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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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Une annonce ébranle l'univers : l'empereur est mort. Le peuple élu un nouvel Empereur ; lors de la cérémonie hommage liée à Darth Taarq, un sombre événement survient. Divers problèmes de malfonctionnement sont vus chez les androïdes depuis quelques semaines. La cause reste encore inconnue, bien que l'on parle de virus dans leur système.

l'évolution des intrigues
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- Rhil Trasam -
la ruche, pègre galactique
Rhil Trasam

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 119
monnaie chromium : 277
identité : Goblin
pronom : elle
faciès et crédits : Charlie Hunnam by ellcrys + sign by drake
labeur : Responsable droïdes de l'Arène, ingénieur en robotique, ancien main rouge, ancien de Mendeleïv.
origines : Coruscant
myocarde : il dit célibataire, il fuit dans son vaisseau, abruti
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Message(#) Sujet: You have my attention | Ithan & Rhil You have my attention | Ithan & Rhil EmptySam 24 Oct - 23:41

Someone who tastes like adventure but looks like the calm, beautiful morning after a terrible storm
S’il ferme les yeux, il pourrait croire être à Coruscant, gamin aux yeux comme des lunes et les rêves plus gros que le ventre. Les yeux ouverts, le ciel étoilé, ou ce qu’il en reste derrière les voiles étiques de la pollution atmosphériques, trahit la planète où ses boots traînent sa liberté. Tous les taudis de la galaxie ont cette même atmosphère de ruche débraillée. C’est même à ça qu’on les reconnait. La bonne odeur des trous à rats merdiques, remplis jusqu’à la gorge de crapules, raclures en tous genre. Centaines d’abeilles qui se reconnaissent sans se connaître, qui terrifient les honnêtes gens mais dont le butinage avide tient la soi-disant civilisation debout, indispensable à  la bonne marche des affaires, distributeur de liberté et bonheur en pilules monodoses. Marchés noirs, tripots et bars ont la même dégaine, sur Naboo, Coruscant ou à l’autre bout de la ceinture intérieur. Même espaces de non-lieu, non droit, où le temps n’a aucune prise. Les mêmes refuges. Même communauté de bric et de broc, prête à se saigner la couenne, mais aux signes de ralliements invisibles.

Sur le marché noir, Rhil respire un peu mieux. Il furète, avide, les mains affamées, touche à tout. Il en adore le bric à brac improbable, qui défie les lois, mais surtout les possibilités. Il est un roi de gitans au milieu des artères des mains rouges. Il fait partie des rares à savoir la réelle valeurs de ces choses amassées – il les apportait, irriguait le marché noir, jusqu’à ce qu’il y a un an. Rhil échange plutôt des sourires de connivence, quelques mots, des regards, plutôt que des chroniums. Il connaît la plupart des marchands, comme leurs marchandises. Il le faut bien dans ce genre de lieux où tout s’échange contre tout. Rhil s’écarte pourtant d’un stand après l’autre, après quelques mots, jamais plus. L’insatisfaction se pose, lourde, dans son ventre. La frustration qui le rend agité, qui lui fait écumer les cigarettes au même rythme que les étals. Ostentation d’énergie et d’audace qui ne sait comment s’exprimer. Il sait ce qu’il cherche, seul moyen de trouver quoique ce soit ici, mais il n’y a rien où poser ses mains noires de cambouis.
Il s’était éloigné des allées principales, à la recherche d’un certain revendeur, à qui il avait écumé autrefois les parties de vaisseaux, artefacts dont la Cantina ne voulait pas. Il se laisse guider par l’instinct farouche, mal éduqué, le sixième sens qui lui souffle par où se diriger en toute inconscience.

Le bruit de rixe le fige.
Il tourne presque le talons sans avoir le temps d’y penser. Ce ne sont pas ses affaires. La chair de poule qui hérisse sa peau comme s’il était doté d’une carapace naturelle est une priorité plus pressante que son prochain.
Pour quelqu’un qui porte un cuir usé et décharné par les lames, lasers et les coups, encrassés de lieux qu’il ne pourra jamais frotter hors du cuir de Bantha, pour quelqu’un reconnu par ses pairs, en pleine rue, , sur n’importe quelle planète comme un membre de la pègre galactique,  Rhil déteste la violence. La chaleur de sa dernière ecchymose en date pulse encore sur sa pommette. Une croûte achève de cicatriser à la racine de ses cheveux, sur sa tempe, dernier coup du sort. Ces dernières années lui ont tanné la peau.
Il est le passant qui n’intervient pas, celui qui ne bouge pas le petit doigt. Il pourrait intervenir, aider, le combat inégal, trois contre un. Ses yeux lui jouent des tours et c’est ce qu’il l’arrête en pleine fuite. Il lui faut quelques minutes pour que son regard s’habitue et suive les mouvements d’un des hommes, dissimulé dans les ténèbres. Ce sont ses yeux qui attirent le regard, jetant par moment les mêmes éclats qu’une lame dans la pénombre de la ruelle. Ses vêtements le dissimulent, sa double vibrolame seul témoin des mouvements fluides, trop fluides. Ils n’ont rien de naturel tellement ils sont létaux. Chaque geste pourrait tuer. Incapable de plier l’échine. Tenace. Létal. Terrifiant – imaginer un tel combattant face à soi crée la peur verte au creux de l’estomac, juste bonne à vider ses entrailles sous lui. Captivant. C’est une curiosité qui démange, du genre de celles qui ne lâchent pas. La grâce inhumaine, parfaite, irréelle, met fin au combat presque trop rapidement. Elle coupe le souffle. Rhil reste dissimulé dans l’ombre – plutôt, dans la lumière du marché noir, au coin de la ruelle, à contre-jour, quand un homme se traîne en sang hors du guet-apens. La clope se consume à ses lèvres, les doigts glissés à sa ceinture. Cigarette en péril par sa bouche bée. L’odeur de sang se bat en duel ave l’odeur de pisse que ces cloaques provoquent toujours.

Rhil sent la fascination et l’empathie bondir au creux de son ventre. Il en a trop vue, des danses de mort par les androïdes, leur concision, leur précision, chaque mécanique et surhumain. Virtuose. Celui-ci n’a jamais fait les frais du Ferrailleur, jamais été mis à mal dans son atelier. Rhil se sent faire un pas en avant.  Son regard trahit une espèce de révérence, tandis qu’il contemple l’homme de haut en bas, le dévore des yeux avant de les baisser, les cils voilés d’une sorte de pudeur, les yeux soulignés par le fard de ses bleus, les contusions qui prennent l’aspect d’ombre dans l’allée. « - I don’t want to intrude on your self-defence mechanisms. I would not dare, ever. But, may I help you ? Are you hurt ? ‘’ L’urbanité du langage, la compassion profonde des yeux, contrastent avec la violence de l’accent, les points de suture du visage qui menacent de craquer sous son expression inquiète. Le regard de Rhil quitte l’inconnu une demi-seconde pour poser les yeux sur l’homme à terre. La poitrine qui se soulève avec difficulté. Sa gorge se noue, l’impression de déjà vu s’accroche à sa peau. Combien de fois s’était-il recroquevillé sur ses entrailles contusionnées en espérant crever plutôt que se relever ? Combien de fois s’était-il pissé dessus de peur de mourir ?

