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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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Une annonce ébranle l'univers : l'empereur est mort. Le peuple élu un nouvel Empereur ; lors de la cérémonie hommage liée à Darth Taarq, un sombre événement survient. Divers problèmes de malfonctionnement sont vus chez les androïdes depuis quelques semaines. La cause reste encore inconnue, bien que l'on parle de virus dans leur système.

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 I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen)

LONG AND PROSPER :: luminous beings are we :: ☽ space graveyard :: rps
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Message(#) Sujet: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyMar 20 Oct - 22:22

Il est présent bien avant l'heure du rendez-vous, ponctualité oblige. Il tolère le retard des autres, jamais le sien. Perfectionnisme à outrance, Reen se balance d'un pied sur l'autre, il doit patienter une dizaine de minute et ne sait pas comment s'occuper. Alors il regarde le ballet incessant des marchandises qu'on décharge et les yeux qui se baissent que les regards s'accrochent avec des civils. Ce n'est pas du respect, c'est de la peur. Il porte encore son uniforme, bien qu'il rêve d'une douche brûlante. Il peut sentir la moiteur de sa sueur sur sa peau, la journée s'est montré particulièrement stressante, elle a laissé sa marque sur sa peau. Le teint cireux, les cernes qu'on devienne sous le maquillage. Il dort assez, les rêves ne sont pas paisibles. Il peut enfin respirer, cette attente c'est comme une bénédiction. Une pause dans le rythme effrénée de sa journée. Encore sous tension, Reen flotte sur un petit nuage, rassuré d'avoir affronté le plus difficile, la sensation d'être capable de tout. l'envie de dévorer le monde, surtout un en-cas. Il  a deux jours de permissions avant de retourner sur le Destroyer. Ses récentes responsabilités lui permettent encore moins de temps libre, temps qu'il ne sait de toute façon pas occuper. Il se dit que c'est mieux ainsi, au lieu de se promener dans les rues, errer sans but pour se donner de la contenance et se trouver des occupations qui le lassent vite. Il reste chez lui pour tester des recettes la plupart du temps, il laisse son droïde l'accompagner. Briser le silence. De simples aller-retours entre son lit et son canapé pour regarder une série, lire un bon livre, s'occuper comme il le peu. Shireen ne peut pas dire qu'il s'ennuie, il a apprit à tuer le temps avec a jeunesse passée sur des vaisseaux, impossible d'aller gambader dans les champs avec des jeunes de son âge. Cela explique sans doute son décalage avec les autres. On a essayé de le changer au fil du temps. Ca lui arrive d'aller boire un verre avec ses hommes pour leur faire plaisir.

Il compte les secondes des minutes sur ses doigts. Récite sa liste de courses mentalement. Certains de ses supérieurs ont des androïdes pour ça. Reen prend soin de sa mémoire. C'est précieux. Il connait bien les chasseurs de primes, assez pour de dire qu'ils sont un peu comme des amis sous contrat, qu'il a hâte de les croiser et d'échanger des banalités. Il a besoin de leurs services pour lui apporter des informations sur quelqu'un  - quand ce n'est pas pour ramener la personne en question -  il fait appel à eux plus que nécessaire pour la chaleur humaine. Ils savent qu'il n'ira jamais raconter leurs échanges privés, que ses reports savent être discrets. On ne la jamais soupçonné de rien, jamais pensé capable d'oublier des informations. Il lui font confiance là où même lui n'est pas certain de pouvoir se croire. Cela fait plusieurs années maintenant qu'il a prit cette habitude. Par obligation au départ, envoyé pour se faire bouffer tout cru par les méchants loups. Son sourire l'a sorti des situations délicates comme celle-ci. Être agréable l'a rendu sympathique auprès d'eux. 6Reen n'a pas encore passé le cap du verre de l'amitié. Souvent, il se note d'accepter la troisième offre pour ne pas paraître trop renfermé sur lui même. La troisième offre n'a pas encore eu lieu. Peut-être ont-ils déjà abandonné.
Un des gars est sensé lui remettre en main propre ce qu'il a demandé aujourd'hui. Il ne sait jamais qui, mais il sait quand ils arrivent. Les visages sont toujours familiers, il a ses préférences, se réjouit de voir certains ou déchante. Le courant ne passe pas très bien avec Acil, par exemple. Elle le regarde de travers, à moins que ce ne soit dans son caractère. Gabyn l'infantilise. Gabyn lui est plus sympathique que son propre père. Qui est-ce aujourd'hui alors ? Il se penche au bruit, plisse les yeux. Un nouveau ? La personne qui conduit le speeder ne lui dit rien. La dégaine n'est pas familière. Ou l'est trop. Il ravale la boule dans sa gorge et force un sourire. Il est de nouveau humide dans le dos et la sueur est glaciale. Son coeur s'emballe à nouveau. Un pressentiment. La carrure lui parle, la démarche - quoiqu'une jambe ne suit plus comme elle le devrait - il anticipe ses gestes. Le visage est couvert, masqué et les lunettes brisent la vue de son regard. Reen hausse les épaules. Juste un air de déjà vu. Il s'avance la main tendue+ pour saluer le nouveau collaborateur. Nouvelle recrue sans doute. Il cherche à voir le visage, fait savoir par la moindre expression de son visage sa curiosité. « Nous n'avons pas encore fait connaissance j'ai l'impression. Je suis Shireen. Et toi tu es ... ? » Mais le sourire se fane rapidement. Mavee qu'il pense assez fort pour que ses lèvres dessinent le mot, inaudible. La gorge ne provoque aucun son. Mavee lui dit cette foutue impression et il se sent triste soudainement. Il veut déguerpir sans prendre l’enveloppe avec ses infos et prendre cette douche qui lui fait tant défaut. 
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyMar 20 Oct - 23:48

Les cadavres jonchent le sol de la demeure ; l'odeur de l'alcool fait un lit de pesanteur entre les chambres. Vee n'a pas besoin d'aller voir Gabyn dans sa cabine pour savoir qu'il a englouti trop de bouteilles, la veille, pour essayer de tenir le rythme avec Acil. En deux ans, le médic ne l'a toujours pas vu parvenir à tenir la cadence. L'homme s'entête pourtant. Acil désespère et s'en amuse, souvent. Les lèvres ternes de Jun-o se tordent en un sourire ; la voix de Gabyn s'élève dans les couloirs, implore les soins de Vee. il est médic, qu'il dit. Qu'il le soigne, qu'il exige. Il faut bien une raison pour laquelle ils l'ont gardé en vie. Il faut bien qu'il possède une utilité, parfois. Ils savent tout deux que Vee fait plus que soigner ses plaies. Ils savent qu'il prend un malin plaisir à enfoncer ses pinces dans ses blessures pour en extirper les balles, quand il tombe sur des idiots appréciants trop les projectiles d'une autre époque. Vee arrache les balles, penche les maux, insulte un peu trop. Et Gabyn a ce sourire, toujours, lis et las, amusé, sur ses lèvres. Vee fronce des sourcils, plus fort, et Gabyn s'amuse, doucement.
Il entre dans la chambre et lui apporte un mélange pour son ventre. Pour son coeur. Il gronde et lui dit de moins boire, encore. Gabyn se plaint, rit et se vente, forcément, d'être parvenu à boire plus que la dernière fois. Pour son âge, qu'il dit, il tient encore bon. Pour son âge, il a l'estomac fort. Vee hume, ne répond pas. Il juge, un peu plus tard, quand Gabyn se vide l'estomac. Il fronce des sourcils, encore, lorsque le mercenaire lui demande de faire ses courses de merde de la journée. Vee est un médic ; il n'est pas un messager. Quand Jun-o se propose, pourtant, il gronde plus fort et s'empare des données, enfouit les puces dans ses poches et quitte la demeure délabrée.
Les yeux piquent, déjà, une fois dehors. Le quartier est sombre ; les masses sont sales. La végétale est plus mauvaises herbes que fleurs resplendissantes ; certaines fleurissent, délicates ombelliphères croisant l'iris de Vee, mais le nez s'emplit et les yeux piquent. Vee n'aime pas les fleurs. Elles le lui rendent, depuis le dernier mois.
La grimace sur la gueule, les mains dans les poches. Il en extirpe un masque noir qu'il enfile rapidement, cache son nez et sa bouche. De l'autre main, il s'empare d'une paire de googles usée qu'il met également. Le speeder l'attend juste là. Il n'a pas été volé. Des gens regardent, pourtant ; aisé il est de les voir zieuter vers le bolide, qu'importe son usure. On dévisage les pièces presque neuves et réfléchit au chromium qu'on peut se faire. Personne ne touche, malgré tout. Il reste du sang sur le véhicule. Le dernier y ayant touché a perdu une main. Acil n'a pas été tendre avec lui. Elle a souri, pourtant ; elle a souri tandis que le sang a coulé, brusquement.
Il cherche dans ses poches, encore. Vérifie la présence des puces et enjambe le speeder, enclenche les vitesses et s'élance, brusque. Quelqu'un tombe, peut-être. Vee ne hurle pas pardon. Au travers du boucan, on n'entend pas vraiment. Et il ne le pense pas.
Il y a l'odeur de l'eau, l'odeur qui lève le coeur qui le prend, un instant, par le nez. Vee dévisage l'eau sur le long des quaies. Dévisage l'eau et se souvient, encore, de cette sensation. Celle de se noyer. Elle est encore là, toujours, un peu moins forte mais présence. C'est la première fois qu'il voit autant d'eau, pourtant. De Naboo, il n'en connait que la vue de l'espace.
Le regard coule vers son GPS et il s'accèlère, se faufile au travers des immeubles et des gens pour se rendre au point de rendez-vous. Il est en retard. Gabyn s'est réveillé trop tard. Ce n'est pas de sa faute.
Quelqu'un attend, déjà, là. Vee suppose qu'il s'agit du gars. Le pas est cassé, ralentit par le manque d'entretien mécanique. La jambe demande de l'attention. Vee l'ignore, la plupart du temps. C'est Jun-o qui exige toujours, au bout d'un moment.
Il ne dévisage pas ses traits. N'observe pas son visage. Il devrait retirer ses lunettes, pour cela. La vision est buée, un brin. Qu'importe, Vee voit suffisamment. Il voit la main tendue vers lui. Il ne la prend juste pas. Nous n'avons pas encore fait connaissance j'ai l'impression. Je suis Shireen. Et toi tu es ... ? Un instant de silence. Vee bouge ses épaules, les place. Ou du moins, il essaie de les faire craquer. Le speeder n'est toujours pas ajusté pour lui. Acil le prend trop souvent. Elle est minuscule. Elle déplace toujours ses ajustements. En retard. qu'il finit par dire, au bout d'un blanc. C'est un fait. Désolé qu'il conclut, sans grand sentiment. Il renifle encore, pour le nez trop plein, et tourne son regard vers l'eau, infini, près d'eux. Il y a une odeur, pire que celle des fleurs. Tu parles d'un lieu de rendez-vous. C'est supposé être beau, leur merde ? Il désigne un batiment juste là, un brin trop moderne, construit par l'empire certainement. Il juge à côté des autres batiments, vieux et usés, juste à côté. Gab' t'a pas dit qui tu devais voir ? Il change de sujet, brusquement. En parlant, il retire ses googles. Elles étaient trop serrées. Il peut sentir, autour de ses yeux, un picottement. Il y a une trace, certainement. Ou alors, c'est les allergies. Le regard est bleu, trop bleu, la couleur qui ressort par le rouge léger qui se glisse dans la prunelle irritée. Vee le dévisage, encore masqué. C'pas professionnel. qu'il commente. Et il le dit, souvent. À n'importe qui, constamment.


