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Mois 06, année 6, après la bataille de Kashyyyk. Les arbres font de l'ombre au soleil et le doux parfum d'un été qui s'annonce est charié par les fleurs. Les températures sont chaudes et douces et varient entre 20 et 30 degrés.
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- Hadassah Meron -
empire galactique
Hadassah Meron

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 241
monnaie chromium : 599
identité : mcfly
pronom : elle
doublures : el chico tadjedine bb
faciès et crédits : brit marling ; 1er juin
labeur : ingénieure aérospatiale pour le first order depuis l'an - 2 puis pour l'empire à dater de son règne; il est de notoriété publique cependant qu'elle prête ses talents à la réparation de vaisseaux. dans les boyaux de l'empire, bien cachée des institutions, elle laisse la force s'épanouir en elle, devient sith, pas à pas.
origines : hoth, celle qui tremble
myocarde : petit lieu de culte, jardin de genèse
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rps et disponibilité : (close) rhil; eden; eon
  THE DARK SIDE

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Message(#) Sujet: old money (rhil) old money (rhil) EmptyDim 31 Jan - 12:02

for hands of gold are always cold @rhil trasam

Chez elle c’est ici et c’est nulle part. Hoth, Naboo, il n’y a guère que les températures qui changent. Bien sûr au cœur de Theed, il y a cette espèce d’effervescence, quand on met tout le monde ensemble ça fait l’effet d’un cachet qui se dissout dans l’eau : y a des bulles, c’est amer, c’est dégueulasse, mais on ne l’évite pas. Il faut avoir la démence de vivre pour apprécier quelque-chose comme ça, et ne pas savoir bailler surtout. Hadassah fait les choses à l’envers. Fatiguée le matin, elle renaît un peu le soir aux heures où la nuit berce le calme, où il est correct de rester bien chez soi, bien dans son espace utérin qu’on ne risque pas – pas même Taheer et ses horaires remarquables – à venir déranger. La pièce est particulière maintenant qu’elle est parfaitement rangée. C’est découvrir quelque-chose de bizarre, quelque-chose que, peut-être, elle n’aime pas ou qu’elle adore. L’impériale n’a rien déplacé et elle n’a rien sali non plus, un peu étriquée peut-être par la peur que le type revienne et rejette un coup d’œil dédaigneux à son travail qu’il juge non respecté. Ce serait un appartement témoin si la devanture n’était pas aussi pathétique et si la moisissure ne commençait pas à laisser s’épanouir des chrysanthèmes de mousse dans les coins. En hiver, c’est comme les poux, ça revient tout le temps parce-qu’il fait trop humide. Une autre justice doit lui être rendue ; c’est qu’Hadassah a le sommeil plus tranquille. Un environnement sain aide l'esprit à le rester. Elle a retenu ça, pas mal de temps. Bien sûr c’est d’une platitude évidente mais force fut de constater qu’elle n’en avait pas saisi la pleine mesure. Peut-être doit elle faire un effort. Peut-être, au moins pour Taheer qui, dans son extrême apathie, avait fait plus de bien qu’il ne l’avait peut-être vraiment voulu. Y penser est aussi désagréable que serein, parce-qu’elle n’a rien à lui offrir ; elle ; même pas son amitié qu’elle ne connait que bidon. Pour autant, elle se dit qu’elle ne crachera pas sur ce qu’il a daigné lui accorder ni sur les efforts qu’il a mis à lui redresser un peu le menton. Hadassah ne sait peut-être pas rendre, mais peut-être pourra t-elle au moins montrer.
Ce matin-là, elle était partie courir tôt. Presque neuf kilomètres sans que le souffle ne devienne plus abscons et erratique. Le retour s’était fait plus tranquille malgré un rythme resté soutenu. En rentrant, elle s’était douchée et avait embaumé la pièce d’un parfum de menthe. C’est une odeur qu’elle aime parce-qu’elle sent la vie. Une odeur qui tranche avec cet espace au-dessus d’elle. Les heures suivantes furent dédiées à l’Empire, comme chaque jour une routine rompue au dévouement de ses tâches. Il y avait toujours une joie minime et contenue chez Hadassah lorsqu’elle s’y perdait parce-que le cerveau ainsi sollicité avait de quoi se mettre sous la dent autre chose que des ressentiments. Ca remplaçait les espaces vides. Les mathématiques, harassantes et joueuses, avaient des silences plus supportables que ceux des Hommes.
