the most wonderful time of the year

There'll be scary ghost stories
And tales of the glories

C’était toujours avec appréhension que Sona passait les portes du Sénat. Sur Uléa, elle était à son aise, à naviguer parmi les intrigues politiques, les coups de théâtre et de poignard. Mais les eaux de Theed étaient infestés de prédateurs déguisés en innocents poissons-chats et elle n’avait plus le bénéfice de connaître chacun de ses collègues.

La séance se déroula dans le calme le plus complet. L’épée de Damoclès qu’ils avaient eux même placée au-dessus de leurs têtes n'y était probablement pas étrangère. Le mouvement pro-androïdes avant le vent dans les voiles. Ses collègues et elle avaient récemment approuvé les nouvelles lois afin d’éviter de réitérer le fiasco du 5ème anniversaire. Des mesures nécessaires pour l’Empire, un pactole d’opportunités pour Sona. Elle savait que des lois plus restrictives n'étaient qu’une traînée de poudre vers un tas d’explosifs. À moins que l’imminent jour de la vie ne calmait les esprits pour un temps, elle s’attendait à de nouvelles manifestations. Elle avait du mal à croire que les autres sénateurs ne pensaient pas la même chose.

À la fin de la rencontre, Sona était épuisée. Elle avait imaginé toutes les conséquences possibles, partagé certaines et avait retenu sa langue un nombre incalculable de fois. C’est avec un soupir de soulagement qu’elle se dirigea vers la sortie, un sourire à peine faux sur le visage. Elle respira à grand coup l’air frais de l’extérieur et se dirigea vers la sortie du palais. Elle avait hâte de retrouver l’intimité de son appartement et de se défaire de cette image de gentille suiveuse de l’Empire. C’était sans compter sur la petite foule amassée juste à l’extérieur.

Elle s’était brièvement demandé pourquoi aucun autre de ses collègues ne prenait la même direction qu’elle. Lorsqu’une première paire de journalistes, enhardi par l’absence visible de stormtroopers, franchit l’enceinte, elle savait qu’elle allait être assaillie.

“Sénatrice Kelso, que pouvez-vous nous dire sur les nouvelles lois?”
“Comment allez-vous vous assurez que tous les androïdes seront enregistrés?”
“Quelles seront les peines pour les propriétaires dissidents?”
“Pourquoi l’Empire a attendu que la situation dérape avant de voter des lois pour protéger la population?”

Sona se contenta de figer une expression neutre sur son visage et attendit que les reporters arrêtent leurs incessantes questions. Du coin de l'œil, elle pouvait voir qu’un soldat approchait enfin. Elle n’avait plus qu’à perdre du temps avant qu’elle ne se fasse libérée.

“L’Empire a à cœur la sécurité de toute l’humanité, les lois sont là pour le prouver. Non seulement les nouvelles, mais aussi toutes celles qui étaient déjà en place. C’est un devoir pour chacun d’entre nous de les respecter, non seulement pour assurer l’avenir de l’Empire, mais aussi pour que cet avenir soit le plus sécuritaire possible pour chacun d'entre nous.”

Du blabla politique, elle pouvait en sortir suffisamment longtemps pour tenir face à une foule médiatique enragée, mais elle était tout de même impatiente de se faire sortir de là.