Dernière édition par Mavee Waul le Jeu 22 Oct - 2:19, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyMer 21 Oct - 22:36

Ce n’est pas lui le retardataire, pourtant il a envie de s'excuser. C'est un réflexe chez lui, Reen dit pardon même quand il n'a rien fait de mal ; il dit pardon aux meubles qu'il cogne et aux objets qu'il faut tomber, quand il ne s'excuse pas milles fois dans le blanc des yeux de ses supérieurs pour des broutilles. Rien de pire qu’un café renversé, une moue contrarié envers ses mains nerveuses qui ne peuvent s’empêcher de le trahir. Il est plus à l’aise avec une arme dans les mains, plus confiant. Au quotidien, inutile, a même brisé le vase avec les fleurs qui viennent de la planète de sa mère. Tout le malheur du monde dans ses prunelles noires. Il faut croire que ça leur plaît, cette soumission. Il tremble comme une feuille, parce qu'en voulant le rentre trop fier, fort comme un bonhomme, son père l'a rendu effrayé de la moindre réprimande. Surtout depuis ce qui s'est passé avec Mavee. Il ne veut pas mourir. Il ne veut pas finir exécuté à cause d'une bêtise, d’un mot de travers, une pensée surprise par un Sith qui l’entendrait réfléchir trop fort. Alors, constamment, il demande à se faire pardonner d'être lui même. Il se retient, pince ses lèvres et regarde la semelle de ses chaussures encore boueuse pour ne pas faire l’enfant dans le chasseur de prime. Reen n’est pas dans on élément et ça se voit, il n’aime pas communiquer avec les gens. Et puis l'autre s'excuse et il a presque envie de s'excuser de l'avoir embarrassé. Ça tourne en rond dans ses neurones. Pardon Mavee. Si seulement il avait pu faire quelque chose. Il pense à lui chaque fois qu’il pose les yeux sur la décoration -à chier– de ses quartiers personnels. « j'étais en avance. Admet-il poliment. Ce qui n'est pas entièrement faux. N'empêche pas le mercenaire d'être en retard. Shireen ne sait pas encore si il l'apprécie, ou si il préfère Acil finalement. Quoiqu'il dise ou fasse, elle réagit de la même façon, il est au final plutôt simple de la comprendre. Il relève le nez. « non. » Parce que c’est ce que l’autre veut entendre. Il ne s’est pas posé la question, observe le décor sans s’émouvoir. De toute façon, il préfère sa maison ou les vastes étendues vertes, le port lui a toujours semblé nébuleux et crasseux, en particuliers avec toutes les activités qui s’articulent autour. Shireen aime l'eau. Celle dans les piscines, pour s’entraîner, où il peut y faire des longueurs et entretenir ses muscles et celles qui sentent bon les huiles parfumées et les huiles essentielles. Les baignades en pleine nature c'est une autre histoire. Les parasites le prennent pour cible, obligé de porter un bracelet à ultrason pour décourager les moustiques. Ce n'est pas beau, ici. Comme ce n'est pas un rendez-vous galant, Reen n'a pas cherché à ce que ce soit agréable à regarder, juste utile et discret. Pratique. Il faut penser pratique, disait son instructeur. Rien n'est pratique chez lui. Il cessé de se balancer, reste droit comme un piquet dans ses botes et récupère la poignée de main pour l’enfoncer dans ses poches. « je sais pas on fait toujours comme ça, tu penses qu'il faudrait changer ... ? » Question sincère, il est toujours soucieux de satisfaire ses collaborateurs. Gab ne lui a rien dit. Pas besoin. Ils communiquent le strict nécessaire, ça a toujours fonctionné comme ça. Le gars doit vraiment être nouveau. Reen fulmine, déjà il se permet de critiquer leur manière de faire, mais ce n’est pas étonnant. Les gens jugent tout le temps, les satisfaire pleinement est impossible. Il y a toujours un truc qui déplaît à un membre de l’équipe. Reen ne dit rien et courbe l’échine comme on lui demande.« non » Qu’il répète comme un perroquet, sans bégayer, parce qu’il n’y a pas assez de syllabes pour trébucher. Il ne l’a pas prévenu le géant aux yeux bleus. Comme ceux de Mavee. Parce que ce sont eux. « do I know you ? » il se mord la lèvre inférieure. La question lui brûle tant la langue qu’il a l’audace de la poser.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyJeu 22 Oct - 2:13

