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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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 I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus)


                                                                 
- Hadassah Meron -
empire galactique
Hadassah Meron

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 241
monnaie chromium : 599
identité : mcfly
pronom : elle
doublures : el chico tadjedine bb
faciès et crédits : brit marling ; 1er juin
labeur : ingénieure aérospatiale pour le first order depuis l'an - 2 puis pour l'empire à dater de son règne; il est de notoriété publique cependant qu'elle prête ses talents à la réparation de vaisseaux. dans les boyaux de l'empire, bien cachée des institutions, elle laisse la force s'épanouir en elle, devient sith, pas à pas.
origines : hoth, celle qui tremble
myocarde : petit lieu de culte, jardin de genèse
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rps et disponibilité : (close) rhil; eden; eon
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Message(#) Sujet: I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) EmptyJeu 24 Déc - 16:31

arcturus & hadassah
there are no unsacred spaces

Il n’y a pas endroit moins audacieux que le sépulcre de la convenance pour conclure d’un rendez-vous. L’homme avait été opiniâtre, mais nigaud, de croire qu’Hadassah aurait été autrement intéressée que par l’expérience spatiale de celui qui prétendait à une nuit partagée. Par chance elle n’avait pas saisi le but de toute cette parade qui durait depuis deux semaines déjà. Le type, non sans être charismatique, était comme une mouche qui lui collait aux cheveux, à bourdonner autour de ses oreilles ses babillages réguliers sur des choses de peu d’importance. Elle ne lui avait pas prêté attention, jusqu’à ce qu’il se mette à causer de cette mission –en réalité, inexistante- près de Coruscant pendant laquelle il avait prétendument prêté assistante à une famille de Gran malgré les convictions impériales. Une sottise, vraiment, mais à cet instant, l’ingénieure se fie à la bonne foi et au rocambolesque du récit. Elle ne soupçonne pas qu’une envie aussi vaine puisse justifier un mensonge qui n’en vaut certainement pas le coup. Hadassah ne regarde le cœur d’autrui que par le prisme de l’honnêteté, là se loge le plus gros problème. Puisqu’elle ne veut pas des autres, elle peut supposer chacune de leur perfection. En tant qu’impériale il lui est compliqué d’asseoir une quelconque autorité lorsque le désintérêt se pare de fadeur. Le despotisme a toujours trouvé les couleurs de l’affirmation à son goût, il est devenu évident pourtant que la jeune femme ne se prête que peu – et mal, à l’exercice. Elle porte sur le dos une douleur coagulée à laquelle l’attention ne s’attarde même plus, pour autant elle s’en trouve déformée, recluse, abimée. L’Empire ne l’a pas sauvée, il l’a confortée. Il n’existe pas de paix pour les misérables, seuls les puissants peuvent prétendre à la gravité de leur propre quiétude. Le reste se fait écraser sous la botte. Alors elle amasse, persévérante, les magots de son individualité pour poser les premières pierres de l’immense chantier que représente un égo éclaté. Elle a le plomb dans l’âme, malgré les fatigues.

Pour l’occasion, Hadassah ne s’est pas apprêtée. Il n’y a pas de maquillage qui ourle ses lèvres, pas de ricils pour flatter le regard, pas de coquetterie particulière. Son cuir sur les épaules, la chevelure épaisse redressée en un chignon emmêlé dans un élastique trop lâche, les mains gantées pour supporter le froid et ses bottes de fonction puisqu’elles isolent si bien des températures. Parfois, il lui semble presque qu’il y a une petite joie, un petit truc là, dans son esprit, qui dessine sur sa bouche un sourire. C’est un sentiment qui s’échappe facilement en ce moment, mais si aisé pourtant à attraper. Les joies vaines, elle les a laissées aux souvenirs de Mavee. A ceux de Doja’r, aussi. Elle y pense si souvent. Il est simple de s’accrocher aux morts et à ceux qui disparaissent, on a plus souvent des regrets que de la gratitude. Le premier n’avait jamais su combien il avait compté. Le second, oh, le second, lui, aurait-il pu l’entendre ? Ca n’aurait pas eu d’importance, si le soutien avait pu être  exprimé. D’une façon comme d’une autre. Les situations avaient été telles que les choses s’étaient passées dans le plus grand des silences. L’un tué l’autre disparaît. Et puis, plus rien. Prétendre que rien n’a vraiment changé est une petite familiarité. Son esprit fait ça très bien, de mentir, de faire faner les importances pour piloter autrement son quotidien. Se dessine ainsi sa propre façon de survivre et de s’accrocher.