Taheer ne possède pas un fin esprit ; la politique est une chose qui, en soit, est lourdement trop compliquée pour lui. Il comprend avec aisance que l'Empire est bonne et que chacun de ses choix sont réfléchis et faits pour le peuple et la paix. Pour l'harmonie. Le Stormtrooper ne prend pas de temps pour remettre les choix faits, les lois, en question. Il les écoute et les apprend, les répète en boucle dans sa tête et en fait sa vérité, simplement. Les choses ne peuvent être autrement. Il ne possède pas doutes, angoisses ou hésitations face à ce que l'Empire désire. Les paroles sont justes, les décisions sont bonnes, et le but ultime est noble. Taheer n'est pas adepte de la réflexion ; il pense avec sa tête et non avec son coeur, ne désire pas remettre les choses en question. Le passé possède de nombreuses erreurs commises par sa personne, mais les dernières années sont justes et bonnes. Un choix a été fait pour lui. Les Sith comptent sur la Force ; sur ses choix, sur ses désirs. Le Stormtrooper ne peut que s'imaginer qu'une telle entitée lui a offert un cadeau, il y a de nombreuses années, et il en est lourdement redevable.
Taheer ne connait rien en politique, donc. Il ne comprend pas les conversations et ne cherche pas à en suivre le sens. Les journées, longues et difficiles, à s'occuper de la surveillance et de la protection des gens importants y travaillant ne lui plaisent que brièvement. Mais Taheer est un stormtrooper droit et fidèle, et il écoute les ordres. C'est avec honneur alors, jours après jours, qu'il se rend au Sénat depuis quelques temps, et qu'il accompagne les divers politiciens pour s'assurer de leur protection. D'autres Stormtroopers l'accompagnent, bien évidemment. Les derniers jours ont été occupés, avec les nouvelles lois, et les gens semblent agités. Stupides, peut-être ; incapable de comprendre la bonté de l'acte, la protection offerte par l'Empire en contrôlant ces androides rebelles. Les journalistes, affamés face à la nouveauté, ne désirent que créer des débats.
En voilà quelques uns, juste là. L'assemblée est finie depuis un moment, déjà. Fier et droit dans son armure, le Stormtrooper parcourt les lieux de quelques pas pour rejoindre une sénatrice. Il ne saurait dire son prénom ; apprendre les identités de ces personnes ne fait pas parti de ses tâches. Peut-être que cela serait une preuve de politesse, mais Taheer n'est pas demandé à parler, pour pareille mission.
L'oreille attentive, il la rejoint enfin et entend les dernières questions de ces personnes, mais aussi la réponse de la femme. Taheer l'écoute, par principe. Les paroles sont justes et simples. Elles reflètent la vérité sur l'Empire. Les actes sont bons et honnêtes.
Prenant place à côté d'elle, Taheer s'arrête et parle enfin.
- Ce sera tout pour aujourd'hui. La sénatrice Kelso est occupée. qu'il ordonne aux journalistes, la voix déformée par le communicateur, dans son masque. Le ton est assez ferme pour arrêter l'insistance, et la présence de son armure calme les impulsifs. Une bonne journée à tous. qu'il conclut pourtant, car l'Empire possède une image propre, et Taheer se doit de lui faire honneur. Il offre un signe de tête sec et poli à ces gens puis, adressant un signe à la sénatrice, il lui offre une voie de sortie, désignant une direction.
Les premiers pas se font dans un silence soutenu, le soldat droit et fier, parfaitement dans le cadre de ses fonctions. Il n'est pas là pour parler, uniquement pour offrir sa protection. Taheer sait, malgré tout, qu'un silence venant d'un homme masqué peut déranger.
- Vos paroles étaient justes et vraies qu'il offre donc, par simple respect.

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D’autres questions allaient fuser, elle le savait. Elle avait dit beaucoup de mots pour peu de choses, et les journalistes, de Theed et d’ailleurs, n’étaient pas aussi naïfs qu’elle aurait aimé. À peine avait-elle fini sa réponse creuse qu’ils ouvraient déjà la bouche tel des oisillons affamés. Par chance, le Stormtrooper était maintenant bien assez proche pour les éconduire à sa place. Il n’y avait rien de plus effrayant qu’un homme en uniforme, journaliste ou non. Elle esquissa un sourire, calculé à la perfection pour ne paraître ni satisfait ni niais. Il tira pourtant sur l’amusement à la politesse du soldat, qui ne suffit pas à noyer la déception des reporters.

Elle suivit silencieusement son escorte, profitant quelques secondes de cette absence d’interlocuteurs. Mais les engrenages de son cerveau ne s’arrêtaient jamais bien longtemps, surtout lorsqu’elle avait un serviteur de l’empire pour compagnie.