Vee n'aime pas le revirement de situation. Toute cette histoire liée à Naboo, ce n'est pas quelque chose qui l'enchante. Il le dit, évidemment, depuis un mois maintenant. Cette planète, c'est une merde d'allergie. Il se plaint, Vee, sans la moindre contrainte, parce que c'est ce qu'on attend de lui. Son silence, on n'en veut pas. Chacun se souvient du silence qu'il offrait, les premiers mois, quand il était prisonnier de ses mauvais rêves et qu'il pensait plus à la mort qu'à la fin. On préfère sa langue sale et ses commentaires désobligeants à l'absence de ses paroles. Et Vee se plaint, alors, de leur situation sur Naboo. Il n'aime pas ses nouvelles fonctions. Il est médic ; si Gabyn ou Acil se retrouvent troués à quoique ce soit, s'ils perdent un doigt ou qu'ils se font éventrer, il est là pour ça. Nettoyer les chiottes ? Il n'a jamais demandé à faire ça. Faire le repas ? Il est aussi doué que Jun-o peut l'être, et l'androide ne sait pas faire la différence entre un oignon et une pomme. Au moins, les repas déshydratés sont un peu plus alléchants, ici. Ceux de Tatooine ne lui manquent pas. Ils laissent toujours un goût de sable dans sa gorge. Mais il n'est pas content, quand même, de se trouver ici. De faire le livreur pour Gabyn et de se taper une causette avec un client. Il pourrait être agréable à l'oeil, mais les iris de Vee lui piquent. Il préférerait encore les garder fermer.
Il pourrait être curieux et se demander ce que le gars a voulu avoir comme information mais en vérité, Vee n'en a rien à foutre. Il n'est pas curieux sur la vie des gens. Il ne pose pas des questions. C'est ça, souvent, son problème. On lui demande si ça va, il répond, mais il ne demande pas en retour. Il n'a jamais demandé. Plusieurs choses lui manquent venant du passé, mais ça, Vee le sait. Peut-être qu'il manque d'empathie. Il ne sait pas vraiment. je sais pas on fait toujours comme ça, tu penses qu'il faudrait changer ... ? Il hume pour répondre, ne dit rien. Mavee s'en doutait, évidemment. Gabyn fait les choses à moitié quand il ne les fait pas entièrement. Souvent, il se demande comment un gars aussi méticuleux que lui peut tourner les coins ronds sur certains points. Il sait qu'il y a une part d'aise et de confiance, dans le geste, mais il n'est pas prêt, de son côté, à faire confiance au nain à la crinière folle. Il a beau porté ses habits comme un premier de classe, comme un petit garçon désirant rendre papa content, Vee ne lui fait pas confiance. Les pères sont des enfoirés, souvent. Les fils qui veulent leur plaire ne sont pas mieux. non Les sourcils se froncent sous le coup des mots. Vee cherche à comprendre à quoi il répond, avec son non, mais il ne trouve pas. Il ne cherche pas vraiment, en vérité. Il est juste las, le ventre creux, le nez qui coule, les yeux qui piquent. Naboo est une planète qui l'irrite. Ses missions à la con n'aident pas. Il renifle un coup et grimace, sous son masque, à sentir l'odeur de l'eau mélangée avec celle de la crasse venant du port et des rues. do I know you ? Le regard coule vers l'autre, encore. Vee le dévisage, un moment. Ses yeux sont sombres ; presque noirs. Quelque chose est familier, mais tout est familier. Les rêves et les souvenirs sont des choses qui se confondent, et si Mavee a récupéré une certaine partie de sa mémoire, il connait uniquement les grandes lignes de sa vie. Les détails sont pris entre la réalité et la fiction. Peut-être qu'il répond, la voix étouffée par son masque. Il pourrait parler plus fort pour mieux se faire entendre, mais il ne le fait pas. T'es un pion de l'empire, non ? Il y a une chose qui n'a pas changé, entre l'avant et l'après. Les paroles crues de Mavee. Il reste toujours aussi peu dans les gestes, malgré ses opinions. La seule différence est que, maintenant, l'empire ne peut plus le jeter par dessus bord. Il est mort.
Le regard coule sur la silhouette du gars, un instant. Il se demande, brièvement, encore, quelle information il peut bien vouloir venant de Gabyn. Il se demande pourquoi la bande fait affaire avec lui, aussi. Il fait propre. Trop propre ; le toucher laisserait une marque aussi vive que l'absence de sa jambe. Qui te dit que j'suis pas là pour te descendre pour trahison ? Il lance les mots dans la plus grande des simplicités. Puis, Vee passe à autre chose et retire son masque, l'enfouit dans ses poches et en sort, par la même occasion, la clé contenant les informations demandées. Il la lui offre sans grande cérémonie, son envei de manger plus grande que celle d'entêter. Trouvez vous un nom d'code ou j'sais pas quoi, pour la prochaine fois. T'as bien beau avoir la gueule d'un premier de classe, ta cervelle va être pareille à celle des autres, une fois explosée au sol. Il n'y a aucune menace. Juste une mise en garde. Vee croit se souvenir, en réfléchissant aux conversations passées, que le client est un familier. La chose ne change rien au danger. La patience de certains est parfois cruelle.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyLun 26 Oct - 23:08

Pion de l'empire est le terme, un terme dans lequel Reen se retrouve et contre lequel il ne cherche même pas à luter parce qu'il a comprit assez tôt qu'il y a des choses que l'on ne change pas. Les victimes et les agresseurs et lui n'est pas des grands méchants loups, il attend simplement de se faire bouffer. Ce serait vain d'espérer meilleur titre, parce que c'est la vérité. Une marionnette, qui se laisse manipuler sans geindre. Le mensonge n'est pas quelque chose qu'il apprécie chez les autres, il sait que son empire, si précieux, pour lequel il irait volontiers se faire sauter la cervelle, est un des pire menteur qu'il connaisse. Lui aussi, à sa manière, perpétue l'art du mensonge en se gardant bien de dire à ses supérieurs combien certains de leurs ordres, certaines missions, n'ont aucun sens, aucun but, aucun intérêt, et ne représentent qu'une cruauté sans égale. Mais Shireen se tait et reste à la place qui est la sienne, celle d'un pion que l'on pose là où doit être en espérant pouvoir en tirer quelque chose. Ils sont nombreux, un nombre tout aussi conséquent à tomber chaque jour, mais il s'y connait suffisamment en échec pour savoir que le pion le plus insignifiant est une arme sous-estimée, qui peut alors prendre l'apparence des pièces maîtresses. C'est ce que son père lui a répété longtemps, des années durant, à coup de claques et de menaces dans l'espoir de faire de lui un roi. Shireen a peur de tout, mais il craint encore plus sa propre famille.
Il n'est nullement impressionné par la menace du chasseur de prime et relève les yeux, une lueur combative à l'intérieur qui brille quelques fois, avant de trop souvent s'évanouir au profit de la soumission. Elle reste sauvage, alors qu'il sourit et montre ses belles dents. Amusé de la situation et animé par cet espoir que le garçon l'a reconnu, qu'il ne se trompe pas. Un brin de défi peut-être, parce qu'il veut voir les limites, à quel moment l'autre ne pourra plus supporter sa docilité. Et si c'est réellement Vee, il ne craint rien. Son instinct lui souffle qu'il n'a jamais tort. Il peut le sentir dans la force. « non je ne crois pas. » Souffle t-il avec douceur. « je ne crois pas être le traître dans cette histoire. » Le traître c'était vee. Celui qu'ils ont assassiné, dont Reen n'a jamais pu voir le corps. Il n'a même pas pu le pleurer correctement, on a célébré son trépas, lui est resté silencieux et a plaidé le choc de cette annonce. Il était bien le seul dans son for intérieur qui l'a regretté. Plus personne à qui parler lors de brefs séjours à l’infirmerie. Plus de confidences acides sur leur système. Plus personne de courageux, de sensé.

Il sourit, fort, parce qu'il s'est souvent prit la remarque, c'est devenu un compliment. Il sourit parce que c'est lui et qu'il ne peut pas luter contre, c'est un réflexe de son corps qui lui dit simple je veux sourire. Tu me fais sourire. Il n'en a pas seulement la tête, il était le premier de la classe. Les meilleurs notes en théorie. Un peu moins en combat, mais rien d'affolant. Un bon élément, mais l'absence flagrante de personnalité qui en fait de lui un simple potentiel difficile à exploiter. Il faut, pour le connaître, soulever des couches, des strates de barrières habillements érigées. Ceux qui le trouvent sensible n'ont jamais vu ce qui se passe à l'intérieur de son coeur, c'est bien pire. La faiblesse est palpable, dans le tremblement du moindre de ses membres lors d'une bataille, les remords qui le rongent à chaque vie qu'il a été forcé d'emporter. La encore, Reen n'est doué que pour une chose : se battre pour les autres. « tu as une idée de nom de code toi ? » Excité à l'idée de partager quelque chose d'un peu unique. Un bonding moment avec un parfait étranger, qui ne l'est qu'à moitié. Reen tend la main pour attraper la clé et s'attarder trop longtemps sur les doigts. Reconnait la main du médecin qui l'a soigné, cette fois tout doute écarté. Il y reste accroché, ne réalisant pas le malaise que pourrait induire de geste. Il contemple son beau et la caresse à peine, de la même manière qu'un enfant observerait quelque chose qu'il découvre pour la première fois.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyMar 27 Oct - 2:58