La nuit venait tout juste de commencer à croitre lorsque le vaisseau se déposa dans l’astroport, la descente amortie depuis quelques instants. Malgré la douceur de l’atterrissage, l’impériale s’était mordue la joue à vif alors que la douleur en spectre s’était répandue dans sa jambe. Elle la traine comme du bois depuis quelques jours. Une douleur qui ne saurait exister nulle part mais qui reste là, comme un fantôme, ni dans les os ni dans les muscles, même pas dans la chair, une douleur qui hante. Elle vient et repart de la même façon, sans prévenir, sans rien laisser comme indice sur ce qu’elle désigne – ou, plutôt, c’est elle qui ne sait pas recoller les évidences, qui n’en saisit pas les subtilités parce-qu’elles sont trop grosses pour être crues, trop importantes pour être considérées. Mavee est mort. Mavee est mort et continue d’être là, pourtant, un peu partout et tous les jours. Mavee est mort et c’est tant pis, elle trainera son cadavre sur le dos jusqu’au bout. Alors pour le chasser un peu, juste un temps, juste un moment, elle revient sur sa journée, elle y repense minute par minute, évènement par évènement, ce besoin de renouveler une flotte vieillissante dépassée par des technologies développées par d’autres ingénieurs et dont la mécanique ne suivait plus parfois, et puis il y avait eu ce mec qui lui avait traversé l’esprit, c’était un peu fulgurant, un peu une évidence, d’un coup. Un génie fracassé en train de confire dans son vaisseau, si tant est qu’il soit encore en vie, une espèce de vieux taudis échoué depuis des années. Rhil Trasam est une éminente figure de la Pègre. Elle le sait parce-qu’elle vit assez près des bagnards pour entendre son nom parfois mais ne s’était pas vraiment penchée sur son cas. Ca fait des années qu’elle n’a pas cherché à voir sa trogne d’imbécile, pas depuis qu’il avait, avec une ingéniosité qui l’avait dépassée à l’époque, amélioré les deux guiboles mécaniques dédiées à Quintus. Ces deux trucs qu’elle n’avait jamais pu lui livrer parce-qu’il avait crevé comme un vieux dans son sommeil, mort de froid ou de maladie. Hadassah n’a jamais remercié l’ingénieur pour service rendu, incapable à l’époque d’un mot pareil encore moins offert à un type comme Rhil. Ce soir il est peut-être temps de se repentir et puis, surtout, d’aller tenter de cueillir son allégeance. L’Empire ne peut pas refuser des profils comme le sien et elle a toujours trouvé dommage qu’il s’épuise à perdre son temps dans des arènes à la con qui finiront de toute façon par se faire nettoyer à grand coup de karcher. Autant prendre les devants.
Ce fut dans cette optique qu’elle se pointa, la mine renfrognée et le nez plissé sous le jugement, devant le Crius. Un enfer, cette taule. Même la peinture commence à s’écailler ; elle le constate davantage en glissant son doigt ganté sur une croute qu’elle décolle.  
"Trasam !" La voix claque, elle n'est pas très forte mais ses coups contre la porte sont peut-être plus impérieux. Puis, elle croise les mains dans son dos, droite et endimanchée dans son uniforme.
(c)
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- Rhil Trasam -
la ruche, pègre galactique
Rhil Trasam

    A NEW HOPE

signaux envoyés : 119
monnaie chromium : 277
identité : Goblin
pronom : elle
faciès et crédits : Charlie Hunnam by ellcrys + sign by drake
labeur : Responsable droïdes de l'Arène, ingénieur en robotique, ancien main rouge, ancien de Mendeleïv.
origines : Coruscant
myocarde : il dit célibataire, il fuit dans son vaisseau, abruti
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rps et disponibilité : (0/4 disponibles)
- Ithan
- Horion
- Hadassah
- Icarus