L’instinct de survie est parti faire un tour en orbite, voir s’il y restait des wookies. Rhil s’approche dans la ruelle où est tapi un inconnu. L’ombre de l’inconnu l’enveloppe, il est grand, plus que lui, le domine d’une tête et des épaules en largueur. Rhil, nerveusement, cliquète son briquet à arcs lasers, encore et encore, seul bruit qui escorte les respirations haletantes qui siègent dans l’allée. Il est masochiste, fou à lier, de s’approcher d’un homme qui vient d’en mettre à terre d’autres, sur le qui-vive, lui qui est contusionné et non armée. Sa sacoche d’outils, son hologramme à diagnostics ne pèsent pas bien lourds face à une double vibrolame. Mais il ne peut pas s’empêcher d’avancer, d’ignorer les risques. Rhil s’arrête à quelques mètres, levant ses paumes – dans une, son briquet, l’autre, du cambouis. Seuls les longs cheveux, qui cascadent sur la capuche, contrastent avec les méandres de gris. Seul indice qu’il ait pu être créé pour le plaisir. Il n’est pas de l’Hypérion pourtant. Rhil inspire, pour essayer de faire taire les tremblements de s voix, pour ne pas tomber dans le sarcasme malgré lui. Son propre mécanisme de défense.   « - Je connais votre… » La pente est glissante, et son cœur rate une ou deux marques, comme un poing balancé en direction de son minois. «  Métabolisme. Je pense. »

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Rhil & Ithan


Dernière édition par Rhil Trasam le Dim 14 Fév - 19:33, édité 1 fois
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- Ithan Keikwan -
la ruche, pègre galactique
Ithan Keikwan

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identité : TheArk
faciès et crédits : Jason Momoa | jenesaispas | pale yellow
labeur : Militaire loin de sa patrie, contrebandier sans marchandises, garde du corps de Rhil Trasam
origines : Eshan (Bordure Intérieure), race Echanis
myocarde : Célibataire
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Message(#) Sujet: Re: You have my attention | Ithan & Rhil You have my attention | Ithan & Rhil EmptyDim 1 Nov - 23:32

Rhil & Ithan / An 5
it could be and there was nothing that could make me let you go. 'cause you were my wildest dream. (dan owen)

C'était pourtant une belle soirée qui s'annonçait. Et pourtant le chant des étoiles était bien bruyant dans un tel endroit. Ici, tu ne peux rien entendre, le silence n'est pas là. Il n'y a qu'un fourmillement incessant, des milliers de petites voix, de petits bruits, tout t'agresse et cela te rend fou. D'habitude, tu restais plus volontairement dans le vaisseau sur lequel tu étais embarqué. Mais tu n'avais pas de vaisseau, pas d'équipage et parfois, seul dans ce qui te servait de lit, tu avais envie d'éclater presque en sanglot, comme un enfant de cinq ans. L'envie de retrouver Eshan, de retrouver tes mères, les tiens, la tranquillité de ta vie sur cette planète fermée à quasiment tous. Tu n'es pas un urbain. Tu es fait pour les étoiles ou pour la nature infinie. Mais cet endroit ? Jamais. Pourtant, tu ne trouves aucun équipage qui veuille pour le moment de toi. Plusieurs semaines que tu survies en offrant ton corps dans des arènes de combats médiocres pour garder un toit au-dessus de ta tête, faire quelques livraisons ici et là pour la pègre, cherchant des renseignements pour quiconque serait d'accord pour te payer contre un service.
La seule chose qui te réconforte quand tu te promènes au marché noir, c'est de découvrir des espèces que tu n'as jamais vu. C'est apercevoir sur une étale un drôle d'objet qui pique ta curiosité, mais tu n'as jamais l'argent pour en faire l'acquisition. Envieux des belles choses, tu aimerais qu'elles t'appartiennent, pour la simple raison de la beauté. Parfois tu vois des créatures en cage et cela te brise le cœur. Tu aimes et détestes cet endroit à la fois. Mais ainsi va la vie que tu as choisie. Tu tournes dans une allée au hasard, voulant simplement sortir de cet endroit. Il était temps que tu ailles te reposer. Enveloppé dans ta cape grisâtre, tu avais ce don pour disparaître lorsque tu marchais, une ombre parmi tant d'autres. Surtout ici, dans un lieu pareil. On ne se mêlait pas des affaires des autres et tout le monde avait l'air suspicieux. Alors, entre gens peu fréquentables, il ne fallait pas se chercher des problèmes. Mais il pouvait parfois arriver que certains se pensent plus fort et plus malin que tous les autres. C'est pour ça que tu allais en faire les frais d'ici peu. Un mauvais contact, un grognement. Une insulte part, mais tu ne réponds pas. Tu leurs demande de reculer, de ne pas te toucher. Une fois, la seconde fois, le coup part.

Tu n'as pas le temps pour de telles gamineries. Sûrement des culs terreux qui s'ennuient et qui cherche un peu d'amusement. Mais tu n'as pas la patience ni le respect qu'il faut pour leur offrir un combat décent. C'est presque une insulte que d'offrir des coups de la boxe des Echanis. Mais ils décident de jouer cela comme des gens qu'ils sont : des lâches. Pas que ce soit un problème pour toi, tu étais entraîné depuis longtemps à ce genre de situation et tu avais vu pire depuis que tu foulais dans la galaxie. La vibrolame tourne finement entre tes doigts, alors que les coups assomment, brise une mâchoire et donne envie au troisième de vomir ses tripes sous la violence du coup dans le plexus. Faible, inintéressant. Des larves. Il n'y a aucun amusement dans ton regard, mais tu prends cela au sérieux. C'était ce qui pourrait te coûter la vie un jour, de ne pas prendre celui en face de toi comme quelqu'un de potentiellement dangereux. Mais là ? C'était dur de faire l'effort.
Ils se mettent à ramper ou à fuir sans demander leur reste. Bande d'incapables. Tu les regardes filer du coin de l'œil, méfiant, attentif. Et quand ils sont assez éloignés, tu relâches un peu la tension de tes épaules. La vibrolame s'éteint lentement alors que tu la gardes planter dans le sol. Tu entends les pas qui s'approchent et tu détournes ton regard dans l'autre directement. Toujours sous ta capuche, les cheveux de chaque côté de ton visage. Il n'a pas de posture agressive ou prêt à l'être. Tu es intrigué, toujours sur le qui-vive. Pourquoi cet humain ne fait pas comme les autres ? Passer son chemin, ignorer ce qui vient de se passer ? Il y a du miel dans sa voix, comme pour t'adoucir à ne pas réagir contre lui. L'aider à quoi donc ? De la fascination dans son regard. Tu observes ton bras, mais tu n'es pas blessé. Tu aurais honte de l'être pour si peu en vérité, ton égo en serait blessé malgré toute l'humilité dont tu étais capable. Lentement, tes doigts tapotent la lance qui te tient compagnie alors que tu le vois un peu mieux maintenant qu'il s'est approché de toi. Il était... plutôt jolie. Voilà le mot qui te venait en tête en le voyant.