Gabyn lui a demandé une chose ; une seule. Elle est faite, maintenant. La clé n'est plus entre ses mains. Il serait aisé de quitter le port et d'aller ailleurs dans cette ville empoisonnée pour manger quelque chose. Vee ne bouge pas, pour l'heure. Il garde un iris sombre posé sur l'inconnu qui lui fait face et ne peut, qu'à l'instant, que le trouver stupide. Ce n'est pas une nouveauté. Vee ne peut que trouver de multiples personnes de son entourage partilculièrement stupides. Gabyn en est l'un des premiers. Il n'en a que faire, que l'homme soit un assassin. Le fait que Vee soit médic et que l'homme ne cesse de lui demander son aide pour un millier d'autres raisons ne le rend pas spécialement heureux. Vee est médic ; il est là pour soigner leur plaie et, aussi, les insulter. Plus souvent qu'autrement, il les insulte. Il faut dire, ils ne font que leur offrir des excuses et des raisons pour que les paroles quittent ses lèvres. Bien que, en l'encontre d'Acil, les insultes sont bien maigres. Ou du moins, Vee les garde coincé entre ses lèvres, à peine marmonnés. Acil entend tout, par contre. Il suffit de croiser son regard pour savoir lorsque les paroles du médic vont trop loin. Il apprend à se taire, à certains moments. Le silence n'est pas si dérangeant que cela, quand on préfère rester en vie.
Acil n'est pas là, pour l'heure. Acil est ailleurs, occupée. Si occupée qu'elle ne pouvait faire cette livraison, elle aussi. À croire que Vee est devenu leur messager. Depuis leur arrivé sur Naboo, il ne cesse de sortir pour des raisons qui diffèrent avec ses fonctions. Les insultes se coincent au bord de ses lippes. Au moins, il sort maintenant. À peine six mois plus tôt, il peinait encore à marcher convenablement. Sa jambe traine, à l'occasion, et sa hanche hurle certains soirs, mais l'ancien médic de l'Empire préfère encore la douleur à celle qui se trouve dans son âme, lorsqu'il passe trop de temps allongé ou assis, incapable de faire quoique ce soit. Peut-être essaient-ils de l'occuper, au final. Vee se doute qu'aucun d'entre eux n'a apprécié les pensées suicidaires qui traversaient son esprit quand il était au plus bas.
Le regard coule vers l'homme de l'empire, encore. Les questions sont sourdes, dans sa tête. Vee est curieux, à l'occasion, mais sa curiosité est moindre comparée à son égoisme. Il ne peut qu'être dérangé par la présence de l'homme. Il y a des échos, en lui. Des souvenirs qui sont flous mais qui marquent malgré tout son esprit. L'empire est une marque qu'il ne peut ignorer. Peut-être est-ce le logo posé sur la carroserie endommagée de sa capsule de sauvetage dans laquelle il a été trouvé ou encore, ses rêves fracassés. Vee ne sait pas. Vee est doué pour ne pas se poser de questions. Il est dérangé, simplement.
Il est dérangé, agacé, attiré. Il reste malgré les sentiments contraires. tu as une idée de nom de code toi ? Par les narines, un souffle sec. Mavee l'observe un instant, les bras croisés contre son torse, les mains pleines. Est-il sérieux ? Son sourire est stupide. Vee ne fait que le dévisager. Il est familier. Pourtant, le monde entier est inconnu. Il n'en connait que des miettes qui lui reviennent à l'occasion et dont il doute, toujours. Comment peut-on distinguer un rêve d'un souvenir ? Vee n'a toujours pas la réponse. C'est bien normal ; il ne la cherche tout simplement pas. Il n'en veut pas.
Une furtive seconde, l'image de la femme lui revient à l'esprit. Il l'efface aussi rapidement. Arrête de sourire, abruti. La voix est sèche, vive. Vee serre des dents, déjà. Il s'en veut, un brin. Juste assez pour se taire et détourner le regard. Il renifle un coup, par dédain envers son impulsivité mais aussi pour les allergies. Mais bon, niveau nom de code, on reverra. Trop de personnes doivent être tenté de lui dire. Il y a des gens, après tout, qui sourient trop. D'un sourire si entier qu'il dérange. Ce gars semble en faire parti. Vee aimerait lui donner un millier de raisons de cesser d'être ainsi. Il sait, quelque part, qu'il ne lui en trouvera aucune. Ses prunelles coulent vers lui, lentement. Il le lorgne du regard. boucle d'or, j'sais pas. qu'il finit par dire, désignant sa crinière. S'il est impeccable de la tête aux pieds, les cheveux manquent à l'appel. tu viens de te réveiller ? C'est lui, des deux, qui vient tout juste de quitter les draps. Vee n'est pas certain d'être entièrement réveillé. Son humeur est exécrable. Il l'est trop souvent. les peignes de l'empire sont pas assez fort pour dompter ta crinière, ou quoi ? faut dire, peut-être qu'ils ont pas de budget pour ça. tout passe dans les casques. qui a besoin d'un peigne quand tu porte un conserve sur la tête à longueur de journée. Il jette un regard à la clé, entre les mains de l'autre. Il la désigne d'un signe. c'est quoi l'info ? les blueprints d'un peigne en acier ? peut-être que l'empire ait un problème de peigne. ça expliquerat les casques à la con.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyMer 28 Oct - 22:31

Son interlocuteur n'a pas l'air d'apprécier sa présence, Reen ne sait pas sur quel pied danser, si il doit couper court à la discussion ou s'enfoncer dans le non-sens de leur échange. Malgré tout il répond à ses questions, idiotes, qui n'ont pas grand rapport avec ce qu'ils sont sensé faire, il pourrait l'ignorer comme le fait Acil, tourner le dos et le laisser planter là. Ils sont nombreux à le faire, Reen est habitué à converser avec le vide. S'échanger des informations et de l'argent, rien de plus, rien de moins. Ce qui pousse le commandant à rester c'est cette intuition qui le guide et la certitude d'avoir Mavee en face de lui. Même si ce n'est pas Mavee, passer un peu de temps avec son fantôme lui allège le coeur, pour une fois que les morts reviennent à la vie. Il faut saisir l'instant présent, comme disait sa mère, et se fier à chaque signe que la vie offre car rien n'est jamais un hasard. Pour quelqu'un d'aussi droit et scientifique, elle possédait sa part de mystère qui a grandi en lui. Une façon de voir les choses d'une autre manière, avec plus de profondeur. Malheureusement pour Shireen, on ne demande pas à un soldat d'être psychologue, trop souvent il se contente d'obéir à des ordres sans se pencher sur les conséquences qu'ils pourraient avoir sur l'ordre des choses et l'équilibre du monde. Il s'est déjà écroulé le jour où l'Empire a tout raflé. Ce jour là où il a comprit que le bien et le mal ce n'était pas aussi simple que la nuit et le jour.

La conversation l'amuse et lui passe le temps, son marché est effectué, il devrait rentrer. Sauf que rien ne l'attend chez lui, si ce n'est B1 et B1 peut très bien se débrouiller seul, il le fait déjà. Quand il évoque ses boucles, Reen passe une main dans les mèches qui tombent en cascade sur ses épaules pour s'assurer qu'elles sont toujours là. Il a pourtant prit soin d'utiliser un soin ce matin, mais avec le mauvais temps et l'air de la ville, ses cheveux prennent de mauvais plis, le stress et la transpiration leur donne une texture désagréable. « pourquoi d'or ? je suis brun. et je ne te permets pas j'en prends soin. » Il cherche à comprendre, prend tout au sens littéral et ne voit pas l'allusion. Mais ça lui plait, parce qu'il croit y déceler un compliment qui fait rosir ses joues, parce que l'or c'est brillant et ce qui brille a souvent de la valeur. Il rigole doucement. Tout ce discours haineux envers l'empire, ses peignes et leur budget, c'est Mavee tout craché. Il a toujours aimé se plaindre, de tout et de rien et Reen a toujours aimé l'écouter se plaindre, surtout de rien. Lui aussi ne disait rien, ne répondait, parce que ce n'est pas nécessaire. Mavee n'attendait pas qu'on lui réponde, il voulait juste se plaindre. « tu es chasseur de prime c'est ça ? » Il murmure tout bas, enfonce la clé dans sa poche loin de la vision du traître qui n'en est plus un. Qui semble ne pas le reconnaître. « ramène moi une brosse alors. » Qu'il lance en haussant les épaules. Feinte pour le revoir un jour, même s'il ne le fera sans doute jamais, pensera sans doute que c'est une blague alors qu'il est très sérieux. « le reste ne te regarde pas. je ne sais pas moi même. les ordres sont les ordres tu dois en savoir quelque chose. » Shireen abandonne ses cheveux pour retrouver le confort de ses poches. Il n'est personne pour contredire les ordres, pour décevoir son père qui attend tant de lui. Il a demandé ces informations et il les aura, ce qu'il en fait n'est plus du ressort de Reen. Que ce soit lui ou un autre, il obtient toujours ce qu'il veut. De ces hommes que rien n'arrête. Il ne peut rien faire pour les changer les choses, ce serait risquer inutilement des remontrances.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyMer 28 Oct - 23:32