"Je croyais qu’il s’agissait de Coruscant ? " Son air se fait sérieux et concerné, en réalité l’ingénieure a flairé le pot aux roses depuis quelques minutes déjà. Malheureusement pour le type, l’impériale est gratifiée d’une mémoire plutôt remarquable et les détails ou fioritures y sont parfaitement lisibles dans les souvenirs de son récit. Elle fait la moue, alors, Hadassah. Le regard se vide, posé un peu partout, l’attention détournée des propos qui tentent de se rattraper pour mieux fortifier un mensonge déjà bien raté. L’ambiance est calme, l’endroit dégraissé de ses habitués –mieux à faire, peut-être, a fortiori en cette période. Et puis, alors qu’elle promène sa lucarne dans l’espoir de trouver l’ombre d’une raison d’abréger le cinéma, elle peut entendre son cœur, comme un coup d’épée frappe l’acier du bouclier. Les émotions sont allées plus vite que la raison, et déjà, elle est debout, balance un pardon qui n’excuse rien à son rendez-vous, et se balance de sa chaise pour mieux filer à l’autre bout du bar. Le type, là, ne ressemble pas à un champion. Non, il a plutôt l’air d’un pilier de bar, il a plutôt la gueule de celui qui va s’effondrer. Elle, qui n’a pas tant les notions des impératifs sociaux, ne se tient pas à bonne distance. Ce visage-là, même gavé par l’affliction, elle l’aurait reconnu entre milles. "Excusez-moi." Elle souffle, le sourire qui épingle les commissures. "Je peux m’asseoir ?" Bien entendu, il n’y a pas l’ombre de la séduction, ni dans son regard ni dans son attitude. C’est plutôt la fébrilité d’une fillette à qui le héros se présente. "Je ne veux pas vous ennuyer mais je crois – je voudrais… J’ai beaucoup d’admiration pour votre travail." Elle ne prend pas place, reste droite comme un piquet. "Je suis heureuse de vous rencontrer." Le ton est un peu sec, peu importe. Elle a fait de son mieux.



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Message(#) Sujet: Re: I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) EmptyDim 27 Déc - 23:06

Un bar miteux parmi tant d'autres, Arcturus ne fait plus attention aux différences. D'une décoration à une autre, la finalité est la même. Puisqu'il s'y rend pour oublier, il n'a aucun intérêt à se trouver dans un endroit à la hauteur de son standing. Il n'aura aucun souvenir de la soirée, tout juste le goût de l'alcool sur sa langue quand il se lèvera. Il contemple le vide, depuis longtemps. Il lui semble qu'il a passé toute sa vie à ses cotés, sa véritable muse. Une vie à caresser les cieux pour mieux lui échapper, car une fois ses pieds ancrés sur terre, il est appelé à tomber plus bas. Se laisser dévorer par les entrailles d'un monde au sein duquel il ne se sent pas à sa place. Il a suivit le chemin, prit toutes les bonnes portes, il a repoussé la concurrence et pourtant, ce n'est jamais assez. Il est tombé dans ce cercle vicieux, cette dépendance. Que ce soit le sexe, le boisson, ou la nouveauté. Il finit toujours par se sentir insensible à l'un, pour retomber dans les bras dans l'autre.
Il est exactement là où il devrait être et abhorre en même temps ce rythme de vie qui l'a condamné. Il ne sera plus jamais sobre. Il n'ira jamais mieux. Il doit simplement apprendre à vivre avec, accepter que certains soirs ses pensées seront plus bruyantes que sa raison.
Il a été un champion, un jeune homme flamboyant, aux rêves aussi brillants que les étoiles. Comme toutes les étoiles son coeur a fini par exploser. Ce que les gens admirent, c'est sa mort lente et douloureuse. Il voudrait parfois qu'on l'achève. Iles tiré de ses pensées par une présence qui pénètre son champ de vision avant de le ramener doucement à la réalité. Il relève le regard du motif hasardeux de la table. Relâche la poigne de ses doigts sur ses cheveux décoiffés. Même au bord de l'épuisement il est possible de lui trouver un charme, une lueur dans l'œil qui ne s'éteint jamais, toujours amusée. Il a apprit à chérir sa beauté particulière et la coupler à sa célébrité pour toujours se faire désirer.