Tu arques un sourcil malgré toi. Et puis, c’est un rictus au coin des lèvres qui répondent en premier. Tu finis par simplement hocher la tête en guise d’accord.  Tu ne sais vraiment pas pourquoi tu acceptes qu’il s’approche un peu plus de toi. Tu n’étais pas blessé, mais l’homme semblait véritablement inquiet pour toi. Il existant donc encore des âmes compatissantes ici ? Il avait plus l’air d’un petit mécano que d’un médecin à ton premier jugement. Quand il sort un hologramme à diagnostique de sa sacoche, tu ne bouges pas tandis qu’il active l’engin en silence. Bizarre. Tu n’as jamais vu ce modèle-là. Le scanner vient passer sur l’ensemble de ton corps, tu patientes. Un code d’erreur vient s’afficher, puis une voix robotique en sort. « Organisme vivant. Données intraitables. Recommencez ou choisissez un autre modèle. » Oh… Oh. Le petit docteur est donc bien un mécanicien. Tu t’appuies un peu plus sur la vibrolame avant de la ranger d’un mouvement tranquille et souple dans ton dos. « I guess I’m not hurt. Not like you think stranger. Sorry to disappoint you. »
Tu passais ton pouce sur ta lèvre inférieure. Il y avait un véritable amusement qui dansait dans ton intense regard, avec une pointe de tendresse dans la voix. « Mais je suis flatté. » Tu devais certainement être source de déception. Tu avais l'habitude de toute façon. À force, tu n'y faisais même plus attention. Tu n'aimais en général pas trop parler. Cela t'irritait facilement la gorge. Mais tu te forces. Après tout, ce n'était pas tous les jours que tu causais à a quelqu'un qui n'essayait pas de te voler ta bourse dans une de ses allées ou qui voulait ta peau. Les humains ne savaient pas ne pas communiquer par autre chose que la voix, c'était fatiguant sur la langue. Tu préférais bouger, un regard, un mouvement du doigt ou l'attitude du corps te suffisait à te faire comprendre. Tu salues de la tête lentement. « Ithan Keikwan. » Il devait sûrement se demander d'où tu venais. Peut-être qu'il n'avait jamais vu un Echanis de sa vie. Tu pouvais lire la confusion s'échapper par tous les pores de sa peau, mais aussi peut-être, une lueur de curiosité dans son regard brillant, comme si mille étoiles y brillaient d'une intelligence trop rare pour ne pas t'y perdre égoïstement un instant.

(c) mars.
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Message(#) Sujet: Re: You have my attention | Ithan & Rhil You have my attention | Ithan & Rhil EmptyDim 6 Déc - 13:55

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Le coeur dans la glotte, il avance comme si c'était le sable de l'arène teinté du noir du cambouis sous ses semelles. La lance a à peine cesser de vibrer dans le dos de l'homme, elle laisse dnas l'air son impreinte aussi intangible que le regard qu'il rive sur Rhil. L'immobilité revenue, les yeux de l'inconnu sont redevenus plus sombres que le vif argent qu'y avait accroché les néons. Ils restent magnétiques avec leur soleil qui y est allumé. Lorsque la voix synthétique retentit, condescendante au possible, Rhil a posé un genou au sol pour achever le scanner qui lui revient dans les dents.  Un genou au sol, le coude appuyé sur l'autre, il penche la tête sur le côté. Son regard grimpe le long des vêtements gris souris, l'escalade avec une vivacité céruléenne. Il ne bouge pas, minuscule sous le colosse. Il ne fait aucun mouvement brusque, son souffle soudain suspendu à celui déjà régulier de l'inconnu. Il n'est même pas essouflé. Rhil cille, la cicatrice encore fraîche tire sa peau. «- How are you hurt then ? »
Ses doigts effleurent sa vibrolame dans son dos, à sa ceinture, mais la sienne a la longueur d'un couteau de cuisine : elle sert plus souvent de tournevis de fortune que de coupe-gorge. La tête brûlée de son espèce a confondu un humain avec un androïde de combat. Un humain, espèce actuellement maîtresse de Naboo et d'une partie de la galaxie (en théorie) versus les esclaves qui ont pris leur place dans leur nouveau règne : les androïdes qui ne sont que des machines sans âme qu'on peut fourrer ou démembrer sans demander l'autorisation, qui ne sont rien avec moins de droit que des Banthas, invisibles aux yeux des humanoïdes. C'est une source d'insulte, d'offense pour les humains.   «- Il n'y a rien de flatteur d'être traité une machine à tuer sans âme. »  Il murmure avec un temps de retard et la gorge sèche. La réponse je suis flatté  le surprend, elle n'a aucun sens.  Il avait voulu aider un androïde rebelle qui venait de frapper des humains. Il est lui-même hors la loi.

Le porteur d'or se redresse lentement, sans pouvoir faire un pas en arrière, ses pieds accrochés par la gravité. Son regard accompagne le sien comme s'il le sentait effleurer sa joue, souffle caressant et il écarte ses paumes, ses bras, légèrement. Inoffensif. Rhil oscille  sur ses talons, d'avant en arrière, mouvement de balancier presque imperceptible, comme s'il cherchait à suivre le mouvement de Naboo dans l'espace. Il ne tourne pas sur lui-même car il n'y a pas de confiance, car il a un instinct de survie et des cicatrices de dix centimètres sous ses tatouages et sa gueule d'amour. Il se laisse observer, autant qu'il dévore l'homme des yeux, sa poitrine statique sous le cuir. Que voit-il? Rhil sait bien qu'il peut renvoyer l'impression d'être plus agressif qu'il ne l'est, mais sous la barbe, son visage est plus joli que typiquement masculin, son corps porte des cicatrices, mais ce sont plutôt des marques de coups. Cela ne l'empêche pas de river un regard plus sûr, les  épaules droites, fermeté implacable. Illusion bien rôdée invisible à l'oeil nue. Il a la Ruche entière qui garde ses arrières.  Dans la pénombre, le bleu de ses yeux est à peine une lueur sur laquelle danse les échos des néons, le reflet d'Ithan Keikwan et de… la curiosité. Sans impatience,  mais joueuse, gourmande, malgré la nervosité de sa posture. Pourquoi l'homme se présente-t-il à lui ? Pourquoi laisser dans les bas-fonds de Theed, une trace, un nom, un témoin ? Mais la gravité de sa voix lui rappelle les astéroîdes et Rhil ne part pas, coincé dans son champ d'attraction.
« Qu'avaient-ils fait, Ithan ?' »   L'accent de Coruscant rend la question polie plus abrasive, plus rauque. Il ne comprend pas pourquoi Ithan lui a donné ce nom, mais cela ne l'empêche pas de s'en servir. Il le quitte enfin des yeux pour passer d'un mouvement de cil sur les blessés, les traces de combat, remonter le long du combattant. Un sourire se dessine sur ses lèvres comme une évidence, un sourire de petit con qui lui valait en général un coup dans les genvices, celui qui créait des fossettes sur ses joues et remontait ses pommettes. Cela tirait. Il cède pour une moue et bascule le point de son corps sur une jambe, croise les bras sur sa poitrine. Savourant la réalisation d'une voix charmée, qui rit presque malgré elle comme un tintement de grelots. «- You're looking for a job. »

