We had a slight malfunction - Nocte

Il y a quelque chose de différent, sur Naboo. Au délà de ces histoires de temps - l'an cinq, vraiment ? - et d'Empire - who ? - que Nocte peut sentir, dans l'air. Peut-être est-ce le manque de lumière qui lui manque à la tête. Sept longues années enfermé peuvent rendre n'importe quel homme un peu fou. L'iris lorgne contre les cuisses dénudées et s'attardent sur chaque brin de peau offert à sa vue. Nocte n'est pas un pervers ; il est uniquement un admirateur, bien fervent, de toute beauté présente au travers de la galaxie. La définition de la beauté est, en soit, un brin ébranlé par la carbonite ayant caressée sa chair et sa cerveau pendant si longtemps. Qu'importe ; n'est-il pas plaisant de recevoir un regard appréciateur d'un bon prince tandis que l'on ne possède que peu de beauté, que l'âge nous a rattrapé ? Tous et chacun sont victimes de la gravité. Quel être cruel peut-il en vouloir à une bonne femme ayant certainement eu un charme légendaire autrefois, quand les gens ne comptaient pas encore à l'envers - l'an cinq, vraiment ? n'importe quoi - que ses seins tombent presque au sol, maintenant ? Nocte ne juge pas. Nocte a bien perdu quelques dents sur le parquet, dans son cas. Il possède toujours son charme ; le regard de la bonne femme le lui confirme rapidement quand un verre glisse vers lui. ah mademoiselle ! merci beaucoup qu'il fait, la voix trop forte, prenant déjà une grande part de son breuvage. Les poches sont vides ; emplies de poussières venant du passé, de fantômes dont il ne connait pas l'existence, encore. Il ne possède rien ; que la liberté absolue. Arcturus lui a bien proposé de l'argent, mais Nocte a refusé vivement. Pourquoi donc ? Il a tant offert. Il offre trop, encore ; à faire le ménage, à faire la vaisselle, à faire à manger. Le tout fait à moitié, presque cassé, mais qu'importe. Nocte est généreux mais n'accepte rien. Alors tant mieux si la dame, encore, lui offre à boire. Il lui fera des clins d'oeil autant qu'il faudra pour la rendre heureuse. Il tiendra même ses seins, un peu plus tard, pour ne pas qu'elle marche dessus en prenant les escaliers à la sortie. Car il est un chevalier servant. Car il est un prince, bon sang ! Qu'y a-t-il de plus galant que cela ? Certainement pas un roi. Son père ne l'est pas. j'ai quelque chose pour toi. juste là. Le regard jovial se pose sur le vieil homme, un instant, avant que Nocte ne tourne avec trop d'évidence sa tête dans la direction désignée. L'homme grince entre ses dents. ugh. t'es certain d'toi mon p'tit gars ? t'es pas - Il le désigne d'un mouvement de la main, comme si le geste pouvait dire quoique ce soit. Nocte l'observe un moment ; il y a trop de définition à comprendre dans la chose. Le geste est familier, tout de même. On l'a désigné bien souvent de la sorte, au travers des années. Même son père, le roi d'Atlan, n'y a pas échappé.
Nocte sourit à pleine dents. Ou du moins, il sourit avec les dents qu'il lui reste. Son arimite brille de milles feux, dans la cantina. Les autres manquantes sont cachées, tout au fond. Ça va. Ça va ! Tout roule. Tout cool ! qu'il répond, le tabouret sur lequel il est posé grinçant lourdement. Son breuvage en main, Nocte offre un clin d'oeil au vieillard avant de filer vers l'homme désigné.