Il y a des choses qui attendent ; des stocks à faire. Après tout, Gabyn saigne souvent, et Acil demande un peu trop de points de suture, dernièrement. Elle possède un problème avec les couteaux. Vee ne lui dit pas, évidemment. Il possède une réserve, un désir de rester en vie. Elle a ce mouvement qu'elle fait souvent, les lames à la main, le regard fixe sur les autres, loin de ses couteaux, et Vee ne peut qu'être inconfortable par la chose. Elle pourrait au moins cuisiner, à aimer autant les couteaux. Mais la dernière fois qu'il a fait un commentaire sur la chose, la lame a effleuré son entrejambe et s'est planté dans dans le banc sur lequel il s'est assis. Depuis, Mavee n'a rien dit. Il cuisine à l'occasion. Il peste aussi sur la chose. Il n'est pas là pour préparer le repas. Connaissant ses collègues, Gabyn est certainement en train de se plaindre de sa gueule de bois, le ventre vide, à quémander un repas. Acil ne demande rien mais prend toujours une assiette. Quand il n'y a rien, Vee peut sentir son regard contre sa nuque. Un repas devra être fait, bientôt. Vee a faim ; il a dans l'idée, toujours, de s'acheter quelque chose en chemin. Il y pense vaguement. La moindre idée de plat lui venant à l'esprit le fait grimacer. Il n'est tenté par rien. Rien ne lui donne particulièrement envie, les iris posés sur la crinière folle de l'inconnu. Naboo doit posséder quelques spécialités, mais Vee n'a jamais été curieux, niveau culinaire. Il ne s'est pas aventuré dans une cuisine avant bien longtemps. Le peu qu'il cuisine, cela lui vient de sa tante. Et selon ses souvenirs floutés, elle ne cuisinait pas tant que cela. Elle savait faire des repas apportant des nutriments, voilà tout. Ceux qu'il fallait, en tout cas. Les études de Vee l'aident à savoir ce dont un corps a besoin, et il choisit ses ingrédients à partir de ces informations. Pour le moment, Gabyn et Acil ne se sont pas plaints. C'est Vee, toujours, qui se plaint de ses propres recettes. Il y a toujours quelque chose qui manque. Sa langue se souvient d'autres saveurs. Pourtant, il sait que sa tante ne savait pas bien cuisiner. Elle le gardait en vie, c'était suffisant.
tu es chasseur de prime c'est ça ? Les sourcils se froncent, le regard lorgne sur l'autre. Un moment, Vee paraît insulté. Il paraît souvent l'être. Pour tout et pour rien. Il ne se voit pas comme un chasseur de prime bien que, dans un sens, l'argent qu'il reçoit lui vient des missions de ses partenaires. Peut-être l'est-il, par défaut. Il préfère quand même se considérer comme un médic, encore, bien qu'il passe plus souvent de temps en cuisine qu'avec les mains emplies de sang. Certains en seraient plus heureux que d'autres. Vee n'est pas délicat dans ses opérations, mais il est efficace. La bouche s'ouvre, pour s'objecter. Un talent qu'il possède, celui de l'objection. ramène moi une brosse alors. Les mots s'arrêtent dans la gorge et Mavee est interdit, un moment. Il le toise, en silence, les yeux grands ouverts, ses allergies oubliés. Puis, doucement, la bouche se tord et un rire le quitte. Il secoue sa tête, brièvement. L'amusement le surprend. Une brosse, hm ? J'en ai une dans ma chambre. On y va si tu veux. Le commentaire est simple, peu discret. L'iris coule le long du corps de l'autre, lentement. Mavee n'a jamais été discret pour reluquer les gens. Il n'a jamais été discret pour cacher son intêret également. le reste ne te regarde pas. je ne sais pas moi même. les ordres sont les ordre. tu dois en savoir quelque chose. Et le voilà qui fronce des sourcils de nouveau, ennuyé. De la gorge sort encore un tsk et Vee regarde vers le port, encore, une nouvelle fois. personne me donne d'ordres, mon grand. Il oublie le fait que Gabyn lui a demandé de venir au rendez-vous, et qu'il a obéi. Il n'est pas docile. Il n'avait juste pas envie de l'entendre se plaindre et surtout, d'endurer sa gueule de bois. Vee possède des principes ; ils déforment à l'occasion la réalité pour lui convenir.
Rictus au bord de la gueule, lueur dans l'oeil. fin mon grand. manière de parler, eh. qu'il tease. L'autre n'est pas bien grand, après tout. Le presser contre lui, Vee aurait sa crinière dans la gueule. Peut-être que l'odeur serait différente de celles des fleurs qui polluent ses poumons. un parfait p'tit mouton. fais attention, ils vont finir par te tondre. Il y a deux ans, un homme est voltigé dans l'espace, prisonnier d'une capsule spatiale. Si Vee possède de nombreux souvenirs briser, celui-là est bien entier. Il revient souvent lors de ses rêves pour le hanter. Vee sait bien des choses, mais il n'a jamais su piloter quoique ce soit dans l'espace. La capsule a dérivé. La mort ne l'a qu'effleuré. juste un conseil comme ça. le mot d'passe peut être une bonne idée. faudrait pas t'faire éjecter. Il y a quelque chose, dans l'iris. Quelque chose de sombre. L'ombre de ses souvenirs. y'en aurait plus d'un pour pleurer la disparaition d'ton sourire bête, p'tit soldat.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyVen 30 Oct - 21:59

Il voit son regard, perçoit son poids, il lui rappelle celui de certains de ses camarades, le sourire moqueur quand ils reluquent son corps et qu'il ne réagit pas. Il ne sait pas ce qu'il a de si intriguant, même s'il fait en sorte d'être beau et aime prendre soin de son apparence. Il le fait pour lui avant tout, pour se détendre. Son rituel quotidien, quand après une dure journée de travail il s'applique ses crèmes et s'endort avec un masque sur le visage. Il sent bon au réveil et paraît plus jeune, moins fatigué, moins stressé qu'il ne l'est vraiment. Shireen ne sait pas ce qu'il rate, la nuance qu'il n'a pas détecté dans ses paroles, seulement qu'il y a quelque chose qui devrait le faire rire ou au contraire se sentir mal à l'aise et il reste dans son ignorance. C'est mieux ainsi, il ne dit rien pour ne pas s'enfoncer. Il se garde de placer un commentaire positif sur sa volonté de visiter la chambre pour y récupérer une brosse. Il est vrai qu'il a perdu la sienne, ou B1 a du tirer dessus avec son blaster en pensant qu'il s'agissait d'un animal sauvage. Il ne compte plus les oreilles transpercés par des tirs. Reen craint toujours qu'un jour ce soit un pauvre voisin. Ou lui même si le droïde devient fou. Il n'est même pas son propriétaire originel. Le droïde le suit et Reen est trop poli pour le renvoyer chez lui.

Donner des ordres est devenu son quotidien. Quand Mavee est mort, Reen n'était pas encore à ce poste, il était un officier plutôt simple avec ses blessures et ses craintes qui se plaisait là où il était, le plus loin des autres le mieux. Il n'a jamais demandé à grimper dans la hiérarchie, mais il semble que tout le monde attendait de lui qu'il fasse preuve d'ambition, qu'il se réjouisse de la chance qu'on lui offrait et qu'il vise toujours plus haut. Alors il a fait semblant. Quand ne fait-il pas semblant. « et si je dis s'il te plait ? » Il redresse la tête et le regarde droit dans les yeux. Ce n'est pas ce qui le rend plus grand, mais ça lui donne plus d'assurance et il est capable de tenir tête.  Il ne manque pas de courage, sait se montrer borné lorsque la situation l'impose, c'est le cas maintenant. Reen sait qu'il est beaucoup de choses, qu'il n'est pas comme les autres et qu'il est plus fragile que certains, tout comme il sait tirer parti de ses faiblesses pour rendre ses qualités plus fortes. Il ne lâche pas l'affaire et ne lâche pas Mavee. Si c'est encore Mavee à l'intérieur. « qui es-tu s'il te plaît ? si c'est une blague, cela ne m'amuse plus. » Au fond de lui, la pointe de désespoir commence à bourgeonner. Il ne s'attendait pas à une accolade de la part de l'autre, a des cris de joies et des larmes, il aurait espéré quand même qu'il dise son prénom. Même si Mavee utile plus souvent des surnoms qu'il confectionne avec amour et cynisme « tu ne sais pas qui je suis ? » Il ajoute. « tu as oublié... » Oublié leur rencard, ce rendez-vous exclusif qu'il a réussi à obtenir avec le médic, quelques jours avant qu'on lui annonce qu'il avait été tué. Qu'il était un traître et qu'il avait payé sur le champ pour ses crimes. Shireen en a gardé la boule aux ventres pendant des semaines et les moqueries ont reprit de plus belle. On a même dit que c'était lui qui avait balancé, qu'il l'avait séduit pour lui le tromper, le planter un couteau dans le dos. Ce qui est stupide, Reen ne lui aurait jamais fait de mal, il en est bien incapable. « j'ai pleuré moi. » Le seul. Ou peut-être d'autres, qui comme lui ont du se cacher, peut-être même ont-ils détruits les souvenirs du traître alors que Reen a continué de prendre soin des siens. Il ne restait que ça et son esprit pour les faire revivre. Encore et encore dans ses rêves, retrouver un ami -le seul.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptySam 31 Oct - 2:20