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Message(#) Sujet: Re: You have my attention | Ithan & Rhil You have my attention | Ithan & Rhil EmptyVen 25 Déc - 21:57

Rhil & Ithan / An 5
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« Parce que les autres créatures ne sont pas capables de la même chose ? » Tu penches imperceptiblement la tête. Tu étais un soldat. Tu sais ce que ça faisait que de tuer un autre être, vivant ou non. Tu ne regardes pas vraiment la créature en face de toi, ne cherchant pas vraiment à le convaincre ou argumenter réellement. Cela ne t'intéresse pas vraiment en toute honnêteté. Tu n'avais nullement honte de ce que tu avais fait. Tu avais toujours tes principes et ton code d'honneur pour te protéger toi-même des pires dérives si cela devait arriver sur le terrain. Personne n'était à l'abri de laisser son esprit s'effacer au profit de ses plus bas instincts. Parce que c'est simplement plus simple de ne laisser qu'une bête sauvage et inarrêtable faire le travail pour soi. Quelque part en toi, tu pouvais bien comprendre en quoi cela pouvait être attrayant. Cette créature sombre qui se cache en chaque être, même le plus rationnel attend toujours son heure. Comme si tu n'avais jamais été sans pitié ni sans âme sur un champ de guerre. Ceux qui disaient le contraire étaient des fous ou des hypocrites. Tes doigts ont un tic nerveux, presque comme si tu jouais avec un bâton invisible pour garder ton esprit sur terre. Tu parlais avec quelque après tout.

Tes yeux s'abaissent vers l'humain, plus petit que toi. Vous ne quittez pas vraiment le contact visuel à partir de ce moment-là tandis qu'il parle, sans que tu répondes cette fois. Mais au moins à présent, tu as l'air de vraiment avoir toute son attention sur lui. Pas que ce soit rare, mais c'était de moins en moins pour toi de trouver les autres intéressants. Même tes anciens coéquipiers avaient tendance à t'ennuyer au bout d'un certain temps. Tu ne fais même plus attention à eux après un certain temps et tu n'es nullement affecté lorsque tu changes d'équipiers ou qu'on te laisse sur une planète désertique, qui te rend malade, l'air trop pollué, la nature trop absente. L'homme en face de toi adopte une position plus féroce, le torse bombé. Mais il n'en est rien. Tu es persuadé que si tu lui souffles trop près du visage, son expression se fissurerait sous la peur que tu engendrerais entre ses entrailles. Tes yeux se perdent sur lui et tu t'entends presque sourire face à sa question. « Cela, a-t-il vraiment de l'importance ? » Bien sûr que non. On était dans les bas-fonds de Naboo, il y avait toujours des coups bas, des lames entre les côtes et des gamins avec de l'argent en trop à ramener à leurs parents. Et tu n'aimes pas parler pour rien.
« Who doesn't ? » Tu gardes un certain sens de la politesse malgré tout. Ce n'était pas un combattant. Il suffit que tu regardes l'état de ses mains, les hématomes qui disparaissent enfin de son visage et peut-être même une légère respiration plus courte que tu peux voir chez les humains. Peut-être une côte fêlée datant de la semaine dernière. Vous vous observez comme deux animaux qui cherchent à comprendre qui va manger l'autre et qui pourrait être un outil utile pour l'autre. Tu changes finalement d'avis, avant de faire un pas un peu plus en avant pour le dominer de nouveau entièrement. Il faisait partie des grands apparemment, comme d'habitude, tu finissais toujours par faire une tête de plus. Ton regard est bien sombre, pourtant, ils brillent eux aussi. D'une certaine curiosité et d'un grain d'on ne sait quoi que même les plus braves n'essayent pas de trop provoquer par peur de ce qu'ils pourraient y découvrir. Tu le scrutes silencieusement. Cherchant à lui faire cracher le morceau. Quiconque prendrait ce chemin à présent ferait tout de suite demi-tour en ayant la pensée que ça risquait de chauffer d'ici peu. Un son s'échappe finalement de ta bouche, un croisement bâtard et contre-nature entre le sifflement d'un oiseau et du ronronnement d'un félin. L'écoute est dérangeante, jamais entendue pour les oreilles de cet humain. « Speak. What do you want from me human ? »

Il avait besoin de quelque chose. Tu peux le sentir. Quoi exactement, tu n'as pas encore une idée bien précise. Et tu n'as pas la patience de le demander une seconde fois. Encore moins d'attendre longtemps. Car s'il se révélait comme étant inintéressant comme toutes les autres crapules de cette planète... Disons qu'il avait eu de la chance que tu es déjà passé tes nerfs sur quelque chose. Silencieusement, tu te retires de sa vue et tu commences à marcher. L'air est pourri ici. Tu détestes cet endroit. Tout est ravagé par la laideur des créatures qui y vivent et par ce qu'ils ont construit. Les beaux quartiers sont un peu plus à ton goût, mais elles conviennent à peine à ton goût. Tu n'as pas envie de rester ici et tu attends que l'autre suive tes pas. Tu as besoin d'air plus frais. Cette planète était certainement le pire endroit de la galaxie. À tes yeux en tout cas. Tu bouges légèrement la tête pour l'inviter à te suivre dans ta marche. À voir s'il suivrait ou non.
(c) mars.
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Message(#) Sujet: Re: You have my attention | Ithan & Rhil You have my attention | Ithan & Rhil EmptyVen 1 Jan - 23:00

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Dans la ruelle et les bras croisés, on annonce un pic de nonchalance. L'ombre extravagante d'Ithan embrasse Rhil tout en pied sans sembler l'impressionner. Il est bien incapable de fermer sa gueule. Son péché mignon passe généralement pour le pire des défauts dans toutes les couches de la société. Sa langue effleure sa lèvre inférieure, la moue assurée sous la barbe en pointe. «- Pas de cette façon. » Le murmure est buté N'importe quelle créature pouvait tuer, pas comme les droîdes le faisait. Pas comme Ithan Keikwan le faisait. Si Rhil avait eu le goût pour a, il aurait trouvé leur violence esthétique. Intellectuellement satisfaisante.  Rhil était capable de tuer lorsque la chose était nécessaire. Un astromech était capable de tuer, avec les bons outils, sans parler des politiciens des hautes sphères, un Bantha tuait, poussé par la douleur. Mais lorsque les coups de blaster ne les atteignait pas dans le dos, il tuait de façon sale, de façon sordide et couarde, la peur collée aux tripes. Il n'y avait jamais de beaué dans la violence. Seuls les androïdes, par la perfection de leur organisme réussissait à rajouter un chant silencieux à chacun de leur geste, le chuintement qui cogne le diapason pour faire un écho parfait.
Jusqu'à Ithan Keikwan.