La peur s’immisca en elle aussi subtilement qu’abruptement. Les mains moites, elle garda tout de même son port altier, ne trahissant son inconfort que par de subtils regards vers le soldat. L’Empire avait bien réussi son coup, avec ces armures couvrant chaque partie du corps de ses porteurs. Elle les déshumanisaient, les rendaient impossible à déchiffrer et de ce fait, plus menaçant sans même qu’ils aient besoin d’une arme. Elle avait appris à lire les micro expressions des meilleurs politiciens, mais le masque blanc, impassible, menacant, lui coupait son avantage.

“Vos paroles étaient justes et vraies,” dit la voix modulée.

Sona esquissa un sourire. “Les simples vérités sont les meilleures à leur donner,” dit-elle.

Elle devait cacher la peur qui lui serrait le ventre. Elle se concentra alors sur leur environnement. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de mémoriser le plan complet du palais et elle regrettait amèrement de ne pas s’y être intéressée plus tôt. Le stormtrooper l’emmenait dans une suite d’allées verdoyantes, mais elle n’avait aucune idée de leur destination. Elle aurait pu admirer le paysage, le siège du pouvoir impérial était après tout une petite merveille architecturale. Mais elle se contentait de chercher des indices sur les murs, des signes. Elle régla son pas sur celui franc du soldat, se demandant si ces bouffées d'air frais étaient les dernières. Avait-elle râté quelque chose, se demandait-elle. Rien ne lui venait en tête, et elle refusa de se laisser aller plus loin dans le pessimisme.

“Je ne suis pas encore familière avec le palais,” avoua-t-elle pour briser le silence. “Où m’emmenez-vous, soldat…?”

Elle voulait mettre un nom sur ce non-visage, trouver l’humain derrière le masque. Si elle voulait pouvoir négocier, elle devait au moins avoir une information sur lui.

Taheer n'est pas un bon orateur ; il est un bon trooper, un bon soldat, un fidèle aux siens, entièrement. Il peut offrir des paroles lorsqu'elles sont nécessaires et créer une conversation simple et efficace en très peu de temps. Des choses sont faites pour être dites, et il les communique dela manière la plus simple qu'il se doit. Il ne peut, malheureusement, maintenir une conversation. Ses avis sont tranchés et limités. Ses commentaires sur la météo, une émission de l'heure ou encore un événement médiatique, outre lié à l'Empire, ne l'intéresssent que très peu. Taheer ne possède que pour divertissement son entrainement et son alimentation, ainsi que le nettoyage perpétuel de ses biens. Il est un homme propre et organisé, loin des caprices et des divertissements futiles. Pour lui, une conversation se doit d'être courte et efficace. Il n'est pas utile de ressasser des faits évidents, de dire à haute voix des choses connues par tous, déjà. Un fait est un fait ; il suffit de le dire une unique fois pour que la chose soit connue. Faire plus que cela est une perte de temps, un caprice simpliste uniquement pour entendre le son de sa propre voix. Taheer ne ressent aucun besoin d'entretenir quelconque conversation qui ne possède, au final, aucun but profond.
Les mots sont dits, alors. Ils sont simples, offerts un confort à la Sénatrice, un appui. Au délà de cela, Taheer ne cherche pas à parler. La conversation n'est pas son fort. Il est avant tout présent en ces lieux pour protéger la femme et il tâche de réaliser la chose. Les journalistes sont similaires aux porgs ; des rats cherchant des informations, même des miettes, pour parler dans le vide pendant des heures uniquement pour éveiller un feu qui n'a pas raison d'être. L'Empire n'alimente aucun feu. Elle éteint les brasiers causants la douleur.
Lorsque la femme parle, le soldat ne tourne pas son visage vers elle. Il reste malgré tout attentif à chacune de ses paroles, car il s'agit de son devoir. Elle est, après tout, supérieure à lui. Une sénatrice possède le droit de lui ordonner des choses, à un certain point. Une limite existe et Taheer la connait. Il est rare, pour lui, qu'il offre plus aux gens que ce qui est permis. Les règles sont rapidement devenir une choses essentielle à sa vie ; un confort dans laquelle il se met pour ne pas se perdre une nouvelle fois.
- Mon patricule est TM-3632 qu'il dit, la voix précise et autoritaire. Nous nous dirigeons vers une sortie moins connue de ce palais. Désirez-vous un autre emplacement, madame la Sénatrice ?
Avec les derniers mots, le pas s'arrête. Il serait bête, après tout, de continuer cette course vers son choix initiale si elle ne désire pas une telle chose. Bon soldat, Taheer lie ses mains dans son dos, le torse bombé, le menton haut.
- Toutes mes excuses de ne pas avoir d'abord demandé votre avis. Cela ne se reproduira plus. qu'il ajoute, poli. Un soldat se doit d'abord et tout avant d'obtenir les informations avant de faire un mouvement, un choix. Taheer a manqué à cette règle. Si vous voulez faire une plainte, je comprendrais.
Il est en faute, après tout. Taheer accepte ses torts.
J'attends vos ordres. qu'il conclue, bon soldat.