Il ne sait même pas qui elle est, il ne peut pas dire qu'elle est particulièrement belle de son coté, elle est au naturel. C'est ce qu'il remarque, aussi naturelle que lui peut l'être, de beaux yeux couleur du vide. Une fan, il comprend rapidement. Il a rire nerveux, un tic qu'il a gardé des profondeurs. « Enchanté. » Il répond à celle dont il ne connait pas le prénom et dont il se fiche éperdument. Elle doit déjà tout connaître de lui, y a t-il encore des secrets ? Il faut croire que son public en sait plus long que l'intéressé sur ses états d'âmes, il connaissent ses derniers amant avant qu'il n'ait le temps de se souvenir des lèvres qu'il a embrassé la veille. Arcturus ne s'attend à rien. Il se prépare aux questions, aux réflexions qu'on peut lui faire, aux commentaires. Il s'est déjà retenu d'en frapper pour des commentaires désobligeants à l'attention de Kael. Il aurait du leur casser la gueule, peut-être que ça aurait exorcisé ses démons. « Merci. Tu veux un autographe ? Je peux faire une vidéo personnalisée pour ton anniversaire. » Un souvenir peut-être, n'importe quoi. Il n'en connait pas beaucoup qui vivent l'instant présent. Ils préfèrent repartir avec des trésors qui ne valent pas grand chose à ses yeux. Dans quelques années tout le monde l'aura oublié. Elle ne ressemble pas à ceux qui essayent de gratter quelque chose en plus. Aux fantasmes inavoués. Il a déjà cédé, caprice de star à la recherche de la moindre marque d'affection. Il voulait être aimé pour ce qu'il est, Arcturus n'en connait même pas la réponse. Qui est-il ? Il est ce que son image médiatique renvoie de lui. « Assied toi. » D'un geste assuré, il lui propose la place en face de lui. D'un coin il peut remarquer son ancien interlocuteur gesticule sur sa chaise. « On ne vous importune pas j'espère ?   » Il hausse un sourcil, désignant  l'idiot qui raconte sa vie depuis qu'il est arrivé d'un signe de tête. Lui aussi il pourrait lui casser la gueule. A tous. A lui même.
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Message(#) Sujet: Re: I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) EmptyJeu 7 Jan - 0:45

arcturus & hadassah
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Hadassah se souvient parfaitement qui Arcturus Sahleac avait été. Elle se souvient de l’image qu’elle s’était forgée de lui, de ce qu’il avait apporté à l’enfant rompu au froid de Hoth. Elle se souvient de tout, de ses victoires chacune célébrées, des affiches pourries collées dans ses cahiers, des interviews qu’elle avait essayé de capter, pas toujours avec succès, des courses suivies avec retard à des heures que la nuit elle-même trouvaient indécentes. Les petites figurines de plastique et les cartes holographiques. Elle se souvient avoir rêvé, surtout, d’être de sa grandeur et de lui avoir écrit quelques lettres, avec des fautes par manque d’éducation. La famille n’avait jamais eu de transmetteur et la planète ne possédait – à l’époque, dans tous les cas – aucun service de poste. Elle n’avait pas pu faire autrement que de confier les enveloppes aux si beaux cachets faits main les rares fois où des vaisseaux venaient se ravitailler ou s’échouer. Mais peu avait importé qu’elles atteignent ou non leur destinataire. Le pilote avait été son héros, un point d’ancrage assez conséquent pour qu’elle rêve à d’autres choses qu’aux aurores froides aux coins des nuits. Il n’avait pas cessé de l’être après la chute. Les posters étaient restés épinglés aux murs et les victoires ne s’étaient pas ternies pour des drames qui ne la concernaient pas. Au mieux, elle s’était rebiffée contre la curiosité qui avait participé à ce qu’Arcturus se casse la gueule. Se faire vilipender au regard de la galaxie pour des affaires somme toute privées est une démonstration d’assassinat public cruelle, mais ça ne l’avait pas intéressée. A l’époque, la solitude avait fait d’Hadassah une enfant bizarre, comprenant beaucoup et rien à la fois mais ne s’attardant jamais sur ce qui faisait ou ne faisait pas une société aux codes définis. Elle en a gardé les vestiges aux coins des yeux, aux airs qu’elle pose sur tous les rôles depuis son arrivée sur Naboo. Mavee avait su faire fleurir quelques bourgeons de dignité. C’était resté un entre soi aux certains relents alcoolisés, mais le quotidien avait su garder quelque-chose de l’ordre de la douceur. D’abord quasiment ingénue, le temps avait tissé sur ses traits ses marques et fait peser au regard une fatigue ou, plutôt, un délaissement. Le temps passe et il est blanc, il n’y a plus de vague et il n’y a plus de ressacs sur ses humeurs.