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Message(#) Sujet: Re: old money (rhil) old money (rhil) EmptySam 27 Mar - 21:02

for hands of gold are always cold @rhil trasam


Il n’y a pas de fenêtre dans sa coquille de métal (maintenant que les béances de la coque ont été réparées à coup de clous et de fer à souder). Interdiction aux heures de s’écouler, la réalité peut bien s’échiner sur la coque, elle ne passera pas. Il n’y a ni lunes, ni étoiles dans l’intérieur du Crius, dont la carcasse rodée à ne rien laisser sortir ni entrer isole le vaisseau spatial des rues animées qui l’entourent. Il fait partie du paysage, mais pour quelques grammes de déni par heure, vous obtenez l’impression d’être de retour dans l’espace, surveillé par le néant. Rhil en a du déni à revendre, autant de la nostalgie qui retourne son estomac comme une vieille chaussettes. Il a besoin de planètes et d’inconnu.s, besoin de se déplacer, de voir le monde, a minima de ne plus voir le ciel depuis les dédales de Coruscant, de prendre une planète entière pour un vaisseau spatial. Pas ce bizarre compromis tiède qu’est Theed, qu’est Naboo toute entière. Naboo lui file le mal de l’espace inversé. Il a des fourmis dans les jambes et des années-lumière à parcourir.

Rhil est presque immobile depuis des heures, des lunettes à loupes et focus digital sur le bout de son nez, à fignoler des composants avec soin, la pointe de sa langue saillante entre sa moustache et sa barbe. On n’entend que vaguement à l’autre bout des coursives C1 qui fait quelque chose dont le fond sonore s’apparente vaguement avec du catch entre un droïde et un pirate de l’espace particulièrement vulgaire. Le silence d’Ithan, le bruit de C1 – des bruits de fond que Rhil considère comme son bruit blanc, comme une façon de dissimuler le silence des moteurs qui l’avait tant perturbé, traumatisé, les premiers mois, l’empêchant de dormir, l’empêchant de travailler, un astéroïde tombé au fond de son estomac. Lorsque le beuglement dehors surgit, ses doigts cafouillent, se brûlent au laser, des pièces tombent au sol avec tintement singulier. On frappe contre la carcasse du vaisseau. Il y a un sentiment d’étrangeté à ce que ça soit aussi simple – qu’on puisse s’approcher du Crius et toquer à la porte, s’inviter. Il y a quelque chose de profondément anormal, malaisant à entendre quelqu’un frapper contre la coque, et parce qu’il s’agit d’un vaisseau spatial, et parce que l’intrusion ébranle le scientifique. Il reste immobile sur son tabouret, comptant mentalement toutes les personnes qui ont une bonne raison, souvent en chronium, de lui en vouloir. En un an, il a eu le temps de se refaire auprès de la Ruche, payer quelques dettes, obtenir un respect étendu à l’aire de l’arène – et accessoirement un garde du corps avec qui il échange un regard avant de commander l’ouverture de l’entrée. Ithan semble être sorti du ventre du vaisseau, appuyé contre la paroi près de la porte.

Lorsque le panneau métallique coulisse et grince, c’est se prendre une bouffée de canicule de bruits en plein visage. Le tumulte des taudis, les odeurs et les chahuts, la lumière naturelle, tout l’étourdit. Tout ça, et le fantôme, bien sûr. Sa silhouette gagne en flemme lorsqu’il reconnaît la jeune femme portant uniforme, sans que la tension dans son ventre ne se dénoue, la crispation de ses épaules visible que d’Ithan sous le cuir qu’il porte, armure d’arrogance et de morgue. Hadassah Meron, sans qu’aucune lueur de reconnaissance ne traverse son visage quand il la jauge et la reconnaît, son bras appuyé sur le bord de la porte, à peine entrouverte, comme pour barrer passage. Sa mémoire supplée pour lui les détails qu’il avait enterré depuis longtemps. Elle lui avait proposé un projet… intéressant, une vie plus tôt. Dont il n’a jamais connu la fin et à l’époque il s’agissait aux yeux de l’ingénieur, d’un crime capital. Il n’avait pas d’autres chiens à fouetter, qu’à courir après des impossibilités technologiques.