Les mots déferlent hors de ses lippes et les iris cherchent, continuellement, sans savoir le contenu du trésor désiré. Vee est dérangé ; dérangé par les questions qui le percutent et dont il n'a pas besoin, dérangé par sa présence encore effective dans ce port, juste ici, en compagnie de cet inconnu. L'iris lorgne le long du corps mais s'attaque toujours au visage. Vee n'est jamais attentif aux visages, pourtant. Il oublie souvent, trop rapidement, les prénoms et les visages, ne s'attardent sur sur les choses qui lui plaisent et qui ne demandent aucuns sentiments. Il ne sait pas si la chose date d'aujourd'hui ou d'avant l'impact, la brisure dans sa vie, mais il sait qu'elle est présente. Il se désintéresse trop souvent des gens ; ils sont là et ils s'en vont, et Vee n'y porte que très peu d'attention. Les membres de l'équipage ont marqué son esprit uniquement car ils ont une part lourde de sa vie. Sans eux, il ne serait plus là. Il sait avec certitude qu'il serait mort, sans eux, et il accepte le fait. Certains jours, il aime croire qu'il reste en leur compagnie uniquement pour payer sa dette mais en vérité, il a nulle part où aller et également, il ne possède aucune envie de les quitter.
Désire-t-il être dans un autre lieu, à l'instant ? La question l'effleure. Elle ne s'accroche pas à lui. Elle fait partie d'un lot indécise, dérangeant dont les réponses sont simples, pourtant. Mais Vee n'en veut pas. De la même manière qu'un passé auquel il pourrait retracer les lignes aisément, il se refuse d'y plonger. Il y a des craintes, après tout, dans ses trippes. Des peurs similaires à celles connues lorsque les uniques souvenirs qu'il possédait de sa tante et de sa fuite étaient tragiques et meurtriers.
Certaines choses lui font peur et Vee n'a rien de courageux. Qu'importe la lourdeur de ses paroles, il n'a jamais cessé de détourner le regard. Il le fait continuellement, alors, lorsqu'il est habité par un inconfort, lorsqu'il fait face à quelque chose de plus grand que lui, physiquement ou émotionnellement. et si je dis s'il te plait ? Mais Vee ne se détourne pas, ne s'éloigne pas, reste là. Il affronte le regard qui est posé sur lui et ne comprend pas,qu'importe les secondes qui passent, la portée des paroles. Pourtant, il devrait posséder une réponse. Le regard lui affirme que si. Le petit soldat face à lui n'a rien de dangereux, rien pour le faire chavirer, pour lui donner le tournis et cette envie de mourir, à l'intérieur. Il y a autre chose, quelque chose qui envahit et qui dérange, mais qui l'oblige également à lui rendre son regard entièrement. Le regard du médic reste grand ouvert, un si minime froncement dans ses sourcils qu'il est presque absent. pour quoi ? qu'il demande, au bout d'un silence. Le ton est plat, simple. Il est sans plaisanterie, sans malice. Vee demande, il veut savoir. Une part de lui a besoin de savoir. Les prunelles sombres ne font que lui indiquer qu'il devrait savoir, comprendre, déjà. Mais rien ne lui vient. qui es-tu s'il te plaît ? si c'est une blague, cela ne m'amuse plus.  Il recule d'un pas. Le geste se fait de lui-même, discret mais apparant. Le poids se pose entièrement sur la jambe, celle de chair, tandis que la seconde ne porte que si peu. Vee ne lui fait pas encore, pas entièrement encore, pour le supporter pleinement. Pourtant, elle est plus forte que chaque parcelle de sa personne. Elle appartenait à Jun-o, après tout, et l'androide est bien plus fort que lui. Il est son pillier. tu ne sais pas qui je suis ? Naboo est lourde d'humidité. Que ce soit par les plantes ou par la pluie, l'atmosphère est toujours lourde et chaude. Pourtant, un frisson court son échine, glisse dans son dos. tu as oublié... Il y a un pas, un autre. Un pas qui reste en suspend, comme son regard, comme le reste de son corps, tandis que les iris restent grands ouverts et parcourt le visage de l'autre. Il cherche. Il cherche un indice, une trace, quelque chose. Le passé est flou ; en partie effacer par la peur de connaître, en partie endommagé par une chute qui a laissé des marques profondes. on se connait ? Mais la voix est basse, et le petit soldat n'entend pas. Il pourrait craindre. Il pourrait croire n'importe quoi, pour le peu de souvenirs qu'il possède de son passé dans l'empire, mais la présence de l'autre ne lui apporte pas ces craintes. Ses expressions ne font que creuser des douleurs étrangères, différentes. Et ses mots. Ses mots casse une barrière. j'ai pleuré moi. Il y a un pas. Un autre pas. Vee avance, cassé, brusque, sans savoir. Il prend appui sur l'acier de sa jambe et s'empare de son avant-bras. quoi ? non. stop. pleure pas. qu'il dit, le ton sec, vif, alors qu'il n'y a aucune trace de larmes sur les traits de l'autre. Il l'observe pourtant. Il le dévisage entièrement, comme si le regarder suffisamment pouvait lui apporter la vérité, une réponse, n'importe quoi. Mais la mémoire est en fragments ; il en trouve des morceaux à l'occasion, ne les recolle pas. Vee n'a pas envie de savoir à quoi ressemble l'ensemble de sa personne, de son pavé. Ce qu'il possède lui suffit. Du moins, il le pensait. j'suis vee. c'est ça, non ? Il demande, car il en sait pas. Il ne sait pas entièrement. Vee est peut-être un mensonge, au final. vee waul. qu'il fait. Mais dire son prénom ne lui offre pas celui de l'autre, qu'importe les secondes de silence. Sa poigne cesse moindrement contre l'avant-bras, les doigts glissant jusqu'aux siens. Il ne les enlace pas. Vee s'empoigne de sa main, plutôt, et la tire vers le haut. Il s'avance d'un pas, encore, et se penche. La tignasse folle est propre ; il peut en sentir un parfum. Il ne saurait dire lequel. Vee n'y réfléchit pas, ramène plutôt les doigts de l'autre au travers sa propre crinière, cherche sur son crane la marque, longue et texturée, qu'est sa cicatrice. tu la sens, juste là ? Elle est rosée encore, gouflue malgré les mois écoulés. Elle marque l'absence de nombreuses choses. j'me suis crashé. y'a eu un coup à ma tête. Il ne lui dit pas la quantité de sang qu'il a perdu, ni même à quel point il a été proche de la mort. La cicatrice le dit d'elle-même, longue et vive, lourde de tristes vérités. Il aurait du mourir, cette fois-ci. Peut-être est-il mort, en partie, pour avoir oublier autant à propos de soi. À propos de l'homme dont il tient toujours les doigts. t'es qui ? qu'il demande, mais la question porte plus de choses que cela. Il veut savoir qui ils sont, l'un pour l'autre, et surtout qui il est, également. Et le regard plongé dans le sien, son visage encore près, il ne percoit que la noirceur de ses boucles et aussi celles de ses prunelles. fais pas cette tête. qu'il dit, et si le ton est bas, cette fois-ci, il est assez près pour l'entendre entièrement.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptySam 31 Oct - 15:35

La réaction de Mavee l'effraie, il ne veut pas le faire fuir, se tromper. Il ne saurait pas où le trouver, ils n'ont que leur lieu de rendez-vous, Gabyn ne réponds pas à ses messages quand il n'y pas de travail. Il n'a jamais mit un pied sur le vaisseau des chasseurs de primes, ce serait trop dangereux. Pour eux. Surtout pour lui. Il aurait envie de rester, de partir à l'aventure et s'éloigner de cette planète, aller quelque part où personne ne pourra le trouver. Il apprécie leur compagnie, tant pis si ce n'est pas réciproque. Leur sincérité lui donne des ailes, ils sont libres d'être qui ils veulent et fichent de ce qui respectable ou non. Reen ne voit pas comment il pourrait lui demander de rester. Il n'est personne pour lui demander une telle chose. Mavee l'a oublié, il n'est plus lui même. Son soeur se serre quand il se présente. Une moitié de lui s'en est allée  et il en faisait partie. Peut-être n'était-il pas si important au final. Il ne l'a jamais été, n'est pas le héros de l'histoire. Ce n'est pas lui qui prend les décisions. Il se laisse faire, retient un mouvement brusque quand l'autre le touche sans l'avertir. Il se laisse faire, comme il sait si bien faire.
Reen ne pleure pas. Il est assez intelligent pour ne pas montrer ses faiblesses, il n'offre jamais ce plaisir. Il serre les dents, mais il ne pleure pas. Même quand il effleure la cicatrice de Mavee. Il peut imaginer les souffrances qu'il a traversé, la douleur se répandre dans son corps comme un miroir, se fait violence pour ne pas empoigner ses cheveux et le ramener complètement contre lui. Il veut pouvoir le prendre dans ses bras et le soulager comme le médic a soigné ses plaies car c'était son métier. Celui de Reen est de violer les secrets et de tout rapporter. Il aimerait crier de tous ses poumons qu'ils lui ont fait du mal et qu'ils sont monstres. A quel point il méprise l'ordre des choses et tout ce qu'il a toujours aimé. Les règles qu'il lui fallu suivre pour satisfaire ces autres qui ne sont pas là pour lui. Il garde le peu de dignité qu'il lui reste, il attend de pouvoir se cacher pour vivre pleinement ses émotions. Il vit dans un monde qui n'aime pas qu'il en possède, ils voudraient qu'en plus d'un mouton il soit un robot. Capable d'ignorer ses sentiments. Reen est de chair, d'os et de larmes.
A t-il véritablement envie de l'amener vers la lumière ? Les mensonges sont doux et la vérité est cruelle, bien plus qu'une cicatrice. Quel intérêt aurait il a rouvrir une plaie seulement pour l'entendre murmurer son prénom sur le même ton excédé qui a rythmé leur quotidien ? N'est t il pas plus heureux maintenant, libéré de ce poids ? C'est peut être un mensonge, Shireen en a toujours eu horreur, mais il sait que les gens mentent, ils mentent comme ils respirent. Il est le plus grand des menteurs et débordé de vie. Déborde de Vee. Par où commencer ? « I'm an idiot.  » Dit-il simplement mais avec assurance et un sourire. C'est ce qu'il, parmi tant de choses, mais la manière la plus simple de le résumer. « on s'est connu avant ton crash, puis tu es mort. » Et maintenant, ce n'est plus le cas. Reen ne voit aucun problème à l'apprendre à nouveau, il en a le temps. Il n'est pas certain que l'autre le veuille en retour.  Le soldat est soulagé, son camarade est vivant. C'est tout ce qui compte, il est en sécurité avec l'équipage du bumblebee, il n'en doute pas une seule seconde. Il préfère que les choses soient ainsi. Personne ne doit savoir qu'il a survécu, ce qui veut dire qu'il doit rester loin de lui.  « take care of you mavee. » Il aurait préféré que ce soit my vee à la place. Qu'en sait-il des relations, des coups de cœurs ? Il n'en pas eu de nombreux, les autres trouvent toujours le moyen de le brusquer, il voit parfois des visages qui lui inspirent la sympathie mais les paroles qui vont avec ne cherchent qu'à le dégrader. Il récupère sa main à contre-coeur et laisse tomber son regard. C'est trop dur de le regarder. Il attend maintenant qu'il parte, puisqu'il n'a pas ouvert la conversation pour une possible réponse de sa part. Qu'il parte, pour de bon cette fois et lui laisse faire le deuil de leurs jours gâchés.  
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptySam 31 Oct - 21:00