En face, elle ne sait pas si l’ancien champion est beau ou son contraire. Les deux à la fois, peut-être. La figure reste altière, mais ainsi engoncé en lui-même, il a plutôt l’air de faire un effort terrible pour taire des rages intérieures et ça lui fane les traits, lui fait tomber la bouche. Arcturus regarde mais ne semble pas la voir. Hadassah ne s’en formalise pas, elle croit reconnaître l’amertume dans ses yeux à lui. Du reste, elle ne s’attend pas à de grandes familiarités mais, il répond, aimable et calme, alors elle avance un sourire un peu pâle. Au bout de ses doigts qui s’embêtent les uns et les autres, il y a de petits picotements. Dans une caboche juvénile, cette situation a été pensée, étirée, fantasmée et tricotée. Aujourd’hui, elle ressemble plutôt à un bantha qui vient de trouver un holocron. "Une vidéo ?" Elle fait, en pouffant juste un peu. Les mains se figent. L’idée lui paraît peu à propos et ça n’est pas son anniversaire. Ses lèvres s’étirent à ses joues. "Non, et je finirais par perdre votre autographe. Mais, merci." La démarche se fait chaloupée lorsqu’elle s’assoit en face de l’ancien pilote. C’est à cet instant précis, à cette seconde où elle prend place sur cette chaise et pose ses mains à plat sur ses cuisses que la situation la frappe. D’abord, elle se trouve stupide mais réalise surtout qu’elle n’a jamais été rodée à l’art des mots et que s’imposer une telle situation relève de l’exercice d’humiliation. Fort de son statut pourtant, Arcturus enchaîne sur la triste odyssée de celui qui l’avait accompagnée et s’était illustré dans un spectacle grotesque tout du long de leur rencontre. "Non, nous avions fini." De loin, elle sourit au type et hoche la tête comme pour signer définitivement la clôture de leur soirée. Sans s’attarder plus longtemps, l’ingénieure reporte son attention sur le pilote et semble délasser un peu la pression de ses muscles tendus. "Je ne vais pas prétendre que j’ai beaucoup de choses intéressantes à dire." Alors elle sera brève, elle essayera de ne pas occuper la place trop longtemps. Son sourire ne meurt pas. "I just – " Un premier échec, elle retente l’instant d’après. "J’ai suivi votre carrière toute ma vie. And I wanted you to know that… I was grateful. You were a hero for me and you still are even though I’m not a kid anymore." Autour d’eux pépient ceux pour qui c’est la fin de la journée autour d’un verre. Le regard s’ancre et, cette fois, il est plus assuré.

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Message(#) Sujet: Re: I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) EmptyDim 17 Jan - 10:42

Il ne la connait pas, il ne lui doit rien. Il n'est même pas obligé de lui répondre, de prendre son temps pour lui offrir tout ce qu'elle pourrait rêver. une photo, un autographe, une video d'anniversaire. On lui a même demandé d'être témoin de mariage, une fois, chose qu'il a refusé par éthique. Personne n'a envie d'avoir à son mariage quelqu'un qui ne serait pas gêné de se taper l'époux juste avant la cérémonie. Parce que pourquoi pas, la vie est trop courte et de tout façon, l'amour est juste un produit de consommation comme un autre. Il y a une époque où ce genre de compliments l'aurait fait bomber le torse, lui aurait donné l'élan suffisant pour se donner à fond la prochaine course, pour repousser ses limites. Il y a une époque où, peut-être, il l'aurait invitée à faire un tour au dessus de Naboo, sans arrière pensée. Parce qu'il y a une époque où il pouvait encore donner.
Peut-être qu'il aurait pu être un héros.
Peut-être qu'il aurait pu s'engager et servir à Kashyyyk peu importe le camp. Faire quelque chose de concret de sa vie. Mais il a préféré prendre des épices et se laisser couler. C'est typiquement le genre de confession qui ne fait que le mettre en face de ses échecs.