Sans classe, aucune, il se laisse choire à ses côtés. Le verre est posé sur la table, le breuvage s'en déversant brièvement. Arg ! qu'il fait, essuyant déjà avec sa manche. L'habit appartient à Arcturus ; une étrange chose couvrant à peine son torse tant le V est profond à son col. Le fait que le vêtement soit largement trop grand pour lui n'aide pas, bien évidemment. Nocte y trouve un certain charme ; comme un troubadour tombeur de ces dames. ce gaspiller qu'il rit, rigole, portant la manche à son gosier comme pour en siroter le nectar alcoolisé. Tel un bambin, il tête une brève seconde, l'iris allant vers le ragoût de son désormais partenaire. être quoi ? bon ? Les mots arrachent contre ses lèvres, perdus et oubliés, déformés par sa mémoire trouée. Nocte connait le langage commun, certes, mais n'en a jamais appris les subtilités. Il préfère celles de l'Atlanien.
Le tissu quitte ses lèvres et le corps se penche, sans manière, pour aller renifler le repas haut et lourd en odeur. Il percute son verre au passage, le rattrapant rapidement. Le rire quitte ses lèvres, encore. délicieuse. ftxìlor.. repas.  Il offre un clin d'oeil, l'idiot, avant de se redresser. L'iris reste accroché au bol comme si, d'un regard, il pouvait avoir droit à une bouchée. Peut-être que la dame va capter quelque chose, de là-bas. Nocte regarde par dessus son épaule, mais elle n'est plus là. Elle est partie ailleurs avec ses lourds nibards. Déception subtile sur ses traits ; il se remet rapidement de ses émotions et prend une lourde gorgée de son breuvage, fait claquer le verre contre la table et demande. un aventure toi et moi ? qu'il fait à son nouveau collègue. Un clin d'oeil sur la gueule, encore, tandis qu'il lève ses deux mains, index et majeur collés et tendus, les autres repliés. pew pew qu'il commente, à la rigolade. Nocte a soif d'aventure encore plus d'argent. Il est né pour voyager au travers des étoile. Pour goûter à sa liberté.

ftxìlor [ft’ɪ.ˈloɾ] adj. delicious, good tasting

Nocte se souvient des années à voyager ; elles ont souvent été longues et seules, mais Nocte n'a jamais été entièrement seul. D'abord, Noon a été en sa compagnie puis ensuite Kael, à certaines occasions. Ithan aussi, souvent. Il n'a jamais réussi, pourtant, à trimballer quique ce soit avec lui. Seul Arcturus était venu, une fois, pour voir la beauté d'Atlan. Un voyage qui avait failli causé une catastrophe diplomatique car ses parents, évidemment, n'ont jamais été très ouverts d'esprit. Pourtant, Nocte voulait voir le monde et montrer le sien au monde entier, aussi. Il le désire encore ; c'est une chose qui gronde en lui, sa soif de connaissance et de partage. Il a ce besoin de voir, de toucher ces choses qu'il n'a jamais connu. L'univers possède un passé lourd et large, une chose qu'il n'a jamais connu sur Atlas. Sur sa planète, on ne connait que les bases. On voit l'univers comme une chose immense et sombre, emplie de danger. Elle est lourde de menace et Atlan est le confort, la sécurité. Mais Nocte s'est perdu dans les ténébres contés par les siens pour voir les étoiles et les astres partout, dans le ciel. Il s'est perdu pour découvrir et il ne rêve que de cela ; de repartir au travers des étoiles. De toute manière, il a besoin d'un peu d'argent. Arcturus lui en offre autant qu'il le désire, mais Nocte n'aime pas prendre ce que les autres lui offrent. Il préfère donner ; toujours, il donne et ne prend pas. Pour avoir grandi avec les poches pleines, une couronne sur la tête, Nocte sait à quel point la chose est vide, au final. Les richesses ne veulent rien dire ; il a trop eu. Les gens comme lui ont trop eux ; il veut donner, autant qu'il peut, pour le bonheur de chacun. Il donne son coeur et ses biens pour un sourire.
Mais il aime prendre, aussi, quand sa tête est loin de son coeur, quand il est dans l'instant. Et à cet instant, le ventre est creux et le ragoût possède une odeur riche qui attire son attention plus que sa conscience.