Il y a une agitation, en lui. Un vertige qui le prend par les tripes. Quelque chose qui offre une douleur, dans sa tête. Elle ne vient pas de sa cicatrice. Non, les doigts de petit soldat sont froids, contre. Moites mais froids, un brin tremblant. La douleur vient de l'intérieur ; de cet endroit où se trouve les souvenirs, de cette porte fermée depuis un moment. Une porte qu'il a verrouillé et dont il se refuse à s'y aventurer. Il y a un bruit, un écho qui vient à l'intérieur. La porte grande ouverte, brusquement, et Vee qui essaie d'y plonger sans pouvoir contrôler ses pas, ses gestes, tandis qu'il tient encore les doigts de l'inconnu entre les siens, contre la cicatrice. Cette marque prouvant à quel point le passé est malmené. Mais il ne trouve rien ; si vivement, si brusquement, il ne trouve rien. Qu'une douleur, à chercher si violemment d'un coup. Qu'un écho le percutant de pleine puissance. Le passé est fragile. Les parcelles déconnectées n'ont pas été recollées encore, et certaines se trouvent encore au sol, dans l'ombre. Vee désire voir une entitée entièrement, des réponses, mais une pareille chose n'existe pas. Il n'y a qu'un brouillard. Que des échos qu'il n'entend pas parfaitement, et des images qui sont brisées par le silence.
Vee est fragile. Il a conscience de la chose. Il ne l'affirme pas, ne la crie pas sur les toits, mais il le sait. Il se sent brisé, encore. Certains jours sont difficiles. A-t-il déjà été sur Naboo ? Il ne se sent pas prêt à affronter le passé. Il semble être juste là, pourtant. Il le touche du bout des doigts. Il en sent l'odeur, de son nez. Le shampoing du petit soldat. Une odeur connue qu'il ne peut identifié, pourtant. Le vertige est toujours là. Le regard accroché au sien, les doigts qui tiennent encore. Il demande des réponses. Des réponses qu'il ignore, qu'il ne cherche pas depuis des mois, déjà. Les possède-t-il ? Vee veut les entendre. Il a pleuré pour lui. I'm an idiot. Les sourcils se froncent. Le visage se recule, un brin. Vee le dévisage entièrement. it's not a name Il ne veut qu'un nom. Qu'un prénom. Comme si un simple mot pouvait changer l'entiereté de sa mémoire. Comme si tout pouvait lui revenir d'un coup. on s'est connu avant ton crash, puis tu es mort. Les paroles sont simples. Elles paraissent pourtant compliquées. Elles n'apportent aucune réponse. Vee ne les apprécie pas. quoi ? tu vas juste dire ça ? À quoi peuvent bien servir ses s'il te plait, alors ? Pourquoi implore-t-il si c'est pour dire si peu ? Vee est confus, dérangé. Il désire plus. Pourtant, la pression de ses doigts contre les siens diminue un brin. take care of you mavee. Suffisamment pour que les doigts le quittent. Pour que la main s'en aille de sa crinière et de sa poigne également. Le regard se défait du sien, le corps s'éloigne et l'odeur s'en va. Il sent celle du port, alors. Celle des poissons et des bâteaux, de l'eau et des plantes, au loin. Les yeux lui piquent. Le nez également. C'est surement les allergies. What ? Take care ? The fuck you - Il s'arrête et le dévisage, inspire un coup et renifle, secoue sa tête. Oui non, ça se passera pas comme ça. T'as tes informations, non ? On va dire que j'ai besoin des miennes, aussi. Tu peux pas juste me balancer ça et foutre le camp. Quoi, j'suis responsable d'avoir oublié ? J'dois me sentir coupable ? Il est responsable. Il se sent coupable. C'est la vérité. C'est ce qu'il ressent depuis qu'il a ouvert les yeux. Je t'ai pas demandé mon nom. J'en ai rien à foutre de mon nom. Appelle moi Vee ou Mavee, comme tu veux. J'ai demandé le tien. Il ne monte pas le ton. Pas réellement, du moins. Mais le ton est tremblant, agité, comme l'homme peut l'être. Il serre la machoire, la fait rouler d'un mouvement, avant de reprendre. Tu m'as pleuré qu'il dit, bas, dans un souffle. Tu m'as pleuré. Dis moi ton nom. Un simple nom pouvant lui rapporter ses souvenirs.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyDim 1 Nov - 21:04

Il pense faire le bon choix en gardant pour lui ce qu'il sait, en refusant de partager ses informations à lui. N'est-ce pas ironique ? Mavee est celui qui lui apporte dans cette clé ce qu'il veut savoir et Shireen est celui qui s'éloigne en emportant avec lui non seulement son dû, mais aussi ces précieux souvenirs que le médic a perdu. Son accident n'en était pas un et le commandant ne saurait comment lui expliquer, son devoir serait de le ramener auprès d'eux ou de finir le travail, pas de le laisser partir, pas de vouloir glisser à nouveau ses doigts dans ses cheveux pou y retrouver ce confort singulier. Un traire est mort et doit le rester. Pour le moral des troupes et celui de Reen qui vacille. Si Mavee n'est plus là, se concentrer sur son travail est une tâche comme une autre qui rythme son quotidien, sans qu'il ne s'en aperçoive. Il n'a pas besoin de réfléchir et personne ne vient commenter les dernières manœuvres, ne vient donner son avis alors que personne ne lui a demandé. Il peut rester dans l'ombre, dans cette naïveté qu'il entretient pour le préserver. Si Mavee est là, Reen veut tout envoyer balader et le rejoindre où qu'il soit, le supplier de le prendre avec lui et de l'emmener loin de ce cadre toxique qui le brise petit à petit. Il se stoppe, son souffle bloqué dans sa poitrine. Mavee veut savoir. Mavee s'accroche et Reen sombre. « OKAY OKAY   » Qu'il lâche en haussant le ton. Il se sent submergé.
Il en a le tournis. Alors en miroir, comme l'autre l'a fait, il attrape sa main et la lève pour la poser contre son coeur pour qu'il en perçoive les battements furieux. Qu'il le sente sur le point d'exploser. C'est là que sont ses cicatrices. « reen. shireen. » Il voudrait pouvoir se contenter de ça et le laisser là, s'en aller le coeur lourd parce que les choses sont plus simples ainsi. Il n'aime pas quand les choses sont compliquées, elles le sont déjà tellement avec l'empire. Il ne veut pas se briser le coeur avec un fantôme qui ne se souvient pas de lui, il veut le laisser dans son ignorance comme il aurait aimé qu'on le préserve de certaines choses. Mais il n'est personne pour demander à sa place et si Mavee veut savoir, alors c'est son droit. « on travaillait ensemble, pour l'empire.   » A nouveau ce sourire qui l'illumine quand il se rappelle les bons moments passés ensemble, uniques pour lui. Rien que des moments pour Mavee. Il n'en connaître jamais la valeur. La seule fois qu'il s'est senti utile, intéressant et il s'en fiche si ce n'était pas aussi important pour Mavee.  « you were my friend. »  Et il voulait plus. Il ne peut le nier. Il n'avait jamais ressenti ça avant, mais avec Mavee quelque chose s'est réveillé, longtemps endormi à force de lui répéter que personne ne l'aimerait jamais. Il voulait de ce temps exclusif avec lui, il voulait le prendre dans ses bras. Peut-être qu'il voulait que Mavee le protège, le soigne. Des blessures qui ne sont pas inscrites dans la chair. « but you betrayed us. so you had to die. » Il se pince les lèvres, tremblantes, retient le sanglot. Prie qu'on ne l'entende jamais. « I don't care. I hate them. » Les poings serrés, il crache toute sa colère.
Il les hait.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyLun 2 Nov - 2:06