Un héros. Arcturus ne se sent pas comme un héros, tout juste un zero. Tout juste bon pour la casse et il le sait. C'est quelque chose qu'il est inutile de nier maintenant alors qu'il se fait rattraper par l'âge. Il pourrait peut-être trouver une galipette, un moyen de modifier son corps ou transférer sans âme dans un corps plus jeune. Mais ce serait encore repousser l'inévitable et arrivé à un certain point c'est la fatigue qui l'emporte. Il a hâte que tout s'arrête, que justement il n'ait plus besoin de jouer au héros, de faire semblant, de cacher au monde que Spitfire a plus d'une fois songé que disparaître dans le décor serait une sortie de scène plus agréable que celle qui se dessine. « Un héros... » Il ricane, amer. C'est ce qu'il voulait pourtant. D'aussi loin qu'il puisse se souvenir, tout ce qui importait aux yeux du pilote c'était d'être une légende, le meilleur, de rentrer dans l'histoire. Que son nom soit connu de chaque habitant de Theed. Il avait besoin de cette importance pour se sentir exister, comme pour se rassurer lui même, se prouver qu'il n'est pas juste un fantôme, invisible et errant, spectateur de sa propre vie. A revoir ses jeunes années défiler devant ses yeux, ses choix, ses erreurs plutôt.

Peut-être qu'elle l'est encore un enfant, alors, si tout ce qu'elle voit de lui c'est un héros. « Qu'est-ce tu veux alors ? » Il ne veut pas que cela sonne trop agressif, mais la phrase lui échappe avec ce ton désobligeant de quelqu'un qui s'adresser à un autre de la même manière qu'il s'adresserait à un moustique. Dégage qui pend au bout de ses lèvres. Il ne comprend pas ce qu'elle peut bien vouloir de lui. Les gens veulent toujours quelque chose des autres. « Tu veux quoi ? Coucher avec moi ? » Pas son genre, littéralement. Il s'en veut de lui montrer cet aspect de lui-même alors qu'elle tout simplement en train de lui partager son admiration. Détruire son rêve, son image fantasmée du grand Arcturus. Il lui doit beaucoup. C'est grâce à des gens comme elle qu'il peut vivre aussi bien, qu'il a littéralement tout ce qu'il veut. Il devrait être plus agréable avec son public. Mais ce soir, ce n'est pas le soir. Mauvais timing. « Merci pour tes mots, mais je suis désolé ça ne veut rien dire pour moi. » Il se sent, gêné. Gêné de n'avoir rien à lui donner. Et c'est l'émotion qui domine, celle qui chasse la fureur subtile dans ses yeux. Celle qui le ramène à son état de déchet, la mine triste d'un loth cat battu. Un héros avec son verre d'alcool, le premier d'une longue liste avant d'aller se perdre quelque part et oublier cette soirée, comme toutes les autres avant. Alors il retourne regarder le fond de son verre - vide - le soulève et soupire de lassitude.
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Message(#) Sujet: Re: I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) EmptyVen 5 Mar - 22:05