De sa hanche, l’ingénieur reconverti mécano s’appuie au chambranle de la porte. Ses doigts font mine de s’essuyer sur un bout de tissu, mais il étale un peu plus l’huile de vidange sur les bijoux et tatouages qu’il porte, les avant-bras nus. Il sent contre lui la présence de l’Echani dissimulé contre la paroi, invisible de l’extérieur. Il ne peut pas blâmer l’assurance d’avoir son garde du corps près de lui en cas de pépin pour son flegme ni sa morgue malheureusement – c’est de nature. « - Il n’y a pas de Trasam, ici. » Secret de polichinelle au sein de la Ruche que l’identité du maître des androïdes. Des faux papiers de qualité lui assurent un sauf-conduit dans les beaux quartiers, ceux où l’autorité règne encore. Mais Rhil, Rhil et son sourire et ses yeux trop pétillants pour ne pas être coupables, véritables phares d’insolence qui peuvent guider n’importe qui jusqu’à son repaire… Il ne se cache pas vraiment, malgré sa calme nonchalance, impassible.

Accessoirement, elle affecte l’oripeaux d’un structure étatique autoritaire à laquelle les principes de feu Rhil Trasam ne collaient pas, que feu Rhil Trasam avait décidé de mettre dans le même tas que les photos de ses fiançailles et les numéros de ses ex, structure étatique autoritaire qui aurait sans doute quelques griefs à mettre sur le dos et le casier judiciaire de l’actuel Rhil Trasam en charge de l’Arène du Ferrailleur. Et honnêtement, les puces qu’il trafique pour la Pègre sont littéralement le cadet de ses soucis.  Le fait qu’elle soit une scientifique plutôt que le bras armé de l’Empire n’est assez réconfortant. Moins il les voit, mieux il se porte (dorénavant). Entre aussi en scène, l’esprit sémillant de contradiction. Rhil incline poliment la tête avec une moue qui veut tout et rien dire :  cela demande une certaine sorte d’intelligence pour jouer les idiots avec le plus grand respect doucereux dans la voix. « - Et puisque vous n’êtes pas accompagnée d’un androïde, ni amputée, je ne vois pas en quoi je peux vous aider, madame. Bonne chance pour trouver Trasam. »
Et il referme la porte.

(Et expire lentement, sentant le tremblement envahir ses mains alors que ses doigts anxieux jouent avec ses bagues, nerveusement. Il ne juge pas facilement mais : merde. Il ne bouge pas derrière la porte, même si sa façade de bonimenteur a pris l’eau. La curiosité revient, elle lutte au corps à corps avec la peur. L’instinct de survie et l’instinct d’Icare. Qu’est-ce qu’elle lui veut ? Cela fait des années, elle n’a même pas dénié lui dire si les prothèses avaient été suffisantes. Qu’est-ce qu’elle lui veut ?)
« C-1, montre-moi la caméra extérieure. »

(c)
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labeur : ingénieure aérospatiale pour le first order depuis l'an - 2 puis pour l'empire à dater de son règne; il est de notoriété publique cependant qu'elle prête ses talents à la réparation de vaisseaux. dans les boyaux de l'empire, bien cachée des institutions, elle laisse la force s'épanouir en elle, devient sith, pas à pas.
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Message(#) Sujet: Re: old money (rhil) old money (rhil) EmptyMar 25 Mai - 21:37