Le geste imperceptible de ses doigts brise le chant des étoiles, entraîne le pas en arrière de Rhil. Il est fou de narguer ainsi un tel homme, sans témoins ni plan B. Ce qui explique pourquoi il le fait, en fait. Il sent la raideur dans sa nuque à le contempler comme il fixait la Lune derrière la pollution de Coruscant. On ne se préoccupe pas de qui meurt, ni pourquoi. Nulle part dans la galaxie. Personne ne peut s'octroyer un tel luxe. La seule question c'est pour combien.  Et pourtant, le voilà a poser des questions cons. A poser les questions qu'il ne faut pas.

Le son, comme un sifflement entre les étoiles vient de faire accéler son coeur,secouer gentiment ses atomes pour en dépoussiérer la curiosité. L'équilibre est rompu et Rhil penche la tête sur le côté. Il devrait prendre son départ. Tourner à droite plutôt qu'à gauche et disparaître dans la foule bigarrée de Theed. Il en connaît les raccourcis et les artères de tôle rapiécées comme autant d'aortes. Il a acheté depuis longtemps les yeux et silences des boutiquiers du marché noir de crasse. Il fait partie d'une ruche aux milles alvéoles entrouvertes pour son pas. Il est chez lui dans les bas-fonds, gitan porteur d'or. Il pourrait disparaître, mais Ithan ne répond à rien et réfléchit chaque parole comme s'il maniait une vibrolame invisible. Rhil lui colle aux basques.

«- Des réponses, peut-être ? » Le sarcasme du dernier mot tinte dans le nouveau brouahaha du marché noir.  Le bruit mérite de vous y arrêter une seconde, après le calme de l'impasse. Une altercation retentit là, on discute un bruit là-bas. Les dialectes s'emmêlent et les bips des droïdes surmontent à peines les gutturales. Rhil saupoudre ses pas d'insolence pour aller dans la foule avec aisance, sa démarche affermie et toute pleine de flegme à mesure que la danse du monde retourne autour d'eux. « - Quel était ce son ? » Toupet, malgré la révérence qui enveloppe ses mots de papier de soie. Aux détours de la galaxie, il a chopé des dialectes comme autant de mots-souvenirs. Il se débrouille partout entre les étoiles. Mais ce son, lui est inconnu, alors que le larynx de Ithan est plus semblable au sien que bien des espèces qu'il a déjà arnaqué ou étreint.
Ithan va regretter de lui avoir ordonné de parlé, le seul ordre auquel la nature rêtive de Rhil se prête facilement.   «- Je ne voulais que vous aider. » Il rectifie, marchant à sa hauteur, proche à le toucher. Il évolue à ses côtés, comme limité par le champ de force de son espace privé, le frôlant sans sembler s'affaroucher.
Il garde un doigt dans son dos et sous sa veste, près de sa lame, son autre pouce accroché à sa ceinture. Pourquoi l'homme s'était-il présenté si ce n'était pour poursuivre la conservation ? Son audace est d'être amoureux des risques et périls. Il n'est pas avare de violence, plutôt avide de ce vif-argent qui lui échappe jusqu'au bout. Il sait l'utiliser chez les autres. Ithan a planté un harpon dans sa poitrine, qui tire comme une croûte encore fraîche. Il a entre les mains une boîte de Pandore. Une boîte de Pandore au visage sauvage et farouche, une boîte de Pandore au visage dont la beauté évidente lui fait lever le menton, une beauté très différente de la sienne. Lunaire où il est coruscant, solide quand il se dissloque, silencieuse quand il est loquace. Il a besoin d'avoir le fin mot de l'histoire.

Il baisse la voix, son regard s'accroche aux aspérités de la foule, en alerte, son murmure s'immobilise entre eux. « Vous n'êtes pas l'androïde que je pensais trouver. »  C'était idiot de lui demander ce qu'il lui voulait quand il n'était là que par hasard. Mais la publicité d'Ithan pour ses services est évidente. Et il semble inattaquable. Dans son sillage, Rhil sent les regards se voiler, comme aveugles à l'homme. Lui qui attire, étincelle même éteint dans les huiles et les cambouis sent sa révolution perturbée. Les regards des autres opèrent sur Rhil comme la gravité sur les vaisseaux, lui apprendre à quelle distance se tenir, sous quel velours enfouir les tremblements de sa voix. Rhil tombe en chute libre. Il semble inattaquable et Rhil ne peut pas s'empêcher d'en rester bouche bée, un brin envieux, un brin envieux quand il lui jette un coup d'oeil. Lui est fait tout en failles et en rouages, incapable de s'arrêter sous peine de rouiller, tout en brèches et en mouvements. «- Mais après une telle publicité, je pourrais trouver le besoin d'un garde du corps. J'ai un vaisseau. » Une carte est dévoilée, une seule.  D'un haussement d'épaules, il propose - il a un geste de la main, son pouce faisant tourner sa bague autour de son pouce, une cigarette apparue comme par prestidigitation entre ses doigts. Il s'est retourné pour lui faire face, sans cesser de marcher. Il n'est pas mû par un sixième sens qui lui fait éviter les autres racailles dans son dos, plutôt les racailles qui évitent le caractère propriétaire de la Ruche. Il porte sa clope éteinte à ses lèvres comme une raillerie insolente. Elle va bien avec son hématome.  L"assurance tranquille a pris la place de l'excitation. «- Qu'est-ce qu'ils avaient fait ? »  
Ithan Keikwan est bien hors de son budget actuel.

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Message(#) Sujet: Re: You have my attention | Ithan & Rhil You have my attention | Ithan & Rhil EmptyVen 22 Jan - 18:40

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C'est un beau parleur. Tu peux le discerner ici et là. Il suffit de regarder tout simplement comment sa bouche se tord d'un sourire malin à chaque fois qu'un mot s'extirpe de sa gorge. Comment un petit mouvement de son bassin et de ses épaules suggère qu'il sait manier comme il veut chaque phrase pour faire plaisir à son interlocuteur. Mais il y a quelque chose dans le ton qui vient te murmurer qu'il n'est jamais loin de glisser une provocation pour voir comment tu pourrais réagir à l'inflexion de son corps et à celle de sa voix. Il y a quelque chose d'excitant pour lui et peut-être même pour toi. C'est le genre de créature qui va mettre sa main au-dessus de la flamme d'une bougie pour vérifier que cela va lui brûler l'épiderme et vous renvoyez un sourire narquois et moqueur pour montrer qu'il avait raison. Partagé entre l'envie de l'admirer ou de lui envoyer un coup dans la mâchoire, à la discrétion de celui qui lui a lancé le défi. « C'est tout à votre honneur. » Même si la déception de ne pas trouver les merveilles de mécaniques qu'il semblait tant admiré. Après tous, les androïdes, pouvaient être les parfaites créatures de mort.