- Tenez, mangez le, il est bon vous verrez. Pas le meilleur que j’ai goûté ces dernières années mais suffisamment nourrissant. Soyez les bienvenus si vous en voulez plus, c’est offert par la maison
Les lèvres de Nocte s'étirent et le sourire est large et bon, et les yeux brillent comme les étoiles partout dans les cieux. Nocte a du se construire un univers tout entier, dans ses yeux, car il ne pouvait pas découvrir celui qui l'entourait pendant bien des années. Sans grande manière et délicatesse, il engloutit deux cuillères bien fournis de ragout. Il y a en a un peu, sans finesse, qui coule le long de son menton. Le prince l'essuie du revers de sa main et en prend une autre bouchée, bien affamé.
- Une aventure ? Pas si vite mon ami, je ne connais même pas votre nom. Je n'emmène pas des inconnus dans ma cache secrète comme cela, aussi beau soit-il à l'œil. L'homme possède des manières charmeuses et Nocte en rigole, lui renvoie son clin d'oeil sans la moindre retenue. Il possède encore, sans grande surprise, de la nourriture dans la bouche. Mais qu'importe ; le sourire est puissant et s'élève dans les airs. Je me nomme Domkod, et vous ? D'où venez- vous ? Prenons un peu de temps pour faire connaissance avant d’aller à la pêche aux primes attrayantes.
Une dernière bouchée est prise avant que Nocte ne renvoie le bol vers l'homme. Il en reste encore un peu ; son ventre ne crie plus pour l'heure et il est, au final, aucunement un voleur. L'homme se doit de manger également.
- Domkod ? Dom-kod qu'il répête et pratique, sur sa langue, dans sa bouche. Nocte a cette mémoire des noms et des visages. Il oublie de nombreuses choses mais jamais il n'oublie les gens. Le nom enfin marqué dans sa bouche, prononcé de manière acceptable, il lui adresse un grand sourire et s'approche sans manière, sans mauvaises intentions, pour poser un baiser de bienvenue sur chaque joue de l'homme. enchanté dom-kod ! qu'il dit, la voix vive, le sourire encore bête sur la gueule. je suis nocte Il fronce un peu des sourcils, face à sa provenance. Nocte n'en parle pas. Rare sont ceux à connaître les détails de sa vie. Je viens de ailleurs. Avec ses bras, il indique tout autour d'eux. Des étoiles. De partout. Il rit fort, avec ses paroles. Planète très loin de ici. inconnue. pas importante. qu'il conclue, pour offrir un peu d'informations malgré tout. Les gens sont, après tout, bien curieux.
Se reculant un brin, il profite pour dévisager l'homme entièrement. La tenue est simple mais classique, et sa crinière possède un volume similaire à celui qu'aborde sa mère. Peut-être utilisent-ils les mêmes produits ? Nocte a envie d'y foutre ses doigts.
Nocte y met ses doigts, sales, sans grande manière. Sans demander.
- hewne. qu'il fait, bas. Il répête, dans la langue commune. très doux. avant de retirer ses doigts. L'iris, déjà, lorgne encore sur l'homme. L'oeil capte quelque chose, à sa taille, et s'y accroche brièvement.
Il cligne des yeux et à la manière d'un enfant curieux, penche brièvement sa tête avant de poser ses coudes sur la table, comme un mal propre, avant de déposer son visage dans ses paumes ouvertes.
- ton - eh. Il s'arrête, un instant, les sourcils froncés. Les mots sont loin. Si peu souvent dit. Il se penche un peu plus vers l'avant et continue, bas. tsamsä’o ? eh. arme. baton. comment on dit. La grimace glisse sur ses traits et il redresse un peu la tête, quitte ses paumes pour se frotter la tête, cherchant mieux. Des lèvres s'évadent un soupir et Nocte s'approche de nouveau de l'homme pour replacer sa tunique, cachant le moindre bout de métal venant de son arme. aventure ? mission ? dis moi ? qu'il continue, dit, comme si rien n'était, car Nocte ne sait pas, encore, les nombreux détails du présent.

