outer wilds ) cassandr

nom et prénoms :  les yeux dans la nuit, des étoiles et des arbres, il est né sur la lune. sanctuaire de son amour maternel. cassandr est ébloui par sa douce mère. la couronne en fleurs bleues sur la tête, elle danse avec son bambin dans les bras. ils n’ont pas grand chose mais ils ont tout à la fois. elle est une oubliée de la ville, de l’endor connu, de sa famille. ils sont maintenant perdus dans les montagnes avec le nom de kivduh qui les suit partout. cassandr n’est pas encore cassé. cassandr est incassable à ses côtés. trigger warnings : troubles mentaux (psychose, dépression) abandon, mort âge : les champs étaient parsemés de fleurs bleues foncées, une fleur sauvage d’endor qui ne pousse qu’à la saison hivernale. c’était il y a vingt-neuf ans planète d'origine : la lune forestière. endor le sanctuaire des ewoks, des montagnes et des arbres. un monde sauvage pour certains mais c’était son bonheur. il se souvient du nom de chaque arbre, chaque fleurs, chaque champignons. comment es-tu arrivé à naboo après tes 10 ans ? ses souvenirs sont flous.  un géant avec un bandeau sur les yeux qui l’arrache à sa mère. puis une planète bleue. puis des moines. et la solitude. son battant scié en deux à son arrivée. l’eau salée qui coule sur ses joues. cassandr a été confié, abandonné, au temple chur’hee, quand il avait douze ans. lieu de vie : écho de sa vie passée sur endor, à l’écart des autres, il a choisi de vivre seul dans une vieille bicoque en bois. il y a comme un charme pittoresque à sa bâtisse. le bois est humide, abîmé. mais cassandr cultive les fleurs, les plantes tout autour. elles s’accrochent partout, décorent chaque bûches. il y a des grisgris pendus partout, des babioles superstitieuses étranges. des dessins gravés. des énigmes pour les sains d’esprits. c’est aussi repoussant qu’accueillant. cette étrange maison se trouve à quelques minutes à pied des ruines du temple chur'hee dans lequel il a grandit. comme un signe, que même ermite, il ne veut pas s’éloigner des autres. statut marital : les rumeurs vont et viennent. cassandr n'aime que les fleurs. cassandr pourrait se marier avec les fantômes qu’ils voient. le loufoque qui habite seul à côtés des ruines. c’est vrai. cassandr est seul des gens, ils en voient trop dans ses rêves, même parfois éveillé. il ressent trop. alors vivre avec quelqu’un ? partager les émotions de la personne en permanence car il ne sait pas où est le bouton  pour arrêter ce flot empathique que son don de naissance lui inflige ? il est déjà suffisamment fatigué seul. profession : l’avantage d’exister aussi humblement c’est qu’il ne faut pas beaucoup de chromiums pour survivre. c’est un simple herboriste dans la capitale, il n’est pas rare de le croiser avec un panier en osier dans le dos, remplis de fleurs, de plantes et de concoctions préparés par ses soins. il en vend chaque jour. des onguents, des crèmes, des parfums, des spray anti-insectes, pour toutes les peaux, toutes les races. médicinales ou cosmétiques. il y a de tout sur le petit stand qu’il installe dans des ruelles isolées. faites tout de même attention, il y a souvent des effets secondaires et cassandr n’a pas de service après-vente. il disparait avec les chromiums et vous laisse avec vos boutons verts, mais au moins vous n’avez plus mal à votre genou, non ? escroc du dimanche mais dans le fond, cassandr pourrait être un véritable soigneur de qualité. il s’amuserait un peu moins. et c’est toujours moins cher que du bacta, vous plaignez pas. caractère : extravagant, dramatique, fantasque, doux, sarcastique, menteur, sensible, solitaire, rêveur, étrange, troublé, crédule, impulsif, craintif, discret groupe : homines (les neutres) comment se traduit ta sensibilité à la force ? noyé dans sa malédiction dès son enfance, submergé par les émotions des autres, hanté par des prémonitions abstraites, c’est un être troublé. excentrique pour certains, fou allié pour d’autres, l’herboriste ne cherche plus à voiler les maux qui alourdissent son esprit fatigué.  qu’il aimerait être aveugle, cassandr. ce don qui souille son sang depuis sa naissance, depuis que les prunelles brunes ont découvertes le ciel étoilé. né d'un père miraluka et d'une mère humaine, il possède un lien étroit avec la puissance invisible et vitale. il voit. il voit à travers la Force. hybride, il possède des globes oculaires, contrairement à ses ancêtres miralukas, qui en sont dépourvus. durant son enfance, cassandr pouvait facilement voir les yeux fermés, distinguant les flux lumineux à travers la force. puisque non entrainé, son don s'est mué en une malédiction assez rapidement. la vision est devenue prémonition puis elle est devenue hallucination. et maintenant, elle hante cassandr à chaque instant. il ne maitrise rien. et il ne sait absolument pas les lire ou les étudier. et puis, maintenant, il s'en amuse. il peut annoncer des drames avec un ton froid, ou comique. de toute manière, il ne sait jamais si les visions qu'il a sont vraies ou fausses. il a une sorte d'empathie naturelle très forte envers les autres. il ressent la joie, la tristesse, la haine, instinctivement. l'alignement de la force, également. sans la voir aussi nettement que ses congénères miralukas, qui eux distinguent des auras lumineuses autour des personnes, cassandr ressent l'inclination vers le côté obscure ou lumineux tout ça, ça ne l'intéresse guère. au fil des années, essayant dans un premier temps de refouler les visions dans ses rêves, son esprit s'est fissuré. psychose naissante dans le déni de ses talents, dans le rejet des autres.  perception des androïdes : terreur qui nait dans son battant s'il en croise un. s'il s'est isolé du monde, de la technologie, ce n'est pas que par excentricité ou par envie de vivre avec la faune potentiellement mortelle locale. il est terrifié par les androïdes, les droïdes. il est si habitué à être ébloui par sa double vision. ressentir les émotions des autres. ressentir les présences des êtres vivants autour de lui. c'est si bruyant. si aveuglant. et puis, il y a les intelligences artificielles. c'est comme le néant en face de lui. il ne voit rien. alors, il a peur. il fuit, en courant. en hurlant, parfois. il repense à ce rêve qu'il avait fait, un jour. qu'un monstre invisible l'étranglait. c'est depuis ce rêve qu'il accroche des grisgris "anti-androïde" devant les fenêtres bancales de sa maison. de la ferraille usée pendus par des fils de cuivres. il y a aussi des morceaux de métal rouillés en arc de cercle devant sa porte, comme du sel pour repousser les démons. il n'a jamais vraiment parlé avec un androïde, la plupart de ses rencontres dans la capitale se résumant à des cris et de la poudre d'escampette. que cherches-tu plus que tout ? mais au final, n'est-ce pas ce qu'il cherche ? le calme le néant. peut-être. il y a des moments où il veut s'attacher aux autres. puis il pense à sa mère, aux moines, vivants comme morts. et son souffle se coupe. les angoisses montent. et il préfère laisser le brouillard voiler sa raison. il se laisse porter par les troubles, les hallucinations. mais parfois, il résiste, et il s'accroche à quelqu'un. et il maudit, lui et la personne. et se retrouve seul à nouveau. un cycle, sans fin. si seulement, il était aveugle. si seulement il n'était pas humain