« Echani's language. Sounds like birds. That count like one. » Tu n'aimes pas parler à son contraire. Tu n'es pas à l'aise avec ça. Trop complexe et trop simple à la fois. Cela te fait presque avoir une bouche pâteuse. Vous laissez passer le temps autant que vos pas vous permettent de vous diriger dans une direction et un lieu que toi seul semblait connaître. En vérité, tu voulais simplement t'éloigner de l'endroit, respirer un autre air, les bas-fonds te dégoûtent. Tu ne fais pas bien attention à ceux qui t'entourent, ceux qui vous observent puis qui détourne le regard comme s'ils avaient peur d'être pris dans votre champ d'attraction. Une force bouillonne entre vous deux. Comme si vous étiez dans une sphère à vous tout seul, coupé du monde et sans le regretter alors qu'il joue les funambules à marcher en arrière, comme un gamin qui n'a pas peur du ridicule quand il se prendra les pieds dans un caillou qui ressort trop ou qu'il est trop distrait, oubliant comment sa propre motricité pouvait fonctionner dans ce cas-là. « My turn. What is your name ? » Il serait dommage de ne pas être à égalité après tout.
« Pas celui que vous pensiez trouver. Mais peut-être bien celui dont vous avez besoin. » Tu ne croyais pas vraiment au hasard ni au destin. Tu voyais plutôt cela comme un signe envoyé par la Mère Divine. Il avait visiblement besoin de quelqu'un comme toi et le contraire était tout à fait vrai aussi. Tu avais besoin d'un travail, de quelque chose de plus stable que faire des courses ici et là ou faire des combats illégaux dans des trous pourris, avec des voyeurs tout aussi gangrené. Il n'y avait aucune beauté les combats que tu menais, c'était sans saveur, sans respect, sans rien du tout. Il n'y avait rien de satisfaisant et cela te dégoûtait profondément de gâcher ton talent, ton savoir et tes capacités pour des personnes qui ne méritaient pas d'être tes ennemis ou tes opposants. Même si tu gagnais, tu avais toujours l'envie de vomir de dégoût d'avoir sali tes propres connaissances, d'avoir partagé la beauté de la boxe des Echanis pour des minables sans mérites, sans goût. Tu te sentais sale une fois dans la petite chambre minable que tu louais. Il était temps pour toi que tu trouves quelque chose et quelqu'un qui méritait cela. Et c'était peut-être le cas.

« Je ne demande que de quoi me nourrir, d'avoir un toit au-dessus de mon crâne et une dignité dans ce que je fais. » Tu regardes la cigarette bouger entre ses lèvres, comme si c'était une friandise entre ses lèvres. Tu n'as malheureusement pas de feu à lui offrir et la vibrolame te semble être une option un peu violente et risque de l'effrayer. Tu secoues la tête alors que vous finissez de sortir d'une artère trop grande, pour voir une partie du désert devant vous. La nuit est pratiquement là à présent. Il n'y a plus un nuage, tu peux voir deux des lunes sur les trois. Elles sont magnifiques. C'est un peu de chez toi sans y être. Tu restes silencieux un moment, avant de t'asseoir sur une caisse tranquillement. Comme la tête est un peu relevé, alors ta capuche tombe lentement à la moitié de tes cheveux. Ici, c'est plus calme. Ici, c'est bien mieux. Ton regard argenté continue d'observer les lunes comme si elles étaient de vieilles amies que tu avais quittées la veille. « Des larves. Qui ont voulu me débourser, je pense. Incapable de tenir sur leurs jambes plus de deux minutes. Insignifiants. Inintéressants. » Il n'y avait aucun mépris dans ta voix. Mais c'était un fait pour toi. Aussi clair que de l'eau de roche « Two. Why do you need a bodyguard ? ».
(c) mars.
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myocarde : il dit célibataire, il fuit dans son vaisseau, abruti
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Message(#) Sujet: Re: You have my attention | Ithan & Rhil You have my attention | Ithan & Rhil EmptyDim 14 Fév - 20:19

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Il en a mis du temps pour allumer sa cigarette, à force de causer. Dix minutes de marche et pas une seule taffe. La bouche trop pleine de mots. La voix d'Ithan interrompt enfin son flot de paroles. Elle laisse derrière elle un silence qui l'assourdit. La clope pend entre ses lèvres bées, s'éteint à son souffle sans avoir le temps de se sentir mourir. «- Rhil. Rhil Trasam. » Ce n'est pas ce que disent les papiers qu'il se trimballe au fond des poches, preuve d'amour maternel, c'est ce que dit le casier judiciaire qu'il se trimballe dans l'ADN. Pourquoi est-ce qu'il lui dit la vérité ? Pourquoi est-ce qu'il a suivi cet inconnu, cet homme armé, cet homme à la charpente virile, dans une coupe-gorge oublié des étoiles ? Et il frime avec ça : menton haut, clope basse. Rhil suit son instinct à l'aveugle, diode de sécurité dans une coursive suspendue dans le vide intergalactique. Il est un pahre qui lui assure que l'aventure finira bien. Qu'importe les étapes et les contusions.

On n'entend plus guère les gueulantes affairées des bas-fonds. Comme dans son aelier, les sons sont transformés en bruit blanc, il y a des échos qui s'échappent. Rhil n'est pas vieil ami avec le silence.  Ils sont seuls, avec le ciel étoilé au-dessus de leur tête.  Après la cohue de Theed, leur oasis semble immense, comme un lit de bordel sans client. Rhil s'adosse au mur pour allumer, rallumer sa cigarette au creux de sa paume. La canaille roule des yeux et cela tire légèrement.   « Si vous tenez à compter les points, sachez que j'ai beaucoup plus de questions que vous n'aurez de réponses, ou de questions. » Il y a une promese dans les étincelles qui brûlent ses prunelles, le sourire qui dévore ses fossettes. Il n'adresse à spécialement personne sa mine la plus séductrice, se mordillant une lèvre abîmée par les coups. Rhil désigne toute sa personne d'un geste de la main, comme si cela expliquait d'avoir la fuite pour seul amant fidèle. le corps sinueux qui semble vouloir fuir l'immobilité comme une lèpre. «- I am in trouble. I am trouble. » Membre de la pègre, main noir de cambouis, langue d'or, il a laissé sur chaque planète, dettes, amours éconduits, marchandages inachevés, secrets éventrés. Il faisait affaire avec mauvais garçons et filles pas faciles. Il ne peut pas s'en empêcher. La fluidité de son mouvement, quand il repose son poids sur l'une de ses jambes ne dévoile pas l'hématome qui meutrit sa hanche, son sourire saigne un peu plus sa lèvre comme si de rien n'était. Il prend le temps de faire disparaître son sourire. <« Et je n'ai aucune idée de ce que révèlerait les transpondeurs de l'Empire à mon nom. » Ses mots, il les martèle dans le plus grand des calmes, la voix limpide.  Son visage assoiffé de fureur semble s'être transfiguré dans une sérénité statuaire, empruntée à d'autres. Il y a des histoires derrière la voix, et la lueur qui danse dans son regard, des histoires qui s'estompent en même temps que le rond parfait de fumée qu'il a jeté en pâture aux étoiles.