hewne [ˈhɛw.nɛ] adj. soft
tsamsä’o [ˈt͡sam.sæ.ʔo] n. weapon of war

Combien de visages a-t-il croisé au cours de ses voyages ? Des faciès se mélangeant dans ses souvenirs ; certains ne possèdent plus de prénoms, d'autres sont flous et n'abordent un timbre de voix ou encore, la tonalité d'un rire. Beaucoup de choses se confondent dans l'esprit de Nocte. Il reste toujours quelque chose des individus qu'il a croisé ; des fragments du passé qui restent bien marqués et intactes à l'intérieur de lui. De souvenirs précieux qu'il garde et qu'il oublie aussi, parfois, mais qui testent tout en lui. Rien ne s'égare entièrement. Toute chose prend la poussière, avec le temps. Il ne suffit que d'un souffle pour la faire lever et raviver les souvenirs. La mémoire de Nocte est grande, comme ses aventures. Il serait idiot de croire qu'il peut tout raconter, tout citer. Certes, il est apte à citer un bon nombre d'histoire, de se rappeler de détails précis, mais rien n'est égal dans l'esprit. il n'est pas roi de ces choix. L'atlande n'est roi de rien, pas même de sa planète en poussières, quelque part dans l'univers. Il est roi de l'oubli, peut-être. De l'insouciance, de l'inconscience. Les choses le frapperont un jour, fort. Pas aujourd'hui.
Les coups les plus forts, les plus douloureux, sont bien souvent surprends. L'étranger est si crédible face à l'imprévu qu'il peut être surpris par tout et n'importe quoi. Mais la douleur, elle aussi, sait faire preuve de surprises.
Sa présence est ces lieux est un imprévu ; certes il possède un envie de mission, un désir de se faire une petite fortune pour cesser de prendre celle d'Arcturus, mais la pensée a été brève dans son esprit et un seul arrêt dans la cantina, un peu plus d'une heure plus tôt, a suffi pour qu'il se retrouve dans une pareille situation. Ressent t-il une anxiété, une inquiétude ? Il n'y a aucune forte émotion en lui, sauf une soif d'aventure.
Alors, les iris sont grandes et attentives, posées sur l'homme qui lui explique la mission. Elle ne possède rien de bien spéciale, bien que la mention de Seelos éveille des étoiles dans ses iris. La planète, après tout, l'a accueilli pendant deux longues années. Il se demande si Kael se trouve toujours là-bas. Peut-être, brièvement, l'homme acceptera de faire un arrêt rapide. L'idée lui donne envie de sourire ; il s'est gardé de poser la question à Arcturus face à leur vieil ami. Le coeur de son frère est grand et fragile ; Nocte se doute bien qu'il possède encore des plaies. Arcturus fait parti de ces personnes qui arrachent les tentatives de guérison éternellement. Il préfère encore avoir la chair à sang que de sentir le picotement continu d'une plaie qui essaie de se guérir, lentement et surement. La vie est une chose étrange. Ainsi, il se retrouve toujours pris avec le picotement, éternellement torturé par quelque chose qui désire changer, se soigner, tandis qu'il se torture. Nocte n'a rien à lui enseigné sur la chose. Arcturus ne demande pas d'aide ; il ne l'acceptera pas. Le roi attend simplement, les bras prêts, le moment où il devra l'intercepter avant une chute contre le sol.
Il cligne des yeux, brièvement. Domkod a cessé de parlé. Les derniers mots lui ont échappés mais qu'importe ; Nocte sourit pleinement et fait mine d'avoir entièrement tout entendu. De toute manière, le plus important a été compris.
Il lui offre un hochement de tête bref et enthousiasme.
