt de pousser la porte de sa demeure et de la laissé ouverte derrière lui, déposant son sac avec le reste de ses outils ramenés plus tôt, avant de se laisser tomber devant un chaudron et un plat de travail plus ou moins dégagé. Un contenant d'eau repose dans lequel il nettoie ses mains de la graisse.
Un regard est offert à l'intrus.
- la sainte Force te nourrit ou tu veux un repas ? qu'il demande, essuyant ses mains contre le tissu de ses habits. Déjà, il sort des légumes qu'il entreprend de couper. viande ou pas ? Il ferait n'importe quoi pour un peu de viande, mais sait-on jamais.
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Message(#) Sujet: Re: If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) If the face says nothing, listen to the heartbeat (satin#1) EmptyDim 18 Avr - 18:05

Il se doute que l’espoir est vain. Le village n’est pas beaucoup plus grand que son village natal, l’idée même d’y construire une auberge est absurde, personne ne pourrait en vivre. D’autant plus si les moines offrent l’hospitalité à ceux qui le demandent. Mais peut-être que quelqu’un aurait un coin de paille à lui proposer dans une grange, même une bâtisse abandonnée ferait l’affaire, au fond. Du moment qu’il ne doit pas dormir au temple. Il suffit d’un rire, pour anéantir ses maigres espoirs, et il ne peut empêcher son regard de se faire sévère, ni une légère moue de se glisser sur ses lèvres tandis que l’autre se répand en sarcasmes. Il prend le temps de l’observer un peu mieux, alors qu’il avait à peine tourner la tête vers lui en posant la question, gardant un rien de fierté après s’être fait tromper de la sorte. Il est trempé. Sans doute n’en est-il pas à son premier aller-retour, pour ramener son droïde en pièces détachées chez lui. Ses cheveux mouillés se collent çà et là contre son visage humide, nouvellement tâché de graisse par un geste désinvolte. San fronce les sourcils face à ce que la vision lui inspire, pose ses yeux ailleurs, brusquement. Il est embarrassé, et il se dégage rapidement quand la main toujours sale se pose sur son épaule, regard sombre à l’appui. Ses vêtements auront définitivement besoin d’un bon nettoyage, lorsqu’il rentrera à l’Académie.
Ici ou chez leur famille, dit-il, et un regard en arrière lui fait comprendre qu’il n’a toujours pas envie d’aller demander aux moines pour passer la nuit dans le temple. Il y a quelque chose qui le remue, à l’intérieur, rien qu’à l’idée, ça l’agace. Il n’a tout simplement pas envie de rester là. tu viens ou pas ? Les paroles le surprennent, il fait volte-face vers la sortie où le prétendu moine lui tourne déjà le dos, descendant les imposantes marches de l’édifice, son énorme sac sur le dos. L’image est grotesque. Toute la situation est grotesque. Pourquoi aurait-il plus envie de le suivre que de rester à l’abri dans le temple ? C’est le cas, pourtant. Il possède une certaine curiosité à découvrir quel genre de personne est l’ex padawan de maître Karaal. Elle lui en a tellement parlé – toujours en mal, bien sûr – qu’il ne peut que vouloir voir le phénomène de ses propres yeux. Il replace son sac sur son dos et se décide à le suivre avec un temps de retard, courant légèrement derrière lui pour le rattraper et se le justifiant mentalement par la pluie, et non par la différence de taille, cette fois. Même si San n’en a que faire de la pluie sur sa tête, au point où il en est.
La maison est en piteux état, mais elle a quelque chose d’étrangement accueillant. San prend soin de retirer ses chaussures avant d’entrer, même si le propriétaire des lieux ne l’a pas fait. Il les dépose près de la porte et essore ses cheveux dehors avant de les tresser pour ne pas semer des gouttelettes partout sur son passage. Même si, encore une fois, le propriétaire des lieux ne l’a pas fait. Mais il ne veut pas se montrer impoli après avoir été invité, peu importe si l’invitation n’avait rien de formel. Depuis le seuil, il jette un coup d’œil sur la pièce principale, et les pièces dont les portes sont entrebâillées. Le sentiment est identique. Rien à voir avec son dortoir parfaitement rangé à l’Académie. Les autres padawans ont beau être moins maniaques que lui, ils se sentent obligés de respecter son ordre oppressant. La vérité, c’est que San n’aime pas spécialement l’ordre. C’est juste quelque chose qui convient bien à son image. Il ne le dira pas, mais il préfère nettement le chaos qui règne dans la petite demeure que son dortoir aseptisé. La maison est vivante. Parce que son occupant vit, librement. la sainte Force te nourrit ou tu veux un repas ? Ses prunelles reviennent sur son hôte, interrogatrices. viande ou pas ? Ah, hm. Je mange ce qu’on me donne. Il a l’air de s’y connaître, en cuisine. San le sent rien qu’à le voir couper ses légumes, les gestes sont précis. Il n’est pas aussi doué. A vrai dire, il n’a jamais cuisiné de sa vie. Il ne pensait pas que le fameux Sadaitin serait bon à marié, lui. J’ai quelques chromiums, pour le repas. Il laisse glisser son sac au sol et en sort quelques pièces d’une poche, pour les déposer sur la table dans un joli tintement. Je peux t’aider ? Il s’approche du plan de travail, cherchant du regard un éventuel couteau qu’il pourrait utiliser pour l’assister dans sa découpe. Il ne va pas le faire au sabre laser, quand même. Je m’appelle San, au fait. Hm. Chur’hee. Il a l’impression idiote que son nom pourrait plomber l’ambiance, alors il rajoute avec un sourire en coin : Kinkin est mon arrière-grand-oncle.
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