«- I don't do things with dignity. I barefly have one. Et je n'ai pas de trésors à promettre. Mais j'ai un vaisseau, grand pour cinq. Il a un toit, un recyclage d'eau et d'oxygène opérationnels. »  Il a troqué sa dignité pour un tournevis, un repas chaud, une nuit à l'abri, un passage en hyperespace, à un moment où à un autre. Il a vendu sa dignité d'un équipage à l'autre. Elle ne valait pas grand chose. Rhil ne s'accroche qu'aux valeurs de la Ruche, par la façon dont sa mère avait de se mouvoir dans la rue, de faire taire quand elle entrait dans un tripot. Il y a de la poussière de toutes les planètes sous ses semelles de vaurien. Il a un vaisseau spatial qui ne décolle pas, ne vole pas. Son vaisseau a du plomb dans le moteur. Albatros qui ne sait plus voler.  Il aurait dû rester à bord du Bumblebee. Il devrait promettre un salaire fixe, frimer d'une stabilité d'emploi inconnue dans la ruche, inconnue des mercenaires. Il avait creusé son antre au Ferrailleur. Il n'observait jamais les combats, ne pariait jamais, s'abrutissait de cambouis et de cigarettes pour oublier le passage des astres à la surface. Même lorsqu'il s'égosillait pour les droits des androïdes dans son repère, ses doigts noirs de cambouis le rendaient indétronâble. Intouchable, non, son corps est marqué de coups, mais sa réputation le protège.

Il s'est décollé du mur pour s'approcher de lui, avec ses promesses de trafiquant, son assurance de bateleur. Pourquoi est-ce qu'il se sent en sécurité face au colosse ? Il pourrait le tuer. Il se plante face à lui pour observer ses yeux sans qu'y jouent l'éclat des lunes. Il l'observe fascinée, les lèvres entrouvertes et désydratées. Même assis, Ithan l'engloutit. Il occupe l'espace, d'une tangibilité réelle. Dangeureuse. Rhil n'était pas petit, ni même frêle, mais sa solidité, la largueur des épaules, du torse, transforme tout le reste en fond vert. Il en vient à douter de la réalité de ce qui les entourent. Ithan est bien la seule chose réelle. L'intensité redoutable de son regard vif-argent l'étreint, le pousse à la bêtise. Son regard est insoutenable. «- Qu'est-ce que vous faîtes aussi loin d'Eshan ? »  Il parade quand il se rapproche de lui. Son audace amoureuse des périls est aimanté par le danger au repos qui émange d'Ithan. Comme s'il pouvait le prendre par surprise. Ses doigts le démangent de faire tomber la capuche en bas de sa chevelure. Rhil eut ce sourire de petit con qui lui valait en général un coup dans les gencives, celui qui créait des fossettes sur ses joues et remontait ses pommettes. Avant de céder pour une moue. Il se rapprocha d'un mouvement de hanches, et eut une moue provocatrice, écho à la lueur un peu folle d'Ithan, à l'odeur du sang, métallique, qui se mêlait à celle du combattant. «- Les echanis ne sont pas de grands voyageurs, je sais, j'ai essayé d'y aller. » Sa main tendue comme dans une geste pour effluerer sa capuche - ses doigts effleurent le vide, restent à distance. amais il ne ferait un tel geste, romprait le cercle d'espace privé que chaque individu a, différent, il s'adapte. Il n'en a aucun, une fois autorisé – mais jusqu'à ce moment là, Rhil peut parfois paraître distance, à danser autour de cercles intimes que lui semble percevoir – ou touchant l'air, embrassant des fantômes.  Une lune se reflète, métallique, dans les yeux de l'homme. Il a bien des yeux d'étoiles. On y voit la lune, Rhil y voit la nostalgie du foyer qu'on lui a arraché. Rhil n'est qu'en errance ici. En transit. Il ne supporte pas Theed. Et il a le droit à une autre question, pas question de le lui âcher la grappe. « Qu'est-ce que cela voulait dire ? »  Le trille d'oiseau.

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Message(#) Sujet: Re: You have my attention | Ithan & Rhil You have my attention | Ithan & Rhil EmptyMer 3 Mar - 22:17

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« I don't mind the trouble. » Tu étais un militaire par les dieux en plus d'être un membre des contrebandiers. Tu savais gérer les problèmes et les résoudre. Certes, par la force en général, c'est ce qui t'était demandé la plupart du temps. Tu ne demandais pas tant. Tu n'étais pas un haut gradé fait pour les décisions. Tu détesterais ça en réalité. Pas que tu n'en avais pas la capacité, mais cela t'ennuyait. Et quand quelque chose t'ennuie, alors cela ne vaut pas la peine que tu t'attardes dessus. On pourrait penser que tu es un lâche ou un flemmard, mais ce n'était ni l'un ni l'autre. Tu n'y trouvais simplement aucune satisfaction émotionnelle ou intellectuelle. Donc, quel intérêt pour toi ? Aucun. Rhil Trasam était donc son nom. Tu savais déjà qu'il serait ton employeur, donc tu le mémorisais. C'était comme un disque, tu avais cette drôle de capacité à supprimer les informations qui n'avaient plus lieu d'être ou inintéressantes. Tu rencontrerais un ancien camarade d'équipage, dont tu ne te souviendrais plus de son nom. Et si ton cerveau faisait le choix de l'oubli, alors c'est qu'il devait en être ainsi. Tu te fiches en réalité des comptes qu'il faut tenir. Mais cela semble t'amuser pendant un bref instant. Et ce qui est intéressant, jamais tu ne le lâches avant que ta soif ne soit entièrement étanchée.

Ta dignité ne le regarde pas. Elle est changeante par moments. Et tu doutes qu’il comprenne même si tu lui expliquais. Pas que tu le pensais être un idiot, simplement, tu n’avais pas envie d’en parler. Tu économisais tes mots comme si c’était plus précieux que des crédits impériaux pour le plus pauvre des mendiants. « No kids. » C’est tout ce que tu acceptes de lui donner. Tu ne prends aucune mission où des enfants sont mêlés, a moins de devoir simplement les transporter d’un point A à un point B ou de les protéger. Toute autre action te semble injustifiée et inutile. Tu ne veux pas en entendre parler à moins de chercher à défendre ces âmes pures à tes yeux. Même s'ils essayaient de te voler quelques crédits ou quelques nourritures. Ce n’était rien. Simplement des enfants cherchant à survivre dans un monde cruel. « It’s sounds like a deal to me then. All I ask is : no boredom. Or I’ll leave. Do you agree with this ? ».