- deal ! qu'il fait, trop fort, avant de lever le bras pour appeler deux verres dans leur direction. Il ne précise pas ce qu'il désire. Nocte est un bon vivant. Il accepte tout breuvage offert, pour autant que l'alcool est brûlant contre sa langue. Quand ? qu'il demande après s'être assuré que son geste a été vu. maintenant ? le verre d'abord. La voix porte un rire chaleureux et agréable. Il offre une tape dans le dos de l'homme et la laisse, un moment, tandis que les verres sont déposés devant eux. Enfin, il le retire pour prendre son propre verre, le cogner contre le sien, et faire cul sec. Le verre, vide, claque contre la table. toujours piloter le ventre plein qu'il commente, non sans lui offrir un clin d'oeil. d'alcool. Un inconnu pourrait le prendre pour un alcoolique. Nocte suppose qu'il boit beaucoup. Les boissons existantes sur Atlan, en général, sont bien plus fortes que celles qu'il croise au travers de la galaxie. Un simple verre de boisson forte ne lui fait pas grand chose. Un prince est toujours porté à boire dès un jeune âge. Il essuie sa bouche du revers de sa main avant de faire se redresser ; non sans grande manière, comme un grand homme dans un petit siège, avant de lui faire un signe galant, se penchant brièvement, pour lui tendre la main et l'aider à son tour pour se redresser. après vous qu'il commente, une fois sa main dans la sienne, en faisant danser ses sourcils.

L'alcool est rapidement bu et accepté. Aux yeux de Nocte, il suffit pour que le deal soit parfait et pour que, au coin de ses yeux, les pattes d'oie ne soient que plus accentués tandis qu'il sourit. Il lui suffit de peu pour être heureux. Un but a pris naissance en moins d'une heure et le voilà déjà atteint ; il écoute les descriptions nombreuses de l'homme tandis qu'ils marchent au travers de Theed  - tandis qu'il observe brièvement le quartier - et ne peut qu'imaginer la suite des choses. Nocte ne se crée pas d'histoires contraitement à ce que l'on croit. Tout ce qu'il raconte est réel ; il ne parle que du passé. Le futur, quant à lui, est entièrement inconnu et jamais il ne cherche à le prévoir. Le prince perdu n'a pas tendance à projeter quoique ce soit. Il se contente de vivre et d'être surpris, toujours. Rien ne le décoit entièrement, de toute manière. Le monde est plein de multitudes et le regard s'émerveille devant toutes choses se présentant à lui. Il sourit un peu plus tandis que le vaisseau apparait, en dévisage la carosserie comme l'apparence intérieur et se voit comblé. Certes, il ne s'agit pas d'un modèle venant d'Atlan ou encore de ceux plus antiques qu'il apprécie hautement, mais le vaisseau lui parait suffisament. Pour lui, le modèle paraît récent. Le jugement est faussé. ; tout vaisseau ayant été conçu dans les sept, voire huit dernières années est une merveille technologique laissant des étoiles dans ses yeux. Celles-ci sont faibles, moins immenses que face à l'antiquité tant adorée, mais Nocte s'émerveille tout de même. Il est comblé alors, le sourire un peu con sur ses lèvres, tandis qu'il hoche de la tête à plusieurs reprises face aux explications.
Déjà, il se retrouve à ouvrir divers placards outre que ceux indiqués. La curiosité est grande et Nocte reste un être hautement intrusif. Ainsi, il se trouve à porter une poncho bien trop grand pour lui lorsque l'homme l'appelle de nouveau.
Il ne dépose rien sur sa couchette. En soi, il ne possède pas grand chose, outre ce que Arcturus partage avec lui. Dans le fond de l'une de ses poches reste une pâte d'amande malmenée qui ne ressemble plus à un porg. Il devrait certainement la jeter, mais l'aliment porte des souvenirs. Il faudra écrire quelques mots sur la chose d'abord. Le carnet, quant à lui, se trouve dans la poche arrière de son pantalon. Il prend la peine de l'en extirper tandis qu'il se laisse choir sur le second siège du cockpit, à côté de son nouvel ami. Dans sa semaine main - celle possédant deux doigts en moins - il tient une bouteille d'alcool un brin poussièreuse qu'il a trouvé dans sa recherche.
Un grand sourire sur la gueule, il la lève dans les verres vers son nouvel ami, puis la coince entre ses cuisses. Le prince attache sa ceinture telle que demandée.