Un espoir. Un espoir de quoi, exactement ? Le passé ne l'intéresse pas. Vee n'a jamais voulu s'y intéresser. Jun-O a dit, il y a plusieurs mois oublie le persuadé que la douleur venait de là. L'envie de mourir, celle de ne plus manger, de ne plus bouger, de ne pas marcher. Car du passé venait d'un maigre souvenir, quelque chose empli de souffrance lui faisant croire qu'il devrait être mort, et non vivant. Il est dangereux. Des marques sont encore présentes dans son esprit, dans sa tête. Des marques sont encore là sur sa chair, des marques venant de quelque chose oublié qui n'est pas forcément beau. Pourtant, Vee demande. Pourtant, Vee quémande, s'accroche, veut savoir. Il y a une différence. La différence d'avoir une personne face à lui et non un fantôme dans son esprit. Le pion est solide entre ses doigts. Il est présent face à lui, et l'odeur de son shampoing chatouille encore le bout de son nez. Elle est moindre, minime sous les odeurs venant du port, si variés, mais Mavee - c'est son prénom, qu'il a dit - s'y accroche. Il s'y accroche autant qu'il fait pression sur sa chair, sur ses bras, pour ne pas qu'il s'en aille. Il se déteste, à l'instant, pour les supplications qui s'évadent de ses lèvres et pour la panique qui se fraie un chemin en lui. Il ne le connait pas. Il ne veut pas le voir partir. Il a peur, soudain, de le voir disparaître dans la foule et d'oublier son visage pour une seconde fois. Le nez est plein, les yeux piquent. Les allergies ne sont pas responsables. C'est une excuse aisée qu'il pourrait se dire, qu'il pourrait dire de vive voix, juste pour se défaire de la honte, mais le médic n'en ressent pas. Le coeur bat trop fort, trop vite, pour qu'il puisse s'attarder à un si maigre détail. Il le retient comme il tient la vie, la sienne, entre ses doigts. Il supplie pour une maigre chose mais demande le monde entier, en vérité. OKAY OKAY   En contraire aux paroles, le coeur s'affole un peu plus. Il suffit ses mains dans les siennes, de nouveau, et les battements de son coeur sous ses doigts, brusquement, pour que Vee souffle enfin. Les prunelles sont folles, vives, et se posent là où ses phalanges se sont déposés. Il sent son coeur, sous sa paume. reen. shireen. Le nom tombe mais rien ne vient avec lui. Aucun souvenir. Aucune mémoire. Il ne s'agit que d'un prénom. Shireen qu'il répête, comme un sort, comme une sortilège. Rien ne se passe. Il y a quelque chose de familier. pourtant. Reen qu'il fait, aussi, presque rassuré de le savoir la moitié de lui-même, aussi. on travaillait ensemble, pour l'empire.   Le regard se défait de ses doigts pour aller sur son visage. C'est le sourire qui le percute, brusquement. Un sourire familier, vu et revu dans les angles morts de ses règles. Un détail marquant les souvenirs qui reviennent lentement. Vee ne peut qu'observer, que dévisager, prunelles grandes ouvertes, trop bleues, un brin rouges. you were my friend but you betrayed us. so you had to die. Des lèvres aux iris, le regard s'accroche. Les doigts s'accrochent ; s'enfoncent dans le tissu de son haut. Les sourcils à peine froncés, l'esprit bousculé par les informations, il ne parvient pas à s'accrocher entièrement à autre chose qu'à la personne en face de lui.
Elle a dit la même chose. Il devait mourir. Sa tante, c'est ce qu'elle a dit, dans le souvenir. Le souvenir qui l'a torturé pendant si longtemps. Celui qui lui a fait perdre le goût de vivre et qui, plus tard, lui a donné des raisons de rester de ce monde. Il ne manquait qu'un je t'aime.
Un je t'aime. I don't care. I hate them. Ou d'autres mots, peut-être.
Souffle saccagé, une panique anxieuse dans le ventre. Les doigts s'enfoncent un peu plus. L'autre main, elle, se lève et se pose contre sa machoire. Index tremblant contre sa peau, la chair qui ose à peine toucher ses lèvres. Ton sourire. qu'il dit, simplement, comme explication. Il ne sait pas quoi dire, entièrement. Les sourcils se froncent un peu plus. Les doigts s'éloignent mais le revers de la main reste là, ancré à son visage. Elle coule contre son cou. Il est vraiment con. qu'il conclut, une douceur dans le ton. Puis, Vee souffle. Il souffle et se défait d'un poids, un vertige. J'ai pas été exécuté. J'ai été sauvé. Il confie, offre la vérité. Est-ce la bonne personne pour l'entendre ? Vee n'en a que faire. Il est connu, après tout, pour dire le fond de sa pensée sans penser aux conséquences. Il ne change pas, qu'importe les coups pris sur sa tête. Shireen. qu'il redit pour une énième fois, sa main retournant vers sa bouche, le bout de son doigt s'y posant, brièvement, avant qu'il ne l'enlève reéellemnt. Son bras retourne le long de son corps tandis que la main accrochée à son corps se défait de son emprise mais ne colle pas de l'emplacement. Il sent son coeur, encore, juste là. Il est affolé. Presque autant que sa tête, presque autant que son souffle. Je t'ai trahi ? Pas l'empire. Vee n'en a rien à foutre de l'empire. T'as pleuré pour un ami qui t'a trahi ? Quel idiot. Aussi idiot que son sourire.
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Message(#) Sujet: Re: I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) I was doing fine without you, 'till I saw your face (veereen) EmptyLun 2 Nov - 22:21

Il tremble comme une feuille en plein hiver, qui aurait du tomber depuis longtemps. la peur, l'appréhension. Il en sait trop, les petites rouages dans son crâne s’affolent, toutes ces informations qu'il devrait aller répéter immédiatement, alerter. Ils n'ont même pas dit ce que le traître à fait concrètement, si c'était un saboteur, une taupe. Il n'a pas eu d'explication. Il est mort. C'est tout. Gloire à l'Empire. Shireen ignore sur quelles bases il est fondé, elles sont suffisamment solide pour retenir sa chute libre, il apprend jour après jour, personne ne lui a donné le manuel. On a préféré lui apprendre la guerre, cela ne l'a jamais intéressé. Le sol se dérobe sous ses pieds quand on le touche. Sa peau brûle de ce contact, de cette tendresse qui lui est trop inconnue. Il fantasme sur les embrassades chaleureuses dans les films, les mains jointes des couples dans la rue qui se soutiennent contre vents et marées. Mais l'autre est là pour l'empêcher de s'écrouler. Les mains de Mavee sont froides contre sa peau, elles l'ont toujours été. Froide et d'une précision chirurgicales pour panser ses plaies. Elles laissent une marque sur sa joue, un picotement qui remonte dans l'arrière de sa nuque. Il est intimidé par sa prestance. Par lui, tout simplement, si il ne lui avait pas adressé la parole en premier pour bougonner, il aurait gardé sa gorge serré incapable de dire quoi que ce soit. Peut-être que c'est ce que les autres appellent un crush, son coeur se serre à chaque fois qu'il le regarde droit dans les yeux. Ce qui touche aux sentiments lui est flou. Il est trop et surtout jamais assez.

Mavee ne lui a pas trahit, mais Reen l'a trahit par son silence. Il trahit tout le monde et lui même. Il est le seul qui soit resté honnête tout du long, sauf si il a fait semblant de l'apprécier. Et il en doute, quand il voit la douceur de ses gestes, son regard. Shireen a envie de répondre à cet appel et s'oublier dans ses bras, il veut disparaître dans l'autre et trouver du réconfort. Ce n'était pas prévu. « no... not me. » Il n'est pas l'empire, refuse de l'être. A deux doigts d'arracher son uniforme et de jeter son insigne dans les eaux croupies du port. Il en rêve, se languit du jour où il sera enfin libre. Il a visualisé le film à maintes reprises avant d'aller se coucher, toutes les manières desquelles il pourrait leur claquer la porte au nez. Il sait seulement que la seule fin possible qui l'attende soit celle que l'on a réservé à Mavee. Sauf que cette fois, ils feront en sorte que sa capsule ne s'égare pas dans l'espace. Ils ne laisseront pas un autre traître survivre. Ils ne doivent jamais savoir que Mavee a survécu. « I cried someone I cared for. someone I... » Il hésite, pas parce que c'est faux. Parce que c'est vrai. « someone I loved... » Il enfouit son visage dans ses vêtements pour cacher sa gêne. On le dit lâche, pourtant il se trouve courageux d'avoir pu le dire sans se défiler au dernier moment. Il ferme les yeux et inspire son odeur, s’enivre de sa chaleur et des battements de son coeur qui cognent discrètement contre son oreille. C'est pour ça qu'il l'a pleuré, qu'il est resté des jours sans pouvoir s'alimenter. Il a eu du mal à le réaliser, puisqu'il n'est jamais tombé amoureux. Pas le moindre intérêt pour des camarades, à peine un sourcil levés face à leurs corps dans les vestiaires et les douches communes. Reen a fait sa petite vie sans regarder les autres, à se prendre soin de son propre coeur et tenter de s'aimer lui même, au milieu de toute cette haine, cette colère. Un jour Mavee est venu se plaindre et il a trouvé que le son de sa voix était la musique la plus appréciable de l'univers. Elle n'est pas douce, mais elle le calme.
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