Économise tes mots, comme s'ils étaient une nouvelle respiration difficile, sous oxygène. Ne pas les dépenser, les sauvegarder comme si ta vie en dépendait entièrement. Tu venais frotter doucement sa barbe de ton doigt, alors que tu le vois s'approcher de toi. Il te fait penser à une luciole trop curieuse, séparée de son groupe, découvrant une source de lumière nouvelle et attirante. Il parade, comme s'il venait caresser doucement la coquille invisible de ton confort personnel. Il danse et tourbillonne, cherchant à se coller à toi, respectueusement ou simplement tester ta patience. Tu as l'envie de l'attraper par les ailes et le porter à tes yeux pour un peu mieux l'observer. Ou simplement lui proposer ta main pour qu'il puisse s'y poser, vous observer avant qu'il ne décide que tu n'as rien à lui apporter, comme beaucoup avant lui. Ton regard a quitté la lune même si elle s'y reflète, pour le regarder attentivement. Tu essayes de le comprendre. C'est un coureur. De quoi exactement, tu peux en douter clairement. Il semble simplement être une flamme joyeuse, voulant tout brûler sur son passage avec douceur, voulant tenir entre ses mains le monde, sans se rendre compte que c'est lui qui pourrait être soufflé par la cruauté du monde.

« Je voyage. Je découvre la galaxie. Je cherche à vivre. » Et tu avais bien roulé ta bosse depuis toutes ses années. Tu savais que plus le temps avancait, plus le tiens rétrécissais. Tu devais rentrer sur Eshan. Tu devais le faire, car cela t'affectait de plus en plus. Tout te manquait aussi. Tu avais besoin de te ressourcer. Tu bouges délicatement les doigts, comme si par un mouvement, tu cherchais à trouver les mots justes. Mais c'est difficile. La question est loin d'être simple pour toi. Les mots étaient des ennemis pour toi. Malaisant. « Hm... Frustration, je crois. Quelque chose comme ça. Les mots compliquent tout. » Mais tu n'avais pas le choix. Beaucoup trop de créatures ne savaient qu'utiliser des mots. Et cette créature en face de toi ? Oh, c'était vrai. Il transpirait la manipulation des mots. Une langue d'or. Tu te demandais brièvement s'il savait faire autre chose avec que jouer sur des variations et des termes obscurs. Heureusement que les traducteurs étaient maintenant si communs et si peu cher. Dommage qu'ils ne traduisent nullement ton langage. « Ce n'est pas ça. Nous avons d'autres préoccupations. » Le monde extérieur était dangereux pour eux. Et ils avaient des guerres à mener sur des fronts qui intéressaient rarement ceux qui n'étaient pas des Echanis. Alors, à quoi bon ? « Deal, child of the stars ? » Et tu avances doucement ta large main devant lui. Sceller un accord par un geste d'affection, c'était de mise, dans ce monde qui n'était pas le tiens.
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Message(#) Sujet: Re: You have my attention | Ithan & Rhil You have my attention | Ithan & Rhil EmptyVen 7 Mai - 22:52

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Une moue désillusionnée déchire son minois et son bagou de vendeur de ruée avant d’être étouffé par le baiser mordant d’une cigarette – exhalée comme une bouffée d’air en plein espace. Ils disent tous la même chose. Les ennuis ne le dérangent pas. Ils se contentent de faire avec. Faire avec et une manière de fainéants et de médiocres. Ils font avec Rhil jusqu’à ce que la jauge invisible soit pleine, les moteurs lâchant l’un après l’autre. Rhil ne fait pas avec les ennuis, il les fait. Les provoque, les recherche comme une querelle de bar ou les bras d’un.e inconnu.e et le vertige de l’immensité de l’espace. Il exhale un rond de fumée qui vient couronner Ithan d’une auréole intangible. Il acquiesce d’un geste simple, un mouvement de poignet ; pas les enfants.

Une étincelle d’espoir s’allume dans son ventre, vient grésiller entre ses côtes. Mais c’est une illusion, n’est-ce pas ? Il n’avait encore jamais rencontré quelqu’un à qui l’ennui faisait l’effet d’un feu sous l’épiderme. Quelqu’un qui détestait à ce point l’ennui qu’il se jetait tête la première dans les ruelles isolées pour mettre les doigts où il ne faut pas. . « - You’ll come to beg for boredom. » . C’est la réponse classique, rapide, qui coule sur ses lèvres comme l’alcool sur d’autres, l’assurance inflexible. Sa cigarette va et vient entre ses lèvres comme un bâton de sucette incandescente, dévoile les dents blanches et la langue qui vient humecter le reste d’une lèvre en sang. « - Yeah. Yeah I can do that.» Son sourire en coin s’est fait aguicheur, la tête légèrement penché, son centre de gravité attiré inexorablement vers l’homme assis devant lui. Le timbre rêveur, comme s’il contemplait la possibilité, réelle, tangible, sous ses pieds. Chacun des mots érodés par la voix grave de l’Echani, où subsiste à peine l’écho d’un trille, comme une empreinte, un écho qui s’attarde contre les parois du ciel. Rhil le contemple encore et encore comme s’il posait son regard pour la première fois. Une reconnaissance. Je voyage. Je découvre. Je cherche à vivre. Les mots viennent se lover dans sa poitrine comme le feu de sa cigarette. C’est la faute à la lune dans ses yeux, qui lui fait espérer qu’il puisse rencontrer quelqu’un comme lui.

« - Quelles… » Préoccupations ? Le mot tombe à plat sur sa langue, comme le bâton de cendres et de papier tandis que Rhil le contemple, bouche à demi bée. Son geste lui coupe la chipe et Rhil ravale salive et question. Sur sa paume à lui, s’éteignent les dernières cendres de sa cigarette, rougeoyant comme des étoiles avant de se fondre dans la noirceur grasse du cambouis sur sa peau. Le compliment monte à ses yeux comme une rougeur qui embrase ses pommettes de tâches de rousseurs, points lumineux dans les ecchymoses. Son poids déporté sur sa hanche, il essuie sa main sur son blouson, avant de la poser sur celle du combattant avec une sorte de frémissement qui remonte le long de ses tatouages. C’est lent comme toucher une étoile du bout des doigts.   « - I will show you the Crius. Then the stars. » Son bagou lui revient comme une promesse, comme un ronronnement de moteur alors que sa main quitte celle de l’Echani, comme si la force en lui venait ronronner, se lover de contentement. Sa poitrine se vide lentement d’une tension qu’il n’avait pas conscience d’avoir retenue, alors que Rhil lui tourne le dos pour la première fois.
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