- tswayon ! qu'il avait, avant de reprendre la bouteille et d'en coincer le bouchon entre ses dents. Il les serre, fort, pour l'ouvrir. Un pop se fait entendre et son rire suit. allez allez ! ìley qu'il fait, tandis que les moteurs se font déjà entendre et que, autour d'eux, la carosserie claque et murmure un millier de choses. Nocte a toujours apprécié entendre ce que pouvait bien dire les vaisseaux. Plus bricoleur que mécanicien, les années lui ont offerts des connaissances amatrices et saccagées face au fonctionnement de multiples modèles. Il se souvient encore de son jeune âge, en compagnie d'Arcturus, lorsqu'il faisait des courses en sa compagnie et que, sans les systèmes de protection anti-impact venant des vaisseaux d'atlan, il ne cessait de se crasher et de faire exploser son vaisseau. La chose laissait toujours un rire puissant au travers de la gorge tandis que des flammes envahissaient moindrement ses vêtements. Le sens du danger, nouveau, laissait des frissons se glisser au travers de sa chair.
Il écoute alors ; avec attention, la bouteille entre les mains et son carnet sur sa cuisse. Les métaux murmurent et grondent de longs moments, un bruit étouffé se fait moindrement entendre mais au bout d'un moment, le vaisseau s'élève et prend enfin son envol. seysonìltsan ! super ! bonne fille qu'il fait, enthousisame, sa paume offrant des tappes réconfortantes sur le tableau de bord pour complimenter le vaisseau ayant pris son envol. Il offre un sourire de travers à Domkod avant d'enfin prendre une première gorgée de la bouteille pour fêter la chose ainsi que le début de la mission. Non sans être généreux, il tend déjà la bouteille à l'autre une fois qu'ils ont quitté l'atmosphère et, sans demander son reste, quitte son siège pour aller s'installer dans la maigre cuisine et écrire quelques récits dans son carnet du moment.
Une sieste s'impose, au bout d'un moment. Elle survient d'elle-même, comme toutes les autres. Le sommeil est uen chose compliquée pour l'homme depuis son passage en carbonite. Fermer les yeux ne l'enchante pas et ainsi, il se surprend souvent à fuir la nuit et dormir à des moments étranges. La chose ne le dérange pas ; Nocte ne compte pas les minutes, les heures ou les jours. Le sommeil est lourd lorsqu'il survient ; suffisamment pour que l'éveil soit violent. Ce sont les bruits d'alarme, déjà, qui résonne dans le vaisseau. La vue embrouillée par la fatigue et aussi par les échos de la carbonite, Nocte prend un moment avant de se mettre sur pied et, chancelant dans le vaisseau, parveint de nouveau au cockpit là où se trouve le jedi, déterminé à sauver le vaisseau. Un visage vers l'univers lui confirme que Seelos est là ; certainement qu'ils ont déjà amorcé la descente dans l'atmosphère.
- un problème ? qu'il demande, se laissant tomber sur son siège. Une secousse parcourt le vaisseau et il se prend l'accotoir dans les côtes, brièvement. Une grimace traverse ses traits mais Nocte ne s'y attarde pas. ça va eh. kxangangang ? ah ! boom ? Le regard est posé sur les signaux d'avertissement tandis que d'une main, il frotte son oeil fonctionnel pour en faire s'éloigner le sommeil. Il reste calme face à la situation. Peut-être a-t-il subi trop d'accidents au cours de sa vie. Ils ne laissent aucun impact sur lui. ah, seelos. on peut pas boom sur seelos. hmhm. qu'il commente, faisant un signe de la tête. Il n'imagine pas la réaction de Kael s'ils laissaient une quelconque trace d'impact sur sa précieuse planète. non non, pas boom. je t'aide, ok ? pas boom. Tandis que les alarmes se font encore entendre, qu'il ignore encore les raisons précises du problème, Nocte tente de son mieux d'aider l'homme à faire atterir la carcasse. La descente est rapide, mouvementée. Le choc de l'impact, plus doux qu'il n'aurait cru, laisse pourtant un écho dans ses membres et ses muscles. Le vaisseau immobile au sol, dans la neige, Nocte prend un moment pour laisser son corps se détendre d'un pareil événement. L'angoisse reste moindre ; c'est plutôt le corps, encore malmené par la carbonite, qui laisse entendre ses plaintes.
