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 LONELY. (ADRLEE LEOTER)


                                                                 
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    A NEW HOPE

  THE DARK SIDE

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Message(#) Sujet: LONELY. (ADRLEE LEOTER) LONELY. (ADRLEE LEOTER) EmptyVen 8 Jan - 17:02

Un pas après l’autre, c’est tout ce que tu parviens à faire. Désespoir et langueur, hurlements et cris qui retentissent, tirs de blasters qui frôlent ton corps. Ta pauvre enveloppe charnelle et à fortiori ton esprit et ton âme ne parviennent toujours pas à assimiler ce qu’ils viennent de traverser. Une cicatrice brûlante enserre ton pauvre petit cœur encore bien trop fragile vu le jeune âge que tu arbores. Un goût amer qui se répand comme un poison sur ta langue trop sèche à cause des heures acharnées de lutte. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.
Ce n’est qu’alors que la défaite sonnait que vous aviez tous compris que l’espoir venait de mourir, tout comme ce qui faisait l’étincelle de joie qui brillait au plus profond de ton être. La violence au bord des doigts, et cette âcreté qui s’instille dangereusement par les moindres pores de ta peau. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.


Une lame laser rouge qui se positionnait devant ta gorge, une main de fer qui te retenait par les cheveux, les arrachant presque par poignées. Les larmes qui roulaient sur tes joues, et tu la voyais elle, le visage tiraillé par deux sentiments contradictoires, plus ployer le genou au sol, prête à faire allégeance à l’Empire alors qu’elle s’était battue toute sa vie pour la liberté des peuples. Trahison. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer.
Tu as reçu un coup de la poignée de ce sabre laser sur la tempe et on t’a laissé au sol, une horde de Stormtrooper à tes trousses et quelques Siths qui te poursuivaient parce que tu n’as pas voulu abandonner la partie. Les rires qui fusaient, les cris des mourants qui se répercutent dans tes ouïes. Puis le salut est arrivé, mais alors que tu avançais vers la porte de sortie, tu as reçu un tir dans l’épaule. Ce n’était pas grand-chose, mais cela sonnait comme un glas funeste qui plus jamais ne s’évanouira. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.


Les portes du vaisseau coulissent et tu te traînes péniblement, hors d’haleine, prêt à fondre dans les affres noires de la douleur qui fait tressaillir ton corps à chaque mouvement. Où trouves-tu encore cette énergie pour te tirer de ce bourbier infernal qui alimentera tes cauchemars pendant les années à venir ? Tu ne le sais guère. Tout ce dont tu te souviens, c’est que tu es parvenu à atteindre l’espace, les étoiles qui semblaient écrire un mot dans le firmament infini. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.
Tu t’es réveillé deux jours après, le corps fourbu et ton épaule qui te lançait des signaux d’alerte. Besoin de soin, mais tu n’as pas pu t’en préoccuper, c’est une capsule de stim qui est venu te guérir parce que tu n’avais rien d’autre sous la main que ce besoin ardent de mettre le plus de distance possible entre ce qui vient d’arriver et tes chances d’un avenir meilleur. Tu regardes alors les équipements dispersés et mis à sac, la boule au ventre, incapable de mettre des mots sur ce que tu ressens. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.


Vint l’exil éternel, ce besoin de s’éloigner, de s’élever et de ne plus jamais regarder en arrière. Trop d’images de violence, trop d’odeurs de chairs carbonisées, trop de souvenirs d’une horreur à oublier. Les cris qui arrachent ton sommeil, le sang qui macule des songes encore ahuris. Il n’y a plus rien à faire, juste à subir ces rêves débilitants et ces moments d’égarement que tu ne parviens même plus à gérer. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.
Ce n’est qu’alors que tu apercevais cette petite lueur qui disait que tout allait s’arranger, une étoile plus brillante que les autres que tu as décidé de poser ce vaisseau de malheur. De toute façon, tu ne pouvais plus continuer ainsi. Ne plus avoir de raison de vivre est une chose, se laisser mourir en est une autre. Tu ne luttes plus pour ce que tu croyais, mais tu luttes pour rester en vie, avoir une chance de voir un jour meilleur arriver, peu importe quand, il faut y croire. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.