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De son désir enfantin nait peut-être un courage un peu primaire qu’elle essaie de garder au creux de ses doigts. Ce serait facile de se sentir idiote et la situation lui demande un effort dont, a priori, elle n’est pas familière. L’ingénieure se tisse au quotidien des priorités qui ne laissent pas la place à ce qui lui est inconfortable, ainsi les oeillères sont plus évidentes à justifier. Hadassah préfère que l’on ne la regarde pas. Elle aime mieux frôler les murs plutôt qu’être à la lumière et c’est plus par aisance que par humilité. D’ordinaire, elle perd ses mots lorsque l’on attend d’elle une conversation autre que solennelle, les cherche, ne les trouve pas et puis, c’est le reste qui se carapate avec l’embarras de ne pas savoir quoi faire de sa carcasse. Ici, à la table d’une idole de gosse, il y a peut-être assez de bruits et de lumières pour se sentir soutenue dans sa témérité. Il lui paraît étrange que personne n’observe ni ne s’occupe d’Arcturus. Peut-être que quelques regards trainent mais, alors, ils ne font que passer; peut-être on-ils vu avant l’impériale de quelle épave il s’agissait. Peut-être, parce-qu’elle ne voit rien d’autre pour le moment, même dans le regard un peu torve et sardonique, que ce qu’il avait eu d’admirable à une époque où il courrait encore.
Hadassah ne voit pas la guerre dans ses figures héroïques. Il n’a pas besoin d’avoir pris des vies pour s’être fait une place qui avait tout d’innocente. Déifié autrement, l’ancien champion s’était plutôt illustré dans les seuls rêves qu’elle a su se tisser à une époque où bouffer la neige et vendre des cadavres en métaux furent un avenir sinon prometteur, au moins très à propos de cet espace géographique. Un moment, elle reste silencieuse. Un coup d’oeil au bar qu’elle vient de délaisser lui apprend que le type et ses histoires grandiloquentes s’en est allé pour tirer sa défaite ailleurs.

Au début, lorsque sur sa mine défaite elle repose ses yeux, le regard est tendre et triste - mélancolique, plutôt. Si mauvaise juge de caractère d’ordinaire il ne lui est pourtant pas difficile de comprendre qu’il n’est pas celui qu’elle a imaginé ni même celui qu’il avait été. C’est une affaire de sens de reconnaître une peau de chagrin. Du reste, elle n’est pas à cette table par désir d’importuner et n’a pas l’ambition non plus de pouvoir et de savoir remettre quelques sourires en place. Il répète le mot et elle n’est pas certaine d’en apprécier les sonorités. Dans sa bouche à lui; ça sonne différent; il mâche ça dans le dédain et Hadassah tique un peu, soudain mal à l’aise. L’atmosphère change. Après tout, elle ne le connait pas et sait bien qu’une personnalité publique à l’autre bout de l’univers ne doit d’être joviale qu’à son image. Il y a un battement qui s’est loupé, dans sa poitrine et ses doigts s’écrasent, les uns emmêlés aux autres alors qu’elle baisse le regard, un instant. "Rien." Elle fait.
Au début, dans la défaite, l’ingénieure s’apprête à prendre congé. Elle n’a pas le coeur à se battre pour de l’attention. Le constat est amer mais peut-être est-il encore temps de s’échapper de la situation un peu trop houleuse pour ses propres limites. Elle a préparé dans sa tête comment prendre congé et puis, finalement, le cul reste bien vissé à sa chaise. Lentement, son nez se relève et le regard pèse.

D’abord, Hadassah ne dit rien. Il faudrait trouver les mots exacts pour comprendre ce que l’humiliation fait dégringoler dans son ventre et la façon dont elle s’infuse jusqu’à ses joues. D’abord elle rougit un peu lorsque les boyaux se tordent cependant la jeune femme ne cille pas et reste engoncée dans sa position. Sur leurs trognes, les néons jouent assez de leurs lumières pour que l’on ne remarque pas qu’à défaut de grimace, son teint vient de changer. "Non..." Elle dit; plus clairement qu’elle ne l’a espéré. C’est long, les secondes, lorsque l’on les passe à se faire toiser. En réalité la jeune femme cherche un petit truc, un raccord sur lequel s’agripper pour qu’il ne réussisse pas à tout foutre en l’air et que la déception ne prenne pas la place de l’ébahissement naïf. "Je trouve ça un peu con de vous permettre ça." Ca dégueule, soudain. Elle n’a toujours pas bougé et le regard ne semble toujours pas se faner ailleurs. Le ton n’est pas hautain, il n’y a même pas de colère et puis, soudain, elle s’accoude d’un bras, le bas du visage incurvé dans sa paume pour regarder plus à côté. L’ambiance devient inconfortable, on dirait un mauvais vaudeville. "Je n’ai pas envisagé quoique ce soit, monsieur." Elle finit par déclamer sur le même ton bas, avant de revenir poser un regard à son visage. "Je ne pense pas que vous méritez l’image que vous êtes en train de vous donner." Elle est pathétique mais cette fin se garder bien d’être dite et même d’être réellement et sincèrement pensée. Après une inspiration profonde et parce-qu’il faut bien accepter la désillusion, Hadassah finit par imiter l’adverse. Le verre est bu cul sec, cependant. Les habitudes sont mauvaises.