Il ne les écoute pas. Nocte ignore ses propres problèmes aussi bien qu'il écoute ceux des autres. Il offre plutôt, pour la énième fois, un sourire parfaitement stupide au jedi.
- eh. srankehe, eh ? en un morceau, au moins. qu'il fait, en rigolant. Il ne sait pas où se trouve la bouteille d'il y a huit heures, mais si elle est toujours un peu pleine, il en prendrait bien une gorgée.

tswayon [ˈt͡sw·aj.·on] vin. fly
ìley [ɪ.ˈlɛj] intj. war cry
seysonìltsan [sɛj.so.nɪl.ˈt͡san] intj. well done! (derived from hasey soli nìltsan accomplished well)
kxangangang [ˈk’aŋ.aŋ.aŋ] intj. boom (onomatopoeic)
srankehe [sɾan.ˈkɛ.hɛ] part., intj. more or less, somewhat, yes and no, kind of

Nocte n'a jamais été un être inquiet ; né dans un habitat où toutes choses étaient constamment planifié pour de nombreuses années, il accueille aisément l'imprévu et le hasard dans sa vie. C'est là, au final, qu'il trouve le plus grand des conforts et des bonheurs. Certes, un crash reste une chose peu acceptable et certes, l'imprévu est plus grand que celui venant d'une soirée un peu plus arrosée de laquelle il se réveille dans un lit inconnu, mais il n'en reste pas moins calme et amusé. Il ne s'agit pas de son premier accident, de toute manière. Si les vaisseaux d'Atlan possédaient tous un système automatique réagissant de lui-même aux impacts à venir, il est tombé amoureux des vaisseaux d'ailleurs, moins instinctifs, qui demandaient une réaction du pilote plutôt que d'agir eux-même. Son premier crash reste gravé à sa mémoire ; il se souvient encore de la panique dans les yeux d'Arcturus, grand ouvert, tandis qu'il riait à gorge déployée comme s'il venait de vivre la plus belle expérience de sa vie. Nocte possède quelques blessures, quelques marques sur son corps, parfois sous des tatouages, venant des impacts ayant eu lieu au cours de sa vie. Certains ont été plus vifs et importants que d'autres, mais jamais la chose ne l'a dérangé.
Avec l'aventure et la nouveauté vient le danger ; le danger est loin d'atlan, loin de ce qui a été gravé à sa peau, à sa vie. Nocte l'accueille comme il invite l'inconnu et l'imprévu.
Il ne s'agit que d'une nouvelle histoire qui commence et qu'il pourra raconter, plus tard, au travers de ses mots un peu brisés et bien maniés. À l'occasion, il se questionne sur la création d'un traducteur Atlanien, mais l'idée s'essouffle vite pour être remplacer par d'autres choses. L'esprit va dans de nombreuses directions à la fois. Il parvient toujours à se faire comprendre, de toute manière.
Malgré ce que l'on ose croire, il comprend avec aisance ce que les gens peuvent bien lui dire, bien que certains accents ou certains timbres de voix lui demandent à l'occasion un instant de pause. Il prend le temps, toujours, de bien porter attention et de comprendre ; de toute manière, qui d'autre que lui-même pourrait comprendre la complexité d'un accent ?
Les doigts sont endoloris quand il se lève ; même ceux qui n'existent plus. Nocte les sent parfois, souvent. Il est dérangeant de vouloir enfouir un doigt qui n'existe pas dans son nez lorsque l'envie le prend. Il finit toujours par être parcouru par un rire lourd et à raconter la chose à son entourage qui, forcément, n'a pas particulièrement envie de savoir. Mais qu'importe ; le rire et l'attitude de Nocte sont communicatifs.
Les jambes possèdent une certaine fragilité lors des premiers pas, l'alcool ingéré ne cause pas de problèmes. Tandis que son partenaire de mission semble sortir quelques items pour leur sorti, Nocte se permet de chercher la bouteille abandonnée un peu plus tôt. Il finit par la trouver quand un poncho est offert. Il s'enfile l'un et l'autre à la suite, chacun pour se garder au chaud. Le sourire est grand, sur ses lèvres.
