RP ALÉATOIRE #03: AZANE & RHIL

rp aléatoire #3
@azane schyv & @rhil trasam

Le monstre métallique qu'est Coruscant ne peut qu'être intéressant pour un individu tel que Rhil. Pourtant, l'homme se trouve là pour une toute autre raison que la curiosité métallique. La pègre exige et demande et pour l'heure, il obéit. Ainsi, l'homme est accompagné par Azane, une jeune femme n'ayant cessé de parler tout le long du trajet, pour rendre une visite au Veil. Maison close - et bar - dont la réputation est aussi importante que l'Hyperion, le lieu est connu pour ne posséder que les meilleurs modèles d'androïdes sur le marché pour satisfaire les clients les plus pointilleux dans leurs besoins. La mission est simple : faire un tour des lieux et tenter de convaincre plusieurs employés des lieux de quitter leur employeur - et surtout propriétaire - pour rejoindre la cours de la Reine. Celle-ci suppose que les choses seront aisées. Les contrôles de l'Empire vont déjà au delà de Naboo quant aux androïdes, et ces histoires des virus et de bugs sont comme une trainée de poussière. L'inquiétude est grande chez les androïdes, peu importe la planète sur laquelle ils se trouvent. Il est dit dans un murmure d'espoir que dans les androïdes de la Ruche, aucun n'a été contaminé. Simple hasard ou protection venant de leur puce personnelle ? Personne ne sait encore.
Un premier pas au sein de l'établissement suffit à dévoiler le type de clientèle abritant les lieux. Il ne tarde pour que les iris se posent sur les habits de Rhil - salis par la grasse, comme ses mains - : il n'est pas habillé pour un tel établissement. Mais qu'importe; si les clients du Veil sont riches et d'influents, l'établissement quant à lui ne juge qu'au contenu du portefeuille. Ainsi, un court instant passe avant qu'un androïde s'approche d'eux. D'apparence neutre, iel possède un faciès doux et délicat, et un regard pénétrant. Le sourire offert est alléchant que vorace. Bienvenue au Veil. Est-ce votre première visite ? Jamais je n'oublierais de visages aussi sublimes. Une caresse délicate est offerte sur le bras de Rhil. L'oeil lorgne vers Azane et le sourire grandit, charmant. Nous possédons un forfait pour les couples. Suivez-moi. Allons prendre place dans un endroit... plus intime.   D'un pas élégant, l'androïde les mène vers une banquette dissimulée par un délicat voile. Que feront-ils ? Jouer le jeu, jouer le couple ?

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rp aléatoire #3
@azane schyv & @rhil trasam

Il y a quelque chose dans l’air qui crie le mot foyer, qui appelle Rhil par tous les pores, toutes les fibres de son être. La pollution très certainement. Après plus d’un an passé à endurer Naboo, ses spores et sa végétation luxuriante, il s’épanouit comme une fleur sous le métal et le vertige des passerelles. Il s’est jeté sur l’occasion de quitter la planète. Il a grandi à Coruscant, même si sa curiosité a pris le pas sur la raison et l’a trimbalé dans tout l’univers. Coruscant lui manque, elle fait partie de son ADN qu’aucun horizon ne peut satisfaire.  Il prend sa dose d’étoiles comme un voleur, de peur qu’on les lui enlève – première fois qu’il voyage hors sol depuis des mois, il s’est jeté sur l’occasion. Rhil a bien l’intention de retarder son retour à Naboo quand bien même il y a laissé vaisseau, astromech et garde du corps. Il apprendra mieux l’état de la Ruche à Coruscant de la bouche de sa mère elle-même.

Le voyage a rapidement tourné au concours de grande gueule, abrutissant les autres passagers, coincés entre Azane et Rhil – entre ce qu’ils ont vu, vantardises de ce à quoi ils ont réchappé et comparaisons de vaisseaux à la décharge, les deux pirates de l’espace ont de quoi causer. Jusqu’à ce que Coruscant apparaisse en orbite, réduise le gitan de l’espace au silence (momentanément). Il la dévore des yeux sa planète natale, encadrée par ses étoiles, il marque l’image dans sa rétine. Cela lui avait manquait le moment où l’on voit une planète d’en-haut. Il a l’inverse du vertige – ne supporte pas de voir l’espace depuis la terre ferme.
Avoir quitté Naboo le remplit d’une allégresse, d’une euphorie, pour quelqu’un qui ne consomme pas d’alcool. Il se déplace avec essence dans Coruscant, empruntant les raccourcis du dédale. Il ne semble pas impressionné par Veil, à son aise dans le lieu autrefois familier. Il avait passé des heures ici, à examiner ces androïdes de près, à vouloir les reproduire, les améliorer. Il sourit doucement, comme sous le charme du synthétique, admet avec sérénité. « - Cela fait un certain temps, oui. Je me serais rappelé de vous. Quel est votre nom ? » La dernière fois qu'il a mis les pieds au Veil, c'était...avant que le modèle de l’androïde ne soit inventé, mais ce n’est pas le genre  de choses que l’on dit à haute voix. Le cœur du responsable d’arène se presse. Il n’était pas là uniquement pour des raisons égoïstes. Il tenait à ces androïdes, tous les androïdes. Il était fier d’appartenir à la Ruche – c’était presque un incident d’en être fier. Il était arrivé là par la fuite, il s’attendait à un cul de sac et il trouvait… un escalier ? Quelque chose autre qu’une cachette, quelque chose où s’impliquer pour autre chose que sécurité et argent. Rhil Trasam allait finir par se découvrir une éthique. Il voulait sauver les androïdes.

Rhil passe son bras autour de sa comparse, un geste léger qui la touche à peine tandis qu’ils suivent l’androïde de compagnie. Sa barbe blonde gratte son oreille quand il demande, sans chercher à être discret pour cette fois, le double-sens de sa question audible aux oreilles de sa compagne - « - Devrions nous rester ensemble, au moins au début love ? » Il se glisse derrière le rideau avec aisance, observant les alentours, les androïdes présents. Rhil est hors de sa personne, entièrement apparence et prestance. Nonchalance et tranquillité. Quand il demande d’un air distrait – « - Est-ce qu’il y a eu des cas de virus ces derniers temps ? Est-ce que le Veil s’occupe de vous protéger ? » Il n’attend pas une réponse positive, il compte plutôt sur son regard de professionnel pour s’en assurer. Ce n’est pas ça le nœud du problème – il s’agit plutôt de sonder leur compagnon du moment, et savoir ce qu’attendent les androïdes de la maison de plaisir. Ce qu’ils peuvent leur offrir pour les débaucher… dans l’autre sens du terme. (Bon. Et une part de curiosité professionnelle de la part du spécialiste.)