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Message(#) Sujet: Re: I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) I couldn’t draw my own face if god asked (arcturus) EmptyJeu 22 Avr - 9:57

Il ne sait jamais à quoi s'attendent ceux qui viennent lui parler, comme si, peut-être, il détenait les secrets de l'univers entre ses mains. Qu'on lui dise si il est un genre de messie, il aime les titres et les destinées glorieuses. Qu'est-ce qui pousse quelqu'un à tendre la main vers sa star et attendre quelque chose ? Il y a déjà des centaines et des milliers de personnes qui prient des étoiles qui ne répondent pas. Et qu'on aille pas lui dire que les miracles sont au coeur de chacun, parce qu'il n'a pas la foi. En lui même déjà, il a abandonné ce concept, l'a laissé oubliette, derrière lui, très loin. Arcturus est habitué à la vitesse, ça n'a jamais été un problème pour lui, la fuite. C'est même comme une seconde nature. Ça lui parait surréaliste cette espèce de curiosité banale, sans arrière pensée, juste une question aussi innocente que celle d'un enfant qui cherche à savoir pourquoi.
L'image qu'il se donne ? C'est sans doute la plus fidèle à l'homme qui se cache derrière les sourires, ne lui déplaise. Il se dit parfois qu'il serait temps de briser ses chaînes, de faire quelque chose d'autre. De s'en sortir. Mais à force, il réalise aussi qu'il est très bien où il est, il connaît tout ça, il a l'habitude de décevoir. Ne pas rentrer dans ce schéma lui fait plus peur qu'autre chose. Il sait à peine qui il est lui même, il est Spitfire et ça lui convient. Si il est Spitfire, il n'a pas besoin d'être quelqu'un d'autre.

Il a un rire qui tient plus du ricanement, comme un tic nerveux. Non. Vraiment. Elle va peut-être lui faire le scandale, outrée par ses propos et ses allusions, mais si elle savait. Il n'est plus à un scandale près, le premier à ruiner sa vie, ne reste plus beaucoup de pierres à l'édifice pour le faire s'ébranler. Il tient parce que la force le veut bien. « Dis moi le fond de ta pensée, vas-y. » Il s'accoude à sa chaise, nonchalant. Il a la situation sous contrôle, il sait déjà ce qu'elle va dire, il connaît le pitch par coeur. Les gens savent lui vomir tous ses défauts et ses tares. Toujours plus simple de pointer du doigt les choses. Les grands moralisateurs disent qu'il faut voir la coupe à moitié pleine, la nature humaine elle se focalise immédiatement la moitié vide. On remarque l'absence en premier, toujours.  « Peut-être que c'est là que tu trompes, peut-être que je ne suis pas une image et que je suis juste un goujat. » Que c'est lui vraiment, le névrosé, probablement alcoolique même si il dira le contraire. Qui n'a jamais vraiment arrêté ses conneries, qui ne considère pas une seconde descendre de son vaisseau parce que quitte à partir, autant le faire dans un feu d'artifice. Il n'y a vraiment rien d'autre. Du moins, elle ne connaîtra jamais l'ami aimant. Juste une poignée de personnes, pour qui il doit surtout être un poids. Nocte lui dirait sans doute que ce n'est pas le cas, il est tsmukan. Aziel lui dirait quelque chose d'aussi inspiré et beau. « Mais vas-y, psychanalyse moi. » Il hausse les épaules. Parce qu'il peut lui dresser son portrait aussi. Ce n'est pas bien compliqué. Cette jeune femme doit elle aussi avoir une passion débordante, comme la sienne. Du genre, il n'existe que ça et entre temps, ce sont des poses publicitaires avec des gens bien réels, qui vous parlent, mais qui semblent ne pas totalement exister. Sans prise sur la réalité. Il la voit comme le genre de nana qui s'est abandonnée complètement dans son travail, comme lui. A la limite entre passion et obsession. Et il voit aussi la même noirceur que lui dans ses yeux, le genre d'eaux troubles desquelles on ne revient jamais vraiment, dans lesquelles on s'enlise et les rares moments de paix sont juste ceux où l'on arrête de se débattre et on accepte qu'il n'y a pas vraiment d'issue.
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