- merci qu'il fait, souriant grandement, lui offrant un clin d'oeil par la même occasion. Le reste des vêtements chaud sont mis, bien qu'il est moindrement problématique de mettre des gants lorsque des doigts manquent. Il faudra, un jour, qu'il pense à les remplacer quelque chose. Autant pour le confort que pour pouvoir se fouiller dans le nez sans être pris de surprise.
L'air est froid, sur Seelos. Elle laisse une caresse contre sa chair et Nocte affaisse un peu sa tête entre ses épaules, porte une main devant ses yeux pour ne pas être ébloui par le soleil qui semble être bien bas, à l'horizon. Vu sa position et sa course, il est aisé de croire que la nuit est proche. Les montagnes sont, quant à elles, familières.
- je connais qu'il fait, pointant la chaine de montagnes sur laquelle ils se trouvent. Il reste, autour d'eux, diverses montagnes un peu plus hautes. par là, un village. quelques heures de marche. Avec les mots vient un regard et un sourire. Nocte lui adresse un clin d'oeil, encore. Il reporte son regard vers l'horizon, dévisageant un peu plus, sourcils froncés. Son vaisseau, s'il n'a pas bougé, doit se trouver là aussi. Aux dernières nouvelles, il n'était pas encore fonctionnel, mais peut-être que des modifications ont été faites en son absence. Outre cela, peut-être qu'ils pourront en faire quelque chose. un vieux vaisseau, aussi. marcher maintenant ? sac, avant. nourritures. boissons. Déjà, il se détourne pour aller chercher dans la réserve. S'emparant de deux sacs, il les remplit de denrées utiles pour un tel voyage à pieds. Ils sont certes un peu lourd, mais la chose est essentielle selon la situation dans laquelle ils seront dans quelques heures. Plusieurs fois, il a voyagé à pieds sur Seelos. Certes la vue est familière, mais il vaut mieux être préparer pour n'importe quoi. Nocte n'est jamais affolé face à l'inconnu, mais cela ne l'empêche pas de se préparer. Une bouteille d'alcool est mise dans son sac pour la forme. Il faut bien réchauffer un peu l'intérieur également.
L'enfilant sur son dos, il se redresse et offre le second sac à Domkod.
- bonnes jambes ? la marche est hm.. grande ? longue. qu'il fait, rigolant. Déjà, il fait quelques pas pour quitter le vaisseau. La neige semble, heureusement, être solides sous leurs pas. Elle est lourde et bien tapée. La chose n'empêche en rien à Nocte de posséder un baton de métal dans la main, pour taper le chemin devant lui, par précaution. En montagne, il vaut mieux être prévoyant. il y a des trous, parfois. Sous ses mots, il se met en marche. Le temps manque déjà.

1 à 3 : Le chemin est long et peu tracé. Il faut plus de deux heures pour atteindre ce qui semble être le vaisseau de Nocte qui, lui, se trouve à une heure du village.
4 : Le chemin est long et peu tracé. Tandis qu'ils approchent enfin du vaisseau de Nocte - plus de deux heures plus tard - un trou non vu par Nocte, d'une diamètre moindre mais tout de même dangereux, fait de Domkod sa victime. Il faudra être agile et rapide face à l'imprévu.  
5 à 7 : Le chemin est long mais aisé. Ils atteignent le vaisseau lorsque le soleil est couché. Le ship, possédant de l'énergie, demande un peu de motivation pour être démarrer. La chaleur viendra dans l'habitacle, mais il faudra attendre un moment.
8 : Le chemin est long, difficile et dangereux. La nuit tombe déjà et le vaisseau semble encore loin. Il faudra s'arrêter et continuer la route le lendemain.
9 - 10 : Le chemin est long mais aisé. Ils atteignent le vaisseau un peu avant le coucher du soleil, et celui-ci possède suffisament d'énergie pour démarrer avec aisance, pour les réchauffer.