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Sona n’avait jamais été à l’aise aux côtés des androïdes. Ils tombaient dans cette catégorie malaisante où ils étaient trop humains pour être machines et trop machines pour être humains. Lorsque le stormtrooper lui donna un matricule au lieu d’un nom, elle sentit la même désagréable impression que la première fois qu’elle avait parlé à un de ces bijoux de technologie. Son visage se figea dans une expression impassible et elle s’empêcha d’afficher son malaise. Si elle ne pouvait pas le lire, alors il ne pourrait pas non plus. Du moins, il ne lirait rien de ce qu’elle ne voulait pas lui faire voir. Sona n’avait pas de masque, mais les années passées à faire semblant lui avait donné plein contrôle sur ses traits.

Néanmoins, lorsqu’il lui dévoila son itinéraire, elle eut du mal à cacher son soulagement. Le soldat était fier et droit face à elle, porte-étendard exemplaire de l’empire, et il attendait ses ordres. Mieux encore, il s’attendait à ce qu’elle se plaigne. Elle n’allait pas tomber aujourd’hui, et le savoir la remplissait d’un sentiment d’invulnérabilité. Elle laissa flotter quelques secondes pour se reprendre, se donnant l’air de réfléchir à la suggestion du soldat.

“Vous m’avez sauvée tout à l’heure, faire une plainte serait inapproprié.”

La peur passée, elle retrouvait enfin ses habiletés. Elle n’était pas contre une machine, ou pire encore, un sith. Elle était face à un homme de chair et de sang, et d’émotions. Elle savait comment faire.

Elle sourit alors, s’illuminant comme si elle n’était que bonheur et confiance. S’il était endoctriné, ses charmes ne marcheraient probablement pas, mais elle voulait que tous ceux qu’ils pourraient croiser la voient à sa place aux côtés du soldat, en bonne sénatrice heureuse de servir l’empire qui saignait sa planète.

“Eh bien, TM-3632, je suis curieuse de voir votre sortie. Néanmoins, je crains avoir besoin d’une escorte pour retrouver mon appartement, une fois dehors.”

Elle aurait voulu se séparer le plus rapidement de son “sauveur”, mais elle n’avait que peu visité la ville, se contentant depuis son arrivée le mois passé d’aller de chez elle au sénat, en empruntant toujours le même chemin. Une erreur de débutante qu’elle allait rectifier dès le lendemain. Elle espérait qu’il lui appelle un véhicule, ou alors qu’il lui indique simplement le chemin. S’il cherchait à la suivre, elle n’aurait qu’à prétendre reconnaître un bâtiment, se dit-elle.

“Depuis combien de temps êtes-vous en poste à Theed?” demanda-t-elle pour tâter le terrain sous forme de politesse.