for hands of gold are always cold @rhil trasam



Donc ; il en est ainsi. Le gaillard est là, tout bien endimanché dans ses guêtres peu engageantes et couvertes d’huile. L’oeil un peu trop vif, le sourire un peu trop goguenard. Elle se souvient de ses quinze ans, de cette impression que Rhil lui a donné déjà à l’époque, cette insolence sardonique qui s’était logée dans ses sourires jusqu’au creux de ses rides les plus légères - a fortiori celles aux coins de ses paupières. Il transpire ça, comme toujours, comme si le monde lui appartenait encore et que c’était un état de fait qui avait toujours été d’actualité. Tout, dans son attitude, de la moue jusqu’à la façon dont le menton se relève, dont les lèvres se pincent, légères, obtuses par quelque-chose de l’ordre du grief qui se dégorge des années passées sans se voir, de la façon dont sa hanche se creuse pour qu’il s’appuie mieux et assoit sa supériorité dans la situation présente, se retrouve de la même esquisse que celle d’il y a, maintenant, plus de dix ans. Hadassah n’a pas cette tenue droite. Elle n’a pas le même port d’épaules, pas les membres droits, pas le regard franc. La bouche fédère la même idée de malaise, tout couvert par une situation qu’elle souhaite maîtriser. Il lui arrive, parfois, de se saisir d’une autorité que l’on ne lui connait que trop peu dans ses relations humaines - et autres. Elle existe mais ne sait se faire seulement sous l’impulsion et le confort de ses sciences exactes. Celles qui ne bougent pas ; dont elle connaît l’exactitude de chaque mouvement, chaque centre de symétrie, chaque dallage périodique, ces choses qui se meuvent avec une précision exacte, sûre et répétitive.
En face d’elle, il y a cette figure du passé, délavée comme elle par des évènements dont elle ne sait rien. Ils n’ont jamais été proches, malgré le service immense qu’il lui avait un jour rendu et qui traine encore dans un coin de sa chambre, la poussière pour linceul.
Il aurait fallu à Rhil de rejoindre l’Empire. Il aurait fallu à l’Empire de tenir sous sa coupe un personnage comme Rhil, cette espèce de génie étrange et enorgueillie par son talent. Il aurait fallu qu’elle laisse la place aux merci et à la reconnaissance, qu’elle se saisisse de codes qu’elle n’avait pas. Il aurait fallu tout un tas de choses pour que la situation actuelle ne ressemble pas à un mauvais vaudeville.

L’affirmation lui fait dresser un sourcil et quelque-chose dans l’équation ne va pas. Un instant, elle considère. Un instant, l’information essaie de commercer un chemin. Il lui faut comprendre que le mensonge est dit avec tellement d’aplomb que les certitudes frissonnent, avant d’accepter qu’il ne s’agit que d’une provocation et que, du reste, l’homme ne lui doit rien sinon un arrière goût de mépris. Les affaires de la Pègre n’étant pas les siennes, Hadassah n’a aucune idée de l’identité nouvelle du naufragé. Il est là, voilà tout, tout en train de confire dans les entrailles de son épave de taule. Contrebandier ou crapule, l’ingénieure ne vient pas pour le folklore du Sud, s’y étant fondue sans pour autant jamais en faire réellement partie. Pendant quelques secondes, elle laisse le silence alourdir leur situation, son nez presque busqué se retrousser pour mieux flairer ce qui pue le bobard. Il continue, après s’être un peu plus penché.
Dans son uniforme parfaitement repassé, Hadassah sent chacun de ses muscles se dresser. "Ah."  
Ah, oui. Certainement pas plus que ça.
Ce qu’elle perd en voix elle le gagne en acuité et celle de sa mémoire est tout particulièrement aiguisée. C’est-à-dire que l’on oublie pas un visage et un flegme comme ceux du type en face de son corps d’insecte. Le fait qu’il ait assez d’estomac pour lui sourire son mensonge ne change pas le fait ; très simple ; qu’il s’agit bien de celui qu’elle cherche. Mais il a fermé la porte et désormais, le regard s’écrase sur le châssis qu’il vient de quitter. La bouche fait une moue, se serre et s’avance lorsque ses yeux ses plissent. Mais tranquillement, sans s’agacer, Hadassah glisse ses mains derrière ses reins, se saisit un poignet quand l’autre se referme sur un poing et l’arête du nez se relève - encore. C’est que le Crius, tout vaisseau étonnant qu’il sait être, a ce défaut d’avoir les détails de ses pairs. La caméra existe là où sont toutes les autres, et ses yeux à elle la rencontre. Elle patiente, l’espace d’une seconde. "Présente toi sous l’identité que tu souhaites." Elle fait soudain en glissant un pied sur une marche. "Je ne tiens pas à te piéger, Rhil." Ou peu importe qui tu es aujourd’hui. Il y a des projets pour toi. Il y a un avenir, pour toi, sous le rouleau compresseur de cet Etat aux sourires enjôleurs. Les mêmes que les siens ; pourtant pas les mêmes desseins.
" Ouvre moi." Et le ton est égal à son visage, sans humeur.

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