Le sable fin entre les doigts, agenouillés dans ce désert qui ne semble pas finir, tu t’allonges à l’ombre de l’aile du vaisseau, laissant les éléments t’engloutir, voulant fuir plus loin que la vie. Mais il n’y a rien à faire, à chaque fois c’est la même rengaine, le corps qui réagit vivement, l’esprit qui hurle qu’il faut continuer pour une raison qui t’échappe encore. Aucune cohérence dans tes pensées, dans tes gestes. Il faut continuer, perpétuellement, ne jamais s’arrêter trop longtemps.  Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.
La souillure de ton corps ne se ressent même plus, une semaine que tu déambules, ne sachant où aller, ne sachant que faire, vivant de maigres ressources que tu ne veux pas gâcher. La purge a commencé, tu l’as entendu, tu le ressens, et partout tes semblables meurent, et tu les ressens ces morts, comme si c’était la tienne, chaque fois des sanglots secouent ton échine, chaque fois ton cœur un peu plus se fane. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.


Une journée après l’autre, une seconde qui s’égraine alors qu’une multitude de souffrance vient de voir le jour dans la galaxie. Que peux-tu y faire ? Toi, petit être insignifiant dans une fourmilière de femmes et d’hommes qui veulent ta mort. Les dents serrées si fort qu’elles t’en font mal, ta langue que tu mâchonnes parce que tu n’as plus rien à avaler pour te nourrir. La pâleur cadavérique de ton organisme t’effraie, mais tu ne fais rien pour changer cet état de fait, à part continuer à les voir. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.
Adrlee Leoter, un patronyme vide de sens, un héritage que tu ne te sens plus digne de porter. Tu quittes ta bure salie par la sueur et la poussière, laissant ton corps nu aux affres d’un désert aride qui finira par te blesser tu l’espères, pour ressentir autre chose que cette froideur insidieuse qui s’est emparée de tout ce que tu peux être. Il n’y a rien, plus rien, à part cette idée qui te trottent dans la tête comme un refrain interminable que tu voudrais faire cesser, sans y parvenir. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahison.


La folie s’installe, guidant tes pas, les faisant voguer un peu plus loin, tu as repris la route, tu ne sais vers où, mais parfois, c’est bien plus que suffisant. Un but précis, tu n’en as plus, tu l’as compris depuis bien longtemps. Il est maintenant l’heure de ne plus se retourner, l’heure de tenter d’avancer afin de ne pas se laisser attraper. Des mots qui fusent, alors que personne n’est là pour te répondre. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahitude.
Des substantifs qui n’ont plus d’âme, des substantifs qui n’ont plus de sens, qui sont vidés de leur sémantique, qui sont vidés de leur vie, tout comme tu peux l’être. Plus de sens, plus de sémantique, plus de vie. Enveloppe vidée, à nouveau une étoile qui s’éteint. A nouveau un souffle qui se rompt et qui retourne vers la Force. Une larme versée, encore. Des lettres rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahitude.


Et ce manque constant, ton arme que tu as égarée avec l’envie de la pleurer elle aussi. Elles ne sont plus là, et elles te manquent constamment, même si tu lui en veux de t’avoir abandonné. Qu’as-tu mal fait pour qu’elle se décide de rejoindre l’ennemi ? Tu ne comprends pas les motivations d’un tel choix. Même pas certain que tu souhaites les connaître d’ailleurs. Elle n’est plus, elle est morte à tes yeux, et c’est bien plus douloureux de savoir cela que de la savoir réellement enterrée. Des larmes rouges qui se gravent inlassablement dans tout ce que tu peux observer. Trahitude.


Seul. Tu es définitivement envahi par ce sentiment. Celui qui rend fou, celui qui fait qu’on n’a plus forcément âme à rire, âme à aimer, âme à quoi que ce soit. Adrlee Leoter cesse d’exister, comme ses confrères et ses consœurs qui abandonnent tour à tour la voie de la lumière. L’espoir n’existe plus, tu l’as compris, et surtout, l’espoir ne pourra te sauver. Des larmes rouges qui se versent tendrement dans ce cœur qui te fait vivre. Solitude.


@Adrlee Leoter

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LONELY. (ADRLEE LEOTER)
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