Taheer n'apprécie pas faire des fautes. Il accepte pourtant leur existence et les conséquences y étant associés. Ce n'est qu'ainsi, après tout, qu'il peut devenir meilleur. Il suffit de laisser l'orgueil là où il se trouve et de travailler plus fort, de réfléchir plus profondément et d'être plus agile, plus fort dans les multiples choses qu'il se doit de faire, pour être un bon stormtrooper. Voilà son but. Le stormtrooper ne désire qu'apporter le plus qu'il peut à l'Empire et que ses efforts donnent naissance non pas à des récompenses, mais des résultats prometteurs. Taheer est loin d'être individualiste ; il ne pense pas à sa personne, ne pense pas à ses mérites. Ses faiblesses sont alors celles de l'Empire et il ne peut se permettre de les posséder. Ainsi, les voir ne lui apporte qu'un sentiment de frustration mais aussi, de déception. Il ne désire pas décevoir l'Empire, en aucun cas. L'amélioration perpétuelle est une chose essentielle à son fonctionnement et à son avancé.
Alors, qu'elle lui offre une sanction. La sénatrice possède le droit et le devoir de s'exprimer par rapport à cela. Ainsi, un supérieur lui imposera une sanction favorable à son amélioration et Taheer pourra grandir dans sa tâche et dans son rôle.
Il ne demande qu'à servir l'Empire de son mieux.
La déception est cachée par le casque qu'il porte, alors. La femme se refuse à faire une plainte. Ainsi, Taheer se voit déjà réfléchir à une sanction qu'il pourra lui-même s'infliger. Le problème vient d'un manque de communication. Une faute grave, selon lui. Il lui faudra peut-être se rendre à la bibliothèque de Theed pour chercher un ouvrage prometteur à ce sujet.
- Je n'oublierais pas votre bonté. qu'il répond tout de même à la sénatrice, par politesse. Elle lui offre alors un sourire.
Avec tel expression vient une demande de sa part. Le soldat ne peut refuser.
- Désirez vous un véhicule de transport, madame la Sénatrice ? De nombreux véhicules se trouvent dans Theed pour pareilles choses. Bien évidemment, Taheer ne peut que s'offrir pour l'accompagner également. Je demande à ce que nous soyons attention à la sortie. qu'il ajoute donc, avant de communiquer par son transmetteur pour leur obtenir un véhicule.
Chose faite, il entreprend de reprendre leur route, ainsi. De maigres pas sont ainsi faits qu'elle lui pose de nouveau des questions. Il n'est pas rare que certains possèdent des curiosités face aux Stormtroopers. Ces êtres masqués éveillent les curiosités et Taheer tente, toujours, de rester professionnel face à la chose. Il n'est pas essentiel de parler de sa vie privée, et le Stormtrooper ne désire pas non plus offrir des détails non essentiels. Il reste pourtant sensé que la femme s'interroge sur de pareilles choses lorsqu'il est responsable de sa protection, à l'instant.
Taheer lui répond donc :
- Je suis en service depuis un peu plus d'un an. J'ai accentué mes années d'étude à l'Académie pour offrir le meilleur à l'Empire et au peuple Et les paroles ne sont rien d'autres que la vérité. Il est important de posséder diverses connaissances dans divers domaines pour être paré à toutes sortes de situation. Je tâche de l'être.
Ils parviennent à une porte, enfin. Taheer accélère son pas et y entre un code, laissant les portes s'ouvrir sur leur passage. Par réflexe, il pense un regard autour d'eux ; un tel passage n'est pas pour tous. Seuls les gens de hauts grades peuvent y avoir accès ainsi que les figures politiques, selon les circonstances.
- Faites attention à la marche qu'il avertit, par principe. Une fois celle-ci passée, il ferme la porte derrière eux avec le même code et enfin, reprend la route. Il s'agit d'une issue de secours en cas d'attentat. Vous serez en securité dans ces couloirs. qu'il dit pour la rassurer.